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Sensibilité aux perturbations et microhabitat des orchidées goodyera en forêt boréale méridionale du Québec

Turcotte, Elizabeth January 2008 (has links) (PDF)
Les perturbations créées par l'exploitation forestière affectent la biodiversité. Certaines espèces s'y adaptent, tandis que d'autres se voient menacées. Les exigences distinctes d'orchidées des vieilles forêts, spécialement les Goodyera, les rendent particulièrement vulnérables. Pour assurer leur conservation ainsi que celle des milieux spécifiques qui les abritent, leur microhabitat et la distribution de leur abondance dans des peuplements régénérés après des perturbations naturelles et sylvicoles ont été étudiés. L'étude a été effectuée en Abitibi dans la sapinière à bouleau blanc de l'ouest du Québec. Une chronologie de dix peuplements naturels régénérés 41 à 245 ans après feu a été échantillonnée ainsi que des sites de coupes pré-industrielles (neuf coupes partielles non mécanisées de 40 et 60 ans) et industrielles (cinq coupes totales de un à vingt ans, six coupes partielles et vingt îlots (~250 m²)). Goodyera colonise préférentiellement les microhabitats aux caractéristiques qui se bonifient avec le temps dans la succession forestière de peuplements mixtes, telles que la présence de bois mort décomposé au sol (peuplier?) avec de la mousse, un recouvrement d'espèces herbacées peu élevé, un rapport C/N élevé, la présence de litière d'aiguilles et un pH acide. L'abondance maximale des Goodyera a été observée dans les vieilles forêts naturelles. Aucune présence n'a été décelée suivant les diverses interventions sylvicoles industrielles. Goodyera ne semble pas tolérer les perturbations reliées à l'aménagement forestier, même les moins sévères. Elle pourrait conséquemment être utilisée comme indicateur pour établir une règle de « filtre fin » afin d'identifier une partie du territoire à protéger pour assurer sa conservation et celle des écosystèmes des vieilles forêts où elle est fortement représentée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Vieille forêt, Conservation, Espèce indicatrice, Filtre fin, Bois mort.
2

Modélisation de l'habitat de la sauvagine en nidification dans le Québec forestier

Ouellet D'Amours, Marie-Hélène 03 1900 (has links) (PDF)
La sauvagine boréale québécoise est souvent considérée comme peu affectée par les perturbations anthropiques sur ses aires de nidification, en raison de sa situation éloignée des centres urbains. En examinant les relations entre la forêt boréale et les espèces de sauvagine qui y nichent, ce projet de recherche visait principalement à tester cette affirmation et à déterminer le rôle des divers facteurs d'altération dans la sélection d' habitat par les huit espèces de sauvagine les plus abondantes dans l'aire d'étude. L'objectif secondaire était de dresser un portrait quantitatif des perturbations anthropiques sur le territoire de la forêt boréale québécoise. Les données de sauvagine utilisées pour l'étude provenaient de l'inventaire héliporté du Plan conjoint sur le Canard noir et du Service canadien de la faune. Les analyses ont porté sur les abondances de couples nicheurs pour 15 années d'inventaire (entre 1990 et 2005), échantillonnées dans 71 quadrats de 25 km2 chacun, répartis systématiquement sur plus de 272 000 km2 de forêt boréale québécoise. À l'aide de modèles mixtes linéaires, ces abondances ont été mises en relation avec sept variables d'altération d'habitat et d'interaction biotique, à l'échelle des quadrats d'inventaire. Selon les cartes d'abondance des altérations, les activités humaines sont généralement présentes à large échelle sur le territoire d'étude. Après avoir contrôlé les effets de l'année d'inventaire et de l'habitat naturel disponible, les modèles démontrent que les couples nicheurs de trois espèces utilisent davantage les étangs créés par le castor comme habitat de nidification, soit le Canard noir (Anas rubripes), le Fuligule à collier (Aythya collaris) et le Garrot à oeil d'or (Bucephala dangula). À l'échelle de l'aire d'étude, ces travaux sont les premiers à identifier l'impact significativement positif des étangs de castor sur l'abondance de couples nicheurs. Les résultats indiquent également que les couples nicheurs de Garrot à oeil d'or et de Bernache du Canada (Branla canadensis) sont moins abondants dans les quadrats où la présence humaine est importante. Dans les mêmes conditions, les couples sont toutefois plus abondants pour deux autres espèces, soit le Canard colvert (Anas platyrhynchos) et le Harle couronné (Lophodytes cucullatus). La présente étude est ainsi la première à confirmer que la forêt boréale québécoise n'est plus un écosystème intact du point de vue de la sauvagine en période de nidification. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : altération de l'habitat, forêt boréale, Québec, sauvagine, sélection de l'habitat
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Persistance et activité reproductrice des oiseaux associés aux forêts matures dans les habitats résiduels en forêt boréale aménagée

