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Emergence et évolution du concept de conscience mentale: de l'aristotélisme à la philosophie de l'esprit / History of consciousness: from aristotelianism to philosophy of mindNicaise, Julien 22 April 2015 (has links)
La présente thèse de doctorat s'est fixée pour objectif de retracer l'histoire du concept de conscience mentale à travers les langages de spécialité (la philosophie et la psychologie principalement), et ce au cours de la période qui va de l'Antiquité (avec l’aristotélisme) jusqu'à notre époque (avec la philosophie de l’esprit). Ce travail nous a, tout d'abord, amené à redéfinir la conscience sous un jour nouveau, aussi bien en tant que concept pur et dur (dimension déjà présente chez Aristote et chez les penseurs pré-modernes) qu'en tant qu'outil de diverses philosophies chargées de fonder la connaissance et les sciences (dimension opérante à partir de Descartes), puis en tant que philosophie (nous pensons principalement à la philosophie de l'esprit). Une telle entreprise nous a ainsi permis de proposer une définition inédite de la conscience mentale, qui se nourrit des différents paradigmes étudiés tout au long de son histoire. Plus spécifiquement, le "méta-paradigme conscientiel" ainsi généré (aussi nommé "paradigme de type 1") propose une définition en intension, une définition en extension (à savoir une typologie), ainsi qu'un cadre onto-épistémologique servant de toile de fond. Dans le même temps, nous avons été amené à élaborer une épistémologie générale capable d'analyser les différents "paradigmes de type 0" que nous avons rencontrés - et qui se présentent sous diverses formes (des doctrines et des théories philosophiques, des théories scientifiques, des dogmatismes). Cette épistémologie - sous-tendue par quatre critères qui permettent de distinguer les paradigmes entre eux, et dont rend compte notre méta-paradigme - s'avère en outre pensée dans la perfectibilité et dans la complexité, étant ouverte aux futurs paliers d'une échelle de la conscience qui n'a pas fini de s'écrire. De cette manière, nous évitons, avec Donald Davidson, l'écueil qui consiste à voir le "conscientiel" (la conscience comme les productions de l'esprit) comme le simple prolongement du matériel – ce qui nous interdirait, par exemple, de nous interroger sur la "possibilité d'une conscience" au-delà même du vivant./The aim of this thesis was to trace the history of consciousness through philosophy and psychology, from Antiquity (Aristotelianism) to our time (Philosophy of Mind). In a first time, this work led us to define consciousness in a new light, as well as concept (which already appears in Aristotle and in medieval thinkers) and as a tool for various philosophies that try to found knowledge and sciences (this dimension will be born from Descartes), then as a philosophy (we think about the philosophy of mind). This also allowed us to propose a new definition of consciousness, which is inspired by different paradigms studied throughout its history. More specifically, our “metaparadigm” (or "type 1 paradigm") contains a definition and a typology of consciousness, and is underpinned by an onto-epistemological framework. At the same time, we tried to develop a general epistemology able to analyze “type 0 paradigms” we met (these paradigms can be philosophical doctrines, philosophical theories, scientific theories or dogmas). Open to future levels of consciousness’scale that is not finished, this epistemology - underlied by four criteria that distinguish them paradigms, and which are constitutive of our “metaparadigm” - is also favorable to the perfectibility and the complexity. In this way, we especially avoid, with Donald Davidson, the mistake of considering consciousness and all products of mind, thought or cultur just as an extension of material reality - which would prevent us, for example, to wonder about the possibility that consciousness might exist in “non-living beings”. / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Merits of first impressions and of conscious deliberation in complex decision making: a critique and reinterpretation of unconscious thought theory / Mérites des premières impressions et de la délibération consciente en matière de décisions complexes: une critique et une réinterprétation de la théorie de la pensée inconscienteWaroquier, Laurent 17 December 2009 (has links)
Devrions-nous nous fier à notre inconscient pour l’achat de notre maison ou de notre prochaine voiture ?Dijksterhuis, Bos, Nordgren et van Baaren, (2006), répondent par l’affirmative à cette question. En effet, d’après ces chercheurs, effectuer une tâche de distraction, comme résoudre des anagrammes pendant quelques minutes, permettrait de « penser inconsciemment » et d’améliorer la qualité des décisions complexes. Avant de prendre une décision complexe, il faudrait donc s'abstenir de réfléchir à l'ensemble des avantages et inconvénients que présenterait chaque option. Etant donné les implications de ces résultats dans divers domaines tels que le management, la politique ou encore la justice, l’objet de cette thèse consistera à réexaminer et passer au crible la méthodologie des expériences relatives à la « théorie de la pensée inconsciente » (Diksterhuis & Nordgren, 2006). Les sept études menées suggèrent que l’apparente supériorité des décisions prises après une période de distraction n'est pas le fruit de la "pensée inconsciente" mais résulte en fait d'un effet néfaste de la <p>réflexion consciente pouvant survenir lorsqu’une première impression de bonne qualité a été formée au préalable. Les résultats indiquent également qu’en l’absence de première impression, la réflexion s’avère bénéfique. / Should we trust our unconscious when buying a house or a new car? That is exactly what Dijksterhuis, Bos, Nordgren and van Baaren, (2006) have been recommending. Indeed, according to these researchers, performing a distraction task such as solving anagrams would allow to think unconsciously and therefore enhance the quality of complex decisions. Before making a complex decision, we should thus avoid thinking consciously about the advantages and drawbacks of each alternative. Given the implications of these findings in various areas such as management, politics, or justice, this thesis will thoroughly reexamine the method of experiments relative to the unconscious thought theory (Diksterhuis & Nordgren, 2006). The seven experiments suggest that the apparent superiority of decisions made after distraction does not result from unconscious thought but rather from the fact that further conscious deliberation can deteriorate high quality first impressions. The results also suggest that thinking consciously enhances the quality of decisions in the absence of such prior first impressions.<p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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