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Étude de cas sur la mise en oeuvre de projets interdisciplinaires dans le contexte de l'entrepreneuriat scolaire : perceptions du personnel scolaireBoulanger, Maude January 2021 (has links) (PDF)
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Perceptions et attentes d’enseignants du primaire et de parents d’élèves à risque à l’égard de la collaboration école-famille dans l’élaboration des plans d’interventionPagé, Céline 09 1900 (has links)
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Perceptions et attentes d’enseignants du primaire et de parents d’élèves à risque à l’égard de la collaboration école-famille dans l’élaboration des plans d’interventionPagé, Céline 09 1900 (has links)
Dans le contexte actuel de l’éducation, l’enfant est davantage placé au cœur des relations entre la famille, l’école et la communauté, et les parents sont invités à accompagner leur enfant tout au long de son parcours scolaire. Quant aux enseignants, ils sont conviés à collaborer de façon systématique avec les familles. La collaboration entre les enseignants et les parents devient donc une condition essentielle à la réussite scolaire des élèves, notamment avec ceux qui éprouvent des difficultés d’apprentissage.
Actuellement, dans nos écoles, la collaboration se situe principalement au niveau des communications obligatoires de base prescrites par le Régime pédagogique. En ce sens, Kalubi et Lesieux (2006) soulignent que le partenariat tant souhaité dans les documents officiels des ministères concernés ne transparaît pas toujours dans les pratiques quotidiennes. D’ailleurs, la littérature scientifique montre qu’il existe de nombreux obstacles liés à la collaboration école-famille-communauté, tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’entretenir des relations harmonieuses avec les parents d’élèves à risque.
À cet égard, une plus grande participation parentale est sollicitée en vue d’intensifier la collaboration entre l’école et la famille. Effectivement, les enseignants désirent que les parents s’impliquent davantage auprès de leur enfant dans les travaux et les devoirs à la maison et, du côté des parents, ils se demandent souvent comment agir pour aider encore mieux leurs enfants dans leur apprentissage (Gouvernement du Québec, 2000).
Le plan d’intervention est un outil reconnu par les milieux scolaires pour aider l’élève à risque dans son cheminement scolaire puisqu’il sollicite la participation des parents et encourage la collaboration école-famille-communauté. De fait, il s’inscrit dans une démarche dynamique et prend appui sur une vision systémique de la situation de l’élève, ce qui permet de mieux identifier les besoins de l’élève à risque et d’y répondre adéquatement (Gouvernement du Québec, 2004).
En prolongement à ce que l’on connaît déjà sur la participation parentale et la collaboration école-famille-communauté, nous orientons cette recherche sur les perceptions et les attentes d’enseignants au primaire en classe ordinaire et de parents d’élèves à risque à l’égard de la participation parentale et de la collaboration école-famille dans le cadre de l’élaboration et du suivi du plan d’intervention.
Cette étude emprunte une approche de recherche qualitative de type exploratoire et elle est menée auprès de huit enseignants au primaire et de sept parents d’élèves à risque. Les participants ont délibérément été choisis pour leur représentativité par rapport à l’objet d’étude (Mongeau, 2009). Une procédure d’échantillonnage par volontariat a été appliquée et les données ont été recueillies par le biais d’entrevues semi-dirigées.
L’analyse des entrevues révèle que les parents participent au plan d’intervention parce qu’ils veulent soutenir et aider leur enfant dans leur cheminement scolaire. Il existe cependant de multiples façons pour les parents de participer à la réussite scolaire de leur enfant, celles-ci variant particulièrement selon leurs intérêts, leurs compétences et leurs disponibilités.
En ce qui concerne les enseignants, les entrevues nous dévoilent qu’ils ont globalement des perceptions positives à l’égard des parents, ce qui favorise grandement l’établissement de relations harmonieuses. Par contre, ils s’attendent à une plus grande participation parentale dans le suivi scolaire de l’enfant à la maison.
Tant d’un côté que de l’autre, les résultats indiquent qu’il faut favoriser davantage la participation des parents à l’élaboration et au suivi du plan d’intervention de l’élève à risque. Idéalement, les enseignants et les parents devraient s’enrichir mutuellement de leurs ressources et de leurs expertises complémentaires en créant des relations collaboratives plutôt que hiérarchiques. Ce niveau de collaboration est sans aucun doute celui qui favoriserait avantageusement la réussite scolaire des élèves à risque. / In today’s education context, the student is placed in the center of the relations between the family, the school and the community. Parents are invited to help their children all along their schooling and teachers are asked to systematically collaborate with families. The collaboration between teachers and parents is therefore an essential condition of the student achievement and it is even more important for students with learning disabilities.
