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L'habitat de la sauvagine en période de nidification dans le Québec forestier

Lemelin, Louis-Vincent January 2007 (has links) (PDF)
Les milieux humides des régions forestières abritent de nombreuses espèces de sauvagine, lesquelles totalisent, au Québec, plus de 350 000 couples nicheurs. Le présent mémoire de maîtrise vise à explorer les relations entre ces espèces et leurs habitats de nidification en milieu forestier. Cette étude est basée sur les données récoltées lors de l'inventaire aérien du Plan conjoint sur le Canard noir et du Service canadien de la faune. Il s'agit d'un inventaire effectué en hélicoptère et qui échantillonne un territoire de 540 000 km² en 156 quadrats de 25 km² chacun. Les données relatives à l'habitat proviennent des cartes écoforestières numériques (1 :20 000). Les localisations de couples nicheurs des espèces observées ont été mises en relation avec les principaux types d'habitats, dans une analyse de l'utilisation et de la sélection de l'habitat. Plus de 32 000 observations de couples nicheurs ont été distribuées parmi sept grands types de milieux humides et aquatiques, et six types de milieux riverains. Cela a révélé l'importance des petites étendues d'eau et des ruisseaux pour la reproduction de la sauvagine. L'effet local et à court terme (environ 4 ans) des coupes forestières sur les populations de canards cavicoles et d'espèces nichant au sol a également été évalué. Aucun effet négatif n'a été détecté chez les espèces cavicoles, alors qu'un effet positif semble avoir eu lieu chez la Bernache du Canada et la Sarcelle d'hiver, deux espèces nichant au sol. Cette étude dresse donc un portrait des relations entre les espèces et les principaux types d'habitat, confirme l'efficacité de la carte écoforestière pour la caractérisation des milieux humides, et appuie l'hypothèse de la résilience des espèces de sauvagine face à un certain niveau de perturbation résultant de la récolte forestière au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Coupe forestière, Forêt boréale, Québec, Sauvagine, Sélection de l'habitat.
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Dynamique de la faune cavicole le long d'un gradient d'âge en forêt boréale mixte de l'est de l'Amérique du Nord

Cadieux, Philippe 03 1900 (has links) (PDF)
La disponibilité des arbres à cavités joue un rôle important dans le maintien de la biodiversité des écosystèmes forestiers. L'objectif général de ce projet est d'apporter de nouvelles connaissances portant sur la dynamique de la faune cavicole le long d'un gradient d'âge en forêt boréale mixte. Cette dynamique a été caractérisée par une étude de sélection d'arbres de nidification par les oiseaux excavateurs et par une analyse de réseaux d'utilisateurs de cavités. Entre 2003 et 2010, 12 placettes de 24 à 40 hectares, distribuées sur un gradient d'âge de peuplements (61 à 245 ans depuis le dernier feu), ont été inventoriées dans la Forêt d'Enseignement et de Recherche du Lac Duparquet (FERLD) en Abitibi. À l'aide de modèles mixtes généralisés, nous montrons d'abord que, tout au long du gradient d'âge, les espèces excavatrices sélectionnent préférentiellement des peupliers faux-trembles (Populus tremuloides) de grand diamètre morts ou sénescents. Globalement, cette essence héberge 95 % des cavités de nidification, malgré une disponibilité qui diminue fortement le long du gradient de couverts forestiers qui s'étend d'une forêt dominée par le peuplier faux-tremble aux forêts mixtes et de conifères. Nous présentons ensuite les réseaux d'utilisateurs de cavités pour différents stades de composition forestières. Ceux-ci sont composés de 5 excavateurs primaires (pics), deux excavateurs faibles (sittelles et mésanges) et 7 utilisateurs secondaires (canards, oiseaux de proie, écureuils). Malgré une baisse d'abondance de cavités de nidification, le réseau des vieilles forêts (>180 ans) présente un degré de complexité plus élevée que celui des forêts matures à âgées (61 à 180 ans) en raison, entre autres, d'une plus grande diversité d'essences utilisées comme arbres à cavités. Dans les deux réseaux, les utilisateurs secondaires ont des liens forts avec des excavateurs spécifiques. Le Grand Pic (Dryocopus pileatus) est désigné espèce « clé de voûte » étant donné l'importance disproportionnée de ses cavités pour les utilisateurs secondaires de forte taille. Le Pic maculé (Sphyrapicus varius) représente l'excavateur le plus abondant. Enfin, les peupliers faux-trembles de grand diamètre couvrant une large gamme d'états de dégradation constituent l'essence clé nécessaire au maintien des communautés cavicoles le long du gradient d'âge et de couverts forestier, allant des forêts matures décidues aux forêts conifériennes anciennes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Réseaux d'utilisateurs de cavités, forêt boréale mixte, sélection d'arbre de nidification, peuplier faux tremble, pics
