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Essays in Labor Economics : wages and Bargaining Power along Business Cycle / Thèse en économie du travail : salaires, pouvoir de négociation et cycle économique

Morin, Annäïg 10 June 2011 (has links)
Les effets de la sévère crise économique qui a suivi la crise financière en 2007-2008 s’est fait fortement ressentir sur le marché du travail. La croissance du chômage et l’insécurité de l’emploi ont considérablement influencé le pro­cessus de négociation salariale entre employeurs, employés et syndicats. Cette évolution a mis en avant la nécessité de comprendre à quel point ce processus ainsi que le rapport de force entre les parties en présence diffèrent en période de croissance et en période de ralentissement économique. A.n de répondre à cette question, la présente thèse étudie le comportement des employeurs, des employés et des syndicats lors du processus de fixation des salaires, en mettant partic­ulièrement l’accent sur l’évolution de l’interaction entre ces trois agents à travers le cycle économique. Les deux premiers chapitres de ma thèse analysent les fluc­tuations du pouvoir des syndicats à travers le cycle et relient ces fluctuations aux fluctuations des salaires. Le premier chapitre propose un cadre théorique qui associe frictions d’appariement et syndicats et démontre que les rigidités salariales proviennent de façon endogène du comportement des syndicats. Le deuxième chapitre de ma thèse teste ces prédictions empiriquement, en utilisant un panel d’industries sur la période 1987-2000 aux États-Unis. Les résultats confirment l’hypothèse que les salaires sont moins corrélés au niveau de pro­ductivité lorsqu’ils sont négociés collectivement. L’intensification des propriétés contracycliques de la part salariale est au coeur du mécanisme. Le troisième chapitre propose un modèle avec affichage des salaires qui examine l’évolution du pouvoir de monopsone des entreprises à travers le cycle économique. Les conséquences en termes de dispersion des salaires sont étudiées. Le premier chapitre de ma thèse propose un modèle dynamique du marché du travail qui associe deux caractéristiques principales : frictions d’appariement et syndicats. A.n d’étudier comment les syndicats influencent la volatilité des salaires à travers le cycle, je dissocie les deux composants de la volatilité des salaires : la volatilité du surplus total et la volatilité du pouvoir de négocia­tion effectif des syndicats. Le pouvoir de négociation effectif des syndicats est dé.ni comme la part du surplus total alloué aux travailleurs. Je prouve que ce pouvoir de négociation effectif est endogène et contracyclique, résultat qui provient directement de la fonction d’utilité des syndicats. L’intuition est la suivante. Du fait que les syndicats internalisent la relation entre le niveau des salaires et la création de postes, ils font face à un arbitrage entre le niveau des salaires et le niveau de l’emploi. Ainsi, les préférences des syndicats (donnant la priorité aux salaires ou à l’emploi) fluctuent à travers le cycle, et il en est de même du pouvoir de négociation effectif des syndicats. Il en résulte que, lorsque l’économie est touchée par un choc de productivité, la dynamique du pouvoir de négociation effectif des syndicats neutralise partiellement la dynamique du surplus total, mécanisme qui crée de la rigidité salariale. Le modèle est carac­térisé par la coexistence d’un secteur non syndiqué, dans lequel les salaires sont individuellement négociés à la Nash, avec un secteur syndiqué. En calibrant ce modèle avec des données américaines, j’obtiens qu’un choc positif entraine, au moment du choc, une compression de la prime syndicale, suivi par une aug­mentation régulière de cette prime à mesure que la proportion de travailleurs employés augmente. En corollaire, l’emploi réagit plus fortement lorsque les salaires sont négociés collectivement, mais l’effet est moins persistent. / The consequences of the sudden and severe contraction of industrial output in the aftermath of the .nancial crisis of 2007-2008 are increasingly being felt in the labor market. Rising unemployment and job insecurity has greatly in­.uenced wage bargaining interactions between firms, workers and trade unions. It pointed out the necessity to understand how di.erent were the wage-setting process and the balance of power between the main actors in good times and bad. As an answer to this issue, this dissertation investigates the wage-setting behavior of .rms, workers and trade