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Caractérisation des patrons de dispersion chez l'ours noir d'Amérique (Ursus Americanus) à l'aide d'outils moléculaires /

Roy, Justin. January 2008 (has links) (PDF)
Thèse (M.Sc.)--Université Laval, 2008. / Bibliogr.: f. 66-75. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Conservation de l'ours noir dans une aire protégée: le parc national de la Mauricie

Hébert, Rémi. January 1900 (has links) (PDF)
Thèse (Ph. D.)--Université Laval, 2009. / Titre de l'écran-titre (visionné le 24 juillet 2009). Résumés en français et en anglais. Bibliogr.
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Stratégies d'approvisionnement d'un omnivore : l'ours noir oriente-t-il sa recherche de nourriture vers les jeunes cervidés?

Bastille-Rousseau, Guillaume 16 April 2018 (has links)
L'objectif principal de cette étude était d'évaluer comment la sélection d'habitat et les stratégies d'approvisionnement de l'ours noir, un prédateur reconnu des jeunes cervidés, peuvent expliquer sa probabilité de rencontre avec ceux-ci. Nous avons premièrement démontré que l'interprétation de diverses analyses de sélection d'habitat dépend des stratégies d'utilisation des ressources de l'espèce étudiée. Nous mettons en évidence que l'utilisation conjointe de différentes approches méthodologiques permet d'identifier la sélection des ressources des animaux, en plus de clarifier les stratégies comportementales aboutissant à cette sélection. Nous avons appliqué ces approches pour comprendre le comportement d'approvisionnement de l'ours noir durant la période de vulnérabilité des jeunes cervidés. Nos résultats démontrent que l'ours recherche la végétation au printemps en se déplaçant fréquemment et préférentiellement entre les endroits riches en végétation. Ces nombreux déplacements de l'ours devraient augmenter les opportunités de rencontres avec les jeunes cervidés, même si celui-ci ne les recherche pas activement.
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Déterminants environnementaux de la reproduction et de la survie des populations d'ours noir en Amérique du Nord

Metthé, Lisyanne 30 August 2022 (has links)
La disponibilité de ressources alimentaires peut influencer les performances des animaux, particulièrement chez les espèces présentant une stratégie de reproduction sur capital. Mon mémoire visait à étudier les déterminants environnementaux du succès reproducteur et de la survie chez l'ours noir (Ursus americanus), un reproducteur sur capital extrême. J'ai vérifié si les variations inter-populationnelles dans les traits d'histoire de vie pouvaient être expliquées par des variables environnementales caractérisant particulièrement la disponibilité alimentaire. J'ai effectué une revue de littérature systématique afin d'estimer, à l'aide de méta-analyses, les moyennes d'âge à la primiparité, de taille des portées, de survie annuelle des oursons et de survie annuelle des femelles adultes. Les méta-analyses ont illustré de grandes variations spatiales dans les traits d'histoire de vie. J'ai ensuite effectué des méta-régressions afin d'évaluer l'influence des conditions environnementales sur ces quatre traits d'histoire de vie. Ces analyses ont démontré que l'âge à la primiparité était un an plus hâtif dans les habitats de qualité et de productivité élevées, et où la disponibilité de ressources alimentaires anthropiques était plus élevée. La taille des portées augmentait d'environ 13% dans les habitats où la proportion de forêt de feuillus était la plus élevée. La survie annuelle des oursons augmentait également d'environ 13% dans les habitats où les terres agricoles étaient plus abondantes. Finalement, la survie annuelle des femelles adultes diminuait d'environ 7% lorsque la chasse était autorisée. Mes travaux démontrent le lien fondamental entre la disponibilité de ressources alimentaires naturelles et anthropiques et le succès reproducteur des femelles de l'ours noir à l'échelle continentale. Conséquemment, les effets potentiels des changements climatiques sur la distribution et la croissance des espèces végétales, de même que l'empreinte grandissante des activités humaines sur l'habitat occupé par l'ours noir, sont des éléments clés à considérer pour assurer une saine gestion et conservation de l'espèce. / Food availability can influence individual performances, especially in capital breeder species. My thesis investigated the environmental determinants of reproductive success and survival in American black bear (Ursus americanus), an extreme capital breeder. I evaluated whether interpopulation variations in life-history traits could be explained by environmental variables, particularly those characterizing food availability. I performed a systematic review to estimate, using meta-analyses, mean age at primiparity, mean litter size of cubs, mean annual cub survival, and mean annual survival of adult females across North American populations. These meta-analyses illustrated the large spatial variations in life-history traits. I then performed meta-regressions to assess the influence of environmental conditions and anthropogenic disturbances on these four life-history traits. These analyses revealed that age at primiparity was one year earlier in habitats providing the highest food quality and productivity, and in habitats providing the highest availability of anthropogenic food resources. Litter size increased by approximately 13% in habitats with the highest proportion of deciduous forests compared with habitats with the lowest proportion of deciduous forests. Annual cub survival increased by about 13% in habitats with the highest compared with the lowest agricultural land cover. Annual survival of adult females decreased by about 7% in areas where hunting was allowed. My work demonstrates the fundamental link between the availability of natural and anthropogenic food resources and the reproductive success of female black bears at the continental scale. Consequently, the potential effects of climate change on the distribution and growth of plant species, as well as the increasing footprint of human activities in the habitats occupied by black bears, are key elements to consider for the management and conservation of the species.
