• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 8
  • 1
  • Tagged with
  • 9
  • 6
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Le motif du cœur dans l'emblématique anglaise de dévotion au XVIIe siècle / The motif of the heart in English devotional emblems in the 17th century

Jehl, Emilie 08 December 2018 (has links)
Ce travail met en regard les recueils emblématiques de Henry Hawkins (The Devout Hart, 1633), Christopher Harvey (The School of the Heart, 1647) et John Hall (Emblems with Elegant Figures, 1648). Il confronte ainsi des auteurs de confessions différentes dans l’Angleterre de Charles Ier, où la question religieuse continue d’alimenter des conflits et des tensions. Pourtant, ces emblémistes s’intéressent à un motif commun, celui du cœur, envisagé comme une métonymie de l’homme dans son rapport à la transcendance. En replaçant ce discours cordial dans le contexte historique, culturel et idéologique dans lequel il émerge, notre travail tente de montrer les convergences d’auteurs aux intérêts a priori discordants. Surtout, il s’intéresse à la façon dont textes et gravures dialoguent dans ces recueils pour articuler un discours affectif puissant, capable d’emporter l’empathie et l’adhésion du lecteur/spectateur. Le livre d’emblèmes devient ainsi le support d’un exercice méditatif à travers lequel le dévot peut espérer retrouver le chemin de son âme et, peut-être, la ramener à Dieu. / This thesis brings together three emblem books : Henry Hawkins’ The Devout Hart (1633), Christopher Harvey’s The School of the Heart (1647) and John Hall’s Emblems with Elegant Figures (1648). By doing so, it confronts three writers who display denominational differences in King Charles I’s England, where the issue of religion still fuels intense debates and conflicts. Yet those emblematists share an interest in the motif of the heart, which they use as a metonymy for man in his relationship to transcendence. By replacing the discourse of the heart in the historical, cultural and ideological context in which it has emerged, this thesis attempts to show how three authors with presumably conflicting views end up converging. Moreover, it shows how engravings and texts interact to articulate a powerful affective discourse, which can engage both the reader/spectator’s sympathy and adherence. The emblem book thus works as the support of a meditative exercise through which the devout can hope to find again the way to his soul and bring it back to God.
2

Pierre Paul Sevin, illustrateur et créateur de décors de fêtes et de cérémonies sous Louis XIV. / Pierre Paul Sevin, illustrator and creator of celebrations and ceremonies décor under Louis XIV

Chantrenne, Damien 28 November 2012 (has links)
Fils du peintre François Sevin, Pierre Paul Sevin naît sous le règne de Louis XIV pour travailler aux fastes de son apogée. Après un voyage en Italie entre 1666 et 1671, il s’installe à Paris jusqu’en 1689, puis à Lyon et Tournon jusqu’à sa mort. Maître de la composition allégorique, il œuvre seul et aux côtés du père Ménestrier (de la Société de Jésus) à l’élaboration de madrigaux, d’almanachs, d’illustrations de thèses et de décors éphémères et pérennes, toujours dans une énergie créatrice fulgurante, comme son trait envolé et hâtif. Sa rigoureuse adaptation à la pensée de Ménestrier a longtemps stigmatisé son art dans une querelle de goût opposant leur démesure à l’esprit « classique » de Jean 1er Berain, dessinateur de la Chambre et du Cabinet du roi. Pourtant, des recherches récentes font penser à une féconde concurrence plutôt qu’à une vaine rivalité des deux artistes. Clarifier la biographie de Sevin se révèle une étape nécessaire pour mieux comprendre les rapports entre jésuites et artistes au XVIIe siècle et en mesurer les répercussions sur la façon de considérer les arts graphiques en tant qu’images « communicantes ». / Son of painter François Sevin, Pierre Paul Sevin was born under the reign of Louis XIV to work during the splendor of the king’s apogee. After traveling to Italy between 1666 and 1671, he moved to Paris until 1689, then to Lyons and finally Tournon where he died. Master of the allegorical composition, he either worked alone, or with father Ménestrier (from the Society of Jesus), on the development of madrigals, almanacs, thesis illustrations, and transient and perennial backdrops. He always worked with a dazzling creative energy, clearly demonstrated in his soaring and hasty strokes. His rigorous adaptation of Ménestrier’s style stigmatized his art for a long time over a dispute in taste between excessiveness and the “classical” spirit of Jean I Berain, “dessinateur de la Chambre et du Cabinet du roi”. However, recent research leads to believe that there was a fruitful competition between the two artists rather than a vain rivalry. It is necessary to clarify Sevin’s biography to better understand the relationships between Jesuits and artists during the 17th century, and to measure the repercussions regarding the consideration of graphic arts as “communicating” images.
3

