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Enseigner explicitement des métastratégies interprétatives en didactique de l'oral et de la lecture au 2e cycle du secondaire avec l'album pour la jeunesseAllen, Nancy 05 1900 (has links) (PDF)
L'enseignement de l'oral est souvent calqué sur celui de l'écrit et, en salle de classe, on fait rarement la distinction entre ces deux didactiques. Ainsi, lorsque le moment vient d'enseigner la lecture interprétative, le moyen privilégié par les enseignants pour que leurs élèves s'expriment sur leur interprétation demeure l'écrit jugé plus simple à enseigner et à corriger et les objets d'enseignement utilisés demeurent aussi traditionnels. C'est d'ailleurs ce que préconisent les activités des manuels de français de la cinquième secondaire approuvés par le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) qui n'insistent pas sur le développement des métastratégies des élèves et cela va pourtant légèrement à l'encontre des recommandations des recherches scientifiques sur l'enseignement explicite de l'oral. La présente recherche de type qualitative/descriptive nous permet de relever s'il existe des écarts dans les recommandations des périodiques scientifiques que nous avons recensés et les recommandations faites dans les manuels approuvés par le MELS. Le premier objectif de cette recherche est de recenser et de décrire dans les écrits scientifiques les pratiques d'enseignement explicite des métastratégies interprétatives à l'oral afin de faire l'état de la question depuis les années 2000. Notre deuxième objectif est également de recenser et de décrire dans les écrits scientifiques, parus depuis 2000, les pratiques d'enseignement explicite des métastratégies interprétatives, cette fois, en lecture. Notre troisième objectif est de recenser les pratiques recommandées dans les écrits scientifiques puis de relever s'il existe une adéquation entre les recommandations de la recherche et les manuels de français de la cinquième secondaire approuvés par le MELS. Cela nous a ensuite permis de répondre à notre quatrième objectif, lors duquel nous avons dégagé des pistes pour l'enseignement explicite de métastratégies interprétatives basées sur l'album pour la jeunesse. Nous y présentons des suggestions pour intéresser les élèves à la lecture de classiques de la littérature, l'importance d'axer l'enseignement de la lecture autour de la multimodalité et de décloisonner l'utilisation de l'album pour la jeunesse, et enfin, l'impératif de discuter ouvertement de l'oral, de son métalangage et des différences qu'il comporte avec l'écrit. Pour réaliser notre recherche, nous avons développé des grilles d'analyse de contenu et avons codé les articles scientifiques et les activités des manuels retenus selon sept catégories. Cela a ensuite rendu possibles certains recoupements. L'analyse des données nous a permis de constater certains écarts entre les recommandations des périodiques scientifiques et les activités proposées dans les manuels approuvés. Ainsi, il semble que les objets d'enseignement utilisés demeurent traditionnels, de même que certaines des pratiques d'enseignement de l'oral. Ce dernier demeure en effet largement couplé à l'écrit et peu de tâches dans les manuels recommandent d'instaurer le couple oral-lecture. Enfin, nous avons pu remarquer que le matériel didactique est lacunaire pour les enseignants qui souhaiteraient promouvoir dans leur salle de classe des pratiques innovantes et basées sur des objets d'enseignement variés pour enseigner les métastratégies interprétatives d'oral.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : didactique de l'oral, métastratégies interprétatives, album pour la jeunesse, couple oral-lecture, enseignement explicite de l'oral.
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Enseignement de la fonction sinus au deuxième cycle du secondaire par le biais de la modélisation et d'outils technologiquesLazli, Salima 01 1900 (has links) (PDF)
Dans cette recherche est abordé l'apprentissage de la fonction sinus par un processus de modélisation. La littérature nous montre, qu'à des fins de résolution, les élèves éprouvent des difficultés à traduire des situations concrètes en modèles mathématiques (Gravemeijer). De notre point de vue, la modélisation avec la manipulation combinée d'artefacts (au sens de Rabardel) physiques et technologiques peut supporter cet apprentissage. Puisque dans la pratique, la modélisation mathématique est surtout utilisée pour l'enseignement des relations fonctionnelles (O'Callaghan), et que l'apprentissage des fonctions sinus engendre énormément de difficultés (Kendal et Stacey), notre objectif est d'observer l'apprentissage des fonctions sinus à partir de la modélisation d'une situation donnée. Pourrions-nous arriver à cet objectif en utilisant des artefacts (physiques et technologiques)? Globalement, la recherche a suivi le modèle de l'ingénierie didactique. Lors de l'expérimentation nous avons précisément retenu la méthode d'enseignement ACODESA (Hitt), à cause du caractère social de construction des connaissances qu'elle permet. Cette expérimentation s'est déroulée en septembre 2010 sur sept séances de 60 minutes. Huit élèves de secondaire 5 ont participé volontairement à cette recherche. En début d'expérimentation, les élèves connaissaient les relations trigonométriques dans le triangle (secondaire 4), mais non la forme fonctionnelle du sinus. Dans un environnement d'apprentissage collaboratif, le travail sur la situation avec des artefacts physiques et technologiques a permis de récolter des données. Ces dernières ont été très riches en apprentissages pour moi en tant que chercheuse. En effet, l'analyse de ces données a permis de constater qu'en début d'apprentissage, à cause d'une rupture avec le contrat didactique habituel, les élèves éprouvent de la difficulté à commencer le processus de modélisation. Une fois le processus enclenché, les élèves construisent des modèles subséquents qui les amènent vers la représentation algébrique de la fonction sinus. Par contre, lors de la dernière étape de réflexion, allouée pour la déduction de l'expression algébrique, les élèves ne retournent pas vers la situation, ni même vers la table des valeurs, mais plutôt vers des savoirs acquis dans leur classe de mathématiques. Ils se sont trouvés en face de contradictions cognitives. Ce n'est qu'après un long moment de réflexion et de discussions, que les élèves ont dépassé ces contradictions et ont finalement proposé une expression algébrique qui fait intervenir le sinus. Cette approche a permis à des élèves d'une même classe d'atteindre un savoir à partir de manipulations d'artefacts et de discussions. Les échanges ont permis de combler les manques engendrés à la fois par la manipulation d'artefacts physiques et par la manipulation d'artefacts technologiques, dans une ambiance d'échanges et de collaboration.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fonction sinus, modélisation, technologies, instrumentation, représentations.
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