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Caractérisation de la disponibilité des arbres potentiels à la nidification du Garrot d'Islande dans la forêt boréale de l'est du Québec

Vaillancourt, Marie-Andrée 05 1900 (has links) (PDF)
L'aire de nidification de la population de l'Est du Garrot d'Islande (Bucephala islandica), désignée préoccupante au Canada, se situe majoritairement dans la forêt boréale de l'Est du Québec. Les sites de nidification utilisés par le Garrot d'Islande décrits pour la population de l'Ouest de l'Amérique du Nord consistent principalement en de grandes cavités excavées par le Grand Pic (Dryocopus pileatus) dans des arbres de gros diamètre. Les connaissances quant aux structures de reproduction utilisées par la population de l'Est sont, à ce jour, méconnues. Toutefois, il est fort probable que l'espèce requiert également des arbres de nidification de gros diamètre. Préalablement au présent travail, il n'existait pratiquement aucune information sur la disponibilité de gros arbres et de grandes cavités au sein de l'aire de nidification du Garrot d'Islande dans l'Est de l'Amérique du Nord. Il était donc opportun d'acquérir ces connaissances fondamentales d'autant plus que l'aménagement forestier pratiqué dans cette région fortement dominées par des forêts surranées, les plus susceptibles d'abriter de grande quantité d'arbres de gros diamètre, prend rapidement de l'expansion. Une diminution de la disponibilité et du recrutement d'arbres de gros diamètre pourrait ainsi affecter la disponibilité d'arbres de nidification dans les secteurs aménagés fréquentés par le Garrot d'Islande. Le premier chapitre de ce mémoire porte sur la disponibilité d'arbres morts et vivants de gros diamètre dans les principaux types de couverts forestiers âgés ainsi que dans les parterres de coupe et les forêts résiduelles (bandes riveraines et séparateurs secs) de la forêt boréale de l'Est. La disponibilité d'arbres de gros diamètre était fortement reliée à la présence de sapins baumiers (Abies balsamea (L.) Mill) dans les peuplements. Le patron de distribution des classes de dégradation des arbres morts était sensiblement le même pour les différents types de peuplement, les classes de dégradation intermédiaire étant plus abondantes que les classes récentes et avancées. Toutefois, les peuplements dominés par l'épinette noire (Picea mariana Mill.) possédaient des densités réduites pour chacune des classes de dégradation. Ces résultats suggèrent que les sapinières pourraient jouer un rôle clé au sein de la forêt boréale coniférienne en raison du bon recrutement de grosses tiges à divers degrés de détérioration. Quant aux forêts résiduelles, elles ont non seulement des densités en gros arbres morts moins élevées que les peuplements de la forêt naturelle, mais les peuplements de haute qualité en termes de bois mort, identifiés en forêt naturelle, ne sont pas représentées dans ces forêts constituant les principaux legs au sein des paysages aménagés. Le second chapitre traite de la disponibilité de cavités naturelles et excavées dans les forêts boréales naturelles, résiduelles et récoltées de l'Est québécois. La disponibilité des arbres de nidification pour la population de l'Est du Garrot d'Islande s'avère différente de celle décrite pour la population de l'Ouest puisque la présence du Grand Pic n'a pas été détectée dans la portion de l'aire de nidification couverte par cette étude. L'espèce dépend donc de la disponibilité de cavités naturelles pour les sites de nidification en forêt boréale coniférienne. Bien qu'aucune espèce d'arbre ne se soit avérée plus sujette à supporter des cavités, une forte proportion des arbres porteurs était des chicots fortement