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Mantzikert et les Normands : les perceptions et les représentations des Byzantins dans la propagande antibyzantine des chroniqueurs italo-normands du 11e siècle

Bilodeau Gonthier, David January 2017 (has links)
La propagande italo-normande du 11e siècle ainsi que la bataille de Mantzikert sont deux sujets qui ont déjà été largement abordés par les historiens modernes. Toutefois, aucune étude n’a encore tenté de faire le pont entre ces historiographies divergentes en introduisant l’apport des sources normandes à l’étude historique de la bataille. Ce mémoire se propose donc de démontrer que la bataille de Mantzikert constituait un élément de propagande important de la culture historique italo-normande, et que cette culture historique fut une des premières à véhiculer une représentation négative des Byzantins. En effet, même si la première croisade marque traditionnellement l’apparition d’une vision négative des Byzantins dans l’historiographie latine, Aimé du Mont-Cassin, Guillaume de Pouille et Geoffroi Malaterra furent parmi les premiers chroniqueurs latins à donner une image négative des Byzantins qui s’articulait autour des notions de perfidie et d’absence de virilité. Ainsi, l’analyse des relations entre l’Orient et l’Occident au 11e siècle permet tout d’abord de voir comment est apparue cette animosité que les Latins avaient envers les Grecs, et surtout comment celle-ci précédait la première croisade en étant présente dans les chroniques italo-normandes. Ensuite, l’analyse de la culture historique italo-normande propose de comprendre comment les représentations négatives des Byzantins ont été conditionnées par le contexte de conquête de l’Italie méridionale alors que les Normands cherchaient à diffamer les Byzantins pour ainsi mieux légitimer leur conquête d’un territoire qui était historiquement byzantin. En dernier lieu, cette étude propose de revisiter la bataille de Mantzikert et de souligner comment cette dernière fut instrumentalisée par les ennemis de Byzance, et notamment par les chroniqueurs italo-normands qui voyaient en elle un excellent instrument de propagande permettant de justifier les conquêtes normandes en démontrant les vices et les faiblesses des Byzantins.
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Οι αιχμάλωτοι πολέμου στη Βυζαντινή Αυτοκρατορία (6ος-11ος αι.) : Εκκλησία, Κράτος, διπλωματία και κοινωνική διάσταση / Les prisonniers de guerre dans l’empire byzantin (VIe – XIe s.) : l’Église, l’État, la diplomatie et la dimension sociale / Prisoners of War in the Byzantine Empire (6th-11th c.) : church, State, diplomacy and social dimension

Lykaki, Marilia 13 January 2016 (has links)
La captivité était une situation transitoire qui conduisait soit à l’esclavage soit à la libération. Pendant le période de VIe à XIe s. on voit les captifs assumer des rôles divers: comme soldats, agriculteurs, porteurs d’idéologie, de culture et de savoirs. Une série des questions se posent à propos de leur libération en termes de rançon, échange de prisonniers, et leur statut social et civil. La théorie impériale ne correspondait pas toujours à la réalité des sociétés concernant ce sujet. Par conséquent, la recherche touche à des questions militaires et diplomatiques et aussi avec les domaines de la culture et de l'intelligence militaire et révèle enfin comment Byzance elle-même et les «autres» perçu. Par une approche multidimensionnelle et en termes de méthodologie sur l'analyse critique des sources primaires et de comparaison, mon objectif principal est de décrire la position de l'État et de l'Église « vis-à –vis » la question particulière et de son évolution. La recherche commence à une époque où l’attitude à l’égard des prisonniers de guerre héritée du monde romain est en train de changer sous l’impact du christianisme ; elle se termine à une période où les échanges des prisonniers avec les Arabes, devenus une routine, perdent de l’actualité et les guerres avec les Bulgares battent le plein. La présente étude démontre les mutations de la loi byzantine et son impact sur le traitement à l'égard des problèmes divers concernant les prisonniers de guerre. Etudier l'ère particulière peut éclaircir ce sujet afin d'en déduire si l'attitude de Byzance différait envers ses ennemis et donc les captifs chrétiens et non-chrétiens. / The state of captivity is a transitional situation which leads either to slavery or to freedom. During 6th-11th c. prisoners under captivity could have various occupational roles. In addition, they could be bearers of a different ideology, culture and knowledge. A series of questions arise about their release in terms of ransom, prisoner exchange, and their social and civil status. Imperial theory was not always corresponding at the societies’ reality concerning this issueTherefore, the research is dealing with military and diplomatic questions and also with the spheres of culture and military intelligence and finally reveals how Byzantium perceived itself and the ‘others’. Based on a multidimensional approach and in terms of methodology on the critical analysis of primary sources and comparison, my main aim is to describe the position of both State and Church “vis-à-vis” the particular issue and its evolution. The starting point of my research is set on a period, when the attitude towards prisoners of war as it was inherited from the Roman world, begins to change due to the influence of Christianity and reaches up to a point, when exchanges of prisoners with the Arabs were consolidated and the wars with the Bulgarians had started. The present study demonstrates the changing face of the byzantine law and its impact on the treatment towards the diverse problems concerning prisoners of war. Studying the particular era can shed light on this topic in order to infer whether Byzantines’ attitude differed towards his enemies and therefore Christians and non-Christians captives.
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L’identité romaine dans le discours impérial byzantin selon les œuvres et compilations de Constantin VII Porphyrogénète (913-959)