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Déterminants environnementaux de la reproduction et de la survie des populations d'ours noir en Amérique du Nord

Metthé, Lisyanne 30 August 2022 (has links)
La disponibilité de ressources alimentaires peut influencer les performances des animaux, particulièrement chez les espèces présentant une stratégie de reproduction sur capital. Mon mémoire visait à étudier les déterminants environnementaux du succès reproducteur et de la survie chez l'ours noir (Ursus americanus), un reproducteur sur capital extrême. J'ai vérifié si les variations inter-populationnelles dans les traits d'histoire de vie pouvaient être expliquées par des variables environnementales caractérisant particulièrement la disponibilité alimentaire. J'ai effectué une revue de littérature systématique afin d'estimer, à l'aide de méta-analyses, les moyennes d'âge à la primiparité, de taille des portées, de survie annuelle des oursons et de survie annuelle des femelles adultes. Les méta-analyses ont illustré de grandes variations spatiales dans les traits d'histoire de vie. J'ai ensuite effectué des méta-régressions afin d'évaluer l'influence des conditions environnementales sur ces quatre traits d'histoire de vie. Ces analyses ont démontré que l'âge à la primiparité était un an plus hâtif dans les habitats de qualité et de productivité élevées, et où la disponibilité de ressources alimentaires anthropiques était plus élevée. La taille des portées augmentait d'environ 13% dans les habitats où la proportion de forêt de feuillus était la plus élevée. La survie annuelle des oursons augmentait également d'environ 13% dans les habitats où les terres agricoles étaient plus abondantes. Finalement, la survie annuelle des femelles adultes diminuait d'environ 7% lorsque la chasse était autorisée. Mes travaux démontrent le lien fondamental entre la disponibilité de ressources alimentaires naturelles et anthropiques et le succès reproducteur des femelles de l'ours noir à l'échelle continentale. Conséquemment, les effets potentiels des changements climatiques sur la distribution et la croissance des espèces végétales, de même que l'empreinte grandissante des activités humaines sur l'habitat occupé par l'ours noir, sont des éléments clés à considérer pour assurer une saine gestion et conservation de l'espèce. / Food availability can influence individual performances, especially in capital breeder species. My thesis investigated the environmental determinants of reproductive success and survival in American black bear (Ursus americanus), an extreme capital breeder. I evaluated whether interpopulation variations in life-history traits could be explained by environmental variables, particularly those characterizing food availability. I performed a systematic review to estimate, using meta-analyses, mean age at primiparity, mean litter size of cubs, mean annual cub survival, and mean annual survival of adult females across North American populations. These metaanalyses illustrated the large spatial variations in life-history traits. I then performed metaregressions to assess the influence of environmental conditions and anthropogenic disturbances on these four life-history traits. These analyses revealed that age at primiparity was one year earlier in habitats providing the highest food quality and productivity, and in habitats providing the highest availability of anthropogenic food resources. Litter size increased by approximately 13% in habitats with the highest proportion of deciduous forests compared with habitats with the lowest proportion of deciduous forests. Annual cub survival increased by about 13% in habitats with the highest compared with the lowest agricultural land cover. Annual survival of adult females decreased by about 7% in areas where hunting was allowed. My work demonstrates the fundamental link between the availability of natural and anthropogenic food resources and the reproductive success of female black bears at the continental scale. Consequently, the potential effects of climate change on the distribution and growth of plant species, as well as the increasing footprint of human activities in the habitats occupied by black bears, are key elements to consider for the management and conservation of the species.
