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El desarrollo cognitivo hasta 12 meses del niño prematuro y el programa madre canguro : comparación con niños a términoCristo Borrero, Martha 21 February 2021 (has links)
L'objectif général de ce mémoire est de comparer le développement cognitif global et par sous-échelles (moteur, personnel-social, langage, coordination œil-main et exécution) à 6 et à 12 mois d'âge corrige chez 2 cohortes d'enfants (n=594). La première cohorte est constituée par des enfants nés à terme, en bonne santé et sans risque biologique ; la deuxième cohorte est constituée par des enfants prématurés, soit de poids adéquat pour l'âge gestationnel, soit hypotrophiques, assignés au hasard soit à l'intervention Kangourou (PMC) soit à l'intervention traditionnelle. Cette étude longitudinale fait des comparaisons de l'enfant avec lui-même durant l'année de suivi, avec le groupe de référence (cohorte d'enfant nés a terme sans risque biologique) et avec son groupe d'âge. Tous les enfants sont testés avec le Griffith, l'inventaire HOME, l'INFANIB et les échelles d'attitudes et de perceptions de la mère. De plus, des données socio-économiques et démographiques, sur l'enfant et sur la mère sont recueillies ainsi que des informations sur le déroulement de la grossesse et de l'accouchement. La très grande majorité de nos enfants obtiennent des scores cliniquement normaux tant en ce qui concerne le QI global que le QD des sous-échelles. Cependant, il y a des différences statistiques significatives au niveau du QI global et du QD personnel-social entre les enfants à terme et les enfants prématurés. Les enfants à terme ont des patrons de croissance intellectuelle plus rapides. L'intervention kangourou a un effet de récupération ("catch-up") sur le développement cognitif général et sur le QI moteur et personnel-social de l'enfant prématuré. Cet effet est plus significatif pour les sous-groupes d'enfants admis à l'unité de soins intensifs à la naissance et qui, ont un diagnostic neurologique transitoire (infanib) a 6 mois d'âge corrigé. Les résultats sont discutés en fonction du rôle des facteurs de risque et de la maturation. L'effet de "catch-up" trouvé est expliqué à l'aide de deux des composantes du PMC soient: (a) le contact peau à peau; (b) le soutien émotionnel et l'éducation donnée à la mère et à la famille. En conclusion, il n'y a pas de grande différence entre le QI des enfants à terme et prématurés. Le développement cognitif est le résultat des transactions complexes entre des variables biologiques (néonatales et périnatales) et socio-environnementales. L'intervention kangourou doit débuter tôt, même dans l'unité de soins intensifs. Cette intervention peut favoriser le développement cognitif de l'enfant et améliorer le rythme de croissance cognitif de l'enfant prématuré, pendant la première année de vie.
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Les effets de la contingence lors d'une tâche d'habituation visuelle chez les nourissons de 3 et 6 moisRose, Isabelle 11 April 2018 (has links)
Cette étude s'intéresse aux effets de la manipulation du degré de la contingence sur les comportements de fixation visuelle des nourrissons lors d'une tâche d'habituation visuelle. Trente-six enfants de 3 mois et 36 enfants de 6 mois sont soumis à trois conditions expérimentales variant selon le degré de la contingence impliquée, qui est soit parfait, élevé mais imparfait, ou faible. Ces conditions sont inspirées du modèle récent d'analyse de la contingence de Gergely et Watson (1996, 1999). Les résultats indiquent des scores de fixation visuelle significativement plus longs chez les enfants de 3 mois. Cependant, des différences entre les conditions s'observent uniquement à 6 mois : plus la contingence diminue, plus les scores de fixation visuelle sont élevés. Cette tendance se remarque également pour la durée des fixations dirigées envers le nouveau stimulus; l'ampleur de la réaction à la nouveauté ne diffère toutefois pas en fonction de la condition ou de l'âge. Ces résultats appuient certaines des propositions théoriques récentes de Gergely et Watson (1996, 1999) à l'effet que les enfants plus vieux se désintéressent des contingences parfaites au profit des contingences diminuées. De plus, ils suggèrent que les comportements des nourrissons en habituation sont influencés par la contingence et remettent en question le modèle traditionnel de l'habituation voulant que ceux-ci soient déterminés uniquement par le traitement des caractéristiques visuelles du stimulus. Le recours au modèle de Malcuit et Pomerleau (1994) s'avère dans ce contexte intéressant : dans la présente étude, il semble que les enfants de 6 mois attribuent une signification fonctionnelle différente aux stimuli selon le degré de la contingence impliquée. Pour expliquer l'absence de différence entre les conditions à 3 mois, différentes interprétations sont proposées. Notamment, une exploration des données indique une plus grande hétérogénéité dans les scores de fixation des 3 mois. Ceci suggère une période de transition dans la préférence des nourrissons, passant d'un intérêt pour les contingences parfaites aux contingences diminuées. Il est aussi possible que l'absence de différence reflète une difficulté pour ces jeunes enfants à détecter la contingence présentée, en raison de la nature du comportement impliqué dans celle-ci.