Le marché des livres d'emblèmes en Europe. 1531-1750 / The emblem books trade in Europe. 1531-1750

Milazzo, Renaud 11 October 2017 (has links)
Si les livres d’emblèmes ont servi de sujet à de nombreuses études littéraires, leur marché n’a pas fait l’objet d’une analyse historique systématique. Pour y parvenir, cette recherche se base sur deux sources. Un corpus a été réalisé à partir des catalogues des principales bibliothèques permettant de suivre année par année, sur deux siècles et au niveau européen, l’évolution de la production des livres d’emblèmes. Rapidement cette étude a fait ressortir que le principal éditeur de ces ouvrages n’est autre que Christophe Plantin dont la politique commerciale dans ce domaine sera reprise par ses héritiers aussi bien à Anvers qu’à Leyde. La richesse des sources conservées au Musée Plantin-Moretus permet non seulement de connaître tous les frais de fabrication de nombreux livres d’emblèmes mais surtout d’en suivre les ventes au niveau national et international grâce aux foires de Francfort.La recherche a déjà souligné que la vogue des livres d’emblèmes suit de près la progression des idées de Luther en Europe. Les premiers dépouillements et analyses statistiques ont permis de confirmer que si les livres d’emblèmes sont, à l’origine, majoritairement silencieux sur les préférences confessionnelles de leurs auteurs, ils éveillent l’intérêt d’imprimeurs, d’éditeurs et d’auteurs imprégnés d’une culture favorable aux différents courants réformés. Ce facteur est souvent masqué par la prolifération tardive des livres d’emblèmes jésuites et dominicains répondant aux principes tridentins. A ce sujet, les deux sources utilisées ici permettent d’éclairer significativement la ventes des livres d’emblèmes au XVIe et XVIIe siècle. / While emblem books have been the subject of many literary studies, their trade has not been the subject of a systematic historical analysis. To achieve this, this research is based on two sources. A corpus was produced from the catalogs of the main libraries and provides data for tracking the evolution of the production of emblem books to be followed year by year, over two centuries on an European level. Quickly this study revealed that the main editor of these works is none other than Christophe Plantin, whose commercial policy in this field will be taken up by his heirs in Antwerp as well as in Leyden. The richness of the sources kept in the Plantin-Moretus Museum not only allows us to know all the costs of making many emblem books, but also to monitor their sales at national and international level through the Frankfurt trade fairs.Research has already emphasized that the vogue of emblem books is almost simultaneous with the progression of Luther's ideas in Europe. The first researches and statistical analyzes confirmed that if the emblem books were originally largely silent on the confessional preferences of their authors, they have awoken interest of printers, publishers and authors impregnated with a culture favorable to the various reformed currents. This factor is often masked by the late proliferation of books of Jesuit and Dominican emblems responding to the Tridentine precepts. In this regard, the two sources used here helped to enlight on the sales of emblem books in the sixteenth and seventeenth centuries.
4

Le moraliste et les images : recherches sur l'expression emblématique chez Jean Baudoin (ca.1584 - 1650) / The moralist and his images : research on emblematic expression in Jean Baudouin (ca. 1584-1650)

