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Recherches sur l’iconographie profane à la fin du Moyen Âge : les premiers traités de chasse enluminés (livre du roy Modus et de la royne Ratio de H. de Ferrières – livre de chasse de Febus) / A study in late Middle Ages secular iconography : early illuminated huntbooks (livre du roy Modus et de la royne Ratio by H. de Ferrières – livre de chasse by Febus)

Pagenot, Sandrine 28 November 2009 (has links)
Les deux principaux traités de chasse français médiévaux, le Livre du roy Modus et de la royne Ratio, rédigé entre 1354 et 1377 par un seigneur normand, Henri de Ferrières et le Livre de chasse, écrit de 1387 à 1388 par le comte Gaston III de Foix-Béarn, dit Febus, sont nés de la volonté d’établir une somme des savoirs cynégétiques et de les transmettre aux générations futures grâce à un livre associant des images au texte. Ce travail se propose de mettre en lumière les modalités de la création iconographique, la fonction des miniatures, leur relation avec le texte, au sein d’un ouvrage didactique profane, ainsi que la transmission d’un modèle, en se fondant sur les exemplaires les plus anciens de chaque œuvre (exécutés en 1379 et 1388-1390) et sur un corpus représentatif de leurs suiveurs, s’échelonnant sur un siècle. On a pu expliquer l’apparition d’un tel projet à la fin du XIVe siècle en analysant le propos et les intentions des auteurs et en cernant un contexte intellectuel, social et artistique favorable. L’examen des données formelles des livres et surtout de leur mise en page a montré un équilibre entre texte et image et le caractère pédagogique de leur traitement visuel. L’étude approfondie des cycles originaux a révélé la souplesse des mises en scène et des procédés narratifs s’adaptant aux contenus variés, l’implication concomitante de l’auteur et de l’artiste dans la création des illustrations, la variété des usages faits par les miniatures du référent textuel et la multiplicité des rôles dévolus aux images. Les premiers traités de chasse enluminés voient le langage pictural collaborer avec le langage écrit au service de l’ambition didactique du livre. / The two principle French medieval huntbooks, the Livre du roy Modus et de la royne Ratio, written between 1354 and 1377 by Henri de Ferrières, a Norman nobleman, and the Livre de chasse, written between 1387 and 1388 by Comte Gaston III de Foix-Béarn, called Febus, were encouraged and sponsored for the purpose of establishing a significant compilation of hunting knowledge, intended for future generation through a work associating illustration with the text. The present thesis proposes a clarification of the modes of iconographic creation, the role of miniatures, their relation to a text, at the heart of secular didactic works, as well as transmitting a model, founded upon the oldest copies of each work (executed respectively in 1379 and 1388-1390) and on a representative body of works by followers extended over one century. It was possible to explain the appearence of such a project at the end of 14th century by analysing proposals and intentions of the authors and discerning favorable intellectual, social and artistic context. Examination of book content and espacially setting on the page showed balance between text and ilustration and the pedagogic character of visual treatment. Extended study of original cycles revealed the suppleness of the visual story line and of the narrative process adapting to variable content, the concomitant connection between author and artist for the creation of illustrations, the variety of textual usages in miniatures and the multiplicity of roles given to images. The first illuminated huntbook treatises show pictural language working effectively with written language in the service of didactic purposes of the book.
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Images dans la ville. Décors monumentaux et identités urbaines en France à la fin du Moyen Age / Images in the city : Monumental decor and urban identity in France at the end of the Middle-Ages

Bulté, Cécile 07 December 2012 (has links)
Lys de la royauté ou croix de l’Église, l’espace des villes médiévales se caractérise par les marques qu’y ont apposées les institutionsmédiévales. À la fin du Moyen Âge, les nouvelles élites urbaines s’approprient ce marquage de l’espace public par l’image en yimposant leurs propres signes. Elles affirment alors leur présence sur la scène publique et artistique. Aux XIVe et XVe siècles, ledécor civil se fait l’expression tangible de cette transformation sociale ; des signes emblématiques et de petites sculptures figuréesinvestissent l’espace urbain. L’institution municipale fait édifier un bâtiment emblématique, l’hôtel de ville, dont le portail armoriéfait écho aux emblèmes qu’elle fait placer dans les lieux stratégiques. Les particuliers, à leur tour, transposent à leurs habitations cesmodes de représentation monumentale. Officiers ou marchands, ces hommes nouveaux couvrent leurs résidences de blasons, figuresreligieuses ou emblématiques. Les ensembles décoratifs, en les rattachant à un métier, une institution ou une paroisse, disent laposition sociale et les valeurs morales que revendiquent les commanditaires bourgeois. Ceux-ci, par la présentation de leurs insignespersonnels, de leur devise ou de leur nom, mettent en scène leur identité, introduisant dans l’espace public urbain des fragments desubjectivité. Des petites figures singulières et radicales se déploient : corps nus et exposés, scènes grotesques et allégoriques, quifigurent la déchéance possible pour valoriser le statut. Structurés et hiérarchisés, ces décors forment un système relationnel danslequel l’ascension répond à l’exclusion, signes d’un ordre social en transformation. / Whether royal lily or Christian cross, the space of medieval towns is characterized by the marks placed on it by medieval institutions.At the end of the Middle-Ages, the new urban elites make the process of marking the city their own by imposing their own signs onthe public space. Thus, they assert their presence on the public and artistic scene. In the 14th and 15th century, civilian decorationbecomes the tangible expression of this social transformation ; emblems and small sculptural figures conquer the urban space. Anemblematic edifice, the town hall, is erected by the municipal institution, whose emblazoned portal echo other emblems placed atstrategic locations. Private citizens, in turn, transplant into their homes these monumental modes of representation. Officers ormerchants – these men of a new kind – cover their residences with coats of arms, religious or emblematic figures. By linking them toa profession, an institution or a parish, these decorative programs state the social standing and moral values that those affluentcommissioners claim for themselves. By presenting their personal insignia, their motto or their name, they put their identity on stage,thereby introducing fragments of subjectivity in the public and urban space. Some singular and radical small figures begin toproliferate: exposed, naked bodies, grotesque and allegorical scenes that foreshadow one’s possible downfall in order to exalt one’scurrent status. Structured and hierarchically organized, these decors form a relational system in which social promotion dialogueswith exclusion : telltale signs of a social order in transformation.

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