dégradés. La densité de cavités adéquates pour le garrot s'est toutefois avérée extrêmement faible. La probabilité des essences boréales à supporter des cavités est plus élevée chez les tiges de gros diamètre. Or, la disponibilité de ces arbres potentiellement porteurs de cavités est fortement réduite dans les parterres de coupe ainsi que dans les forêts résiduelles comparativement aux peuplements naturels. La présente étude montre que l'aménagement forestier, tel que pratiqué actuellement, ne favorise pas la rétention de peuplements possédant une forte abondance d'arbres de gros diamètre, structure clé pour le Garrot d'Islande et la grande faune cavicole. De nouvelles approches d'aménagement favorisant le maintien d'arbres à valeur faunique à l'échelle du peuplement et du paysage devraient être appliquées dans les secteurs fréquentés par le Garrot d'Islande en période de nidification afin d'assurer le maintien et le recrutement d'arbres morts de gros diamètre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : arbres morts, arbres d'intérêt pour la faune, Garrot d'Islande, cavités, aménagement forestier, forêts résiduelles
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Utilisation de l'habitat par les femelles du faucon pèlerin (Falco peregrinus anatum) à l'échelle du domaine vital, en période de nidification

Lapointe, Jean 04 1900 (has links) (PDF)
Le Québec offre un important potentiel éolien, particulièrement intéressant dans plusieurs régions qui bordent le fleuve Saint-Laurent, ainsi qu'au Saguenay-Lac-Saint-Jean et dans le Nord-du-Québec. Le gouvernement du Québec compte exploiter ce potentiel, selon les orientations qui apparaissent dans la Stratégie énergétique du Québec 2006-2015. Le développement de la filière éolienne peut avoir des conséquences néfastes sur certaines espèces fauniques, notamment le Faucon pèlerin (Falco peregrinus anatum) qui est désigné vulnérable au Québec (L.R.Q., c. E-12.01). Des cas de mortalité de Faucon pèlerin due à des collisions avec les pales des éoliennes ont été rapportés aux États-Unis et en Europe. Afin d'évaluer les risques reliés à la présence des éoliennes sur le territoire québécois et d'éventuellement recommander des critères de localisation quant à leur emplacement, il est essentiel de connaître les besoins du Faucon pèlerin en matière d'habitats de chasse pendant la nidification. L'objectif de notre étude était de quantifier et de comparer l'utilisation des habitats par les femelles à la recherche de proies. Entre 2008 et 2010, 10 femelles adultes nichant en Abitibi, en Montérégie, en Chaudière-Appalaches et dans le Bas-Saint-Laurent ont été suivies à l'aide de dispositifs de télémétrie satellitaire, depuis l'éclosion des œufs jusqu'à la fin de la période de dépendance des fauconneaux en regard des parents. L'estimation par noyau fixe à 95% a été utilisée pour délimiter les domaines vitaux des femelles adultes. Nous avons utilisé les régressions logistiques avec effets aléatoires pour estimer la probabilité d'utilisation de chacun des types d'habitat, en tenant compte de la distance de ceux-ci par rapport à la localisation des nids. L'utilisation de ces types d'habitat a été comparée à partir de rapports de cotes. Nos résultats démontrent que la probabilité d'utilisation d'une parcelle d'habitat par une femelle nicheuse augmentait entre la période où les fauconneaux étaient au nid et le premier mois après leur envol. D'une manière générale, nos résultats indiquent aussi que la probabilité d'utilisation diminuait en fonction de la distance du nid, quel que soit la catégorie d'habitat. Toutefois, l'effet de la distance était différent selon la catégorie d'habitat. Les cultures de maïs et de soya avaient moins de chances d'être utilisées que les autres milieux agricoles et que les milieux de la catégorie « autres habitats » par les femelles adultes, pendant la période où les fauconneaux étaient au nid et le premier mois après leur envol. Les milieux humides étaient aussi peu utilisés par les femelles, comparativement à la plupart des autres habitats. Quant aux milieux urbains, après l'envol des fauconneaux, et à la catégorie des autres milieux agricoles, ceux-ci avaient plus de chances d'être utilisés au-delà d'une dizaine de km du nid. Nos résultats suggèrent que la biomasse des proies disponibles était plus faible dans les cultures de maïs et de soya, de même que dans les milieux humides, rendant ces habitats sous-optimaux pour la chasse par rapport aux autres milieux agricoles et aux milieux urbains. L'expansion des cultures de maïs et de soya dans le paysage agricole du Québec se faisant au détriment d'autres cultures, cette conversion pourrait contribuer au déclin de la qualité des habitats de chasse pour cette espèce à statut précaire. Une étude complémentaire en dehors de la saison de nidification est nécessaire, avant d'établir des critères de localisation pour l'installation des futurs parcs éoliens. