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L'image du pouvoir impérial dans la Chronographie de Théophane le Confesseur pendant le premier iconoclasme Byzantin (717-815)

Tremblay, Vincent January 2013 (has links)
L’étude de l’iconoclasme byzantin, cette crise théologique ayant pour cause l’essor du culte associé aux images religieuses, a été un exercice ardu pour les historiens. En effet, les maigres sources disponibles pour cette période sont toutes favorables au culte des images. Bien qu’écrite par un iconodoule convaincu et hostile aux empereurs iconoclastes, la Chronographie de Théophane le Confesseur ne mérite pourtant pas ses étiquettes contemporaines de pro-iconophile et d’anti-iconoclaste. Le présent mémoire propose donc de revoir et de nuancer les écrits de Théophane en ce qui a trait au pouvoir impérial. Il s’agira de démontrer que la place des empereurs sur l’échiquier théologique n’a aucune influence sur la représentation du pouvoir, voire et de ceux qui l’exercent, dans la Chronographie. En effet, une analyse rigoureuse des empereurs de la période iconoclaste (717-780) et de la période iconodoule (780-815) prouvera que pour Théophane, rien n’est absolu : les iconoclastes ne sont pas dépourvus de vertu et les iconodoules peuvent agir de façon tyrannique. La Chronographie propose ainsi une image complexe du pouvoir impérial, qui oblige à reconsidérer les frontières entre légitimité impériale et tyrannie. -- The study of Byzantine iconoclasm, a theological crisis caused by the emergence of religious practices centered on divine images, has proven to be a difficult endeavor for historians. Indeed, the few available sources which discuss this period are clearly favorable to this cult of images. Despite having been written by a convinced iconodule who was also hostile to iconoclastic emperors, the Chronicle by Theophanes the Confessor should not be labelled as purely pro-iconophile and anti-iconoclastic. As such, the present thesis will seek to review and relativize the writings of Theophanes with regards to imperial power. This will attempt to demonstrate that in the Chronicle, the place of emperors on the theological playing field has no impact on the representations of power or those who exert it. In fact, a rigorous analysis of emperors from the iconoclastic period (717-780) as well as the iconodule period (780-815) will show that inTheophanes’ mind nothing is absolute: iconoclasts are not devoid of virtue and iconodules can be tyrannical. Hence, the Chronicle presents a complex image of imperial power, one which demands a reconsideration of the boundaries between imperial legitimacy and tyranny.
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L’usurpation à Rome et dans l’Empire, d’Auguste aux Sévères : prendre le pouvoir et le conserver / Usurpation of power in Rome and the Roman Empire from Augustus to the Severans : gaining power and retaining it.

Sella, Jerôme 23 May 2016 (has links)
L’usurpation politique sous l’Empire romain a fait l’objet d’approches historiographiques récentes et novatrices avec les travaux, notamment, d’Egon Flaig et de Joachim Szidat, au point d’occuper une place essentielle dans la définition du pouvoir impérial. Le travail ici mené se propose de faire une étude en deux temps de ce phénomène, qui exista avant d’être nommé tardivement (au IVè siècle). Une première partie se propose d’en étudier le vocabulaire riche et varié à travers l’examen de l’ensemble des sources disponibles considérées dans leur évolution chronologique afin de voir peu à peu émerger ce concept politique et d’en proposer une définition tenant compte de cette analyse philologique. La lecture des différents auteurs de la fin de la République et des premiers siècles de l’Empire, mais aussi des époques plus tardives, permettent de mettre en évidence la structuration de leur pensée politique du phénomène, tant dans le domaine des idées abstraites reprises de la philosophie grecque (Platon et Aristote), que dans le recours au mythe comme clé d’analyse (depuis Virgile jusqu’à Sénèque).A cette étude des mots et des idées succède une seconde partie qui se donne pour but d’appliquer la définition proposée dans la première partie à l’étude de la période du Haut-Empire. Les usurpations y sont recensées d’une façon exhaustive en prenant en compte non seulement celles qui eurent effectivement lieu (au demeurant peu nombreuses) mais aussi toutes celles qui firent l’objet d’un soupçon et d’une mise en accusation. Ainsi sont mis en valeur des types de profils de candidats, des scénarios de conquête du pouvoir et de légitimation