Chaufour, Marie 29 December 2012 (has links)
La thèse est consacrée à l’expression emblématique chez Jean Baudoin (1584-1650). D’abord Lecteur de Marguerite de Valois, Marie de Médicis l’envoya en Angleterre afin de traduire l’Arcadie de la Comtesse de Pembroke en 1624. Il fit partie de la maison du cardinal de Richelieu et fut un protégé du chancelier Séguier. Dès 1634, il rejoignit les premiers membres de l’Académie française et participa à la rédaction de ses statuts. À cet auteur et traducteur très abondant, on attribue quatre-vingt six ouvrages, dont la plupart sont des traductions significatives pour l’orientation qu’il donne à son oeuvre : les Discours politiques sur l’oeuvre de Tacite de Scipio Ammirato (1618), La Sagesse Mysterieuse des Anciens de Francis Bacon, la Mythologie de Natale Conti (1627) ou encore les Monita et Exempla politica de Juste Lipse (1606 et 1650). La tradition iconographique est essentielle chez Jean Baudoin, ainsi que l’explication symbolique. Le Recueil d’Emblemes divers, publié pour la première fois à Paris en 1638-1639 est l’objet principal de la recherche ici entreprise. Ce recueil d’emblèmes est une oeuvre de l’invention de Jean Baudoin qui a toutefois été fortement influencé, dans sa rédaction, par ses traductions antérieures. Deux autres ouvrages traduits par Baudoin sont indispensables à l’étude approfondie du Recueil d’Emblemes divers : l’adaptation de l’Iconologia de Cesare Ripa (première partie, 1636-1637 ; première et seconde parties, 1644) et la traduction des Fables d’Esope Phrygien (1631). Ce travail se propose d’aborder dans un premier temps la façon dont Baudoin n’a eu de cesse de mettre sa personne et son oeuvre au service du renforcement et de l’affirmation de la monarchie française et de l’édification morale du lecteur. Dans un second temps, nous nous proposons d’étudier les connexions entre ces trois ouvrages majeurs qui permettent de comprendre la portée de l’expression emblématique chez Jean Baudoin, à travers trois axes majeurs. Le renouvellement de la forme emblématique ; la création d’un vocabulaire allégorique qui avait pour fin la codification de la représentation du pouvoir et de la figure royale et une étude des gravures, de leur fonctionnement dans le texte et des mécanismes de leur production. / This dissertation is about the emblematical expression in the work of Jean Baudoin. At first Marguerite de Valois’s lecturer, he was sent to England by Marie de Médicis in order to translate L’Arcadie de la Comtesse de Pembroke, in 1624. Baudoin belonged to the House of the Cardinal de Richelieu and was one of chancelier Séguier’s protégés. As soon as 1634, hejoined the first members of the Académie française and took part in the writing of its statutes. Eighty six pieces of work are attributed to this prolific author and translator, most of which are translations significant of the orientation he gave to his work: the “Discours politiques” on Tacite’s work by Scipio Ammirato (1618), La Sagesse Mystérieuse des Anciens by Francis Bacon (1619), Mythologie by Natale Conti (1627) or Monita et Exempla politica by Justus Lipsus (1606 & 1650). The iconographical tradition is paramount in Jean Baudoin’s work, as well as the emblematical expression. The Recueil d’Emblemes divers, first published in Paris in 1638-1639 is the focus of the present dissertation. This collection of emblems was designed by Jean Baudoin, but he was largely influenced in its writing by previous translations. Two other pieces of work translated by Baudoin are essential to the thorough study of the Recueil d’Emblemes divers: the adaptation of Cesare Ripa’s Iconologia (First part 1636-1637, First and second part 1644) and the translation of Esope Phrygien’s Fables in 1631. The present work will first focus on how Baudoin constantly put himself and his work at the service of the reinforcement and affirmation of the French monarchy and of the moral edification of the reader. Then, we will study the connections between these three major works which enable to understand the importance of emblematical expression in Jean Baudoin. To do so, three main aspects will be studied: the renewal of the emblematical form/ genre, the creation of an allegorical vocabulary whose aim was the codification of the representation of power and monarchy, and a study of engraving, of it functioning in the text and of its production processes.
5

Entre déterminisme et libre arbitre : les images emblématiques de la Fortune dans le roman néo-grec espagnol (1604-1657). / Between determinism and free will : iconic images of Fortune in the Spanish neo-Greek novel (1604-1657)

