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Introduction d’une culture de printemps dans les systèmes de culture des « terres irrigables » des montagnes du Nord du Vietnam : approche par modèle agroclimatique / Introduction of a spring crop in the irrigable land of the Northern highlands of Vietnam : an approach using agroclimatic modelling.Luu, Ngoc Quyen 02 October 2012 (has links)
L'objectif est d'évaluer sur le plan agro-climatique les options de réalisation d'une culture de printemps dans les hautes vallées du Nord du Vietnam. A partir d'hypothèses sur les contraintes agro-climatiques s'exerçant sur ces options, un modèle de simulation et le dispositif expérimental permettant de le caler et de l'évaluer ont été élaborés. Une expérimentation virtuelle replaçant les cultures de printemps envisagées (riz, riz « aérobie », maïs et soja) dans le climat de trois régions contrastées sur ce plan a ensuite été réalisée, le long d'un gradient d'altitude, et sous différentes modalités techniques, notamment de dates de semis. Cette démarche a été appliquée successivement aux deux grands cas de figure rencontrés dans les montagnes : irrigation des parcelles dès le printemps, et conduite en régime pluvial (irrigation praticable seulement pour le cycle estival). Elle a conduit à identifier, pour chacun de ces cas de figure et chacune des régions et cultures étudiées des fenêtres de semis favorables, intervalles de dates de semis pour lesquelles la culture de printemps présente peu de risques. La taille de cette fenêtre constitue ainsi un indicateur synthétique de la contrainte climatique pour une culture donnée dans un lieu donné : plus cette fenêtre est étroite, plus on peut s'attendre à ce qu'il soit délicat pour les producteurs de pratiquer la culture. Les résultats confirment clairement que même lorsque l'eau d'irrigation est abondante, le climat des montagnes du Vietnam ne permet pas partout de pratiquer une culture de printemps. Les risques identifiés sont la destruction par le froid pendant les stades précoces de la croissance végétative, l'allongement du cycle au-delà de la date où le riz irrigué d'été doit être installé selon la pratique actuelle, l'obtention de rendements nettement abaissés du fait de la faiblesse du rayonnement global et des températures pendant la première partie de la saison. Pour ce contexte irrigué, la culture qui échappe le mieux à ces contraintes dans les simulations est le soja, suivie du maïs et du riz conduit en semis en plein champ. Le riz semé en pépinière et repiqué est apparu comme le plus sensible aux contraintes de températures.En conditions pluviales, la culture de printemps est nettement plus délicate tout particulièrement à cause des retards de levée et des stress hydriques pendant la phase de croissance végétative liés aux faibles précipitations de début de saison. Le soja reste la culture pour laquelle la contrainte de durée de cycle est la plus faible, mais son rendement simulé est fortement réduit par les stress hydriques. Le riz « aérobie » et le maïs sont des options envisageables en conditions strictement pluviales aux altitudes relativement modestes dans tous les climats étudiés. La géographie de l'extension des cultures de printemps au Vietnam est ainsi esquissée. Des perspectives de recherche sont proposées en vue d'accroître cette aire d'extension. Outre ces acquis importants pour l'agriculture locale, cette thèse confirme l'intérêt et l'efficacité d'une approche de modélisation ad hoc pour ce type de question agro-climatique. / The goal of this thesis was to assess the agro-climatic feasibility of introducing a supplementary crop during the spring season in the high valleys of the mountainous northern Vietnam. From hypotheses drawn about the way climate constrained such crops, a simulation model and the experimental device required for calibrating and evaluating it were elaborated. A virtual experiment was carried out in order to submit the candidate crops (rice, “aerobic rice”, maize and soybean) under the contrasted climates of three regions, along the elevation gradient and under several technical management, especially sowing dates. This approach was applied consecutively to the two major cases occurring in these mountains: crop irrigated during the whole spring, and rainfed crop (land irrigable during summer only). This approach led to identify, for each of these two cases and for each of the studied regions and crops, favourable sowing windows, i.e. intervals of sowing dates for which the risks associated to spring crop are low. The size of such windows provides a synthetic indicator of the climatic constraint for a given crop at a given place: the narrower the window, the more difficult it is expected to be for farmers to practice the option.Results clearly confirmed that even if irrigation water is abundant, the climate of the mountains in Vietnam does not allow practicing the spring crop everywhere. The risks that were identified were crop destruction by lethally cold temperature during early vegetative stages, maturity delayed beyond the date at which the irrigated rice of summer must have been sown according to current practice, and obtaining yield neatly decreased due to low global radiation and temperature during the first half of the season. Under irrigated conditions, the simulated crop that best escaped these constraints was soybean, followed by maize and direct seeded rice. Rice sown in nurseries and transplanted showed more sensitive to temperature constraints.Spring crop showed strongly trickier under rainfed conditions, especially due to delays in seedlings emergence and water stresses during vegetative growth, in relation with low rainfall during the early part of the season. Soybean remained the crop with the shortest duration, but its simulated yield was strongly reduced by water stresses. “Aerobic rice” and maize were possible options under fully rainfed regime at relatively low elevations only, under any of the regional climates studied. Thus, the feasibility area of spring crops was thus sketched. Research perspectives were proposed, aiming at increasing this area. Additionally to these results, targeted at serving local agriculture, this work confirmed the value and effectiveness of an ad hoc modelling approach for agro-climatic studies of this kind.