de celui-ci, mais aussi des techniques de contrôle et de conservation du pouvoir de la part de ceux qui se présentent comme des détenteurs légitimes parce qu’ils prétendent incarner le consensus de tous les citoyens de l’Empire. L’usurpation se révèle alors comme étant un phénomène politique central dont la menace réapparaît chaque fois que ce consensus faiblit, et qui s’efface lorsque ce consensus est rétabli. Moteur de l’évolution politique, il est un moyen d’expérimenter des modèles de conquête et de conservation du pouvoir faisant office d'exempla, et dont la prise en compte permet de modifier quelque peu la périodisation par règne. / Political usurpation in the days of the Roman Empire has been the topic of many recent and innovative historiographical approaches, among which those of Egon Flaig and Joachim Szidat, to the point of becoming a defining feature of imperial power. This political phenomenon, whose existence preceedes its late denomination as « usurpatio » (during the IVth century AD) is what this present work will attempt to study in a two-step approach.The first step consists in studying the rich and varied vocabulary of usurpation through the examination of all available sources, which will be reviewed in chronological order, so as to observe the gradual emergence of this political concept and to offer a definition which takes this philological analysis into account. Besides, perusing the writings of various authors from the end of the Republic to the Principate era, as well as those from later centuries, will help bring to light the structuring of their political thought on the phenomenon, be it in the field of abstract ideas inspired from Greek classical philosophy (Plato and Aristotle) or in the use of myths as a key element of analysis (from Virgil to Seneca).The aim of the second part of this work is to apply the definition put forward in the first one to the study of the Principate era. The comprehensive list of usurpations you will find there takes into account not only those which actually happened (all in all a limited number) but also all those which fell under suspicion and resulted in an indictment. Consequently, candidate profiles start to emerge, as well as patterns of power conquest and the legitimation of it, but also techniques to control and hold that power by those who identify themselves as legitimate rulers, because they claim to embody the public consensus in the Empire.Therefore, usurpation seems to be a central political phenomenon which threatens to reappear every time that consensus is weakened, and disappears whenever it is restored. It fuels political development, it is a way of experimenting with different models of power conquest and the retainment of it. Taking it into consideration allows for a slight modification of the traditional periodising by reign.
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Le pouvoir impérial romain et les cultes isiaques à Rome (IIIe-IVe siècles)

Briaud, Stéphanie 05 1900 (has links)
Les cultes isiaques se répandent autour du bassin méditerranéen entre le IVe s. av. et la fin du IVe s. apr. J.-C., arrivant à Rome au Ier siècle av. notre ère et y disparaissant conjointement aux cultes païens traditionnels avec ou peu après le coup porté par Théodose. Leur diffusion romaine s’étale donc sur une grande partie de l’histoire de l’Empire d’Occident, et ils vont ainsi se retrouver face à l’homme désormais considéré comme primus inter pares, grâce à l’accumulation de ses pouvoirs. L’empereur est pontifex maximus, c’est-à-dire maitre des cultes publics et du droit religieux, et il est ainsi l’agent du pouvoir qui a le potentiel religieux et législatif pour avoir un discours varié sur les autres traditions religieuses. Il semble donc inévitable que la sphère cultuelle isiaque rencontre et interagisse avec la sphère religieuse traditionnelle romaine, et que certains empereurs interfèrent, par renforcement ou au contraire par opposition, avec les cultes isiaques arrivés peu de temps avant l’avènement du pouvoir impérial. Cette thèse se propose non seulement d’étudier la dialectique entre institué romain (la force d’inertie) et instituant isiaque (la force de changements) dans la direction d’une potentielle altérité incluse (soit le dialogue évolutif du Nous par rapport à l’Autre), mais notamment par les liens publics romains et évolutifs entre l’empereur et les divinités isiaques. Nous effectuons cette recherche grâce à quatre types de sources antiques : la littérature pour le point de vue de l’élite littéraire gréco-romaine ; les inscriptions isiaques