Allard, Maxime 02 1900 (has links) (PDF)
Il a été montré que les oiseaux forestiers sont affectés par leur environnement local, mais également par les caractéristiques du paysage environnant. Ainsi, la structure des communautés des peuplements résiduels de milieux agroforestiers fortement fragmentés peut être altérée par rapport à celles de paysages moins fragmentés. Dans ces milieux, la prédation et le parasitisme par le Vacher à tête brune (Molathrus ater) peuvent également affecter le succès de reproduction des oiseaux forestiers des peuplements résiduels. Dans le contexte de paysages forestiers aménagés à des fins de foresterie, il est ainsi possible que la perte d'habitat et la fragmentation influencent également la structure des communautés aviaires ainsi que leur reproduction. Or, les effets de ces deux phénomènes ont jusqu'à maintenant été moins documentés que dans les territoires forestiers modifiés par l'agriculture ou le développement urbain. Le premier chapitre de ce mémoire analyse la structure et la composition des communautés d'oiseaux dans les habitats résiduels de territoires aménagés, en forêt boréale mixte de la Haute-Mauricie, Québec, Canada. Le deuxième chapitre porte une attention particulière sur l'occupation d'habitat et l'activité reproductrice d'une espèce associée aux forêts matures, le Roitelet à couronne dorée (Regulus satrapa). L'objectif est de vérifier les effets des conditions locales et du contexte du paysage sur la composition des communautés aviaires des peuplements résiduels ainsi que sur la densité de territoires, l'activité reproductrice et le succès de nidification des Roitelets à couronne dorée. Entre 2006 et 2009, des points d'écoute et de la repasse de chants ont permis de répertorier plus de 86 espèces dans 72 stations d'échantillonnage. De plus, le succès d'appariement et d'envol des juvéniles de 59 territoires de Roitelets, distribués dans 14 peuplements résiduels, ont été mesurés à l'aide de la cartographie des territoires et un suivi intensif des groupes familiaux en 2009. Pour les deux études, les données ont été récoltées dans des peuplements résiduels caractérisés par une végétation mature à dominance résineuse et enclavées dans des aires de régénération d'âges variables. Ainsi, certains paysages (1 km de rayon) étaient très jeunes (< 13 % de forêts matures) et d'autres étaient principalement composés de forêts matures (> 78 % de la superficie). L'étude montre que la perte d'habitat mature à l'échelle du paysage ne semble pas affecter significativement les assemblages d'oiseaux des peuplements résiduels, ni la reproduction d'une espèce associée aux forêts matures, le Roitelet à couronne dorée. En effet, la structure des communautés et le succès de reproduction des Roitelets étaient peu variables, peu importe le degré de perte et de fragmentation de l'habitat à l'échelle du paysage. Nous interprétons ce résultat étonnant au fait que la matrice forestière est dominée par de la jeune forêt (7 -12 m) qui constitue un milieu qui est vraisemblablement peu hostile aux mouvements des oiseaux forestiers, et ce, malgré le fait qu'il ne subsiste que 10 % du territoire en forêts résineuses matures. Nos résultats indiquent donc que les populations d'oiseaux des forêts matures persistent dans ces environnements fortement fragmentés par la coupe. Cette tolérance à la coupe pourrait être associée aux patrons de coupes en Haute-Mauricie qui, à l'échelle régionale, maintiennent un couvert forestier plus hétérogène (assiettes de coupes plus petites et habitats matures et âgés mieux répartis dans le paysage) que dans d'autres régions aménagées de la forêt commerciale du Québec où les agglomérations de coupes se juxtaposent sur des milliers de kilomètres carrés. Les habitats résiduels des territoires aménagés en Haute-Mauricie semblent donc avoir une capacité élevée à être utilisés comme habitats-refuges par l'avifaune des forêts matures et âgées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Oiseaux, perte d'habitat, fragmentation, forêt boréale, paysage aménagé, peuplement résiduel, communautés, succès de reproduction.
4