St-Pierre, Louis-Patrick January 2017 (has links)
L’Empire « byzantin » figure parmi les États médiévaux les plus méconnus en dehors de la sphère académique, bien que cette dénomination soit paradoxalement anachronique, voire fautive. Celui que nous qualifions ainsi est en fait la continuité de l’Empire romain d’Orient durant le Moyen Âge. Cette affirmation peut paraître contre-intuitive d’un point de vue contemporain, puisque le caractère romain fait pour nous référence à l’Antiquité, à la langue latine et à l’Occident. À l’inverse, les Byzantins étaient orientaux et s’exprimaient en grec. Comment alors concevoir que ces derniers se soient dit Romains ? Pour ce faire, il est nécessaire de laisser de côté la polarisation entre Latin et Grec, entre Antiquité et Moyen Âge, et de se demander non pas si les Byzantins ont eu raison de se qualifier comme Rhômaioi (terme grec pour « romain »), mais qu’a pu signifier pour eux une telle appartenance ? Ce questionnement, qui figure au centre de ce mémoire, peut en partie trouver réponse en explorant le discours de l’une des principales instances ayant manifesté la préoccupation de maintenir l’identité romaine en Orient, à savoir les autorités impériales de Constantinople. En tant que personnage officiel, érudit, patron de nombreux lettrés et compilateur prolifique, l’empereur Constantin VII (913-959) agit comme auteur représentatif. Ses compilations De Ceremoniis (Le Livre des Cérémonies), De Administrando (De L’Administration de l’Empire) et De Thematibus (Le Livre des Thèmes) laissent en effet paraître des éléments sous-jacents à la construction de la romanité orientale et médiévale. Celle-ci se conceptualise tout d’abord à l’aide de la langue grecque, que l’on voit à l’époque comme la langue « romaine », et par le rattachement à un État que l’on place en continuité directe avec l’Empire de la Rome antique. À cela s’ajoute d’autres marqueurs (coutumes, religion, valeurs sociales) que l’on associe au fait romain et qui permettent de concevoir une certaine distinction face à des groupes étrangers.
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L'image du pouvoir impérial dans la Chronographie de Théophane le Confesseur pendant le premier iconoclasme Byzantin (717-815)

