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Effet de l'augmentation de la densité de la population et de la diminution de l'habitat sur la structure sociale chez les girafes du Niger (Giraffa camelopardalis peralta)

Grou, Caroline 06 1900 (has links) (PDF)
Les girafes vivent dans un système social que l'on dit caractérisé par la fission-fusion aléatoire des groupes d'individus. Ce n'est que récemment que nous avons eu recours à l'analyse des réseaux sociaux (ARS) pour étudier les structures sociales chez ces sociétés fluides. Dans cette étude, nous utilisons l'ARS afin de déterminer si les girafes de la dernière population vivant en liberté en Afrique de l'Ouest, Giraffa camelopardalis peralta, s'associent de manière aléatoire et, dans le cas où il ne s'agit pas d'associations aléatoires, nous tentons de déterminer quels facteurs entrent en jeu. De plus, au cours des 20 dernières années, ces girafes ont été soumises à de nouvelles conditions sur le plan écologique : moins de pression de la part des prédateurs, augmentation de la densité des populations (des girafes ainsi qu'humaine) et diminution de leur habitat. Nous examinons donc, dans un premier temps, quelles ont été les conséquences de ces facteurs sur la structure sociale de ces ongulés en comparant les réseaux sociaux de deux périodes où les conditions différaient (1996-1998 vs 2006-2009). De plus, nous vérifions, à l'aide des caractéristiques individuelles issues de chaque réseau, si certains individus ont des positions centrales et jouent donc un rôle social dans leur réseau. Finalement, pour les individus qui se trouvaient dans les deux périodes d'étude, nous examinons si leur position au sein du réseau a changé avec le temps. Au cours de ces deux périodes, nous avons trouvé que les écarts-types des indices d'associations des deux réseaux étaient plus élevés que ceux des réseaux où les associations étaient distribuées aléatoirement. Dans les deux réseaux, le sexe des individus jouait un rôle dans l'établissement des associations; il y avait un plus grand nombre d'associations d'individus de même sexe que de sexe opposé. Contrairement à nos attentes, ce sont surtout les mâles adultes qui démontraient de fortes associations préférentielles entre eux alors que les femelles accompagnées de girafons avaient tendance à s'éviter, et ce, dans les deux réseaux. Les classes d'âge ne semblent pas affecter les forces d'association dans cette population sauf chez les femelles de classes d'âges différentes (adultes et juvéniles) dans le premier réseau, ce qui semblerait être causé par le lien mère-jeune. Ainsi, ces liens entre la mère et son girafon étaient plus forts dans le réseau de la période 1996-1998 comparé à ceux qui existaient chez les individus du réseau 2006-2009. En effet, malgré le peu de données sur l'apparentement des individus nous avons constaté une relation positive entre les forces d'association et le degré d'apparentement des individus. Toutefois, cette corrélation était plus forte dans le réseau 1996-1998. Finalement, les caractéristiques individuelles variaient très peu à l'intérieur d'un réseau laissant croire qu'aucun individu ou type d'individu n'occupe un rôle central dans cette population. De plus, nous n'avons noté aucun changement au niveau des caractéristiques des individus entre les deux réseaux, ce qui nous permet de dire que les individus, même s'ils étaient plus âgés en 2006-2009, ne devenaient pas moins sociables ni qu'ils occupaient la même position. On peut conclure, que malgré leur système social fluide de fission-fusion, les girafes ne s'associent pas de façon aléatoire et qu'en dépit de l'augmentation de la population et de la diminution de l'habitat, la structure sociale observée aux deux époques montre des caractéristiques très semblables. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : réseaux sociaux, grégarisme, disponibilité de l'habitat, densité de population, Giraffa camelopardalis peralta
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Alimentation sociale chez le capucin damier (Lonchura punctulata) : exploration de l'effet de la taille du groupe et des coûts liés à l'utilisation de l'information sociale

Rieucau, Guillaume January 2009 (has links) (PDF)
De nombreuses espèces animales vivent et s'alimentent en groupe, une situation qui requière que les animaux adoptent des réponses comportementales spécifiques à cette condition sociale. Les travaux effectués lors de mes études doctorales se sont principalement intéressés à explorer les effets que peuvent avoir le nombre de compagnons ainsi que leurs comportements et décisions sur les réponses comportementales des individus appartenant à une espèce sociale d'Estrildidés, le capucin damier (Lonchura punctulata). Une diminution de la vigilance individuelle combinée à une augmentation de la vitesse d'alimentation est généralement rapportée lorsque la taille du groupe augmente. L'augmentation des taux d'alimentation est communément expliquée par les bénéfices en sécurité d'être en groupe: le