Duarte, Sandra 13 June 2013 (has links)
Aux XVIe et XVIIe siècles, avec la lecture des œuvres d’Achille Tatius et Héliodore d’Émèse, auteurs grecs des premiers siècles de l’ère chrétienne, les auteurs espagnols redécouvrent un genre particulier qui sera qualifié tantôt de romand’aventures, tantôt de roman byzantin. Tant l’appellation de roman que la qualification de byzantin sont fautives puisqu’il s’agit en fait de récits poétiques ou en prose antérieurs à la fin du IVe siècle, c’est-à-dire antérieurs à ce qu’il est convenud’appeler historiquement l’ère byzantine. Pour notre part, nous retiendrons l’appellation de roman néo-hellénistique ou roman néo-grec espagnol – voire « roman baroque », à l’instar de Georges Molinié1 – pour qualifier le nouveau genreromanesque créé à partir de ces récits. Nous voyons dans ce genre le développement d’une littérature en adéquation avec les exigences éthiques et esthétiques de l’« utile dulci » horacien. Influencé par le contexte politico-religieux de la Contre-Réforme, le roman néo-grec espagnol ou roman baroque expose de manière plus ou moins patente le thème de la diatribe à propos du libre arbitre et de la prédestination. Le rôle joué au cœur de ces romans par la Providence et le Destin, en particulier sous leur forme emblématique, semble empreint de l’enseignement des dogmes catholiques défendus lors du Concile de Trente. Dans les quatre ouvrages du corpus (El peregrino en su patria de Lope de Vega, Los trabajos de Persiles y Sigismunda de Miguel de Cervantès, Historia de Hipólito y Aminta de Francisco de Quintana, El Criticón de Baltasar Gracián), le problème du déterminisme et celui du salut sont de nombreuses fois soulevés. Cela se produit soit dans des discussions entre les personnages, soit dans le cours même de l’intrigue par l’apparition de phénomènes de prédiction astrologique ou autre mettant en cause les notions de Fortune et de Destin. De la même façon, les personnages, par leur manière d’être et d’agir, évoquent la notion de libre arbitre soulignant ainsi l’importance des actes qu’ils accomplissent pour assurer leur salut. / In the sixteenth and seventeenth centuries, thanks to the writings of Achilles Tatiusand Heliodorus of Emesa, two Greek authors who lived the first centuries of the Christian era, the Spanish writers rediscover a new particular genre. Those books are either labeled as adventure novels or Byzantine novels. Both the terms “novel” and “Byzantine” are inadequate since those books deal with storylines in prose or in verse dating back to the end of the fifth century, that is to say prior to what is commonly and historically termed as the Byzantine era. We will stick to the expressions “Spanishand Greek novel” or “Baroque novel” as taken up by Georges Molinié in order to label this new fictional genre in which we can perceive the development of a literature more in terms with the ethic and a esthetic standards of the Horacian « utile dulci ».Influenced by the political and religious frame of the Counter Reformation, the Spanish and Greek novel or « Baroque novel » exposes in an underlying way the theme of the diatribe about free will and predestination. The role played byProvidence and Fate in those novels, in particular under their emblematic form, is revealing of the Catholic dogmas defended during the Council of Trent. In the four books of the corpus (El peregrino en su patria by Lope de Vega, Los trabajos de Persiles y Sigismunda written by Miguel de Cervantes, Historia deHipólito y Aminta by Francisco de Quintana, Baltasar Gracian’s El Criticón) the issues of determinism and salvation are being raised. This occurs either during thedialogues, or in the development of the plot through the appearance of phenomena of astrological prediction or of other natures dealing with the notions of Fortune and Destiny. In the same way, the characters – through the way they act and behave –evoke the notion of free will, thus underlining the importance of the actions they accomplish in order to secure their salvation.
6

Nationalisme roumain et monumentalité. Le centre civique comme affirmation de réussite nationale / Romanian nationalism and monumentality. The civic center as an assertion of national success

Iosa, Ioana 01 December 2009 (has links)
La volonté d’inscrire l’apologie monumentale que représente le Centre civique de Bucarest dans une histoire urbaine et sociale nous a poussé à analyser les raisons qui ont guidé sa mise en œuvre et, plus largement, à reconstruire le fil narratif de l’histoire bucarestoise à travers l’héritage bâti prestigieux de la ville. C’est ainsi que nous nous sommes intéressés aux rapports entre édification des bâtiments et espaces remarquables et (re)construction d’une identité nationale roumaine, depuis de la déclaration d’indépendance jusqu’à l’intégration européenne perçue comme reconnaissance suprême de l’État roumain. Ce travail analyse donc les techniques d’instrumentalisation de la production architecturale et urbaine dans la définition et la promotion de l’identité nationale. Il complète également le peu d’études scientifiques traitant du Centre civique, à la fois emblème et stigmate en raison des efforts exceptionnels octroyés pour sa construction. Enfin, il aborde la question de la réception d’un ensemble « idéologiquement chargé » et, plus largement, les divers emplois faits des héritages urbains par les régimes politiques qui se sont succédés à la tête de la Roumanie. / This paper aims to place the monumental apology represented by the Civic Center of Bucharest in its urban and socio-political context. Therefore we have analysed the reasons and decisions that led to the way it was conceived and set up, and in addition we have tried to rebuild the narrative of the history of Bucharest through the city’s prominent built heritage. For this reason we have looked into the relations between the fact of erecting buildings and remarkable spaces and the (re)construction of a Romanian national identity, beginning with the Declaration of independence and ending with the European integration, the latter standing for the supreme legitimacy granted to the Romanian State. Therefore this research engages into the analysis of the mechanisms involved in using architectural and urban productions as instruments for defining and promoting national identity. In addition it fills a gap of almost non-existent scientific work dealing with the Civic Center, which is, due to the exceptional efforts engaged in its construction, in the same time Bucharest’s emblem and scar. Finally, it deals with the question of the reception of “ideologically charged” buildings, and more generally, with the fate of urban heritage inherited from totalitarian regimes.
7