Tremblay, Vincent January 2013 (has links)
L’étude de l’iconoclasme byzantin, cette crise théologique ayant pour cause l’essor du culte associé aux images religieuses, a été un exercice ardu pour les historiens. En effet, les maigres sources disponibles pour cette période sont toutes favorables au culte des images. Bien qu’écrite par un iconodoule convaincu et hostile aux empereurs iconoclastes, la Chronographie de Théophane le Confesseur ne mérite pourtant pas ses étiquettes contemporaines de pro-iconophile et d’anti-iconoclaste. Le présent mémoire propose donc de revoir et de nuancer les écrits de Théophane en ce qui a trait au pouvoir impérial. Il s’agira de démontrer que la place des empereurs sur l’échiquier théologique n’a aucune influence sur la représentation du pouvoir, voire et de ceux qui l’exercent, dans la Chronographie. En effet, une analyse rigoureuse des empereurs de la période iconoclaste (717-780) et de la période iconodoule (780-815) prouvera que pour Théophane, rien n’est absolu : les iconoclastes ne sont pas dépourvus de vertu et les iconodoules peuvent agir de façon tyrannique. La Chronographie propose ainsi une image complexe du pouvoir impérial, qui oblige à reconsidérer les frontières entre légitimité impériale et tyrannie. -- The study of Byzantine iconoclasm, a theological crisis caused by the emergence of religious practices centered on divine images, has proven to be a difficult endeavor for historians. Indeed, the few available sources which discuss this period are clearly favorable to this cult of images. Despite having been written by a convinced iconodule who was also hostile to iconoclastic emperors, the Chronicle by Theophanes the Confessor should not be labelled as purely pro-iconophile and anti-iconoclastic. As such, the present thesis will seek to review and relativize the writings of Theophanes with regards to imperial power. This will attempt to demonstrate that in the Chronicle, the place of emperors on the theological playing field has no impact on the representations of power or those who exert it. In fact, a rigorous analysis of emperors from the iconoclastic period (717-780) as well as the iconodule period (780-815) will show that inTheophanes’ mind nothing is absolute: iconoclasts are not devoid of virtue and iconodules can be tyrannical. Hence, the Chronicle presents a complex image of imperial power, one which demands a reconsideration of the boundaries between imperial legitimacy and tyranny.
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L’avènement de Jean II : querelles de succession et principes de légitimité (Xe-XIIe siècles) / John II’s accession : succession rivalries and legitimacy principles (10th-12th centuries)

Mourtoux, Jean-François 01 December 2012 (has links)
Ce mémoire traite de l’histoire politique et dynastique de l’empire byzantin du Xe au début du XIIe siècle, et propose de réinterpréter certaines querelles de succession et la stratégie, matrimoniale et politique, des grandes familles aristocratiques. Partant de la querelle de 1118 qui opposa Jean II à sa soeur Anne pour la succession d’Alexis Ier, l’analyse montre que ce conflit recouvrait l’opposition entre deux sources de légitimité, les Comnènes et les Doukai, et de deux principes, primogéniture masculine et primogéniture « absolue ». Cette hypothèse est confirmée par une analyse des relations avant et après le couronnement d’Alexis Ier : la campagne d’Alexis contre Roussel de Bailleul, le contexte des fiançailles d’Alexis Comnène et d’Irène Doukaina, ou la prise de Constantinople sont particulièrement revisités. Ayant dû accorder des garanties à sa belle-famille Doukas, Alexis Ier va utiliser les interdictions de mariage et les circonstances diplomatiques pour annuler les fiançailles de sa fille et de Constantin Doukas, le fils de Michel VII. L’analyse se poursuit par une étude de la révolte de 1057 et met en évidence que Constantin (X) Doukas et Isaac (Ier) Comnène étaient alors les défenseurs des héritières de Constantin Dalassènos, qui était, avec Romain (III) Argyros, le chef d’une des deux familles apparentées par mariage avec les Lécapènes et les Macédoniens. Après avoir vu la stratégie matrimoniale de Romain Ier Lécapène, l’étude montre que Constantin VIII maria sa fille Zôè tardivement afin de réserver le pouvoir à ses lointains cousins et ainsi établir par la pratique un règle de succession à Byzance. / This study deals with the political and dynastic history of the Byzantine empire from the 10th to the early 12th centuries. It offers a reinterpretation of some succession crises and of the matrimonial and political strategy of great aristocratic families. About the conflict which opposed John II and his sister Anna on the succession of Alexius I in 1118, the analysis shows that this conflict was also the opposition of two sources of legitimacy: the Doukas and Comnenus families, and of two principles: masculine and absolute primogeniture. This hypothesis is confirmed by an analysis of the relations between both families before and after Alexis I’s accession: Alexius’ campaign against Roussel, the context of his betrothal with Irene Doukaina, of the taking of Constantinople are particularly revisited. Having reluctantly given warrants to his step-family, Alexius I uses marriage prohibitions to cancel his sister’s betrothal with Constantine Doukas, Michael VII’s son. The study then deals with the revolt of 1057, and shows that Constantine (X) Doukas and Isaac (I) Comnenus were the defenders of the female heirs of Constantine Dalassenos, who was, along with Romanos (III) Argyros, the head of one of the two families related to the Lecapenus and Macedonian dynasties. After an analysis of Romanus I’s matrimonial strategy, the study shows that Constantine VIII married his daughter Zoe so late because he wanted to reserve the power to his distant relatives and thus to establish, through practice, a succession rule in Byzantium.
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Λογιώτατοι ποίμενες : les évêques et leur autorité dans la société byzantine des XIè-XIIè siècles / Λογιώτατοι ποίμενες : bishops and their authority in Byzantine society (11th-12th centuries)

