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Itinéraires technopolitains : la formation d’un territoire scientifique et technologique (Grenoble – 1950-2015) / Technopolitan Trajectories : the creation of a scientific and technological territory (Grenoble – 1950-2015)

Lerosier, Thomas 14 June 2016 (has links)
La formation d’un territoire scientifique et technologique est le fruit d’un processus, dont les origines institutionnelles remontent au XIXe siècle, mais auquel prend part une grande variété de phénomènes à compter des années 1950. Cette thèse explore plusieurs itinéraires dans l’histoire de Grenoble qui sont autant de points de vue sur l’émergence de l’un des premiers pôles de recherche de la province française. Entre les années 1950 et 2015, la recherche s’organise et devient progressivement le cœur des institutions d’enseignement supérieur. L’acquisition d’importants instruments de recherche et le développement des technologies électroniques définissent certains types d’organisation de la recherche et façonnent, par là, tout l’environnement scientifique. De nouvelles manières d’occuper l’espace et d’intégrer la structure urbaine se développent avec le déploiement des campus et des parcs technologiques. Peu à peu, les acteurs scientifiques et politiques se saisissent explicitement de ce territoire scientifique en l’intégrant à leurs propres stratégies ou en produisant à son sujet un discours normatif. Mais, la formation de ce territoire est aussi l’enjeu de controverses. Elle génère des contestations sociales qui, subissant de profondes reconfigurations au cours du temps, peinent à peser sur le développement des sciences et technologies. En définitive, Grenoble ne devient un véritable territoire scientifique et technologique qu’après les années 1980, car c’est à partir de ce moment que les activités de recherche et d’innovation occupent une position déterminante dans l’espace social et géographique grenoblois. / The creation of a scientific and technological territory results from a historical process. It takes its institutional origins in the 19th century, but many phenomena take part of it since the 1950s. This doctoral thesis examines several ‘trajectories’ in the history of one of the first scientific cities of the French Province. Between 1950 and 2015, the research structures itself. It becomes the heart of the higher education institutions. The Grenoble scientific instruments and the development of the electronic technology define the organization of the scientific research and shape the scientific environment altogether. New ways of occupying the space and integrating the urban structure are developed with the deployment of the university campus and of technology parks. Progressively, scientific and political actors are involved in the scientific territory by integrating it to their own strategies or by producing a normative discourse about it. Besides, the creation of this territory generates social protests that, however, barely succeed in influencing the development of science and technology. Ultimately, Grenoble really becomes a scientific and technological territory after the 1980s when science and innovation become central in social and geographic space of Grenoble.
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Politiques du savoir. Une approche communicationnelle des rapports entre sciences, technologies et participation en France (1968 - 1983)

Quet, Mathieu 08 December 2009 (has links) (PDF)
Le champ scientifique n'a pas été épargné par les contestations sociales de l'après 1968. Au cours des années 1970, il fait l'objet de débats intenses et se trouve sous le feu de critiques en provenance de milieux divers. Militants, universitaires, ou encore journalistes et administrateurs de politique de recherche s'interrogent sur les voies d'un développement scientifique et technologique plus démocratique. Dans ce contexte, de nouvelles manières de dire la science et de régler ses rapports avec le politique apparaissent. Un régime de discours émerge, réclamant la participation du public aux choix scientifiques et technologiques. L'analyse de cette émergence est l'objet de ce travail. L'apparition d'une exigence de participation aux sciences et aux techniques est décrite, à travers l'étude de trois pôles de réflexion particulièrement attentifs à la question de la participation : le courant d'autocritique des sciences, la division des politiques scientifiques de l'OCDE et la nouvelle sociologie des sciences. L'approche privilégiée est généalogique et centrée sur les discours. Elle permet d'observer à la fois la diversité des conceptions de la participation en jeu à cette époque, et la façon dont elles s'articulent pour donner lieu à une définition commune. De plus, elle invite à reconsidérer les enjeux de la participation à l'aune de son inscription historique. L'exigence participative formulée au cours des années 1970 joue un rôle dans la généalogie de la participation contemporaine, mais ne s'y réduit pas. Elle couvre un champ de significations variées qu'il importe de mieux caractériser. Ceci conduit à prendre la mesure des autres interprétations, mais aussi des autres " modes de gouvernementalité " auxquels correspond la participation. Une attention spécifique est portée au modèle de la politique expérimentale. Le premier chapitre, sur les modes de désignation du pouvoir, fonde la démarche théorique et méthodologique adoptée, et indique la perspective d'une approche communicationnelle. Puis, après un état des lieux des discours sur " science et politique " au tournant des années 1970 (chapitre 2), l'analyse porte successivement sur trois définitions émergentes de la participation, données par la critique des sciences, l'OCDE et le domaine STS (chapitres 3, 4, 5). Le chapitre 6 analyse les opérations de circulation par lesquelles ces définitions se rencontrent et forment un régime de discours nouveau. Ce régime de discours, en reconfigurant les représentations de la science et de la politique, impose des modes de gouvernement. L'un d'eux fait l'objet d'une analyse plus développée et sera caractérisé par l'expression de " politique expérimentale ".

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