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Caractérisation des patrons de dispersion chez l'ours noir d'Amérique (Ursus Americanus) à l'aide d'outils moléculaires

Roy, Justin 13 April 2018 (has links)
La dispersion natale des organismes vivants représente l'un des sujets en biologie les moins bien compris de nos jours, bien qu'elle fasse l'objet de recherches depuis plusieurs décennies. En particulier, les causes ultimes de la dispersion et les facteurs influençant le comportement de dispersion d'un individu demeurent peu explorés, notamment chez les grands mammifères. Dans cette étude, j 'ai tiré profit de l'application récente des outils moléculaires à des échantillons de poils pour examiner l'effet de la densité de population sur le comportement de dispersion des individus des deux sexes chez l'ours noir d'Amérique (Ursus americanus). Pour atteindre cet objectif, j'ai étudié la structure spatiale d'apparentement génétique des individus à dix marqueurs microsatellites, dans quatre grilles d'échantillonnage (500-1000 km2 ) renfermant des densités variables d'ours noir, grâce à l'emploi de tests de Mantel et d'analyses d'autocorrélation spatiale. Le patron de dispersion typique des mammifères a été observé dans les zones de faible densité de population, à savoir un biais de dispersion en faveur des mâles. De plus, les résultats suggèrent une influence négative de la densité de population sur le comportement de dispersion des individus des deux sexes, reflétant vraisemblablement une compétition accrue pour l'espace et les ressources (femelles) et des coûts plus importants associés à la dispersion (mâles). Enfin, dans une perspective évolutive, le patron de dispersion densitédépendante négative observé souligne le besoin de considérer éventuellement les questions liées à la capacité de reconnaissance des individus apparentés génétiquement et au choix potentiel de partenaires par les femelles, avant de tirer des conclusions quant aux causes ultimes de la dispersion chez cette espèce.
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Utilisation du milieu boréal par l'ours noir et implications pour la conservation du caribou de la Gaspésie

Mosnier, Arnaud January 2008 (has links) (PDF)
Les modifications de l'habitat (perte et fragmentation) sont considérées comme la principale cause de perte de biodiversité à l'échelle planétaire. Ces changements peuvent bouleverser l'équilibre des écosystèmes présents, contraignant certaines populations à ne subsister que dans les habitats résiduels où elles sont souvent isolées et limitées à une petite taille. Inversement, les modifications de l'habitat peuvent favoriser d'autres espèces qui se trouvaient jusque là limitées par les conditions existantes. Une problématique importante survient quand les espèces favorisées sont susceptibles d'avoir un impact négatif important sur une population déjà fragilisée par les modifications de l'habitat. Une situation de ce type existe pour le caribou de la Gaspésie, une population considérée « en voie de disparition » vivant principalement dans un parc de conservation, mais fréquentant également des secteurs où les modifications d'habitats sont importantes en raison de la coupe forestière. En outre, ces dernières sont susceptibles de favoriser les prédateurs de cette population de caribous, l'ours noir (Ursus americanus) et le coyote (Canis latrans). Deux sessions d'un programme de contrôle des prédateurs réalisés entre 1990 et 1996 puis de façon récurrente depuis 2001 avaient pour but de limiter les populations de ces prédateurs dans les secteurs utilisés par les caribous mais, afin d'assurer une protection à long terme, d'autres connaissances étaient nécessaires. Cette thèse de doctorat avait pour principal objectif d'accroître l'état des connaissances sur l'utilisation de l'espace par l'ours noir et le coyote et de détailler plus spécifiquement comment les caractéristiques d'un milieu boréal et montagnard influencent la sélection de l'habitat par l'ours noir. À l'aide de ces données nous désirions accroître l'information permettant d'identifier des mesures pour limiter les interactions de ces prédateurs avec les caribous de la Gaspésie. Un suivi télémétrique réalisé au cours de trois années (juillet 2002 -novembre 2005) sur 24 ours noirs et 16 coyotes équipés de colliers GPS a servi de base à ce projet. L'analyse des patrons d' utilisation de l'espace par ces deux espèces nous a permis de montrer que malgré une faible densité de leurs populations respectives, la taille et l'organisation spatiale de leurs domaines vitaux pouvaient leur