unions, placing particular emphasis on how the interaction between these three economic agents changes over the business cycle. The two first chapters of the thesis analyze the fluctuations of the power of trade unions over the cycle, and relate these .uctuations to the .uctuations of wages. The .rst chapter proposes a theoretical framework with search and matching frictions and trade unions and shows how wage rigidity arises endoge­nously due to the behavior of unions. The second chapter tests these predictions empirically, using a panel of U.S. industries over the period 1987-2000. The re­sults confirm the predictions that wages are less correlated with productivity when collectively bargained. The intensi.cation of the countercyclicality of the labor share is at the core of the mechanism. The third chapter proposes a model with wage posting and investigates how them onopsonistic power of firmse volves along the cycle. The consequences in terms of wage dispersion are examined. The .rst chapter of the dissertation proposes a dynamic model of the labor marketwhichintegratestwomainfeatures: matchingfrictionsandtradeunions. To examine how trade unions shape the volatility of wages over the business cycle, I decompose the volatility of wages into two components: the volatil­ity of the match surplus and the volatility of the e.ective bargaining power. Formally, I de.ne the e.ective bargaining power of the union as the share of the total surplus allocated to the workers. Starting from the union’s objective function, I prove that its e.ective bargaining power is endogenous and coun­tercyclical. Intuitively, because the union internalizes the relationship between the wage level and the job creation, it faces a trade-o. between the wage rate and the employment rate. Therefore, the union’s preferences (wage-oriented or employment-oriented) fluctuate along the cycle and so does its effective bargain­ing power. As a result, when the economy is hit by a productivity shock, the dynamics of the union’s effective bargaining power partially counteract the dy­namics of the total surplus and this mechanism delivers wage rigidity. I specify a model in which a non unionized sector, where wages are negotiated through a standard individual Nash bargaining, coexists with a unionized sector. In the model calibrated with U.S. data, I .nd that a positive productivity shock leads, on impact, to a compression of the union wage premium, followed by a steady increase of this premium as the proportion of employed workers in the trade unions increases. Relatedly, employment reacts stronger when wages are collectively bargained, but its pattern features less persistence.
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Formation continue des salariés, chômage et efficience : analyses empiriques et théoriques

Rouland, Bénédicte 06 December 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour thème central les liens entre les décisions de formation et de licenciement, ainsi que l'efficience économique de ces décisions. La formation est ici entendue comme formation spécifique à l'entreprise dont les salariés bénéficient au cours de leur vie professionnelle via leur employeur. Le premier chapitre évalue, à partir de données individuelles, les rendements de la formation en France, à la fois sur le plan de la mobilité (emploi-emploi et emploi-chômage) qu'en termes de gain salarial. Le deuxième chapitre examine comment une protection de l'emploi, différenciée selon l'âge des salariés, affecte la volonté des entrepreneurs de former leurs travailleurs. Le troisième chapitre met en évidence que les décisions de formation et de destruction d'emploi sont fortement complémentaires. Dès lors, des subventions à la formation ciblées par niveau de qualification et combinées à des taxes sur le licenciement (également ciblées par niveau de qualification) doivent être mises en place pour que ces décisions soient socialement optimales. Le quatrième chapitre analyse comment le risque de licenciement, différencié entre les travailleurs d'un même niveau de qualification selon leur niveau d'aptitude, peut être source d'inégalités salariales. Enfin, le dernier chapitre souligne que, face aux disparités salariales, de formation et de risque de licenciement entre les salariés d'un même niveau de qualification, les subventions à la formation et les taxes sur le licenciement, nécessaires à l'efficacité économique, devraient non seulement différer selon la catégorie socioprofessionnelle, mais également au sein de chacune.