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Faucon pèlerin, télémétrie satellitaire, culture intensive, maïs, soya, utilisation d'habitat, succès de reproduction
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Évaluation du succès de reproduction chez le goéland à bec cerclé de la colonie de l'île Deslauriers

Lagarde, Florent 04 1900 (has links) (PDF)
La problématique des espèces du genre Larus en milieu urbain et périurbain est un fait d'actualité présent autant sur le continent américain qu'européen. Le Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis) a connu une explosion démographique dans les années 80 qui le classe comme l'espèce de laridés la plus abondante en Amérique du nord. Le manque d'information sur sa dynamique de population dans le sud du Québec rend impossible la modélisation de la population ce qui nuit à la prise de décisions de la part des gestionnaires. Une étude de la reproduction de l'espèce sur la colonie de l'île Deslauriers, la plus grosse au Québec, a permis de combler une partie du manque d'informations. Notre premier objectif était de déterminer la chronologie de nidification, le succès de reproduction ainsi que la croissance des juvéniles avant leur envol à l'aide de la méthode des visites multiples à l'intérieur de 6 enclos déployés sur la colonie. Nous avons comparé nos résultats de manière à évaluer les différences interannuelles, les différences entre les sections de l'île ou selon le type de couvert de végétation. Notre deuxième objectif visait à comparer certains de nos résultats avec ceux trouvés au début des années 1980 sur la même colonie afin de regarder s'il existait des différences en fonction de l'évolution de la taille de la population dans le sud du Québec. La chronologie de reproduction diffère entre les années et est expliquée par les aléas du climat ainsi qu'à la disponibilité de la nourriture. La différence que nous avons observée entre les sections est simplement due au fait que les jeunes oiseaux s'installent généralement à la périphérie de la colonie et sont prêts plus tard à la reproduction. Nos résultats de succès de reproduction montrent que la production de jeunes (1,3 et 0,9 jeunes par couple pour 2010 et 2011 respectivement) est plus faible que dans les années 1980 (1,7 jeunes par couple). Cela est probablement dû à la disponibilité de nourriture qui a diminué durant l'élevage des jeunes en raison des nombreuses mesures d'effarouchement et de limitation d'accès à la nourriture dans les lieux d'enfouissement techniques (LET). Nos résultats permettent de combler le manque d'information sur la reproduction de cette espèce dans le sud du Québec et pourront être utilisés à des fins de modélisation de la population lorsque les paramètres de survie, d'émigration et d'immigration auront été déterminés. Enfin, même si la légère baisse des effectifs peut paraître alarmante, il est fort probable que la population s'ajustera à la capacité de support du milieu naturel et des milieux agricoles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Modélisation de population, Goélands à bec cerclé, succès reproducteur.
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Comparaison et suivi des communautés d'oiseaux nicheurs dans des pessières noires boréales issues de coupes et de feux /

Imbeau, Louis, January 1996 (has links)
Mémoire (M.Ress.Renouv.)--Université du Québec à Chicoutimi, 1996. / Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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Évaluation du risque de prédation des nids des oiseaux de la sapinière boréale humide /

Ibarzabal, Jacques, January 2001 (has links)
Thèse (Ph. D.)--Université Laval, 2001. / Bibliogr. Publié aussi en version électronique.