Roskilly, Jack 30 November 2017 (has links)
Ma thèse constitue une étude de l'épiscopat byzantin à une période charnière de l'histoire de l'Empire. Les évolutions de l'épiscopat s'articulent autour de la conception de l'autorité des évêques, qu'ils fondent désormais davantage sur leur compétence intellectuelle. Le recrutement d'une partie importante de l'épiscopat parmi le clergé lettré de Constantinople modifie la représentation de leur autorité, qui ne repose pas exclusivement sur la grâce reçue lors de l'ordination et le pouvoir d'ordre. La formation poussée des évêques et les relations qu'ils maintiennent avec leurs amis intellectuels de la capitale ont des conséquences sur l'exercice de leur pouvoir dans leur diocèse. L'absentéisme des évêques étant limité, les prélats ont pris leur rôle au sérieux en dépit de l'opposition grandissante entre la capitale, dont ils sont issus, et les provinces, où ils officient. Les évêques ont mis en œuvre leur compétence intellectuelle, littéraire, théologique et juridique pour gouverner leurs fidèles, défendre les intérêts de leur diocèse et participer au synode permanent à Constantinople. Les liens avec l'aristocratie constantinopolitaines, matérialisés dans les correspondances, sont apparus cruciaux pour le bon exercice du gouvernement épiscopal. L'épiscopat ne résiste cependant pas à l'ensemble de ses contradictions, notamment celle entre les provinces et la capitale. Leur gouvernement est toujours susceptible d'être contesté aussi bien par les aristocrates, les moines ou les simples fidèles. / My dissertation studies the Byzantine episcopate at a crucial period in the history of the Empire. The evolutions of the episcopate revolve around the conception of the bishops' authority, which was based on their intellectual competence. The recruitment of a large part of the bishops among the literate clergy of Constantinople modifies the representation of their authority, which does not rest exclusively on the grace received during their chrismation and the power of order. The advanced intellectual training of the bishops and the relations they maintain with their friends living in the capital have consequences for the exercise of power in their diocese. The bishops' absenteeism being limited, the bishops took their role seriously in spite of the growing opposition between the capital from which they came and the provinces where they held their office. The bishops have implemented their intellectual, literary, theological and legal competence to govern their faithful, defend the interests of their diocese and participate in the pe1manent synod in Constantinople. The links with the Constantinopolitan aristocrats, materialized in the correspondences, appeared crucial for the good exercise of the episcopal government. The episcopate, however, does not resist ail its contradictions, especially that between the provinces and the capital. Their government is always liable to be contested by aristocrats, monks or lay people alike.
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L'Epire du treizième au quinzième siècle : autonomie et hétérogénéité d'une région balkanique / Epirus from the thirteenth to the fifteenth century : autonomy and heterogeneity of a Balkan region

