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Le moraliste et les images : recherches sur l'expression emblématique chez Jean Baudoin (ca.1584 - 1650) / The moralist and his images : research on emblematic expression in Jean Baudouin (ca. 1584-1650)

Chaufour, Marie 29 December 2012 (has links)
La thèse est consacrée à l’expression emblématique chez Jean Baudoin (1584-1650). D’abord Lecteur de Marguerite de Valois, Marie de Médicis l’envoya en Angleterre afin de traduire l’Arcadie de la Comtesse de Pembroke en 1624. Il fit partie de la maison du cardinal de Richelieu et fut un protégé du chancelier Séguier. Dès 1634, il rejoignit les premiers membres de l’Académie française et participa à la rédaction de ses statuts. À cet auteur et traducteur très abondant, on attribue quatre-vingt six ouvrages, dont la plupart sont des traductions significatives pour l’orientation qu’il donne à son oeuvre : les Discours politiques sur l’oeuvre de Tacite de Scipio Ammirato (1618), La Sagesse Mysterieuse des Anciens de Francis Bacon, la Mythologie de Natale Conti (1627) ou encore les Monita et Exempla politica de Juste Lipse (1606 et 1650). La tradition iconographique est essentielle chez Jean Baudoin, ainsi que l’explication symbolique. Le Recueil d’Emblemes divers, publié pour la première fois à Paris en 1638-1639 est l’objet principal de la recherche ici entreprise. Ce recueil d’emblèmes est une oeuvre de l’invention de Jean Baudoin qui a toutefois été fortement influencé, dans sa rédaction, par ses traductions antérieures. Deux autres ouvrages traduits par Baudoin sont indispensables à l’étude approfondie du Recueil d’Emblemes divers : l’adaptation de l’Iconologia de Cesare Ripa (première partie, 1636-1637 ; première et seconde parties, 1644) et la traduction des Fables d’Esope Phrygien (1631). Ce travail se propose d’aborder dans un premier temps la façon dont Baudoin n’a eu de cesse de mettre sa personne et son oeuvre au service du renforcement et de l’affirmation de la monarchie française et de l’édification morale du lecteur. Dans un second temps, nous nous proposons d’étudier les connexions entre ces trois ouvrages majeurs qui permettent de comprendre la portée de l’expression emblématique chez Jean Baudoin, à travers trois axes majeurs. Le renouvellement de la forme emblématique ; la création d’un vocabulaire allégorique qui avait pour fin la codification de la représentation du pouvoir et de la figure royale et une étude des gravures, de leur fonctionnement dans le texte et des mécanismes de leur production. / This dissertation is about the emblematical expression in the work of Jean Baudoin. At first Marguerite de Valois’s lecturer, he was sent to England by Marie de Médicis in order to translate L’Arcadie de la Comtesse de Pembroke, in 1624. Baudoin belonged to the House of the Cardinal de Richelieu and was one of chancelier Séguier’s protégés. As soon as 1634, hejoined the first members of the Académie française and took part in the writing of its statutes. Eighty six pieces of work are attributed to this prolific author and translator, most of which are translations significant of the orientation he gave to his work: the “Discours politiques” on Tacite’s work by Scipio Ammirato (1618), La Sagesse Mystérieuse des Anciens by Francis Bacon (1619), Mythologie by Natale Conti (1627) or Monita et Exempla politica by Justus Lipsus (1606 & 1650). The iconographical tradition is paramount in Jean Baudoin’s work, as well as the emblematical expression. The Recueil d’Emblemes divers, first published in Paris in 1638-1639 is the focus of the present dissertation. This collection of emblems was designed by Jean Baudoin, but he was largely influenced in its writing by previous translations. Two other pieces of work translated by Baudoin are essential to the thorough study of the Recueil d’Emblemes divers: the adaptation of Cesare Ripa’s Iconologia (First part 1636-1637, First and second part 1644) and the translation of Esope Phrygien’s Fables in 1631. The present work will first focus on how Baudoin constantly put himself and his work at the service of the reinforcement and affirmation of the French monarchy and of the moral edification of the reader. Then, we will study the connections between these three major works which enable to understand the importance of emblematical expression in Jean Baudoin. To do so, three main aspects will be studied: the renewal of the emblematical form/ genre, the creation of an allegorical vocabulary whose aim was the codification of the representation of power and monarchy, and a study of engraving, of it functioning in the text and of its production processes.