Variation inter-individuelle de la distance de fuite et ses conséquences sur la distribution des girafes du Niger (Giraffa camelopardalis peralta)

Lefebvre-Auger, Vincent 06 1900 (has links) (PDF)
À une période où les contacts entre humains et animaux sauvages augmentent régulièrement, il est nécessaire de comprendre les conséquences de ces interactions sur l'écologie des populations animales, que ce soit à court ou à long terme. Les perturbations sont de nature diverse et leurs impacts le sont tout autant. La variation dans la réponse des individus peut avoir des répercussions sur leur distribution, leur utilisation de l'habitat, leur reproduction et ultimement leur survie. Cette variation peut être causée par des facteurs environnementaux, mais également par des traits intrinsèques aux individus (ex.: qui démontrent des différences constantes à travers le temps entre les individus (indices de tempérament)). Quelques études récentes laissent supposer que certains traits de comportement en relation avec la tolérance des animaux humains pourraient expliquer une distribution spatiale non aléatoire des individus dans un habitat présentant une variation des perturbations anthropiques. Dans le but de vérifier cette hypothèse, nous avons utilisé la distance de fuite (FID), qui est utilisée en biologie de la conservation pour évaluer l'impact de la présence humaine sur les populations d'animaux sauvages. Nous avons évalué si les individus montraient des différences constantes de FID à travers le temps, à l'aide de mesures répétées en 2006 (160 observations sur 88 individus) et 2008 (84 observations sur 65 individus), dans la dernière population de girafes de l'Afrique de l'Ouest (Giraffa camelopardalis peralta) localisée au Niger. La distance de fuite variait selon le sexe, l'âge et la distance d'alerte des individus. De plus, les individus montraient des différences de FID permanentes, la répétabilité étant supérieure à l'intérieur de la même année (r = 0.45 en 2006, r = 0.43 en 2008) que lorsque les données étaient rassemblées sur les deux années (r = 0.22). Nous avons ensuite utilisé la distance de fuite moyenne pour chaque individu (FIDm) comme indice de tempérament (de peur) pour expliquer la distribution des girafes en relation avec la présence humaine. Nous avons utilisé les coordonnées GPS (en incluant les données de recensement des années 2007, 2008 et 2009) pour mesurer les distances entre la localisation des groupes de girafes et 1) la route la plus proche (incluant la route goudronnée principale et les routes secondaires faites de latérites), 2) la route goudronnée principale, 3) le village le plus proche. Ces distances sont utilisées ici comme des indices du niveau de perturbation par les humains. La distance de fuite moyenne individuelle (FIDm) de l'année 2006, était positivement associée à ces trois distances chez les femelles. D'autres facteurs comme la présence de jeunes dans le groupe et la taille du groupe semblent également affecter leur distribution. Nos résultats supportent l'hypothèse selon laquelle les individus ayant une plus ou moins forte tolérance aux humains diffèrent dans leur probabilité d'être observés près de zones à forte affluence humaine. Ces résultats pourraient avoir des implications importantes tant pour l'écologie que la conservation des populations animales, spécialement dans un contexte où les perturbations anthropiques mondiales sont en croissance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Giraffa camelopardalis peralta, distance de fuite, constance, variation inter-individuelle, distribution, perturbation, présence humaine.
5

