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Mondializzazione e critica dell’economia politica alla luce della nuova edizione storico-critica degli scritti di Marx ed Engels (MEGA²) / Mondialisation et critique de l’économie politique à partir de la nouvelle édition historico-critique des écrits de Marx et Engels (MEGA²) / Globalisation and Critique of Political Economy in the Light of the New Historical Critical Edition of the Writings of Marx and Engels (MEGA²)Pradella, Lucia 06 February 2012 (has links)
La thèse présente une reconstruction de l’évolution de l’analyse marxienne de l’internationalisation du capital en lien avec les formations sociales précapitalistes, en se basant sur la nouvelle édition historico-critique des écrits de Marx et Engels, pour offrir les éléments d’une réflexion autour de l’actualité de l’œuvre de Marx, quant à l’analyse critique des processus actuels de mondialisation. Les deux premiers chapitres retracent l’évolution de l’analyse du marché mondial et de la mondialisation, du mercantilisme à l’économie politique classique et à Hegel. Le troisième chapitre identifie les éléments de rupture et de continuité de la critique marxienne au cours des années quarante du XIXème siècle. Le quatrième chapitre présente le contenu des cahiers londoniens, qui représentent une étape fondamentale de l’approfondissement de la mondialisation capitaliste, et qui marquent la fin de la vision passive des peuples non européens. Le cinquième chapitre présente enfin la synthèse que l’on retrouve de ces travaux dans les manuscrits et dans les œuvres de la deuxième moitié des années cinquante et dans les manuscrits de 1861-1863, et s’intéresse notamment au dépassement du concept de capital en général et au plan articulé en six ouvrages. Le premier livre du Capital inclurait certaines questions que Marx avait prévu de développer dans les ouvrages sur l’Etat, le commerce extérieur et le marché mondial. L’approfondissement des lois de développement combiné et inégal du capital lui a donné la possibilité d’échafauder une vision de la révolution internationale qui s’affranchisse progressivement des éléments encore « eurocentriques » de sa réflexion des années quarante. / This thesis studies the evolution of Marx's analysis of the internationalisation of capital in relation to pre-capitalistic social formations, drawing upon the new historical critical edition of Marx and Engels’ writings, with the aim of laying the foundation for establishing the relevance of their work to critical understanding of today’s processes of capitalist globalisation. The first two chapters follow the development of the analysis of the world market and globalisation from mercantilism to classical political economy and Hegel. The third chapter identifies the elements of discontinuity and continuity in Marx’s critique during the 1840s, while the fourth presents the content of Marx’s London Notebooks, showing that these represent a qualitative advance in his analysis of globalisation, in which he overcomes his previous vision of the passivity of non-European peoples. The fifth chapter presents the elaboration of these studies in the manuscripts and works in the second half of the 1850s and in the 1861-63 manuscripts, focussing in particular on his advance beyond the concept of capital in general and the six-book plan which corresponded to it. As a result, Capital Volume 1 integrated themes Marx originally intended for the projected volumes on state, foreign market and world market. The deepening of his understanding of the laws of capitalist uneven and combined development allowed him to articulate a vision of world revolution which overcame some of the “Eurocentric” elements still present in the 1840s.
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Mill et ses critiques : analyse d'une prétendue prétention à l'universalité de l'économie politique de John Stuart Mill / Mill and his critics : an analysis of the purported pretention to universality of John Stuart Mill's political economyGillig, Philippe 24 June 2014 (has links)
J. S. Mill a été l’une des cibles privilégiées de toute une littérature critique dénonçant la prétention de l’économie à l’universalité, c’est-à-dire à établir des lois naturelles. Parmi ces critiques, on peut déceler deux angles d’attaque différents : celui d’auteurs qui, comme Durkheim, Veblen ou Schmoller, fustigent la prétention de l’économie à réduire l’homme à un homo œconomicus, et par suite à faire l’apologie du « laissez-faire » ; celui de Marx qui dénonce le caractère naturalisant de la propriété privée capitaliste dans le discours économique. Pourtant, en examinant de près les textes épistémologiques de Mill, nous montrons que ce dernier se trouve justement être l’avocat – et par anticipation – de ses critiques. Toutefois, rien ne garantit que Mill dise tout le vrai sur sa propre pratique d’économiste. Or, nous dévoilons que certains de ses écrits économiques présentent bien une forme d’universalité, n’étant pas uniquement valables dans les économies de marchés capitalistes. / J. S. Mill was one of the main targets of a whole critical literature denouncing the pretention of economics to universality, that is to say, to establish natural laws. Among the criticisms one can detect two different angles of attack: that of authors such as Durkheim, Veblen or Schmoller who criticize the claim of political economy to reduce man to a mere homo œconomicus, and consequently to glorify “laissez-faire”; that of Marx who castigates the naturalizing character of capitalist private property in the economic discourse. However, by closely examining Mill’s epistemological texts, we show that this author just happens to be the advocate of his own critics. However, there is no guarantee that Mill says all the truth about his own practice as an economist. Now, we demonstrate that some of his economic writings present indeed a form of universality, in as much as they are not only valid in capitalist market economies.
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