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Le Traitement littéraire de la crise psychologique et morale dans le roman africainMagbenda, Komlan Takana, January 1988 (has links)
Th. 3e cycle--Litt. afr. d'expression fr.--Nantes, 1987.
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Un voyage au cœur de l’homme dans l’entre-deux-guerres : "Voyage au bout de la nuit" de Louis-Ferdinand Céline et "Babylonische Wanderung" d’Alfred Döblin / A journey into the depths of mankind in the interwar years : Louis-Ferdinand Céline’s "Voyage au bout de la nuit" and Alfred Döblin’s "Babylonische Wanderung"Malaval, Charline 30 September 2013 (has links)
Dans les années d’entre-deux-guerres, de nombreux intellectuels ont voyagé afin de circonscrire l’amplitude de la crise qui secouait le siècle au lendemain de la guerre. Céline et Döblin ont apporté une interrogation particulière et inédite de cette problématique. Les deux auteurs dans "Voyage au bout de la nuit" et "Babylonische Wanderung" ont utilisé le roman pour interroger ce qu’est être un homme, désormais. Une crise de la littérature s’est fait l’écho du désenchantement qu’a connu le monde, et les deux auteurs l’ont traduite par le biais de jeux romanesques, par le détournement de motifs relatifs au voyage, et de libertés prises avec les conventions esthétiques de la représentation du réel. En ouvrant les frontières du réel par l’emprunt de tonalité burlesque ou fantastique à une sphère surréelle, Céline et Döblin ont interrogé la nature imparfaite de l’homme. Ce travail s’efforce de mettre en exergue la singularité du regard des protagonistes sur le monde sondant un dépassement du réel dans leurs nombreux voyages, traduisant l’esprit d’expérimentation au centre de la pensée des années d’entre-deux-guerres au niveau politique, idéologique, médical et scientifique, et a défini leur style. Face au spectre large des monstruosités que révèle l’expérimentation du réel et de la sphère surréelle, Céline et Döblin ont proposé la posture cynique. Deux options cyniques, d’un écrivain à l’autre, celle du cynique antique et celle du cynique moderne, émergent de leurs voyages et de leurs expérimentations. Il ressort de ce travail la mise en évidence de l’incarnation littéraire de la crise du roman par l’analyse de l’expérimentation de cet au-delà du réel prégnant des fondements d’une crise de l’humanisme. / During the interwar years, many intellectuals have travelled to delimit the impact of the crisis that shook the century in the aftermath of the World War I. Celine and Döblin brought an unprecedented and particular questioning on this issue. In "Voyage au bout de la nuit" and "Babylonische Wanderung" both authors used the novel to question what it means to be a human being, from this moment. A Literature crisis has echoed the disenchantment known by the post-war world and both authors translated it through fictional games, through the diverting of travel-related patterns and through liberties taken with the aesthetic conventions of representations of reality. Opening the boundaries of reality by burlesque or fantastic tonalities borrowed from a surreal sphere, Celine and Döblin questioned the flawed nature of the human kind. This work aims at underlining the singularity of the characters’ look upon the world and how they explored a reality surpassing during their numerous travels. By doing so, they expressed the experimentation spirit that dominated the thought in the interwar years at different level (political, ideological, medical, scientific etc.), and this, contributed to define their literary style. Facing the wide range of monstrosities revealed both by the experimentation of reality and by the surreal sphere, Celine and Döblin offer a cynical position. Two cynical options, from one author to the other, stand out from their travels and experiences: the antic one and the modern one. This work highlights the literary embodiment of the novel crisis by analysing how is made the experience of going beyond reality, which pioneers significantly the foundations of the crisis of humanism values.