Bande originale de film, bande originale de vie : pour une sémiologie tripartite de l'emblème musical : le cas de l'univers Disney

Roth, Raphaël 25 November 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse présente les résultats d'une recherche sur la musique au cinéma et la prolongation de l'expérience cinématographique en dehors de l'espace et du temps du dispositif cinématographique par l'écoute de la bande originale du film. Plus particulièrement elle aborde la bande originale du film en tant que musique emblématique de l'univers filmique. Elle instruit une réflexion sur la place de la musique dans nos vies et sa capacité à créer et recréer des expériences esthétiques du quotidien. A partir de la tripartition sémiologique développée par Jean Molino, nous proposons d'appréhender la bande originale de l'univers Disney depuis les conditions et le contexte de sa production d'abord, c'est-à-dire au niveau "poïétique ". Nous procédons à l'analyse de l'univers filmique et musical ensuite en nous plaçant au niveau " neutre " de l'œuvre. Enfin, par le biais d'une enquête par questionnaire dans le cadre d'un protocole de recherche expérimental nous analysons la réception de la bande originale de film à son niveau " esthésique ". Le mickeymousing, technique cinématographique définissant la ponctuation narrative des mouvements par la musique, est appréhendé comme une forme d'esthétisation du réel. Entre synchronisation, emblème et réel esthétisé cette recherche porte, in fine, sur l'esthétisation cinématographique du quotidien par la musique. De la bande originale de film à la bande originale de vie, les fonctions emblématiques de la musique sont décrites par une ethnographie de la musique au quotidien (festivals, trains, Disneyland, rayons des disquaires).
8

Bande originale de film, bande originale de vie : pour une sémiologie tripartite de l'emblème musical : le cas de l'univers Disney / Movie soundtrack, life soundtrack : for a semiotic tripartition of the musical token : the case of Disney universe

Roth, Raphaël 25 November 2013 (has links)
Cette thèse présente les résultats d'une recherche sur la musique au cinéma et la prolongation de l'expérience cinématographique en dehors de l'espace et du temps du dispositif cinématographique par l'écoute de la bande originale du film. Plus particulièrement elle aborde la bande originale du film en tant que musique emblématique de l'univers filmique. Elle instruit une réflexion sur la place de la musique dans nos vies et sa capacité à créer et recréer des expériences esthétiques du quotidien. A partir de la tripartition sémiologique développée par Jean Molino, nous proposons d'appréhender la bande originale de l'univers Disney depuis les conditions et le contexte de sa production d'abord, c'est-à-dire au niveau «poïétique ». Nous procédons à l'analyse de l'univers filmique et musical ensuite en nous plaçant au niveau « neutre » de l’œuvre. Enfin, par le biais d'une enquête par questionnaire dans le cadre d'un protocole de recherche expérimental nous analysons la réception de la bande originale de film à son niveau « esthésique ». Le mickeymousing, technique cinématographique définissant la ponctuation narrative des mouvements par la musique, est appréhendé comme une forme d'esthétisation du réel. Entre synchronisation, emblème et réel esthétisé cette recherche porte, in fine, sur l'esthétisation cinématographique du quotidien par la musique. De la bande originale de film à la bande originale de vie, les fonctions emblématiques de la musique sont décrites par une ethnographie de la musique au quotidien (festivals, trains, Disneyland, rayons des disquaires). / This thesis presents the results of a research on music in cinema and the extension of the cinematographic experience out of the cinematographic model by listening to the film score. More specifically, it addresses the issue of the film score being the emblematic music of the film environment. Being such, it generates a reflexion about the role of music in our lives and its capacity to create and recreate aesthetic experiences of our daily lives. Based on Jean Molino?s semiotic tripartition, we propose to tackle Disney?s film score starting from its production context, that is, the ?poietic? level. We then proceed to analyse the film and musical environment by placing ourselves on the ?neutral? level of the work. Finally, through the use of a questionnaire survey made in a experimental context, we will analyse the film score reception at a ?aesthetic? level.Mickey Mousing, film technique that syncs the actions in the movie with music is tackled as a way to aestheticize the world. Between the synchronisation, the token and the aestheticized reality, the research is eventually about the cinematographic aesthetisation of the daily-life through music. From movie soundtracks to life soundtracks, the emblematic fonctions of music are described through an ethnography of the daily usage of music (festivals, trains, Disneyland, music stores)
9

