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Les divinités gréco-égyptiennes dans les textes magiques coptes : une étude du syncrétisme religieux en Égypte tardo-antique et médiévaleBélanger Sarrazin, Roxanne 04 September 2020 (has links)
Aujourd’hui, le corpus des textes magiques coptes compte 314 manuscrits publiés et plusieurs dizaines de textes toujours inédits, datés pour la plupart entre le 5e et le 12e siècle de notre ère. Parmi ceux-ci, un petit groupe composé de vingt-trois manuscrits magiques comprend des charmes qui présentent des invocations à des divinités grecques ou égyptiennes (p. ex. Artémis, Isis, Horus, Seth, Petbe) ou de courts récits mythologiques (historiolae) les mettant en scène. L’existence même de ces charmes soulève plusieurs questions : comment des références à des divinités traditionnelles se sont-elles retrouvées dans des textes « chrétiens » datés des 5e–12e siècles, et surtout, quels mécanismes ont été utilisés par les experts en rituels de l’Égypte tardo-antique et médiévale pour intégrer ces références dans leurs charmes ? Afin de répondre à ces questions, cette étude propose le premier examen exhaustif de l’ensemble de ces vingt-trois textes magiques coptes.
Dans les trois premiers chapitres, nous étudions chacun des vingt-trois textes coptes en détail—les types de textes, les objectifs des charmes, les éléments traditionnels et chrétiens utilisés, les différentes façons dont ceux-ci ont été combinés—en plus de les comparer avec des textes magiques datés des périodes pharaonique (en moyen égyptien) et gréco-romaine (en démotique et en grec). Dans le dernier chapitre, nous offrons un examen plus général du groupe de vingt-trois textes en discutant entre autres de la datation et de la provenance des manuscrits, ainsi que des expressions récurrentes utilisées, ce qui nous permet également de les replacer dans le contexte plus large de l’ensemble du corpus des textes magiques coptes.
Cette étude montre, d’une part, que nos vingt-trois textes magiques coptes témoignent d’une grande continuité dans les pratiques magiques en Égypte, puisque les éléments traditionnels utilisés (références aux divinités grecques et égyptiennes, historiolae, formules et expressions) ont été transmis, par l’intermédiaire de manuscrits magiques, depuis l’époque pharaonique jusqu’à l’époque médiévale. D’autre part, ces textes témoignent également de changements, et plus particulièrement, de nombreux processus syncrétiques, puisque les éléments traditionnels ont été réinterprétés, puis juxtaposés ou fusionnés à des éléments chrétiens. Ainsi, notre examen révèle comment les experts en rituels de l’Égypte tardo-antique et médiévale, en s’inspirant de manuscrits magiques plus anciens et en combinant des éléments de différentes traditions religieuses dans leurs charmes, sont devenus des agents du syncrétisme religieux et, de façon plus générale, de la transformation religieuse.
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Les prêtres Hmw-ntr du culte divin (de l’époque thinite à la fin de l’Ancien Empire) / The Priests Hmw-ntr from the Divine Cult (Early Dynastic to the end of the Old Kingdom)Atanassova, Vessela 26 September 2015 (has links)
Les prêtres sont une partie indissociable de l’organisation et du fonctionnement de la société égyptienne. Parmi eux les prophètes avaient une grande importance dans le clergé égyptien. Leur étude nous permet non seulement une meilleure compréhension du sacerdoce égyptien, mais aussi une meilleure connaissance de la religion égyptienne. Concentrée sur l’époque thinite et l’Ancien Empire, notre recherche a fait l’examen exhaustif des titulaires des prêtrises divines afin de comprendre les mécanismes de l’obtention de celle-ci et les fonctions déléguées aux prophètes. L’examen de sources nous a parmi d’attester une relation entre fonction civile et prêtrise divine qui est étudiée en détail. Nous discuterons la chronologie des prêtrises, les divinités concernées et la nature de ses titulaires. Nous interrogeons sur l’obtention et la transmission de la prêtrise divine. Enfin, nous poserons la question sur les lieux d’exercice de la fonction sacerdotale, ainsi que sur ce que celle-ci devait être. / The priests were an inseparable part of the organisation and functioning of the Egyptian society. Among them the prophets were one of the most important for the Egyptian clergy. The study of them allows us not only a better comprehension ofthe Egyptian priesthood but also a better knowledge of the Egyptian religion. Focused on the Early dynastic period and the Old Kingdom our research examinedthe holders of the divine priesthoods in order to understand the ways of having andobtaining it. The study of the sources allowed us to attest a relation between the civil service and the divine priesthood. We discussed the priesthood’s chronology, the mentioned gods and its holders. We question about its obtainment and transmission. At last, we focused on finding the place of exercise of the priesthood and its significance.
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