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Images dans la ville. Décors monumentaux et identités urbaines en France à la fin du Moyen Age / Images in the city : Monumental decor and urban identity in France at the end of the Middle-Ages

Bulté, Cécile 07 December 2012 (has links)
Lys de la royauté ou croix de l’Église, l’espace des villes médiévales se caractérise par les marques qu’y ont apposées les institutionsmédiévales. À la fin du Moyen Âge, les nouvelles élites urbaines s’approprient ce marquage de l’espace public par l’image en yimposant leurs propres signes. Elles affirment alors leur présence sur la scène publique et artistique. Aux XIVe et XVe siècles, ledécor civil se fait l’expression tangible de cette transformation sociale ; des signes emblématiques et de petites sculptures figuréesinvestissent l’espace urbain. L’institution municipale fait édifier un bâtiment emblématique, l’hôtel de ville, dont le portail armoriéfait écho aux emblèmes qu’elle fait placer dans les lieux stratégiques. Les particuliers, à leur tour, transposent à leurs habitations cesmodes de représentation monumentale. Officiers ou marchands, ces hommes nouveaux couvrent leurs résidences de blasons, figuresreligieuses ou emblématiques. Les ensembles décoratifs, en les rattachant à un métier, une institution ou une paroisse, disent laposition sociale et les valeurs morales que revendiquent les commanditaires bourgeois. Ceux-ci, par la présentation de leurs insignespersonnels, de leur devise ou de leur nom, mettent en scène leur identité, introduisant dans l’espace public urbain des fragments desubjectivité. Des petites figures singulières et radicales se déploient : corps nus et exposés, scènes grotesques et allégoriques, quifigurent la déchéance possible pour valoriser le statut. Structurés et hiérarchisés, ces décors forment un système relationnel danslequel l’ascension répond à l’exclusion, signes d’un ordre social en transformation. / Whether royal lily or Christian cross, the space of medieval towns is characterized by the marks placed on it by medieval institutions.At the end of the Middle-Ages, the new urban elites make the process of marking the city their own by imposing their own signs onthe public space. Thus, they assert their presence on the public and artistic scene. In the 14th and 15th century, civilian decorationbecomes the tangible expression of this social transformation ; emblems and small sculptural figures conquer the urban space. Anemblematic edifice, the town hall, is erected by the municipal institution, whose emblazoned portal echo other emblems placed atstrategic locations. Private citizens, in turn, transplant into their homes these monumental modes of representation. Officers ormerchants – these men of a new kind – cover their residences with coats of arms, religious or emblematic figures. By linking them toa profession, an institution or a parish, these decorative programs state the social standing and moral values that those affluentcommissioners claim for themselves. By presenting their personal insignia, their motto or their name, they put their identity on stage,thereby introducing fragments of subjectivity in the public and urban space. Some singular and radical small figures begin toproliferate: exposed, naked bodies, grotesque and allegorical scenes that foreshadow one’s possible downfall in order to exalt one’scurrent status. Structured and hierarchically organized, these decors form a relational system in which social promotion dialogueswith exclusion : telltale signs of a social order in transformation.