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Influence des capacités de régulation du bébé et des représentations maternelles sur le traitement de l'information visuelle du nourrisson au quatrième mois de vieLemieux, Julie A. 10 March 2021 (has links)
Cette étude examine l'influence de facteurs endogènes et exogènes sur les performances cognitives de nourrissons de quatre mois. La régulation du bébé (sommeil, pleurs par jour, alimentation) est mesurée par le Questionnaire d'alimentation de Ramsav (Ramsay et al., 2001). Les représentations maternelles sont évaluées par le Working Model of the Child Interview (Zeanah et al., 1994). La procédure d'habituation visuelle est retenue comme mesure du traitement de l'information visuelle. Trente-trois dyades mère-nourrisson (20 garçons et 13 filles) participent à cette recherche qui compte deux collectes de données permettant d'estimer la stabilité des mesures cognitives. Les résultats suggèrent que tant les capacités de régulation du nourrisson, que les représentations maternelles et le degré de dysphorie dépressive post-natale peuvent être associés aux différences individuelles en habituation visuelle, certaines variables d'habituation étant mieux expliquées par l'addition de ces deux facteurs d'influence. Quelques avenues de recherche visant une étude plus approfondie des influences réciproques de la dyade mère-bébé sur le développement cognitif du nourrisson sont proposées.
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Le risque socioéconomique et le développement cognitif de l'enfant : contribution de l'environnement familial, de la sensibilité maternelle et des facteurs biologiquesBoulanger, Stéphanie 18 April 2018 (has links)
Le risque socioéconomique est associé au développement cognitif chez l'enfant. Cependant, les mécanismes développementaux à la base de ce lien sont peu explorés. L'objectif de ce mémoire doctoral était d'évaluer la contribution de la sensibilité maternelle, de l'environnement familial et des facteurs biologiques dans le lien entre le risque socioéconomique et le développement cognitif des nourrissons. 77 dyades ont été évaluées. Des analyses corrélationnelles ont été effectuées, mais les relations devant servir à établir les liens médiatisés n'ont pu être documentées, tel que prescrit par Baron et Kenny (1986). Il a donc été impossible de poursuivre les analyses. Cependant, certaines corrélations significatives ont été observées entre le statut socioéconomique et des échelles du HOME. Une corrélation marginalement significative est également présente entre la sensibilité maternelle et le développement cognitif ainsi qu'entre une échelle du HOME et le développement cognitif. Bien que les présents résultats ne soient pas concluants, ils permettent d'orienter les recherches futures.
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La sensibilité maternelle évaluée en laboratoire et la persistance de l'enfant à une tâche de détection de contingence : considérations développementalesHélie, Sonia 01 November 2021 (has links)
Considérant que les taux de réponses d'un enfant lors d'une tâche de détection de contingence (TDC) constituent un indice de sa capacité à traiter l'information qu'il reçoit ainsi qu'un prédicteur de son développement cognitif et social (Millar,1972), la présente étude a pour objectif de mettre en lumière des facteurs pouvant expliquer la variance dans les taux de réponses des enfants à l'extinction de la TDC. Soixante-cinq mères et leur enfant âgé entre 12 et 19 mois sont observés en interaction. La sensibilité maternelle est évaluée à l'aide d'une adaptation à une situation de laboratoire de l'échelle de coopération/ interférence d'Ainsworth et al. (1974). L'enfant est assigné à l'un des quatre groupes d'apprentissage formés sur la base de sa performance à la phase d'apprentissage. Les résultats indiquent, d'une part, que la performance à la phase d'apprentissage est reliée à la persistance à l'extinction et, d'autre part, que l'interférence maternelle est associée à plus de persistance chez les enfants les plus âgés du groupe (plus de 14 mois). Les résultats sont interprétés d'un point de vue développemental où les capacités adaptatives de l'enfant sont mises en relief.
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Effets de variables telles que le développement cognitif et l'environnement familial sur le développement de symptômes de TDAH chez les prématurésJomphe, Mélanie 17 April 2018 (has links)
Cette étude s'intéresse aux variables agissant sur le développement de troubles attentionnels chez les enfants nés prématurément. Plus spécifiquement, elle vise à démontrer que chez les prématurés, le lien entre le niveau de risque à la naissance et le développement de troubles de l'attention à l'âge scolaire serait plus indirect que direct. À cet effet, ce projet vise à clarifier comment le développement cognitif et l'environnement familial pourraient être des variables prédictrices importantes dans l'équation permettant de relier la prématurité et les troubles attentionnels. Pour ce faire, nous avons procédé à l'observation d'une cohorte d'enfants prématurés, à partir de leur naissance jusqu'à l'âge scolaire. Ces observations ont été effectuées à la naissance, au temps 1 (à 4,8 et 14 mois d'âge corrigé), au temps 2 (à 50,51 et 58 mois), ainsi qu'au temps 3, soit à huit et neuf ans, et concernent des évaluations investiguant le degré de risque néonatal (niveau de risque), l'environnement familial (tel que mesuré par des mesures de perception familiale et de la structure de la famille), le développement cognitif (Ql au Stanford Binet Intelligence Scale) et les facultés attentionnelles et executives des prématurés (Sous-tests tour, attention auditive, attention visuelle, fluence graphique et statue de la NEPSY). Les résultats démontrent que plus l'adversité familiale est élevée, plus les parents d'enfants prématurés décrivent leurs enfants comme étant inattentifs au questionnaire de Conners. De plus, en introduisant une variable cognitive (résultats aux sous-tests de la NEPSY) dans la relation entre l'adversité familiale et le développement de troubles de l'attention, l'adversité familiale n'est plus significative. De fait, les troubles de l'attention tels que détectés dans la mesure cognitive (NEPSY) seraient de meilleurs prédicteurs de troubles de l'attention tels que décrits par les parents, que l'adversité familiale.
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