Osswald, Brendan 16 November 2011 (has links)
La région de l'Epire du XIIIème au XVème siècle est étudiée sous plusieurs aspects liés aux thèmes de l'autonomie et de l'hétérogénéité qui ont marqué l'histoire de la région durant la période concernée.Tout d’abord, le bilan de l’historiographie politique montre l’agitation de cette période intercalée entre les longues périodes de stabilité que sont la période byzantine en amont et la période ottomane en aval. Les trois siècles étudiés ont en effet vu se succéder la Quatrième croisade (1204), les règnes de la dynastie des Comnènes (1205-1318), puis de la branche de Céphalonie (1318-1340), l’invasion serbe et les migrations albanaises (années 1340-1350), l’expansion de Carlo Ier Tocco (début XVème siècle) et enfin la conquête progressive par les Ottomans de 1418 à 1502.Ensuite, l’étude de la géographie historique de la région (territoire, vocabulaire, géographie administrative, politique, ecclésiastique, bâtiments officiels) montre l’interdépendance entre les événements historiques et les conditions géographiques. On observe en effet que l’hétérogénéité du territoire préexistait aux diverses migrations.Enfin, on a cherché à savoir quelles furent les réactions idéologiques aux bouleversements politiques subis par la région. D’une part, on assista à l’émergence d’un modèle politique à la fois en rupture et en continuité avec le modèle politique byzantin traditionnel. D’autre part, les diverses migrations placèrent la problématique ethnique sur le devant de la scène politique. Néanmoins, les clivages ethniques ne furent pas aussi déterminants que les clivages sociaux, politiques et géographiques ; ils ne débouchèrent en tout cas pas sur l’idée anachronique d’État-Nation. / The region of Epirus from the 13th to the 15th century is studied within several aspects linked to the notions of autonomy and heterogeneity by which the history of the region was marked during the examined period. First of all, the recapitulation of political historiography shows the agitation of this period interposed between the long periods of stability that are the byzantine period and the ottoman one. The above mentioned three centuries actually witnessed the succession of the Fourth Crusade (1204), the reigns of the Comnenian dynasty (1205-1340), then of the Cephalonian branch (1318-1340), the Serbian invasion and the Albanian migrations (1340’s and 1350’s), the expansion of Carlo I Tocco (beginning of the 15th century) and finally the progressive conquest by the Ottomans from 1418 to 1502.Then, the study of historical geography of the region (territory, vocabulary, administrative, political and ecclesiastical geography, official buildings) shows the interdependency between historical events and geographical conditions. Indeed we can notice that the heterogeneity of the territory existed before the various migrations.Finally, we have tried to learn which were the ideological reactions to the political upheavals undergone by the region. On the one hand a political pattern emerged both in rupture and continuity with the traditional byzantine political pattern. On the other hand, the various migrations put the ethnic issue on the political foreground. Nevertheless, the ethnical cleavages were not as determining as the social and political ones; anyway they did not lead to the anachronistic idea of Nation-State.
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L'Epire du treizième au quinzième siècle : autonomie et hétérogénéité d'une région balkanique

Osswald, Brendan 16 November 2011 (has links) (PDF)
La région de l'Epire du XIIIème au XVème siècle est étudiée sous plusieurs aspects liés aux thèmes de l'autonomie et de l'hétérogénéité qui ont marqué l'histoire de la région durant la période concernée.Tout d'abord, le bilan de l'historiographie politique montre l'agitation de cette période intercalée entre les longues périodes de stabilité que sont la période byzantine en amont et la période ottomane en aval. Les trois siècles étudiés ont en effet vu se succéder la Quatrième croisade (1204), les règnes de la dynastie des Comnènes (1205-1318), puis de la branche de Céphalonie (1318-1340), l'invasion serbe et les migrations albanaises (années 1340-1350), l'expansion de Carlo Ier Tocco (début XVème siècle) et enfin la conquête progressive par les Ottomans de 1418 à 1502.Ensuite, l'étude de la géographie historique de la région (territoire, vocabulaire, géographie administrative, politique, ecclésiastique, bâtiments officiels) montre l'interdépendance entre les événements historiques et les conditions géographiques. On observe en effet que l'hétérogénéité du territoire préexistait aux diverses migrations.Enfin, on a cherché à savoir quelles furent les réactions idéologiques aux bouleversements politiques subis par la région. D'une part, on assista à l'émergence d'un modèle politique à la fois en rupture et en continuité avec le modèle politique byzantin traditionnel. D'autre part, les diverses migrations placèrent la problématique ethnique sur le devant de la scène politique. Néanmoins, les clivages ethniques ne furent pas aussi déterminants que les clivages sociaux, politiques et géographiques ; ils ne débouchèrent en tout cas pas sur l'idée anachronique d'État-Nation.
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La politique ecclésiastique de Byzance envers les pays balkaniques : l'exemple de la Serbie et de la Bulgarie (1346-1402) / Byzantine ecclesiastical policy towards the Balkan countries : example of Serbia and Bulgaria (1346-1402)