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Formation continue des salariés, chômage et efficience : analyses empiriques et théoriques / Training, Unemployment and Efficiency : empirical and theoretical analysis

Rouland, Bénédicte 06 December 2011 (has links)
Cette thèse a pour thème central les liens entre les décisions de formation et de licenciement, ainsi que l'efficience économique de ces décisions. La formation est ici entendue comme formation spécifique à l'entreprise dont les salariés bénéficient au cours de leur vie professionnelle via leur employeur. Le premier chapitre évalue, à partir de données individuelles, les rendements de la formation en France, à la fois sur le plan de la mobilité (emploi-emploi et emploi-chômage) qu'en termes de gain salarial. Le deuxième chapitre examine comment une protection de l'emploi, différenciée selon l'âge des salariés, affecte la volonté des entrepreneurs de former leurs travailleurs. Le troisième chapitre met en évidence que les décisions de formation et de destruction d'emploi sont fortement complémentaires. Dès lors, des subventions à la formation ciblées par niveau de qualification et combinées à des taxes sur le licenciement (également ciblées par niveau de qualification) doivent être mises en place pour que ces décisions soient socialement optimales. Le quatrième chapitre analyse comment le risque de licenciement, différencié entre les travailleurs d'un même niveau de qualification selon leur niveau d'aptitude, peut être source d'inégalités salariales. Enfin, le dernier chapitre souligne que, face aux disparités salariales, de formation et de risque de licenciement entre les salariés d'un même niveau de qualification, les subventions à la formation et les taxes sur le licenciement, nécessaires à l'efficacité économique, devraient non seulement différer selon la catégorie socioprofessionnelle, mais également au sein de chacune. / This thesis consists of five essays on firm-specific training investments, job destruction and inefficiencies issues. Both the positive aspects of firm-specific training and job destructions and the normative implications are considered. From French panel data, Essay 1 brings evidence on the empirical effect of formal training on workers’ mobility on the labor market, as well as on wages. Essay 2 identifies the effect of an exogenous change in employment protection among older workers on firms’ incentives to provide training. In light of theoretical considerations, this seems to be an important concern since employment protection may have an age-differentiated impact due to its anticipation. Essay 3 shows how complementary firms’ firing and training decisions are. Therefore, we suggest that skill-directed training subsidies and firing taxes (skill-directed as well) should be implemented to reach the optimal allocation in an imperfect labor market. Essay 4 highlights the role of firms’ decisions about reservation productivity in the wage dispersion analysis. Finally, the framework in Essay 5 generates a wage distribution, transition rates from employment to unemployment and average training amounts per worker by wage interval at the same time. In particular, we show that workers with the same skill level are paid and trained differently and have different employment to unemployment transitions rates. Therefore, we suggest that training subsidies and firing taxes should not only be skill-directed, but should also differ within a skill group of workers.
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Grèves, conflits du travail et performances des entreprises en France

Tanguy, Jérémy 06 December 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse propose trois essais empiriques consacrés à l'analyse des grèves en France, à partir de données récentes d'établissements et d'entreprises et l'utilisation de méthodes économétriques variées. Très peu d'études quantitatives, d'inspiration économique, ont été menées sur ce sujet en France, contrastant avec une littérature anglo-saxonne particulièrement étendue sur l'analyse économique des grèves. Le déclin de la syndicalisation et de l'action collective des salariés a néanmoins conduit à un déplacement progressif de l'intérêt des chercheurs anglo-saxons, en économie du travail et en relations industrielles (ou industrial relations), vers l'étude des relations de travail individuelles entre salariés et employeurs. L'individualisation des emplois et des relations de travail dans les entreprises est souvent considérée comme orthogonale à l'action collective des salariés. Le déclin des grèves et autres formes collectives de conflit a pu notamment être associé, dans la littérature anglo-saxonne, à une augmentation des manifestations individuelles de conflit et de la dispersion ou inégalité globale des salaires dans les entreprises. Nous proposons, dans cette thèse, une analyse originale des grèves en France, en lien avec ces deux aspects, caractéristiques de l'individualisation des emplois et des relations de travail dans les entreprises. Le premier chapitre s'intéresse à la relation existant entre l'expression collective de conflit, dont les grèves, et des formes individuelles de conflit croissantes dans les établissements français, i.e. les recours aux prud'hommes et l'action disciplinaire. L'analyse conduite révèle une relation de substitution entre l'expression collective de conflit et le recours aux prud'hommes des salariés, tandis que les grèves et autres conflits collectifs tendent parallèlement à s'associer à un recours accru des employeurs à l'action disciplinaire. Le deuxième chapitre considère explicitement cette relation, plus spécifiquement entre les grèves et l'absentéisme des salariés, dans l'estimation et l'analyse de l'effet des grèves sur la productivité du travail des entreprises françaises. L'occurrence de grèves sur la période récente passée tend à s'associer à un gain de productivité du travail dans les entreprises concernées par une faible fréquence de grèves, sous condition que celles-ci soient associées à une expression individuelle de mécontentement des salariés (i.e. absentéisme) plus faible.Le troisième chapitre examine le rôle de la dispersion salariale intra-firme dans les variations de l'activité de grève entre les établissements français. Si une forte dispersion des salaires au sein de la main d'oeuvre s'avère être un frein à la mobilisation collective des salariés dans des grèves, elle apparaît néanmoins être à l'origine d'une activité de grève plus soutenue, en termes de fréquence et de durée des grèves, dans certains établissements.