permettre d'accéder en grand nombre aux zones utilisées par les caribous. Les mouvements des prédateurs s'étendaient à une échelle beaucoup plus grande que celle à laquelle avait eu lieu les deux sessions du programme de contrôle des prédateurs. Ces caractéristiques expliquaient probablement la durée limitée des effets positifs du contrôle sur le recrutement du caribou après l'arrêt du premier programme de contrôle. Les patrons d'utilisation de l'espace des prédateurs pouvaient expliquer également le maintien du nombre de prédateurs capturés annuellement lors de la deuxième période de contrôle, et ce, malgré une pression de piégeage importante. Afin d'assurer la protection des caribous à long terme, nos résultats suggèrent également l'importance d'aménager l'habitat autour du parc de la Gaspésie et d'y limiter les populations de proies alternatives comme les orignaux de façon à ne pas favoriser les prédateurs. Grâce aux données précises obtenues avec les colliers GPS nous avons modélisé la sélection de l'habitat par l'ours noir sous la forme d'une fonction de sélection des ressources (FSR). En incluant dans l'analyse plusieurs facteurs biotiques et abiotiques, nous avons mis en évidence diverses adaptations comportementales de l'ours noir à la forêt boréale. À l'aide d'une analyse du régime alimentaire et d'un suivi de la phénologie des plantes, nous avons détecté des modifications temporelles dans leur sélection de l'habitat en réponse aux changements de la disponibilité des ressources alimentaires. Ainsi, les ours faisaient des mouvements altitudinaux saisonniers. Au printemps, ils utilisaient principalement les espèces graminoïdes qu'ils trouvaient sur les sommets des montagnes. En été, par contre, ils se nourrissaient de fruits mous (e.g. framboises, fruits d'aralie et de cornouiller stolonifère) qu'ils recherchaient à basse altitude dans les milieux perturbés issus d'épidémies d'insectes et de certains types de coupes forestières. Enfin, en automne, les ours se déplaçaient vers les moyennes altitudes et utilisaient des secteurs faiblement ensoleillés, recherchant probablement des milieux dans lesquels la phénologie des plantes était retardée. Les fruits du sorbier (Sorbus americana) représentaient alors une très grande proportion de leur régime alimentaire. Des résultats de cette étude, nous proposons des aménagements de l'habitat, qui pourraient être mis en oeuvre pour limiter la présence de l'ours noir à proximité de la population de caribous de la Gaspésie. Ainsi, les coupes forestières de type CPRS devraient être évitées car elles aboutissent à la création de milieux riches en fruits qui sont particulièrement recherchés par les ours. Les coupes partielles devraient par contre être privilégiées car elles sont généralement peu utilisées, voir évitées. Comprendre comment les animaux réagissent à l'hétérogénéité de l'environnement est crucial si on veut comprendre l'impact des modifications de l'habitat. En nous basant sur la méthode des « temps de premier passage » (« First-passage time »), nous avons pu montrer que les ours ne parcouraient pas le milieu aléatoirement, mais qu'ils regroupaient leurs activités selon deux échelles spatiales. La taille des échelles spatiales utilisées par les ours variait au cours de l'année, vraisemblablement en réponse au changement de la disponibilité des ressources alimentaires. En considérant les échelles de sélection détectées chez chacun des individus, nous avons pu montrer que les variations dans les patrons de déplacements des ours noirs étaient associées à certaines variables comme la proportion de milieux perturbés ou dénudés, l'altitude et l'irradiation solaire, mais que l'effet de ces variables pouvaient changer au cours de l'année. Les patrons de distribution des espèces sont très importants à prendre en compte pour identifier les secteurs d'intérêt dans une problématique de conservation. Ainsi, une connaissance détaillée de l'écologie de l'espèce à protéger est essentielle pour réussir un programme de rétablissement. Toutefois, lorsque cette espèce est menacée par la prédation, nos résultats montre qu'il est également indispensable de considérer l'utilisation de l'espace et la sélection de l'habitat des prédateurs afin de définir les éléments du paysage et les échelles à considérer pour réaliser des aménagements d'habitats qui favoriseront une protection durable pour les espèces menacées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Utilisation de l'espace, Sélection de l’habitat, Échelles de sélection, Conservation, Espèces menacées, Ours noir, Coyote, Caribou.