Effet de l'augmentation de la densité de la population et de la diminution de l'habitat sur la structure sociale chez les girafes du Niger (Giraffa camelopardalis peralta)

Grou, Caroline 06 1900 (has links) (PDF)
Les girafes vivent dans un système social que l'on dit caractérisé par la fission-fusion aléatoire des groupes d'individus. Ce n'est que récemment que nous avons eu recours à l'analyse des réseaux sociaux (ARS) pour étudier les structures sociales chez ces sociétés fluides. Dans cette étude, nous utilisons l'ARS afin de déterminer si les girafes de la dernière population vivant en liberté en Afrique de l'Ouest, Giraffa camelopardalis peralta, s'associent de manière aléatoire et, dans le cas où il ne s'agit pas d'associations aléatoires, nous tentons de déterminer quels facteurs entrent en jeu. De plus, au cours des 20 dernières années, ces girafes ont été soumises à de nouvelles conditions sur le plan écologique : moins de pression de la part des prédateurs, augmentation de la densité des populations (des girafes ainsi qu'humaine) et diminution de leur habitat. Nous examinons donc, dans un premier temps, quelles ont été les conséquences de ces facteurs sur la structure sociale de ces ongulés en comparant les réseaux sociaux de deux périodes où les conditions différaient (1996-1998 vs 2006-2009). De plus, nous vérifions, à l'aide des caractéristiques individuelles issues de chaque réseau, si certains individus ont des positions centrales et jouent donc un rôle social dans leur réseau. Finalement, pour les individus qui se trouvaient dans les deux périodes d'étude, nous examinons si leur position au sein du réseau a changé avec le temps. Au cours de ces deux périodes, nous avons trouvé que les écarts-types des indices d'associations des deux réseaux étaient plus élevés que ceux des réseaux où les associations étaient distribuées aléatoirement. Dans les deux réseaux, le sexe des individus jouait un rôle dans l'établissement des associations; il y avait un plus grand nombre d'associations d'individus de même sexe que de sexe opposé. Contrairement à nos attentes, ce sont surtout les mâles adultes qui démontraient de fortes associations préférentielles entre eux alors que les femelles accompagnées de girafons avaient tendance à s'éviter, et ce, dans les deux réseaux. Les classes d'âge ne semblent pas affecter les forces d'association dans cette population sauf chez les femelles de classes d'âges différentes (adultes et juvéniles) dans le premier réseau, ce qui semblerait être causé par le lien mère-jeune. Ainsi, ces liens entre la mère et son girafon étaient plus forts dans le réseau de la période 1996-1998 comparé à ceux qui existaient chez les individus du réseau 2006-2009. En effet, malgré le peu de données sur l'apparentement des individus nous avons constaté une relation positive entre les forces d'association et le degré d'apparentement des individus. Toutefois, cette corrélation était plus forte dans le réseau 1996-1998. Finalement, les caractéristiques individuelles variaient très peu à l'intérieur d'un réseau laissant croire qu'aucun individu ou type d'individu n'occupe un rôle central dans cette population. De plus, nous n'avons noté aucun changement au niveau des caractéristiques des individus entre les deux réseaux, ce qui nous permet de dire que les individus, même s'ils étaient plus âgés en 2006-2009, ne devenaient pas moins sociables ni qu'ils occupaient la même position. On peut conclure, que malgré leur système social fluide de fission-fusion, les girafes ne s'associent pas de façon aléatoire et qu'en dépit de l'augmentation de la population et de la diminution de l'habitat, la structure sociale observée aux deux époques montre des caractéristiques très semblables. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : réseaux sociaux, grégarisme, disponibilité de l'habitat, densité de population, Giraffa camelopardalis peralta
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Le maintien des espèces cavicoles dans les paysages aménagés en forêt boréale mixte de l'est du Canada