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L'art emblématique d'Henri Peacham à travers l'étude de Minerva Britanna (1612)

Corre, Julie 07 June 2013 (has links)
Henry Peacham fait publier, en 1612, un ouvrage qu’il a longuement retravaillé à partir de manuscrits qui en constituent la matrice. Ainsi, Minerva Britanna voit le jour alors même que l’Angleterre pleure la mort du jeune Henri, prince héritier de la couronne et destinataire du recueil d’emblèmes d’Henry Peacham. Cette thèse propose une étude de l’art emblématique de ce polygraphe anglais peu connu et peu acclamé par la critique. Elle prend appui sur l’examen minutieux de son recueil, Minerva Britanna et s’attache à démontrer la qualité graphique des pictura emblématiques ainsi que la polyvalence des thèmes abordés par l’emblémiste.Un premier temps aborde la question de l’art emblématique d’Henry Peacham sous un angle biographique et bibliographique. Cette partie initiale nous donne l’occasion de découvrir la genèse de l’ouvrage ainsi que sa composition avant de nous pencher sur le développement du genre emblématique en Angleterre. L’étude vise plus précisément à démontrer que l’ouvrage de Peacham prend des accents militants et que l’auteur se veut le porte-parole des artistes anglais dont le statut demeure très instable.La deuxième partie se penche sur la question générique. On remarque que Minerva Britanna tient à la fois du conduct book anglais mais également du genre des specula principum en passant par celui du memento mori. Cela nous permet de mettre en évidence la polyvalence de ce recueil d’emblèmes mais également l’éclectisme du style peachamien. Ce deuxième temps est, en outre, l’occasion de faire le point sur les sources de l’auteur et sur la manière dont il clame son désir d’originalité tout en revendicant ses diverses sources d’inspiration.Enfin, une troisième partie vise à démontrer Minerva Britanna constitue une analyse des premières années du règne jacobéen. Il est ainsi question de politique intérieure puisque le recueil évoque tour à tour la philosophie du règne, la notion d’absolutisme monarchique, mais aussi les difficultés d’ordre religieux auxquelles doit faire face le roi. La politique extérieure du royaume est scrutée de près. Minerva Britanna témoigne en effet de l’épineux projet d’Union entre l’Angleterre et l’Écosse, ce qui nous amène également à nous pencher sur la question de l’identité nationale ainsi que sur l’ouverture au monde du royaume d’Angleterre. / Henry Peacham had a masterpiece published in 1612: Minerva Britanna. This collection of emblems represents the outcome of years of work on several manuscripts which he revised and which make up the main sources of the book. Minerva Britanna was published at the time when England was mourning for Prince Henry, deceased heir to the throne and addressee of Peacham’s book of emblems. This thesis aims at putting forward the worth of the emblematic art of this polygraph English artist who is not very famous and not often praised by critics. This analysis is based on a detailed study of Minerva Britanna and its purpose is to demonstrate the graphic quality of the emblematic picture as well as the variety of the themes treated by the emblemist.First, I shall deal with Henry Peacham’s emblematic art from a biographical and bibliographical angle. This will also enable the reader to discover the book’s genesis as well as its composition before analyzing the development of the emblematic genre in England. I will show that Peacham’s book takes on militant overtones and that the artist wants to present himself as the spokesman of English artists whose status was greatly unstable.Then, I will turn to the notion of genre. I will show to what extent Minerva Britanna can be seen as typical of the English “conduct book”, but also as representative of the specula principum and memento mori genres. This will clearly put forward the variety of this emblem book but also the eclecticism of Peacham’s style. I shall deal with the importance of the author’s source material in order to prove that Peacham skilfully handles both his thirst for originality and his desire to honour those who inspired his work.Finally, a third and last part will show that Minerva Britanna is also a historical analysis of the first years of James as King of England. I shall deal with domestic politics so as to examine the philosophy of James’s rule and the notion of monarchic absolutism but also the religious difficulties that the King had to face. James I’s foreign policy will also be under study. I shall demonstrate that Minerva Britanna is a testimony of the burning issue that was the Union scheme between England and Scotland. This will lead me to consider the question of national identity as well as England’s position concerning the New World.

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