pour une définition surtout populaire de l’identité évolutive de l’instituant isiaque ; les monnaies et les oeuvres monumentales pour le point de vue public (et parfois plus personnel) impérial. Nous concentrons notre étude à partir de la dynastie sévérienne, qui laisse supposer que les cultes romano-orientaux profitent de la nouvelle configuration impériale avec des empereurs originaires d’Afrique et d’Orient, dans un phénomène d’« impérialisation » isiaque intensifié par un engagement tant impérial que populaire. En outre, nous nuancerons les conséquences sur la diffusion isiaque des troubles qui surviennent dans la deuxième moitié du IIIe siècle. Enfin, le IVe siècle, avec la christianisation de l’Empire et donc un christianisme devenant institué, ouvre sur une analyse des débats entre les défenseurs actifs du paganisme et les auteurs chrétiens, et de là, vers des interrogations sur l’intervention de la sphère isiaque dans ce face-à-face. / Isiac worship spread around the mediterranean basin between IVth c. BC and late IVth century AD, arriving to Rome at Ist century BC and disappearing there at the same time as traditional pagan worship, with or soon after Theodosius’policy. So, their Italian distribution spreads during a large part of the history of Western Empire, and thus, they’re going to meet the man henceforth considered as primus inter pares, thanks to the accumulation of his powers. The emperor is pontifex maximus that is master of the public worship and the religious right, thus he is the powerful agent who possesses the religious and legislative potential to have a varied discourse on other religious traditions. It seems inevitable that the sphere of isiac worship meets and interacts with Roman traditional religious sphere, and that some emperors interfere, by reinforcement or opposition, with the isiac cults arrived not enough time before the advent of the imperial power. This thesis studies non only the dialectic between Roman institué (inertial force) and isiac instituant (force of changes) in the direction of a potential included otherness (that to say the evolving dialogue of Us in relation to the Other), but especially by Roman publics links (and processing) between the isiac worship and the emperors. We do this research with four types of antique sources : literature for the views of the Greco-Roman literary elite ; the isiac inscriptions for (popular) definition of the identity of the isiac instituant ; the coins and the monumental works for the public (and sometimes more personal) imperial point of view. We focus our study from the Severan dynasty, what can let suppose that these romano-oriental worship take advantage of this new imperial configuration with emperors from Africa and the East, in a phenomenon of isiac " imperialization " intensified by both imperial and popular involvement. Moreover, we soften the consequences on isiac spread of disorders that arise in the second half of the IIIth century. Finally, the IVth century, with the christianization of the Empire and so christianity becoming institué, brings to an analysis of the debates between the active defenders of the paganism and the christian writers, and from there, on questions over the intervention of the isiac group in this face to face.
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Titulature et pouvoir de l’empereur Trajan dans les provinces de l’Occident romain d’après l’épigraphie et la statuaire / Titulature and power of Emperor Trajan in the provinces of the Roman West from epigraphy and statuary

Ben Messaoud, Fadhila 12 December 2018 (has links)
À travers l’analyse des témoignages de l’épigraphie et de la statuaire relatifs à l’empereur Trajan, issus des cités des provinces occidentales, notre objectif est de déterminer les différentes formes d’expression d’allégeance et de loyalisme des provinciaux à son égard. La présence de Trajan à travers ces deux formes d’expression privilégiées pour la propagande impériale est très significative. Elle est due à plusieurs facteurs : Trajan est d’abord originaire d’Italica, en Bétique, Il est le premier provincial à prendre le pouvoir à Rome ; ensuite il est qualifié de Meilleur des Princes ; et il fut un grand militaire et un bon administrateur durant un long règne de 19 ans et demi. Aussi lui a-t-on rendu hommage par de nombreux documents épigraphiques, élevés sur les fora des cités provinciales qu’accompagnent des statues, en pied, ou équestre. C’est un prince bien connu aussi dans la littérature et la numismatique. Tous ces témoignages montrent qu’il est le premier empereur dont la