temps épargné en vigilance étant réalloué dans l'alimentation. Cependant, ceci peut également être expliqué par l'augmentation de la compétition pour les ressources. Il demeure difficile de distinguer entre les différentes fonctions des réponses comportementales induites par une augmentation de la taille du groupe à cause de la difficulté de modifier le comportement des compagnons sans modifier la taille du groupe. Nous avons développé une technique basée sur l'utilisation de repasses d'images vidéos afin de pouvoir contrôler précisément les comportements de vigilance et d'approvisionnement des compagnons. Le premier chapitre présente la première validation de la technique de repasses d'images vidéos dans un contexte d'alimentation sociale chez le capucin damier. Des oiseaux focaux ont été testés dans un dispositif expérimental leur permettant de s'alimenter face à des compagnons ou face à des séquences vidéos de conspécifiques engagés dans l'alimentation. Nos résultats suggèrent que les capucins damiers expriment bien des réponses comportementales en accord avec l'effet de la taille du groupe. Nos résultats montrent également que les individus focaux expriment des patrons de vigilance et d'alimentation similaires lorsqu'ils s'alimentent dans des groupes composés de compagnons réels ou simulés. Il est donc possible de conclure que la technique de repasses d'images vidéos est appropriée pour explorer l'approvisionnement social chez des espèces aviaires. Dans le second chapitre, nous avons testé l'origine de cette augmentation chez les capucins damiers. En utilisant des repasses vidéos, nous avons modifié la taille des groupes et les comportements des compagnons. Nos résultats indiquent que l'augmentation des taux d'alimentation n'apparaît que si les compagnons s'alimentent. Des compagnons ne s'alimentant pas n'induisent ni une diminution de la vigilance individuelle ni l'augmentation des taux d'alimentation. Une augmentation du niveau de compétition induit une diminution de la vigilance des individus focaux. Nos résultats indiquent que l'effet de la taille du groupe chez les capucins damiers semble donc être induit par les coûts imposés par la compétition pour les ressources. Le troisième chapitre est dédié à l'étude des différences interindividuelles lors de l'ajustement comportemental face à une augmentation de la taille du groupe. Dans un premier temps, il a été montré que, malgré des différences interindividuelles constantes entre les individus suggérant une forte constance comportementale, les capucins damiers expriment des patrons similaires de vigilance et d'alimentation en réponse à un changement de la taille du groupe. Dans un deuxième temps, nous avons comparé la force de la plasticité comportementale face à celle de la constance comportementale. Nos résultats suggèrent qu'une forte plasticité comportementale semble être favorisée dans un contexte d'approvisionnement social, car elle devient le prix à payer pour répondre adéquatement à des changements de pression de compétition pour la ressource lorsque le nombre de compétiteurs change. L'information sociale, que des individus obtiennent en observant les décisions de leurs congénères, peut parfois entrer en conflit avec leur information personnelle. Dans le quatrième chapitre, nous avons exploré les coûts éventuels de l'utilisation d'information sociale dans un contexte d'approvisionnement social chez le capucin damier. Il est admis que d'outrepasser son information personnelle et copier les décisions des autres peut être optimal; les individus pouvant alors se retrouver engagés dans des cascades d'information. Si ces cascades impliquent souvent les bonnes décisions, elles peuvent entraîner le groupe à adopter des comportements incorrects. Nous avons examiné comment les capucins damiers utilisent préférentiellement soit l'information sociale soit leur information personnelle dans des situations où les deux types d'informations sont en accord ou se contredisent et en fonction de la force de l'information sociale. Nos résultats montrent que les capucins damiers outrepassent une information personnelle dont la fiabilité est élevée lorsque de l'information sociale suffisamment persuasive est présentée. Si ces phénomènes de cascades ont été décrits chez des humains, notre étude constitue la première évidence empirique montrant que les premiers évènements d'une cascade d'information peuvent apparaître chez des animaux qui s'alimentent en groupe. En conclusion, nous avons montré que chez une espèce d'oiseaux s'alimentant en groupe, les individus vont moduler leurs comportements en fonction, non seulement du nombre et des comportements des autres membres du groupe, mais également de leurs décisions et de la force de l'information sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Capucin damier, Lonchura punctulata, Effet de la taille du groupe, Approvisionnement social, Information sociale, Compétition par exploitation, Repasse d'images vidéo, Plasticité comportementale, Constance comportementale.