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Migration, phénologie de la nidification et succès reproducteur d'un migrateur de longue distance : la grande oie des neiges dans un environnement en changement

Resendiz Infante, Cynthia January 2020 (has links)
Le moment optimal de nidification est crucial au succès reproducteur des oiseaux nichant à de hautes latitudes. Toutefois, plusieurs migrateurs de longue distance ne réussissent pas à ajuster la phénologie de leur reproduction au réchauffement climatique sur leur aire de reproduction. Un délai dans leur reproduction pourrait résulter en un décalage entre la période optimale de disponibilité de nourriture et l’éclosion des jeunes, réduisant leur croissance et leurs chances de survie. Ma thèse vise à évaluer les effets des changements environnementaux sur les patrons saisonniers du succès reproducteur de la grande oie des neiges (Chen caerulescens atlantica), une espèce migratrice arctique. Nous avons utilisé une base de données à long terme récoltée sur une période de plus de 25 ans sur l’île de Bylot (1991–2015) dans le Haut-Arctique canadien. Nous avons défini le succès reproducteur comme étant le nombre de jeunes survivant jusqu’à l’âge de 1 an. Nous avons étudié des changements temporels dans la date de ponte et six composantes du succès reproducteur à travers la saison de reproduction. La taille de ponte, le succès de nidification, la survie des œufs, le succès à l’éclosion, la survie pré-envol et la survie des jeunes ont été évalués en fonction de la phénologie de la reproduction, l’année et l’interaction de ces deux facteurs. Ces résultats ont été intégrés pour estimer les changements saisonniers dans le succès reproducteur global et pour évaluer les conséquences des décisions de nidification relatives à la taille et à la date de ponte. De plus, nous avons examiné si une vitesse de changement de température plus lente aux sites de haltes migratoires pouvait expliquer l’absence de réponse de la phénologie de la reproduction des oies au réchauffement climatique sur les aires de nidification. Globalement, les changements temporels dans les patrons saisonniers de la date de ponte et des composants du succès reproducteur ont été de d’ampleur et de direction différentes, particulièrement en ce qui concerne les nids initiés hâtivement et tardivement en saison. Le déclin saisonnier dans la taille de ponte a diminué dans le temps, le succès de nidification était le plus faible chez les nicheurs hâtifs et tardifs, mais s’est accru dans le temps, et la survie post-éclosion a décliné dans le temps avec les survies les plus élevées obtenues par les nicheurs les plus hâtifs. Les effets cumulatifs des changements environnementaux sur les différentes composantes ont résulté en un déclin saisonnier plus marqué du succès reproducteur avec le temps. Nous avons aussi trouvé que la date de ponte présentant le plus fort succès reproducteur survient avant la médiane de ponte de la population, mais que cette date s’est décalée vers les nicheurs les plus hâtifs tout au long de l’étude. Finalement, le taux de réchauffement a été plus élevé sous les hautes latitudes que dans les haltes migratoires tempérées des oies des neiges. La faible corrélation dans les températures rencontrées entre les haltes migratoires successives suggère que l’oie n’arrive pas à anticiper quelles seront les conditions environnementales au moment de la ponte sur l’aire de reproduction. Cette étude contribue à démontrer comment la vitesse de changement des températures rencontrée sur les routes migratoires peut représenter une contrainte importante pour l’ajustement de la date de ponte chez les migrateurs de longue distance, et les conséquences à long terme des changements environnementaux induites par le réchauffement. Nos résultats suggèrent que la pression de sélection en faveur des nicheurs les plus hâtifs va s’intensifier avec l’augmentation du réchauffement, mais que les oies pourraient être incapables d’ajuster leur phénologie reproductive, menant à un plus grand décalage trophique ayant des conséquences négatives sur la population entière. / Optimal timing of nesting is key for the reproductive success of birds breeding at high latitudes. However, many long-distance migratory birds fail to adjust their breeding phenology to climate warming on their breeding ground. Delays in nesting may result in a trophic mismatch between the period of peak food availability and offspring hatch, reducing their growth and survival. My thesis aims to evaluate the effects of a changing environment on the seasonal patterns of reproductive success of the greater snow goose (Chen caerulescens atlantica), an arctic migrant species. We used a long-term dataset collected over a 25-year period on Bylot Island (1991–2015) in the Canadian High Arctic. We defined reproductive success as the number of young surviving to 1-year of age. We investigated temporal changes in laying date across the breeding season, as well as in six reproductive success components. Total clutch laid, nesting success, egg survival, hatching success and pre- and postfledging survival were examined in relation to timing of breeding, year and their interaction. These results were integrated to estimate seasonal changes in the overall reproductive success and to evaluate the consequences of breeding decisions regarding clutch size and laying dates. Additionally, we examined if a slower rate of temperature change at southern staging sites could explain the lack of response of the breeding phenology of geese to warming on its