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Le concept de tropos chez Maxime le Confesseur / The concept of tropos in Maximus the ConfessorSkliris, Dionysios 28 November 2015 (has links)
Les termes logos (raison) et tropos forment un couple qui est très significatif pour la pensée de Maxime le Confesseur (c. 580-662). Dans notre thèse, nous examinons les contextes dans lesquels Maxime le Confesseur emploie le terme tropos (mode) soit à l’intérieur du couple logos-tropos, soit de façon autonome. Nous ne traitons pas le concept de tropos comme un terme invariant intégré à une doctrine uniforme, mais plutôt comme un moyen ou un «outil» conceptuel qui aide Maxime à résoudre des problèmes très différents dans plusieurs domaines de sa pensée. Nous examinons les différents contextes dans lesquels Maxime le Confesseur utilise le couple logos-tropos ou le seul terme tropos, comme, par exemple, la logique, la relation entre l’universalité et la particularité, la théologie trinitaire, la question du mal et la Théodicée, la cosmologie, la théorie du progrès spirituel, la théorie de l’achèvement ontologique, la christologie et l’eschatologie. Dans chaque cas, nous insistons sur les termes qui sont déterminés par le mot tropos et sur les relations de contraste, d’opposition ou tout simplement de distinction qui se forment entre eux. Nous examinons également le champ lexical des mots qui sont relatifs au terme tropos. En général, le logos exprime la stabilité et la permanence qui est nécessaire pour qu’il y ait un sens contemplé par le sage, alors que le tropos signifie une modalité qui ouvre la possibilité de contingence, de surprise et d’innovation à l’intérieur de l’Histoire. L’emphase est plutôt mise sur le fait que le tropos est exactement une modalité qui peut coexister avec le logos sans l’annuler, altérer ou corrompre. / The terms logos (reason) and tropos (mode) form a very important couple in the thought of Maximus the Confessor (c. 580-662). In our PhD thesis, we are examining the contexts in which Maximus the Confessor is using the term tropos (mode) either inside the couple logos-tropos or independently. We are not developing the concept of tropos as a uniform doctrine, but we are examining it mostly as a means or as a conceptual “tool” which helps Maximus solving very different problems in diverse domains of his thought. We thus examine the use of the term tropos in contexts such as logic, the philosophical relation between universality and particularity, Trinitarian theology, the question of evil or Theodicy, cosmology, the stages of spiritual progress, the theory of the ontological actualization of beings, Christology and eschatology. In each case, we are insisting in the terms which are determined by the word tropos, the terms which are determined by the word logos, as well as the relations of contrast, opposition or simple distinction between them. We are equally examining the lexical field that is related to the term tropos. In general, logos expresses the stability and the permanence that are necessary for the existence of a meaning which could be contemplated by the philosopher, whereas tropos means a modality which opens a space for contingence, surprise and innovation inside History. The emphasis is placed on the fact that tropos is exactly a modality which can coexist with logos without annulling, altering or corrupting it.
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Généalogie d'une exhortation : la culture théologique et juridique de Edme Pirot, confesseur de la marquise de Brinvilliers (1676)Gemme, Karine 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise nous amène à Paris, au cœur du XVIIe siècle religieux et judiciaire. À travers La marquise de Brinvilliers. Récit de ses derniers moments, l'abbé Edme Pirot (1631-1713), confesseur de la Sorbonne rapporte comment, le 16 juillet 1676, il assista à la mort la marquise de Brinvilliers; il y raconte les derniers instants passés avec la criminelle et le discours qu'il lui tint et qui transforma, en quelques heures, une horrible criminelle parricide et empoisonneuse en une femme repentie, prête à affronter dignement la mort. Ce document exceptionnel est le rare témoignage que nous possédions d'une exhortation auprès d'un supplicié; il constitue une fenêtre unique sur la culture et le savoir d'un confesseur parisien en plein cœur de la contre-réforme. La marquise de Brinvilliers a été l'objet de plusieurs recherches tandis que son confesseur est demeuré peu connu. Dans cette étude, nous avons tenté de montrer que Pirot avait tenté d'écrire une sorte de modèle de récit de mort destiné aux confesseurs de la Sorbonne qui assistaient à la mort les condamnés. À travers une approche sémantique et sérielle, nous avons effectué une analyse comparée entre le texte de Pirot et d'autres modèles d'écriture profane et religieuse. L'abbé s'est certainement inspiré des ars moriendi, des hagiographies, des idées jansénistes sur la grâce et le salut, de l'idéal de la bonne mort présenté à travers l'écriture du fait divers et des histoires tragiques, puis des textes juridiques. Bien que son œuvre soit unique, la mise en lumière de l'argumentation de Pirot nous démontre l'influence d'une multitude de modèles d'écriture et rend compte, par-là, d'un modèle rhétorique utilisé pour assister à la mort un criminel.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Paris, dix-septième siècle, confession, exécution publique, préparation à la mort.