Ouellet-Lapointe, Ugo 12 1900 (has links) (PDF)
L'aménagement forestier entraîne vraisemblablement une dégradation de l'habitat pour plusieurs espèces associées aux forêts matures. Ces dernières sont soumises à des pressions qui peuvent entraîner des baisses de population et mener à des disparitions locales. Les espèces qui dépendent des cavités arboricoles pour accomplir leur cycle de vie (espèces cavicoles) figurent parmi ces espèces vulnérables. Ce groupe représente une large proportion de la diversité spécifique vertébrée en forêt boréale. Il est crucial de déterminer si l'aménagement des forêts tel qu'il est pratiqué de nos jours permet de maintenir des habitats de nidification pour les espèces cavicoles notamment, pour les picidés qui excavent la majorité des cavités disponibles pour les autres espèces cavicoles en forêt boréale. Le premier chapitre de ce mémoire porte sur le rôle des habitats résiduels pour le maintien des picidés en forêt boréale mixte aménagée. Dans cet écosystème, l'aménagement des paysages forestiers entraîne une raréfaction des arbres qui offrent un potentiel pour la nidification. Ils sont concentrés dans les forêts résiduelles linéaires (séparateurs de coupe et bandes riveraines). Nous avons effectué une recherche de cavités actives dans des habitats résiduels 10 à 20 ans après la coupe. Nos résultats indiquent que l'ouverture du paysage par la coupe engendre une concentration des activités de nidification dans les habitats résiduels linéaires. Par ailleurs, le suivi des nids de picidés indique que le succès de nidification est équivalent dans les habitats résiduels et les forêts témoins. Malgré une réduction substantielle de la quantité de forêts dans les paysages aménagés, les habitats résiduels linéaires apparaissent être des habitats de nidification de qualité pour les picidés. Le second chapitre vise à comparer des techniques d'échantillonnage utilisées lors d'études portant sur la faune cavicole. L'évaluation de la disponibilité des cavités est cruciale pour identifier et maintenir des habitats propices à la nidification en forêt aménagée. La détection de cavités en vérifiant les arbres à partir du sol est rapide et peu couteuse toutefois, cette technique est vraisemblablement biaisée puisqu'une proportion élevée de trous détectés ne sont pas complétés par une chambre utilisable par la faune. L'inspection directe de l'intérieur des cavités à l'aide d'une caméra fixée sur une perche est probablement plus précise, mais nécessite davantage d'effort. Il existe toutefois peu d'information sur l'apport de cette technique comparativement au suivi à partir du sol. Cette étude a pour objectifs; 1) d'estimer la proportion de trous détectés visuellement à partir du sol qui sont des cavités (qui ont une chambre propice à la nidification), et 2) de déterminer la proportion de cavités occupées qui peuvent être détectées à partir du sol. Nos résultats montrent que seulement 36% des trous détectés à partir du sol contiennent une chambre permettant la nidification. Par ailleurs, les excavateurs primaires étaient généralement détectés à partir du sol alors que seulement 48% des utilisateurs secondaires ont été détectés de cette manière. Nous concluons que l'inspection directe des trous est indispensable pour recueillir des données précises sur la disponibilité des cavités et sur leur taux d'occupation par des utilisateurs secondaires. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Picidés, habitat résiduel, aménagement forestier, succès de nidification, productivité des nids, excavateur primaire de cavités, inspection des cavités, densité de cavités, faune cavicole, utilisateur secondaire de cavités.
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Alimentation, sélection d'habitat et succès reproducteur de la petite nyctale (Aegolius acadicus) en forêt boréale mixte au Québec