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Importance du processus naturel de régénération de la forêt mature mixte pour l'alimentation du lièvre d'Amérique, de l'orignal et de l'ours noir

Hébert, Rémi. January 2000 (has links) (PDF)
Thèse (M.Sc)--Université Laval, 2000. / Titre de l'écran-titre (visionné le 16 mai 2005). Bibliogr.: f. [84]-87. Publié aussi en version papier.
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Application de nouvelles technologies à l'étude de la contribution du caribou migrateur au régime alimentaire des grands prédateurs arctiques

Bonin, Michaël January 2021 (has links)
L’étude du régime alimentaire des prédateurs est omniprésente en écologie bien que l’observation et la documentation de leurs habitudes alimentaires demeurent complexes. À cet égard, notre capacité à documenter les habitudes alimentaires des espèces prédatrices augmente notre compréhension des interactions prédateurs-proies et de la structure des réseaux trophiques. Ma thèse de doctorat s’intéresse à l’écologie et l’alimentation du loup gris (Canis lupus) et de l’ours noir (Ursus americanus) au nord du Québec et au Labrador sur les aires de répartition du caribou migrateur (Rangifer tarandus) des troupeaux Rivière-aux-Feuilles et Rivière George. Bien que les impacts anthropiques sur ces troupeaux soient de plus en plus documentés, la place qu’occupe le caribou dans l’alimentation de ces prédateurs demeure méconnue de même que le rôle de la prédation sur la dynamique de population des troupeaux. Le premier volet de ma thèse s’intéresse à la complémentarité d’approches de détermination du régime alimentaire. Cette complémentarité est par la suite exploitée pour l’étude du régime alimentaire des prédateurs du caribou. Mes travaux montrent que l’abondance locale et saisonnière du caribou est un facteur clé expliquant sa contribution à l’alimentation des prédateurs, en particulier pour le loup. Le loup et l’ours noir démontrent une grande flexibilité dans leurs habitudes alimentaires en exploitant les variations spatiotemporelles dans la diversité et l’abondance des ressources alimentaires présentes au sein des habitats nordiques du Québec et au Labrador. Une telle flexibilité suggère de considérer les interactions caribou-prédateurs de manière dynamique dans le temps et l’espace en tenant compte de l’abondance locale du caribou de même que celles des autres ressources potentielles. Mes travaux sont parmi les premiers à souligner l’apport des ressources carnées à l’alimentation de l’ours noir en milieu nordique et ils présentent une perspective nouvelle des interactions caribou-prédateurs en contrastant l’alimentation des prédateurs à l’échelle de troupeaux ayant des abondances distinctes. Ma thèse contribue à notre compréhension des relations caribou-prédateurs en mettant en lumière la contribution du caribou migrateur à l’alimentation du loup et de l’ours noir et offrent une perspective détaillée de la structure et la dynamique du réseau trophique du nord du Québec et du Labrador impliquant ces espèces. / The study of predator diets is widespread in ecology although observing and documenting foraging habits of predators remains challenging. Our ability to document the diet composition of predators largely determines our understanding of predator-prey interactions as well as of the structure of food webs. My Ph.D thesis focuses on the ecology and diet of the wolf (Canis lupus) and black bear (Ursus americanus) in northern Québec and Labrador over the ranges of migratory caribou (Rangifer tarandus) of the Rivière-aux-Feuilles and Rivière George herds. Even though our understanding of anthropogenic impacts on populations of migratory caribou has progressed in recent years, caribou contribution to the diet of its main predators as well as the role of predation on the population dynamics of caribou herds remain mostly unknown. The first part of my thesis focuses on the complementarity of different approaches of diet reconstruction in a free-ranging context. I then took advantage of that complementarity to determine the diet of caribou predators. My work shows that the local and seasonal abundances of caribou are key factors explaining their contribution to the diet of each predator, especially for wolves. Both wolves and black bears showed great flexibility in their feeding habits taking advantage of spatial and temporal variations in the diversity and abundance of food sources. Such variability argues that caribou-predator interactions should be regarded independently and as dynamic components for each herd in order to account for the relative abundance of caribou as well as that of other food sources. My thesis also provides a new perspectiveon the ecology and the role of black bear in the food web of eastern North America by providing the first evidences of the importance of animal-based food sources in the diet of black bears in the harsh northern habitats of Québec. Although wolf-caribou and bear-caribou interactions have been widely studied, my work offers a new perspective by contrasting these interactions at the scale of two herds with distinct abundances. Finally, my work improves our understanding of caribou-predator relationships by shedding light on the contribution of migratory caribou to the diet of both predator species and provides a detailed perspective on the structure and dynamics of the food web in northern Québec and Labrador involving those species.