titulature va s’enrichir d’attributs divers tout au long de son règne, il est Optimus princeps, le premier Dacicus, le premier Parthicus, mais aussi le premier à avoir porté le titre Proconsul, en dehors de Rome.Cette titulature établie d’abord à Rome puis envoyée dans les provinces constitue une matière d’étude riche et variée qui nous a permis de faire des comparaisons entre les provinces et les cités mêmes. Cela nous a été possible, grâce à un inventaire systématique des recueils épigraphiques, qui a recensé 316 inscriptions le concernant. Cet empereur, a non seulement renouvelé certains aspects dits républicains mais a préservé aussi le modèle augustéen, perceptible à travers sa dénomination dans laquelle Imperator Caesar est cité de manière constante en tête de la séquence impériale. En fait, les innovations de Trajan sont importantes et vont marquer longtemps l’histoire impériale, comme l’inauguration d’un nouveau comput tribunicien fixé au 10 décembre de chaque année, au lieu d’un comput variable marqué tout le premier siècle. Il n’a revêtu le consulat que cinq fois et pendant des périodes très coutres. Par cette pratique, il a redonné au pouvoir impérial son importance ; se présente comme le vrai père pour ses concitoyens, à Rome comme à travers l’empire. En somme, la formula de l’empereur trouve sa physionomie définitive à partir du règne de Trajan.Dans les cités des provinces occidentales, Trajan fut vénéré à travers le monumentum, comme par le texte qui fait corps avec la statue impériale. Cette image double répond d’abord aux exigences de la chancellerie impériale et parfois de l’empereur lui-même. Nombreuses sont les inscriptions qui lui sont dédiées. Elles expriment la reconnaissance des provinciaux, satisfaits de sa politique, source de paix et de prospérité. Les cités occidentales ont accordé une importance particulière à son image impériale et à ses différentes transcriptions liées parfois à un programme édilitaire. Il a bénéficié d’une reconnaissance sans limite par les provinciaux qui lui ont dédié des monuments encore visibles en Afrique, en Ibérie et en Germanies. Ce nouvel empereur, est grand conquérant, bon gouverneur, mais aussi héros (nouveau Diomède), il a plusieurs facettes. La fortune de l’empereur, sous son règne, comme après son décès est considérable. Il fut toujours le modèle du bon prince jusqu’aux époques contemporaines. / Through the analysis of the epigraphic and statuary evidence that relates to emperor Trajan in the cities of the western provinces, my objective is to determine the various forms of expression of allegiance and loyalty of the provincials towards him . The presence of Trajan through these two forms of expression usually privileged for imperial propaganda is very significant. It is due to several factors: Trajan is originally from Italica, in Betic, He is the first provincial to take power in Rome; then he is called Best of Princes; and he was a great soldier and a good administrator during a long reign of 19 years and a half. He was therefore honored by many epigraphic documents erected on the fora of provincial cities, accompanied by statues, on foot, or equestrian. He is a prince well known also in literature and numismatics. All these testimonies show that he is the first emperor whose title will be enriched with various attributes throughout his reign; he is Optimus princeps, the first Dacicus, the first Parthicus, but also the first to have worn the title Proconsul, outside Rome.This imperial title first established in Rome and then sent to the provinces is a rich and varied subject of study to make comparisons between the provinces and the cities themselves. This seems thanks feasible to a systematic inventory of epigraphic books allowing us to list 316 inscriptions mentioning the Emperor Trajan. This emperor not only renewed certain aspects said republicans but also preserved the Augustan model perceptible through its denomination in which Imperator Caesar is quoted constantly at the head of the imperial sequence. But the innovations of Trajan are important and will mark the imperial history for a long time, as the inauguration of a new computary tribune set to 10 December of each year, instead of a variable computary marked the entire first century. He has only been in the consulate five times and for very long periods. By this practice he has restored to imperial power its importance; He presents himself as the true father for his fellow citizens, in Rome as well as throughout the empire. In short, the Emperor's formula finds its definitive appearance from the reign of Trajan.