Currently in our schools, the collaboration is being mainly maintained at the obligatory basic communications level which is prescribed by the Pedagogic System. Kalubi and Lesieux (2006) indicate that the so desired partnership in official documentation from concerned ministries does not transpire in day to day school practices. Furthermore, scientific literature as shown that there are obstacles to family-school-community partnership especially in regards to keeping harmonious relations with parents of special needs students.
Furthermore, even greater parent participation is sought in order to intensify the collaboration between the school and the family. Teachers wish for parents to get more involved with their children in order to accompany them in their school projects and homework. Parents are often asking themselves how to act in order to help even more their children in their homework and learning activities (Government of Quebec, 2000).
The individualized education plan is a tool recognized by schooling communities to help the special needs student in their learning activities as it involves parent participation and promotes the family-school-community partnership. The individualized education plan is at the core of a dynamic plan of action which is based on a systemic vision of the student situation in order to better identify the specific needs of the special needs student and to respond to these adequately (Government of Quebec, 2004).
In the continuation of what we already know about parent participation and family-school-community partnership, this research is about both perceptions and expectations of teachers and parents of special needs students in elementary school in regards to parent participation and family-school-community partnership in the preparation and follow-up of the individualized education plan.
This study is using a qualitative approach of the exploration type with eight teachers in elementary school and seven parents of special needs students. These participants were deliberately chosen for their representativeness in regards to the study (Mongeau, 2009). A process of voluntary sampling was put in place and the data was collected via semi-directed interviews.
Data analysis extracted from these voluntary interviews reveals that parent participate in the individualized education plan because they want to help and support and their child in their learning activities. It appears that there are many different ways and levels of engagement for parents to participate in their child’s student achievement. These different ways and level of engagement varies depending on parent’s interests, skills and availability.
In regards to teachers, the data extracted from their interviews shows that they have a global positive perception in regards to parents which greatly helps to establish harmonious relationships between them. On the other hand, teachers are expecting greater involvement of parents in their child learning activities at home.
On both teacher and parent side, results indicate that parent participation must be facilitated in the preparation, execution and follow-up of the individualized education plan. Ideally teachers and parents should mutually benefit from each other resources and knowledge based on a collaborative relationship instead of a hierarchical one. Such collaborative relationship between teachers and parents would be, without a doubt, the best approach to help special needs students in their school success.
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Les relations École-Famille-Communauté: Étude de cas du volet alternatif d’une école primaire régulière publique en milieu défavoriséBouchard, Julie 04 1900 (has links)
Cotutelle: Fasal Kanouté / Le projet, de prime abord de nature très personnelle de ma thèse, a pris naissance en 2014, lorsque je me suis impliquée en tant que parent d’un quartier défavorisé dans un projet d’école alternative publique québécoise. Je me suis ensuite questionnée sur ce que disait la science au sujet de ces écoles. Celles-ci se rapprocheraient davantage que les écoles dites régulières d’une collaboration basée sur des relations plus étroites et une communication bidirectionnelle (Bouchard, 1998; Larivée, 2013; RÉPAQ, 2013), une pratique favorisant la réussite scolaire et éducative (Deslandes, 2009; Epstein, 1995; Gonzalez DeHass, 2005; Ho Sui-Chu & Willms, 1996; Sheldon, 2003). C’est pourquoi j’ai cherché à décrire les relations École-Famille-Communauté (ÉFC) dans le cadre de l’étude de cas ethnographique du volet alternatif d’une école régulière primaire publique en milieu défavorisé, fréquentée par mon enfant.
C’est ainsi que j’ai pu documenter mon vécu en tant que parent et celui des différentes catégories d’acteurs pour mieux comprendre les formes de collaboration présentes, les types d’implication expérimentés et les raisons motivant les acteurs à collaborer et à s’impliquer en lien avec la scolarité des enfants. Pour y arriver, 78 personnes, soit 15 membres du personnel, 58 parents et cinq membres de la communauté ont répondu à des questionnaires, ont participé à sept groupes de discussion et ont été présentes à 76 séances d’observation entre le 7 juin 2018 et le 30 avril 2019. Parallèlement, j’ai documenté mon propre vécu de parent-chercheuse dans un journal de bord.