breeding ground. Overall, temporal changes in the seasonal patterns of laying date and reproductive success components were of different magnitude and directions, mainly in nests initiated the earliest and latest in the season. Seasonal decline in clutch size weakened over time, nesting success was lowest in early and late nests but increased over time and posthatch survival declined over time with the highest survival achieved in early nests. The cumulative effects of environmental changes on individual components resulted in a steeper seasonal decline in reproductive success over time. We also found that the laying date yielding the highest reproductive success occurs before the median laying date of the population, but shifted towards earlier breeders over the course of the study. Lastly, warming rates were stronger at high latitudes than at the temperate staging area of snow geese. The low association in temperature encountered between successive staging areas suggests that geese cannot anticipate in advance what will be the environmental conditions at laying time on the breeding site. This study contributes to demonstrate how the rate of temperature change encountered along the migratory route can be an important constraint for laying date v adjustment in long-distance migrants, and the consequences of long-term environmental changes induced by warming. Our results suggest that selection pressure for early breeding will intensify as warming increases but that geese may be unable to adjust their breeding phenology, leading to a greater trophic mismatch with negative consequences on the entire population.
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Influences maternelles prénatales chez les oiseaux nidifuges : facteurs de variation et effets sur le développement comportemental des jeunes / Prenatal maternal influences in precocial birds : factors of variation and effects on offspring behavioural development

Le Bot, Océane 19 December 2014 (has links)
Ce travail de thèse explore les influences maternelles non génétiques chez un oiseau nidifuge, la caille japonaise Coturnix c. japonica. Un premier axe s'intéresse à l'influence d'un facteur intrinsèque sur le comportement de la femelle pondeuse, les caractéristiques de ses œufs et le développement de ses descendants. Nos travaux montrent que les caractéristiques intrinsèques du comportement de ponte modulent l'émotivité des femelles. Les œufs pondus par des femelles présentant un profil de ponte stable (i.e. ovipositions à la même heure chaque jour) diffèrent des œufs pondus par des femelles présentant un profil de ponte décalé (i.e. ovipositions un peu plus tard chaque jour). Les descendants de ces femelles montrent une plus grande émotivité face à la nouveauté et à la séparation sociale. De plus, il existe des variations des caractéristiques des œufs spécifiques à chaque profil de ponte. Le second axe s'intéresse à une influence environnementale. Au sein de l'environnement biotique, le partenaire sexuel est un congénère particulier pour la femelle. Lorsque les deux partenaires ont la possibilité de développer un lien (par un appariement permanent), leurs descendants sont moins émotifs et plus sociaux comparés à des jeunes dont les parents ont été appariés de façon ponctuelle et n'ont pas développé de lien. Enfin, le dernier axe explore pour la première fois chez l'oiseau nidifuge l'interaction entre des influences maternelles prénatales et postnatales. Ainsi, des jeunes stressés prénatalement ont une émotivité moindre face à la nouveauté et à la séparation sociale si ils sont maternés après l'éclosion, comparés à des jeunes non maternés. L'ensemble de ce travail améliore nos connaissances des facteurs de variations des influences maternelles, leurs mécanismes et leurs conséquences, permettant de mieux comprendre la variabilité phénotypique des individus et l'évolution des populations. / This thesis explored non-genetic maternal influences in a precocial bird, the Japanese quail Coturnix c. japonica. A first approach investigated the influence of an intrinsic factor on the behaviour of a laying female, its eggs' characteristics and its offspring's development. Our results demonstrate that intrinsic characteristics of egg laying behaviour influence females' emotivity. Eggs laid by females that present a stable laying profile (i.e. ovoposition at the same time each day) differed from eggs laid by females that present a delayed laying profile (i.e. oviposition later each day). Offspring of females delayed laying profile showed higher emotivity in novel situations and social isolation. Moreover, eggs presented specific characteristics within each of both egg laying profiles. A second approach focused on the biotic environment. For a female, the mating partner is a particular congener. When mates could develop a pair bond (by continuous pairing), their offspring were more emotive and less social compared to chicks whose parents were not continuously paired and thus did not develop a pair bond. In a final approach and for the first time in a precocial bird, interactions between prenatal and postnatal maternal influences were explored. Chicks that were prenatally stressed showed lower emotivity in novel situations and social isolation when they are mothered after hatching compared to non-mothered, prenatally stressed chicks. Overall, our work improves the knowledge about maternal influence factors of variation, their mechanisms and consequences, allowing a better understanding of individuals' phenotypic variability and populations' evolution.