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De l'individuel au collectif: dynamiques d'agrégation et choix collectifs chez un arthropode grégaire, la blatte Periplaneta americana

Canonge, Stéphane 09 September 2011 (has links)
En milieu naturel, la vie en société implique que de nombreuses actions, activités ou décisions soient réalisées en groupe. Dans la littérature, nous retrouvons un certain nombre de définitions concernant ces décisions collectives, mais très peu de travaux se sont intéressés aux mécanismes gouvernant l'apparition de ces formes de coopération. En particulier, l'étude d'espèces d’arthropodes sociaux ou grégaires a été délaissée au profit des espèces eusociales et des groupes de vertébrés. <p><p>Ce travail de thèse repose sur un ensemble d'expériences et de modélisations destinées à approfondir notre compréhension des mécanismes gouvernant les décisions collectives chez les insectes grégaires. Pour mener à bien ce travail, nous avons quantifié les réponses individuelles et collectives chez la blatte Periplaneta americana, dans un milieu caractérisé par la présence de sites de repos (de qualité identique ou différente). Il s'agit de comprendre et de caractériser les différentes dynamiques qui, sur base des préférences individuelles pour les différents sites de repos et des interactions sociales, permettent à l'échelle de la population l'émergence d’un choix collectif, et au niveau individuel, à l’exploitation optimale de son environnement. <p><p>Nos résultats ont montré que malgré l'absence de communication ou de perception à longue distance (ex :orientation visuelle, phénomènes de suivi de piste), sans comparaison ni connaissance parfaite du milieu (ex :la localisation et le nombre d’abris ou de congénères) les blattes sont capables de discriminer collectivement entre des alternatives spatialement dispersées et de faire le meilleur choix (associé au maintien de la cohésion). Ce phénomène de choix collectif est un sous-produit des différentes dynamiques agrégatives gouvernées par les compétitions entre processus d’amplification et permet au groupe de résoudre un problème qui est au-dessus des capacités individuelles. Dans nos expériences, cela se manifeste par une double augmentation en fonction de la taille du groupe: (1) un individu tend à s'installer plus souvent dans un site de repos et (2) un individu a plus de chances de se retrouver sous le site de repos optimal. Une analyse plus fine des comportements individuels, rendue possible par l'utilisation de la RFID, a montré qu’au sein des blattes, deux stratégies existaient: les initiateurs et les explorateurs. Enfin, l'utilisation de robots (sociétés mixtes blattes/robots) nous a permis de valider notre modèle théorique mais aussi d’introduire artificiellement des conflits d'intérêt entre les membres du groupes :la présence de ces individus clefs peut modifier la réponse collective de manière dramatique.<p><p>Après avoir comparé nos travaux avec la littérature actuelle, nous avons discuté de la valeur générique de tels processus agrégatifs, prérequis essentiel pour la coordination et la synchronisation des activités des individus. L'agrégation constitue une des conditions nécessaires et indispensables à l'apparition d’une vie sociale permettant le développement d’une coopération plus élaborée.<p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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