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Movement and space use patterns of black bears in relation to migratory caribou in Northern Quebec and Labrador

Nowack, Linda 16 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 12 janvier 2024) / L'expansion de la répartition et la colonisation d'un nouvel écosystème par une espèce peuvent influencer les interactions biologiques en restructurant la communauté d'espèces et les réseaux alimentaires. L'ajout d'une nouvelle espèce dans un habitat peut avoir des effets en cascade avec des conséquences pour les espèces déjà présentes. Bien que certaines espèces profitent de l'augmentation des températures pour étendre leur répartition plus au nord, elles s'exposent ainsi aux facteurs limitants des environnements de hautes latitudes. Dans ma zone d'étude, l'ours noir (Ursus americanus) rencontre de fortes variations saisonnières des conditions météorologiques et de la disponibilité des ressources, ce qui peut affecter son comportement et sa capacité à s'établir dans la toundra subarctique. Mon travail se concentre sur l'écologie et les tactiques de recherche de nourriture de l'ours noir, récemment établi dans le nord du Québec et au Labrador où il est en sympatrie avec les troupeaux de caribous migrateurs de la Rivière-aux-Feuilles et de la Rivière George. L'hibernation étant essentielle à la survie hivernale de l'ours noir, le chapitre 1 porte sur la phénologie d'utilisation des tanières en fonction des variations météorologiques saisonnières. J'ai analysé l'effet des températures, des précipitations et du couvert de neige sur la phénologie et la durée de l'utilisation des tanières afin d'évaluer si ces facteurs influençaient la durée de la période active pendant laquelle l'ours noir accumule des réserves énergétiques. Ainsi, j'ai identifié les caractéristiques déterminant l'emplacement des tanières (ex. type d'habitat et topographie) et leur durée d'utilisation par l'ours noir. Le sexe influençait la phénologie d'utilisation et l'altitude des tanières. Les femelles entraient plus tôt en tanière à l'automne, sortaient plus tard au printemps et utilisaient une altitude plus élevée que les mâles. De plus, les ours des deux sexes entraient plus tôt en tanière lorsque les températures étaient plus froides en octobre. Des températures plus chaudes à l'automne pourraient donc favoriser une période d'activité prolongée avant l'entrée en tanière, mais d'autres facteurs, tels que la disponibilité des ressources, devraient être considérés pour mieux comprendre les ajustements de la phénologie de la tanière chez les ours noirs. Les chapitres 2 et 3 étudient les ajustements comportementaux de l'ours noir en lien avec les fortes variations saisonnières de la disponibilité de la nourriture, en particulier la présence d'une ressource pulsée, soit la disponibilité accrue de nouveau-nés pendant la saison de mise bas du caribou migrateur. Dans le chapitre 2, j'ai évalué le comportement et l'utilisation de l'espace de l'ours noir en lien avec la répartition du caribou pendant la période de mise bas et j'ai testé la relation entre les mouvements et la position trophique relative des ours. J'ai ainsi pu montrer que les ours ayant une utilisation commune de l'espace avec les caribous avaient tendance à avoir une position trophique plus élevée. Toutefois, les autres comportements de déplacement et d'utilisation de l'espace n'étaient pas reliés à la position trophique relative. Puisque la variation de la position trophique relative était fortement expliquée par l'individu, j'ai ensuite étudié les comportements au niveau individuel. Dans le chapitre 3, j'ai quantifié les variations individuelles constantes (personnalité) et évalué les corrélations (syndromes comportementaux) entre les comportements spatiaux qui pourraient être liés aux tactiques de recherche de nourriture de l'ours noir. J'ai trouvé une variation interindividuelle cohérente dans tous les comportements testés. Quatre comportements formaient des syndromes comportementaux inscrits le long d'un axe d'activité-exploration qui pourrait être lié à une tactique de recherche de nourriture plus prédatrice ou herbivore. Les ours noirs mâles qui se déplaçaient plus rapidement pendant la saison de mise bas du caribou sélectionnaient davantage les zones en altitude et les habitats avec des chances élevées de rencontrer des caribous. De plus, les ours sélectionnant plus fortement les habitats sélectionnés par les caribous se tenaient plus près des zones centrales de mise bas du caribou. Mon travail permet de mieux comprendre les comportements individuels de l'ours noir et réitère l'importance d'étudier les comportements individuels en plus des moyennes populationnelles pour gérer adéquatement