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Biologia e ecologia comportamental da vespa social Polybia platycephala (Richards, 1978) (Hymenoptera, Vespidae, Epiponini)

Rocha, Monalisa de Paula 28 February 2011 (has links)
Submitted by Renata Lopes (renatasil82@gmail.com) on 2016-07-21T11:39:31Z No. of bitstreams: 1 monalisadepaularocha.pdf: 972026 bytes, checksum: 1d1124c048f5e7456925bd61ed099336 (MD5) / Approved for entry into archive by Adriana Oliveira (adriana.oliveira@ufjf.edu.br) on 2016-07-22T15:28:17Z (GMT) No. of bitstreams: 1 monalisadepaularocha.pdf: 972026 bytes, checksum: 1d1124c048f5e7456925bd61ed099336 (MD5) / Made available in DSpace on 2016-07-22T15:28:17Z (GMT). No. of bitstreams: 1 monalisadepaularocha.pdf: 972026 bytes, checksum: 1d1124c048f5e7456925bd61ed099336 (MD5) Previous issue date: 2011-02-28 / Polybia platycephala (Richards, 1978) é uma vespa social enxameante que possui seu ninho constituído de várias filas de favos horizontais cobertos favo-a-favo por um envelope. Neste estudo caracterizou-se o padrão de fundação, arquitetura do ninho, o padrão de estocagem de recursos nas colônias, o ciclo colonial, a população, os estágios imaturos, e o número de ínstares larvais de P. platycephala. Além disso, o macho da espécie é descrito e ilustrado. No período de novembro de 2009 a novembro de 2010, foram estudadas 95 colônias em áreas antrópicas do município de Juiz de Fora, MG. Para descrição do padrão de fundação, foram realizadas observações ―ad libitum‖ em quatro enxames. Para analisar a arquitetura do ninho foram considerados os seguintes dados: coloração, comprimento e largura do orifício de entrada, e dimensões do ninho. O ângulo de orientação das colônias foi estabelecido com uma bússola posicionada abaixo dos ninhos. Através da dissecção de 15 colônias, foi verificada a fase de desenvolvimento e o número de: adultos, total de células, células vazias, ovos, larvas, e pupas. Foram mensuradas, a maior largura e o maior comprimento de 100 ovos, e a largura máxima da cápsula cefálica de 400 larvas e 120 pupas, sendo o número de ínstares larvais determinado de acordo com a Regra de Dyar. Foi possível determinar que antes da construção das primeiras células, P.platycephala constrói uma fina base de material vegetal sobre o substrato. O processo de construção inicial do ninho durou de 10 a 15 dias. A nidificação na vegetação foi maior do que em substratos construídos (x²= 53,063; p < 0,0001). Em média, os ninhos apresentaram 2115 ± 1234 (328 - 4723) células, podendo conter até oito favos, e estavam situados a cerca de 3,0 metros do solo. A distância média entre os favos foi de 0,67 ± 0,09 cm (0,53 - 0,85). Houve diferença sazonal no sentido de orientação dos ninhos fundados pela espécie, com ninhos na estação chuvosa orientados principalmente para o sul e ninhos na estação seca orientados para o norte. Os eventos de fundação e abandono das colônias ocorreram em todas as épocas do ano. As colônias produziram 510,26 ± 403,21 (71 – 1492) adultos e encontravam-se em diferentes fases do ciclo colonial. As oviposturas nos favos ocorreram geralmente do centro para a periferia, com pupas nas células centrais circundadas de larvas em diferentes ínstares, seguida de ovos e células vazias na periferia. Constatou-se a presença de casulos de parasitóides no interior das células de cinco ninhos. Foi observada a estocagem de substância açucarada em 80% das colônias (seis em fase de produção de operárias, três em fase de quiescência, duas na produção de machos e um na pré-emergência). O armazenamento ocorreu sempre em células vazias (92,63%), células com presas (4,88%), células com ovos (2,0%) ou células com larvas pequenas (0,5%). A estocagem