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Un voyage au cœur de l'homme dans l'entre-deux-guerres : "Voyage au bout de la nuit" de Louis-Ferdinand Céline et "Babylonische Wanderung" d'Alfred DöblinMalaval, Charline 30 September 2013 (has links) (PDF)
Dans les années d'entre-deux-guerres, de nombreux intellectuels ont voyagé afin de circonscrire l'amplitude de la crise qui secouait le siècle au lendemain de la guerre. Céline et Döblin ont apporté une interrogation particulière et inédite de cette problématique. Les deux auteurs dans "Voyage au bout de la nuit" et "Babylonische Wanderung" ont utilisé le roman pour interroger ce qu'est être un homme, désormais. Une crise de la littérature s'est fait l'écho du désenchantement qu'a connu le monde, et les deux auteurs l'ont traduite par le biais de jeux romanesques, par le détournement de motifs relatifs au voyage, et de libertés prises avec les conventions esthétiques de la représentation du réel. En ouvrant les frontières du réel par l'emprunt de tonalité burlesque ou fantastique à une sphère surréelle, Céline et Döblin ont interrogé la nature imparfaite de l'homme. Ce travail s'efforce de mettre en exergue la singularité du regard des protagonistes sur le monde sondant un dépassement du réel dans leurs nombreux voyages, traduisant l'esprit d'expérimentation au centre de la pensée des années d'entre-deux-guerres au niveau politique, idéologique, médical et scientifique, et a défini leur style. Face au spectre large des monstruosités que révèle l'expérimentation du réel et de la sphère surréelle, Céline et Döblin ont proposé la posture cynique. Deux options cyniques, d'un écrivain à l'autre, celle du cynique antique et celle du cynique moderne, émergent de leurs voyages et de leurs expérimentations. Il ressort de ce travail la mise en évidence de l'incarnation littéraire de la crise du roman par l'analyse de l'expérimentation de cet au-delà du réel prégnant des fondements d'une crise de l'humanisme.
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Les récits-partitions : imaginaire musical et écriture romanesque dans la France du XXe sièclePerreault, Isabelle 09 1900 (has links)
Au confluent de l’histoire des idées et de la poétique romanesque, cette thèse s’intéresse aux interactions textuelles multiples entre le genre romanesque et l’imaginaire musical tel qu’il s’est développé au fil du XXe siècle. Elle examine les modalités par lesquelles une idée de la musique, intronisée comme paradigme d’écriture par un certain nombre de romancières et de romanciers français entre 1900 et 1980, informe la composition du roman tout en infléchissant la production du sens, qui, à l’horizon du modèle musical, devient davantage signifiance que signification. Elle appréhende également l’évolution des pratiques romanesques à la lumière des discours sur la musique tels que les réfléchissent et les intègrent les œuvres, afin de dégager les différentes manières par lesquelles le musical, à entendre comme les propriétés dérivées de l’objet musique, s’impose comme le modus operandi de l’écriture, et invite le critique à interpréter l’œuvre sur le modèle herméneutique de la partition.
Le récit-partition apparaît sur fond d’une crise de la signification et de la représentation, dont les ferments sont à chercher dans le fonctionnement sémiotique même du langage. La recherche entend montrer comment, dans l’optique de répondre à cette crise du langage et aux nombreuses répercussions qui confrontent la sémantique romanesque à une impasse, certains romanciers du XXe siècle ont envisagé la musique comme une fiction du roman et pour le roman, puis ont façonné à partir d’elle les paramètres d’une nouvelle écriture romanesque. Hérité du topos romantique de la « musique absolue », qui considère l’œuvre musicale comme un pur phénomène sonore, irréductible au langage verbal et, du fait de son autoréférentialité, le modèle de l’organon absolu, ce paradigme d’écriture aurait permis aux écrivains du XXe siècle d’abandonner les prémisses référentielles du genre romanesque et de penser ce dernier à l’aune de nouvelles configurations poétiques, fondées sur la résonance du sens, l’autoréflexivité du médium et une mémoire textuelle plus sensible que philosophique ou morale.