Gagnon, Jonathan 09 1900 (has links) (PDF)
La perte et la fragmentation des habitats sont des problématiques considérablement étudiées en écologie animale depuis plus d'une vingtaine d'années. Ces phénomènes ont des répercussions nombreuses tant au niveau des interactions fauniques que des processus de dispersion des organismes, ce qui peut influencer la pérennité des populations animales dans les paysages affectés. En Abitibi, la foresterie et l'agriculture ont fragmenté le paysage en différents massifs boisés créant ainsi une hétérogénéité du couvert forestier. Les seuils limites de tolérance des espèces plus spécialisées aux forêts matures et âgées, donc plus susceptibles d'être touchées négativement par la fragmentation ou la perte d'habitat de ces habitats, doivent être connus avant de mettre en péril les individus de ces espèces. La Petite Nyctale, un strigidé nocturne chassant en milieu forestier et nichant en cavités, fait partie des espèces susceptibles d'être fortement incommodées par la raréfaction et la fragmentation des forêts plus âgées. Ce projet de maîtrise vise à déterminer dans quelle mesure la Petite Nyctale est affectée par la perte et la fragmentation des habitats matures et âgés qui provient de la coupe forestière et de la déforestation à des fins agricoles. Nous avons tenté, dans un premier chapitre, de vérifier si la Petite-Nyctale est spécialisée dans la chasse d'une espèce de proie ou d'un groupe particulier de proies et si l'abondance de ces proies a une influence sur le succès reproducteur des couples nicheurs. Dans le deuxième chapitre, nous avons déterminé les types de paysages sélectionnés par les couples nicheurs pour l'initiation d'une nidification. En second lieu, nous avons vérifié si les différents degrés de perte et de fragmentation des habitats forestiers matures et âgés avaient une influence sur le succès reproducteur des couples et sur la condition physiologique des individus. Pour ce faire, nous avons récolté des données depuis 2006 à l'intérieur d'un réseau de 310 nichoirs où ceux-ci sont distribués en paires sur 155 stations. Ces données ont permis de conclure, dans un premier chapitre, que la quantité de proies transportées au nichoir varie selon les années dans notre aire d'étude, indiquant une possible cyclicité dans les populations de proies. Nous avons aussi observé que la Petite Nyctale chasse principalement les rongeurs forestiers alors que les oiseaux et les insectivores constituent des proies alternatives. Aussi, le succès reproducteur de la Petite Nyctale dans notre étude augmente avec le nombre de proies principales (rongeurs, Dipodidae et Cricetidae) transportées aux nichoirs, mais diminue avec l'augmentation du nombre d'oiseaux. Dans un deuxième chapitre, nous avons déterminé que l'année et non les variables de composition ou de fragmentation des habitats avaient une influence prépondérante sur les initiations de nichées. Néanmoins, l'augmentation du degré de fragmentation de l'habitat dans le domaine vital influence positivement le risque de prédation des œufs et des jeunes alors que l'augmentation des zones forestières a l'effet inverse. Aussi, nous avons déterminé que le niveau de stress (ratio Hétérophiles/Lymphocytes) chez les jeunes était influencé par l'année, plutôt que par les conditions de perte et de fragmentation des habitats forestiers. Nous concluons également que les précipitations influencent à la baisse le nombre d'œufs pondus ainsi que le nombre de jeunes qui s'envolent, et que les mâles plus âgés obtiennent un meilleur succès reproducteur que les mâles d'un an. Sans négliger l'importance potentielle des effets de perte et de fragmentation des habitats chez les rapaces chassant en milieu forestier, peu d'études similaires à la nôtre ont tenu compte de ces effets en intégrant d'autres causes connues pour réduire le taux d'occupation ou de succès reproducteur des adultes. Ajouté au fait que la matrice demeure principalement forestière dans notre aire d'étude (40% de couvert forestier mature de 12 m et plus à l'échelle des domaines vitaux de l'espèce), nos conclusions invitent donc à relativiser les effets négatifs de la perte et de la fragmentation des habitats dans un contexte majoritairement forestier. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Petite Nyctale, fragmentation, perte d'habitat, succès reproducteur, alimentation, nichoirs, forêt boréale

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