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Les ruines dans le cinéma chinois contemporain / The Ruins in the Contemporary Chinese Cinema

Li, Qi 01 February 2016 (has links)
L’image des ruines est quasi absente dans l’art traditionnel en Chine. Mais l’usine abandonnée et le bâtiment démoli sont régulièrement présents dans le cinéma chinois contemporain depuis la des années 90. À plusieurs reprises, Jia Zhang-ke s’est inspiré du champ de ruines tandis que Wang Bing a exprimé la nostalgie pour le vieux quartier à Shenyang dans une interview à propos d’À l’Ouest des rails. De leur côté, Wang Quan’an, Wang Chao, Lou Ye, Zhang Yang racontent souvent les histoires dans le contexte de la grande vague d’urbanisation du pays. L’image des ruines, comme symptôme, est surdéterminée dans leurs films.Ce travail tente d’analyser l’esthétique des ruines par la pensée de l’anachronisme. Dans l’image filmique, le champ de ruines et le chantier ne sont ni les simples fétiches intemporels, ni les simples chroniques figuratives. Ils sont des montages de temporalités différentes par lesquels on peut entrevoir l’écheveau de notions hétérogènes, des symptômes qui font apparaître le pouvoir impérial de la Chine ancienne, des désirs de la fuite hors du monde quotidien. / The image of the ruins is almost absent in the traditional Chinese art. But the demolished building and the abandoned factory have become the most important urban landscape in the contemporary Chinese cinema since the late 1990s. The field of ruins inspired Jia Zhang-ke to write screenplays for films and Wang Bing expressed nostalgia about the old district of Shenyang during an interview. On their side, lots of filmmakers are interested in social realty in the context of urbanization. So the image of the ruins is overdetermined as a symptom in their films. This thesis is trying to analyse the esthetic value of the ruins by using the idea of anachronism. In the image of film, the field of ruins and the construction site are neither the timeless simple fetishes nor the figurative chronicles. They are some montages of different time zones, through which a mixture of ideas can be seen. They are some symptoms which can show the imperial power of the old China. They are finally some desires for escape from the concrete life-world.
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Les transformations du culte impérial romain au IVe siècle : entre continuité et adaptation

Beauchemin-Brisson, Étienne 10 1900 (has links)
L’étude du culte impérial romain au IVe siècle est généralement reléguée au second plan dans les recherches portant sur le sujet, souvent mis dans la même situation de déclin avec les cultes traditionnels. Or, à la lumière des sources d’époque et des travaux de certains historiens, comme Louis Bréhier, le culte impérial semble avoir vraisemblablement survécu à ce pronostique de disparition. Plus intéressant encore, le culte impérial apparait s’être transformé et adapté à la nouvelle réalité qu’offrait un Empire romain se christianisant et dont le pouvoir de l’empereur se sacralisait. Le travail présenté dans ce mémoire met en parallèle les métamorphoses que connait le culte impérial avec le renforcement du pouvoir impérial au cours du IVe siècle, tout en comparant l’évolution de la perception qu’avaient les chrétiens de cette institution fondamentalement traditionnelle. Comme mentionné ci-dessus, l’étude se base sur un corpus de sources contemporaines, allant d’homélies chrétiennes à des sources épigraphiques, en passant par les panégyriques, qui viendront corroborer l’information relevée chez plusieurs historiens s’étant penchés sur le sujet. Globalement, cette recherche démontre que le culte impérial a réussi à se départir des connotations religieuses jugées problématiques par les chrétiens tout en continuant de fonctionner et d’occuper une place centrale dans la vie des romains. Ceci, conjointement à un pouvoir impérial s’exprimant de manière absolue, va amorcer la métamorphose du culte impérial en un « culte monarchique », exaltant encore plus le pouvoir de l’empereur pour les siècles à venir. / The study of the Roman imperial cult in the 4th century has often been relegated to the background in research relating to this subject. The imperial cult has even often been relegated to the same fate than the rest of the Roman traditional cults. However, in the light of period sources and the work of certain historians, such as Louis Bréhier, the imperial cult seems to have survived this prognosis of disappearance. More interesting still, the imperial cult appears to have transformed and adapted to the new reality offered by a Christianizing Roman Empire while the power of the emperor was becoming more sacred. The work presented in this thesis parallels the metamorphosis experienced by the imperial cult with the strengthening of imperial power during the fourth century, while comparing the evolution of the perception that Christians had of this fundamentally traditional institution. As mentioned above, the study is based on a body of contemporary sources, ranging from Christian homilies to epigraphic sources which will corroborate the information found in the work of several historians who have studied the topic. Overall, this research demonstrates that the imperial cult succeeded in shedding religious connotations that Christians considered problematic while continuing to function and occupy a central place in the life of the Romans. This, together with an imperial power expressed in absolute terms, initiated the metamorphosis of the imperial cult into a "monarchical cult", exalting even more the emperor's power for centuries to come.

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