les populations sauvages en expansion. Ceci doit être considéré lors de l'évaluation du rôle fonctionnel d'une espèce au sein d'un écosystème comme nous l'avons réalisé pour étudier la relation entre l'ours noir et le caribou migrateur dans le nord du Québec et au Labrador. / Range expansion and colonization of a new ecosystem can be a response to maintain survival and fitness at the individual level but can also have implications on biological interactions by restructuring communities and food webs. Adding a new species to an existing habitat can have cascading effects with consequences for residents and transient species. Although warming temperatures allow some species to expand their range further north, they might experience limiting factors linked to environments at high latitudes. In my study area, black bears (Ursus americanus) face strong seasonal variation in both weather conditions and food availability that may impact their behavior, and hence their success to settle in the subarctic tundra. My work therefore focuses on the ecology and foraging tactics of black bears which recently established in northern Québec and Labrador where they are now sympatric with two migratory caribou (Rangifer tarandus) herds, the Rivière-aux-Feuilles and Rivière George herds. Because hibernation is key for black bears to surviving the harsh conditions during winter, my first chapter investigates the denning phenology of black bears with respect to seasonal variation in weather conditions. More specifically, I analyzed the effects of temperatures, precipitation rate and snow cover on denning phenology and duration to assess whether they influence the duration of the active period during which black bear build up energy reserves. Furthermore, I examined habitat type and topography variables at den locations to provide a first insight of characteristics determining den location potentially influencing the denning duration of black bears. Sex had a strong effect on denning phenology and influenced elevation used to establish a den with females entering the den significantly earlier in fall, emerging later than males in spring and using higher elevation when the topography allowed it. Bears (both sexes) also entered their dens earlier with colder temperatures in October. Warmer temperatures in fall might thus lead to extended activity before den entry but additional factors such as food availability should be considered to better understand denning phenology of black bears in the subarctic. Chapters 2 and 3 investigate behavioral adjustments of black bears due to highly seasonal variation in food availability and particularly the case of a pulsed resource due to increased availability of neonates during the calving season of migratory caribou which provides bears a highly nutritious food source. In chapter 2, I aimed to better understand how bears spatially respond to caribou distribution during caribou calving by investigating the relationship between bear movements and their respective relative trophic position. Combining space use data with dietary profiles of bears showed that common space use with caribou tended to increase the trophic position of bears. Movement and space use behaviors had no or very weak effect on the relative trophic position. Because large parts of the variation in the relative trophic position were explained by bear ID, I then investigated behaviors at individual level. I aimed to quantify consistent individual variation (personality) and then to assess correlations (behavioral syndromes) between movement and space use behaviors that could be linked to black bear foraging tactics. I found consistent inter individual variation in all tested behaviors in male black bears. Four behaviors contributed to behavioral syndromes built along an activity-exploration axis that could be related to a more predatory or herbivorous foraging tactic. Individual male black bears that performed faster movements during the caribou calving season had stronger selection for higher elevations and for habitats where they were most likely to encounter caribou. Furthermore, individual bears that selected more strongly habitat selected by caribou were closer to core areas of caribou calving. My work provides insight into individual behaviors of black bears and reiterates the importance of studying individual behaviors in addition to population averages to adequately manage expanding wildlife population. This especially needs to be considered when evaluating a species' functional role within a given ecosystem and is applicable to better understand the relationship between black bear and migratory caribou in northern Québec and Labrador.

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