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Grèves, conflits du travail et performances des entreprises en France / Strikes, labor conflicts and firms' performances in France

Tanguy, Jérémy 06 December 2012 (has links)
Cette thèse propose trois essais empiriques consacrés à l'analyse des grèves en France, à partir de données récentes d'établissements et d'entreprises et l'utilisation de méthodes économétriques variées. Très peu d'études quantitatives, d'inspiration économique, ont été menées sur ce sujet en France, contrastant avec une littérature anglo-saxonne particulièrement étendue sur l'analyse économique des grèves. Le déclin de la syndicalisation et de l'action collective des salariés a néanmoins conduit à un déplacement progressif de l'intérêt des chercheurs anglo-saxons, en économie du travail et en relations industrielles (ou industrial relations), vers l'étude des relations de travail individuelles entre salariés et employeurs. L'individualisation des emplois et des relations de travail dans les entreprises est souvent considérée comme orthogonale à l'action collective des salariés. Le déclin des grèves et autres formes collectives de conflit a pu notamment être associé, dans la littérature anglo-saxonne, à une augmentation des manifestations individuelles de conflit et de la dispersion ou inégalité globale des salaires dans les entreprises. Nous proposons, dans cette thèse, une analyse originale des grèves en France, en lien avec ces deux aspects, caractéristiques de l'individualisation des emplois et des relations de travail dans les entreprises. Le premier chapitre s'intéresse à la relation existant entre l'expression collective de conflit, dont les grèves, et des formes individuelles de conflit croissantes dans les établissements français, i.e. les recours aux prud'hommes et l'action disciplinaire. L'analyse conduite révèle une relation de substitution entre l'expression collective de conflit et le recours aux prud'hommes des salariés, tandis que les grèves et autres conflits collectifs tendent parallèlement à s'associer à un recours accru des employeurs à l'action disciplinaire. Le deuxième chapitre considère explicitement cette relation, plus spécifiquement entre les grèves et l'absentéisme des salariés, dans l'estimation et l'analyse de l'effet des grèves sur la productivité du travail des entreprises françaises. L'occurrence de grèves sur la période récente passée tend à s'associer à un gain de productivité du travail dans les entreprises concernées par une faible fréquence de grèves, sous condition que celles-ci soient associées à une expression individuelle de mécontentement des salariés (i.e. absentéisme) plus faible.Le troisième chapitre examine le rôle de la dispersion salariale intra-firme dans les variations de l'activité de grève entre les établissements français. Si une forte dispersion des salaires au sein de la main d'oeuvre s'avère être un frein à la mobilisation collective des salariés dans des grèves, elle apparaît néanmoins être à l'origine d'une activité de grève plus soutenue, en termes de fréquence et de durée des grèves, dans certains établissements. / This thesis consists of three essays on the analysis of labor strikes in France, using recent data on workplaces and firms and applying various econometric methods. Very few quantitative studies, in economics, have been conducted on this issue in France, in contrast with a particularly large Anglo-saxon literature on the economic analysis of strikes. The decline of unionization and collective action of employees led however to a progressive shift in the interest of Anglo-saxon researchers, in labor economics and industrial relations, towards the study of individual labor relations between employees and employers. The individualization of jobs and labor relations is often considered as orthogonal to employee collective action. The decline of strikes and other collective disputes may have been linked, in the Anglo-saxon literature, to an increase in individual expressions of conflict and in the overall wage dispersion or inequality within firms. We propose, in this thesis, an original analysis of strikes in France, in connection with these two facets, linked to the individualization of jobs and labor relations in firms. The first chapter documents the relationship between the collective expression of conflict, including strikes, and growing individual forms of conflict in French workplaces, i.e. Employment Tribunal (or prud'hommes) claims and disciplinary action. It is shown that the collective expression of conflict and Employment Tribunal claims are substitutes in French workplaces, while strikes and other collective disputes increase the employer use of disciplinary action. The second chapter deals explicitly with this relationship, more specifically between strikes and employee absenteeism, in estimating and analyzing the effect of strikes on labor productivity in French firms. Strike occurrence during the recent past period tends to be associated with a surplus in labor productivity in firms affected by a low strike frequency, conditionally to a weaker employee expression of discontent (i.e. absenteeism). The third chapter discusses the role of within-firm wage dispersion in variations of strike activity between French workplaces. If a great wage dispersion among the workforce proves to be an obstacle to employee collective organization in strikes, it seems however to result in a more intense strike activity, in terms of frequency and of duration, in some workplaces.

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