Iconographie de Fortune au Moyen Âge et à la Renaissance (XIe-XVIe siècle) / Iconography of Fortune in the Middle Ages and the Renaissance (XIth-XVIth c.)

Vassilieva-Codognet, Olga 16 May 2017 (has links)
Ce travail sur l’iconographie de Fortune au Moyen Âge et à la Renaissance se base sur un corpus de plus d’un millier d’images dont seul un tiers y est reproduit. L'enquête commence par une nécessaire étude lexicographique qui permet de mieux cerner les sens du mot latin « fortuna » ainsi que ceux du mot français « fortune » entre le xie et le xvie siècle. Une seconde partie s’intéresse au motif iconographique de la Roue de Fortune médiévale – i.e. cette roue sur le pourtour de laquelle prennent place des personnages dont le premier monte, les second trône, le troisième tombe et le dernier gît à terre –, depuis sa genèse dans un manuscrit bénéventain datant des années 1060-1070 jusqu’à sa diffusion sur toutes sortes de supports (peinture murale, sculpture monumentale, mosaïque, etc.) ainsi qu’aux différents usages de ce motif (didactiques, emblématiques, divinatoires). Une troisième partie recense les nombreuses variantes que génère au fil des siècles ce très fécond motif : Roue de la Vie, Roues animales satiriques, Roue des Vicissitudes de l’Humanité, etc. Une quatrième partie étudie la personnification de Fortune qui apparaît au xiie siècle, tant dans les images que dans les textes, avant de devenir l’une des vedettes de l’iconographie de la fin du Moyen Âge, la figure de Fortune se retrouvant dans d’innombrables manuscrits de Boèce, Jean de Meun, Boccace ou Christine de Pizan. La cinquième et dernière partie est consacrée à la mutation que connaît Fortune à la Renaissance, mutation qui la voit changer tant de forme que de fonction, l’aveugle et duplice déesse du sort abandonnant alors sa fonction didactique – et la roue d’exemples qui va avec – pour devenir une accorte jeune femme nue à la mèche de cheveux flottant au vent dont la fonction est propitiatoire et l’usage emblématique. / This work on the iconography of Fortune in the Middle Ages and the Renaissance is based on more than one thousand images of which only one third is reproduced in the document. The study begins with a lexicographical study aiming at better understanding the various meanings of the Latin word « fortuna » and the French word « fortune » from the xith to the xvith centuries. The second section addresses the iconographical pattern of the mediaeval Wheel of Fortune – i.e. that wheel where four human beings occupy different positions on the rim: the first ascends, the second is enthroned, the third falls and the fourth lays on the ground – from its inception in a 1060-1070 Beneventan manuscript to its diffusion to various media (mural painting, monumental sculpture, mosaic, etc.) as well as its different uses (didactic, emblematic, divinatory). The third section identifies the numerous variations that this fertile pattern has generated over the centuries: Wheel of Life, satirical animal Wheels, Wheel of Vicissitudes of Humanity, etc. The fourth section studies the personification of Fortune which appears in the xiith century before becoming a star of late mediaeval iconography, her figure gracing innumerable manuscripts of Boethius, Jean de Meun, Giovanni Boccaccio or Christine de Pizan. The fifth and final section is devoted to Fortune’s mutation during the Renaissance: changing both form and function, the blind and treacherous goddess of fate gives up her didactic function – and the wheel of examples that comes with it – and becomes a beautiful naked woman with a forelock whose function is propitiatory and use emblematic.

Page generated in 0.4202 seconds