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Dermatophytoses en milieu scolaire au Mali / Dermatophytoses among schoolchildren in MaliCoulibaly, Oumar 19 December 2014 (has links)
Pour déterminer les caractéristiques épidémiologiques des dermatophytoses chez les élèves, nous avons effectué trois enquêtes transversales entre décembre 2009 et février 2012 dans des écoles primaires publiques situées dans trois zones éco-climatiques différentes du Mali. Sur un échantillon aléatoire de 590 élèves (âge moyen de 9,7 ans ; 286 garçons), la prévalence clinique des dermatophytoses était de 59,2%. La teigne du cuir chevelu (39.3%) représentait la forme clinique la plus fréquente ; la prévalence des autres dermatophytoses était de 13,6% avec une prédominance de l'atteinte de la peau glabre (81,3%). Une forte prévalence (59,5%) des cas confirmés de teigne a été enregistrée dans la zone climatique soudano-guinéenne. Nous avons mis en évidence le genre masculin et la résidence dans la zone bioclimatique Soudano-guinéenne comme facteurs de risque indépendants associés à la teigne du cuir chevelu. Les espèces de dermatophytes identifiées étaient T. soudanense (41,3%), M. audouinii (36,5%), T. violaceum (3,7%), T. mentagrophytes (2,1%) et l'association de T. soudanense avec M. audouinii (14,8%) ou T. mentagrophytes (1,6%). Sur 41 instruments de coiffure prélevés, 73,2%, étaient contaminés par deux espèces anthropophiles : T. soudanense (53,3%) et M. audouinii (46,7%). Au plan thérapeutique, nous avons évalué l'activité de la squalamine, contre des dermatophytes in vitro. Cette molécule a présenté des CMIs variant de 4 à 16 mg/l. Nous avons ensuite montré une bonne tolérance et une efficacité partielle de la squalamine en topique dans le traitement de la teigne du cuir chevelu dans un essai clinique de phase II, randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo. / To determine the epidemiological characteristics of dermatophytoses in Malian schoolchildren, we conducted three cross-sectional surveys between December 2009 and February 2012 in three public primary schools located in three climatic zones. A randomly selected sample of 590 schoolchildren (mean age: 9.7 years, 286 males) participated in this study. Overall, three hundred and twelve participants were diagnosed to have dermatophytosis lesions, giving a 52.9 % prevalence of clinical dermatophytoses. Tinea capitis was the most common clinical presentation, with a 39.3% prevalence, whereas the prevalence other dermatophytoses was 13.6%. A high (59.5%) prevalence rate of confirmed cases of tinea capitis was observed in the Sudano-Guinean climatic zone. Male gender and living in this climatic zone were independent risks factors associated with tinea capitis. Mycological culture found T. soudanense (41.3%), M. audouinii (36.5%), T. violaceum (3.7%), T. mentagrophytes (2.1%), and the combination of T. soudanense with M. audouinii (14.8%) or T. mentagrophytes (1.6%). In addition, we found a high contamination rate (73.2%), with two anthropophilic dermatophytes: T. soudanense (53.3%) and M. audouinii (46.7%), of hairdressing tools in peri-urban area of Bamako. Regarding anti-dermatophyte therapy, we showed a significant in vitro activity of squalamine against clinical dermatophyte isolates, with MICs ranging from 4 to 16 mg/l. In a phase II, randomized, double-blind, placebo-controlled, clinical trial, a topical treatment with squalamine ointment was well tolerated and exhibited a partial clinical activity in the treatment of tinea capitis.
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