La réflexion menée dans le cadre de la thèse interroge en premier lieu les conditions épistémologiques, métaphysiques et discursives qui concourent à l’avènement d’un paradigme musical, lui-même tributaire d’un régime du sensible particulier, qui pousse des générations entières d’écrivains à se tourner vers la musique pour ravitailler une matière romanesque dès lors perçue comme lacunaire. La démonstration se décline essentiellement en quatre temps : le premier chapitre entend prendre au pied de la lettre la métaphore de la partition, de manière à montrer comment les indices paratextuels et structuraux actualisent certains procédés d’écriture qui s’inspirent de la musique ; les deuxième et troisième chapitres interrogeront les modalités de « textualisation » de la musique à travers les prismes respectifs de la création et de la réception musicales représentées dans la fiction, en s’intéressant aux figures de compositeurs et de musiciens (chap. 2), puis aux ekphraseis musicales et aux scènes d’écoute (chap. 3) ; enfin, c’est sur les grands mythes de la musique que débouche notre enquête, mythes antiques mais surtout wagnériens, dont la réécriture plus ou moins conforme avec la matrice d’origine permet de diffracter un rapport complexe à la modernité par une ressaisie du sens, de la temporalité narrative et du discours romanesque au miroir des récits fondateurs et du langage premier et plénier dont ils portent la mémoire. / This dissertation strives to understand the various interactions between 20th-century fictional works and the contemporary musical imaginary that was developed and modulated throughout the century. Rooted in a dual approach – that of the history of ideas and of the poetics of the novel –, this study examines how a given idea of music, inducted as a writing paradigm by many French novelists between 1900 and 1980, models textual composition and becomes a means to rethink the creation of signification in narrative forms. It also traces the evolution of the French novel and its writing practices in the light of musical discourses and aesthetics as reflected by and integrated into novelistic works. To this end, the concept of “narrative score” (récit-partition), as a hermeneutic instrument or reading tool, is paramount in order to grasp the ways in which the musical – i.e. the properties derived from music as an objective or phenomenal reality – imbues the literary text and becomes the modus operandi of fiction writing for some French novelists.
The “narrativescore” emerged in the context of an artistic crisis – stemming from the semiotic fabric of language itself – that questioned both the ideas of representation and meaning. The present work will show how this crisis of language and consequential impasse of the novelistic genre lead some 20th-century writers to conceptualize music as a fiction of and for the novel with the purpose of fashioning a new narrative framework by remodeling the genre’s parameters.
Descending from the romantic trope of “absolute music” which considers the musical piece as an autoreferential structure comprised of pure sounds without intrinsic meaning thus irreducible to verbal speech, the idea of music as a writing paradigm allows novelists to relinquish the referential premises of the narrative genre to introduce new poetic configurations based on the resonance of meaning, the self-reflexivity of the medium and a textual memory, more engrained in the sensible than in the speakable (dicible) or the philosophical.
We will first outline the epistemological, metaphysical and discursive landscape that lead to the advent of a musical paradigm in literature, which is dependent on a specific “partition of the sensible” (Rancière); here, we will explore what motivated several generations of writers to turn to music as a way to replenish the fictional material they perceived as deficient while fulfilling their ideal of an autotelic work of art. The textual analysis that follows will be divided into four parts: in the first chapter, we will consider the score not as a metaphorical notion, but as an actual model; indeed, some paratextual elements and structural configurations highlight the presence of writing techniques directly inspired and shaped by the musical; the second and third chapters will examine the textual actualization and representation of music respectively through the lens of musical composition (poïesis) and musical reception (esthesis) by analyzing fictional composers and musicians (chap. 2), then musical ekphraseis and listening scenes (chap. 3); lastly, we will focus on the great musical myths – ancient myths, but mostly Wagnerian ones – whose rewriting, more or less in line with the original stories, allow the writers to renegotiate their complex relationship with modern times, by re-capturing meaning, narrative temporality and novelistic discourse through the use of these founding myths and the unitary, almost pre-adamic, language.
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