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L'explication touchant le temple divin, les ornements sacrés et la divine Mystagogie de Syméon de Thessalonique (1429) : édition, traduction, commentaire / The Explanation about the Divine Temple, the Sacred Ornaments and Divine Mystagogy, of Symeon of Thessalonica († 1429) : Edition, translation and commentariesGarnier, Sébastien 04 June 2011 (has links)
À la veille de la prise définitive de Thessalonique, l’archevêque Syméon (†1429) apporte les dernières retouches à son commentaire mystagogique, l’Explication touchant le temple divin, les ornements sacrés et la divine Mystagogie. Il s’agit de la troisième version d’un traité destiné à l’origine au clergé crétois. Le dernier traité mystagogique byzantin fait le tableau des fastes d’une liturgie pontificale et enregistre les derniers développements d’un rituel dont l’évolution touche alors à son terme. Synthèse de la tradition mystagogique qui l’a précédé, l’ouvrage manifeste un véritable retour aux sources du genre (Denys l’Aréopagite et Maxime le Confesseur). Syméon y propose un exposé de la doctrine eucharistique conforme aux thèses palamites sur la Grâce, conçue comme énergie commune aux hypostases de la Trinité mais distincte de son essence. Ce commentaire a joué un rôle essentiel dans le développement et la transmission du palamisme au sein de l’Église grecque. Cette dernière version est conservée dans le Zagorensis 23, où une main est intervenue directement dans le corps et les marges du texte afin de le corriger et de l’amplifier. La question de savoir si ces interventions sont autographes se pose. Nous tenterons d’en comprendre la signification. D’autre part les quatre témoins qui conservent cette version révisée, nous permettront d’en retracer l’histoire. Complétée par ces quatre témoins, nous présentons une édition de la leçon du Zagorensis, de lecture souvent difficile et lacunaire. Elle sera accompagnée d’une traduction. En contrepoint, l’étude de la tradition manuscrite nous permettra d’esquisser l’histoire de deux premières versions de cette œuvre / On the eve of the definitive fall of Thessalonica, archbishop Symeon (1429 ) brings the last touch to his mystagogical comment, the Explanation about the Divine Temple, the Sacred Ornaments and Divine Mystagogy. It is the third version of a treaty originally intended for the Cretan clergy. The last Byzantine Mystagogical treaty made thepicture of the splendors of an episcopal liturgy and registered the last developments of a rite the evolution of which touched then its term. Synthesis of the mystagogical tradition which preceded, the work testifies for a real return to the sources of the genre (Denys the Areopagite and Maxime the Confessor). Symeon proposes a presentation of the eucharistic doctrine in accordance with the palamites theses on the Grace, conceived as the energy common to the hypostases of the Trinity but different from Their essence. This comment played anessential role in the development and the transmission of Palamism within the Greek Church. This last version is preserved in Zagorensis 23, where a hand intervened directly in the body and the margins of the text to correct and amplify it. The question to know if these interventions are original arises. We shall try to understand its meaning. On the other hand four witnesses which keep this revised version, will allow us to redraw its history. Completed by these four witnesses, we present an edition of the lesson of Zagorensis, whose reading is often difficult and incomplete. It will be accompanied with a translation. In counterpoint, the study of the handwritten tradition will allow us to sketch the history of first two versions of this work.
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