Hedjan, Jonel 04 December 2014 (has links)
Depuis le IXe siècle l’organisation étatique et ecclésiastique ainsi que la culture spirituelle et matérielle des peuples slaves du Sud se sont directement inspirées de Byzance. Durant la seconde moitié du XIVe siècle, la conquête turque bouleverse les États balkaniques dont l’Empire byzantin. Ces changements ont provoqué des transformations dans le fonctionnement et dans les relations entre les Églises mais aussi entre les États. La présente thèse approfondit les enjeux de la relation entre Byzance et les pouvoirs séculiers et ecclésiastiques des pays slaves des Balkans, la manière dont ces enjeux ont transformé la politique byzantine au sein de cette région, et enfin comment, en retour, l'instabilité politique de ces États a modelé la politique de l’Église byzantine. Il s'agit ainsi de comprendre comment l’Église byzantine a assumé un rôle de gardienne des intérêts séculiers de l'Empire Byzantin en voie de disparition, d’abord face à l’expansionnisme serbe, puis face à la disparition de l’État bulgare et aux ambitions russes, seule puissance orthodoxe en croissance à cette date. / Since the ninth century, many aspects of the state and of the ecclesiastical organization as well as of the spiritual and material culture of the South Slav peoples have been directly inherited from Byzantium. During the second half of the fourteenth century, the Turkish conquest induced drastic changes in the Balkan states including the Byzantine empire. These changes have led to many shifts in the way of functioning but also in the relationship between not only the churches but also between the states. This thesis examines more deeply the issues at stake between Byzantium and the secular and ecclesiastical powers of the Slavic Balkan countries, the way that these issues have transformed the Byzantine policy in this area, and finally how, in return, political instability of these states has shaped the politics of the Byzantine Church. It will thus be an attempt to understand how the Byzantine Church has endorsed the role of guardian of the secular interests of the endangered Byzantine Empire, first facing the Serbian expansionism and then facing the disappearance of the Bulgarian state and lastly facing the Russian's ambitions considering that they were the only growing orthodox power at the time.
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Moines, aristocratie et pouvoirs (843-1204) : étude sur le rôle social et politique de l’élite des moines à Byzance / Monks, Aristocracy and Powers (843-1204) : the Social and Political Role of the Monastic Elite in Byzantium

Hermay, Lucile 27 November 2015 (has links)
Dans les sources de la période médiobyzantine, tous les moines n’apparaissaient pas en marge de la société. Certains se distinguaient très clairement par leurs incursions dans le monde ou dans les affaires terrestres. Ils pouvaient voyager, changer de monastère et surtout fréquenter des laïcs. Ils tissaient des liens avec le monde que les autorités avaient pourtant cherché à rompre, et pouvaient jouir d’une liberté que les lois et canons visaient à contrôler. Partant de ce constat, nous avons donc étudié précisément l’insertion des moines dans les réseaux de pouvoir. La première étape de ce travail de recherche fut de recenser les moines qui se distinguaient dans les sources par une intervention dans le monde terrestre. À partir de cette prosopographie, nous avons pu définir les contours de l’élite des moines, groupe qui se caractérisait par ses nombreuses interactions avec la haute aristocratie. La deuxième étape fut d’étudier les réseaux sociaux de ces moines. Nous avons décrit les modalités de leur insertion dans ces réseaux pour mettre en évidence les différentes logiques de construction et de transmission de leurs liens avec l’aristocratie. Nous avons surtout souligné l’importance des relations construites personnellement. Puis, nous avons analysé leur rôle dans ces réseaux pour démontrer qu’ils étaient sollicités et agissaient moins en tant que moines qu’en tant que membres de clans puissants. Ainsi, le rôle politique et social joué par les moines dans l’Empire byzantin ne pouvait s’expliquer que par leur intégration dans des réseaux sociaux puissants composés de membres de la haute aristocratie constantinopolitaine. / It is evident from Medieval Byzantine sources that not all monks lived on society’s margins. Some of them were highly implicated in worldly affairs. They could travel, move into other monasteries and visit lay people. They built up ties with people that the authorities had sought to break and could even enjoy freedoms that the laws and cannons aimed to control. Based on such observations, I have studied closely how monks could be embedded in political networks. Firstly, I have made a census of the Byzantine monks that distinguished themselves by their intervention in the lay world. Based on this prosopographical study, I have defined the contours of a monastic elite and shown that this was a group who interacted frequently with members of the high aristocracy. Consequently, I have studied in detail the social networks in which such monks belonged. I have attempted to describe and to underline the complexity of how monks build up their networks as well as inherit and possibly transmit them. I also have tried to distinguish their institutional bonds from their personal ones. In doing so, I have demonstrated that they acted and were solicited less often as monks and more often as members of powerful clans. Thus, I have concluded that the political and social role played by monks in the Byzantine Empire can only be explained by their integration in very powerful social networks.

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