Une analyse de ces données recueillies m’a permis de mettre en évidence que, de manière générale, les principales relations s’articulent entre l’école et la famille et, plus rarement, avec la communauté. Il appert que les relations ÉFC prennent, par ailleurs, du temps à se construire. Toutefois, lorsque les acteurs prennent soin de se l’accorder, cela peut conduire à développer une confiance mutuelle, favorisant la collaboration et l’implication. Ce faisant, les résultats démontrent qu’ils accèdent à des formes de collaboration très engageantes (Larivée, 2013) comme de la coopération, voire du partenariat et de la cogestion, et que l’implication est particulièrement marquée à l’intérieur des classes.
Cela contraste avec ce qui est plus généralement observé dans les écoles québécoises (Bouchard, 1998; Claes et Comeau, 1996; Deslandes, 1999; Duval et Dumoulin, 2022; Lacroix, 2018; Larivée et al., 2006, 2019; Nanhou et al., 2013). Ainsi, il est possible de penser que le fait qu’il s’agisse d’une école publique alternative québécoise favorise ces formes de collaboration plus engageantes, du moins de la part des parents (Bouchard, 1998; Larivée, 2013). Cela parce que tous les acteurs sont invités à le faire et parce qu’ils croient que c’est leur rôle de le faire. Ce n’est toutefois pas tous les parents qui développent des relations étroites avec l’école. Par ailleurs, les données amassées laissent croire que les familles dont l’enfant fréquente le volet alternatif semblent généralement favorisées et que peu de mixité sociale y apparaît être présente, malgré le souhait de départ.
En terminant, ma posture de chercheuse dans le contexte de cette recherche est sans aucun doute particulière. J’ai été toutefois soucieuse que mon double chapeau de chercheuse et de participante ne nuise pas aux relations que j’entretiens avec les différents acteurs d’une part, tout en m’assurant de conduire une recherche rigoureuse scientifiquement et de qualité d’autre part. Ce faisant, j’ai pu mettre en lumière des aspects des relations qui n'auraient pas été exposés autrement, afin de décrire avec précision les relations ÉFC au sein du volet alternatif de cette école primaire publique en milieu défavorisé. / The project of my thesis began in 2014, when I became involved as a parent in a disadvantaged neighborhood in an alternative public school project in Quebec. Those schools would be closer than regular schools to school-family-community (SFC) partnership (Bouchard, 1998; Larivée, 2013; RÉPAQ, 2013), a practice promoting academic and educational success (Deslandes, 2009; Epstein, 1995; Gonzalez DeHass, 2005; Ho Sui-Chu & Willms, 1996; Sheldon, 2003). This brought me to work on describing SFC relationships in an ethnographic case study of the alternative component in a regular public primary school in a disadvantaged area, attended by my child.
This is how I documented my experience as a parent and the one experimented by different actors to understand collaboration forms and involvement types experienced and reasons to doing it. Thus, 78 people, including 15 staff members, 58 parents and five community members, answered questionnaires, participated in seven focus groups and attended 76 observation sessions between June 7 2018 and April 2019. At the same time, I documented my own experiences as parents in a logbook.
An analysis in two registers highlighted that the main relationships are between school and family, and rarely involve community. This relationship takes time to build but taking that time can lead to mutual trust for better collaboration and involvement. Actors access very engaging forms of collaboration (Larivée, 2013) such as cooperation, even partnership and co-management, while involvement is particularly pronounced within classes.
This contrasts with what is more generally observed in Quebec schools (Bouchard, 1998; Deslandes, 1999; Larivée, Kalubi et Terrisse, 2006; Nanhou, Desrosiers and Belleau, 2013). It's possible to think that the fact that this is a Quebec alternative public school fosters these more engaging forms of partnership (Bouchard, 1998; Larivée, 2013), because they are invited to do so, and they believe it is their role. However, not all families have close relationships with the school. The families can also be considered advantaged, while little social diversity seems to be present despite what was originally intended.
In conclusion, I was careful that my dual role of researcher and parent did not alter relationships with different actors, while simultaneously conducting rigorous scientific research. In doing so, I believe I was able to highlight relationship aspects that might not otherwise have been exposed, in order to accurately describe SFC relationships within the alternative component of this public primary school in a disadvantaged area.
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