de presas foi observada em duas colônias, dentro das células ou entre os favos dos ninhos. As larvas possuem cinco ínstares, com uma razão média de crescimento de 1,57. Os machos de P. platycephala distinguem-se das fêmeas por características como o clípeo amarelo com ou sem pilosidade prateada; antena não tão robusta, com 13 segmentos; gena estreita; gáster com 1-6 tergitos. / Polybia platycephala (Richards, 1978) is a social swarming wasp which has its nest constituted of several lines of horizontal combs covered each one of them by an envelope. In this study, it was characterized the foundation pattern, the nest architecture, the storage pattern of resources in the colony, the colonial cycle, the population, the immature stages, and the number of larval instars of P. platycephala. Furthermore, the male of the species is described and illustrated. During the period from November 2009 the November 2010, 95 colonies were studied in antropic areas of the city of Juiz de Fora, MG. For the description of the foundation pattern, some ―ad libitum‖ observations were performed on four swarms. For analyzing the architecture of the nest, the following data were considered: coloration, length and width of the entrance orifice, and nest dimensions. The orientation angle of the colonies was established with a compass. Through the dissection of 15 colonies, it was verified the development phase and the number of adults, total of cells, vacant cells, eggs, larvae, and pupae. The largest width and the largest length of 100 eggs and the maximum width of the cephalic capsule of 400 larvae and 120 pupae were measured, and the number of larval instars is determined according to the Dyar’s Rule. It was possible to determinate that before the construction of the first cells, P. platycephala builds a slim base of vegetal material on the substrate. The initial process of construction has lasted from 10 to 15 days. The nidification in the vegetation was bigger than in constructed substrates (x²= 53.063; p < 0.0001). On average, the nests presented 2115 ± 1234 (328 - 4723) cells, which can contain up to eight combs, and they were situated about 3.0 meters above ground. The average distance between the combs was about 0.67 ± 0.09 cm (0.53 – 0.85). There was a seasonal difference in the orientation meaning of the nests founded by the species, with nests oriented mainly towards the south in the rainy season, and the north in the dry season. The events of foundation and abandonment of the colonies occurred all the year round. The colonies produced 510.26 ± 403.21 (71 – 1492) adults and these were found in different phases of the colonial cycle. The postures in the combs occurred generally from the center to the periphery, with pupae in the central cells surrounded by larvae in different instars, followed by eggs and vacant cells in the periphery. It was verified the presence of cocoons of parasitoids in the cells of five nests. It was observed the storage of sugary substance in 80% of the colonies (six in worker production stage, three in quiescence stage, two in the production of males and one in the pre-emergence). The storing always occurred in vacant cells (92.63%), cells with preys (4.88%), cells with eggs (2.0%) or cells with small larvae (0.5%). The storing of preys was observed in two colonies, inside the cells and between the combs of the nests. The larvae have five instars, with a a mean ratio of growth of 1.57. The males of P. platycephala differ from the females with characteristics like the yellow clypeus with or without silver hairiness; antenna not so robust, with 13 segments; narrow gena; gaster with 1-6 tergitos.

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