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Intervalles ; suivi de, l'émergence du sens. La multiplicité dans la brièveté fantastiqueDallaire, Denis January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire se divise en un volet créatif et un volet réflexif. Intervalles Le volet créatif présente un recueil de nouvelles fantastiques de formats, de styles et d'approche variables. L'expérimentation générique et l'exploration thématique y sont privilégiées. Il est par exemple tenté, l'espace d'un intervalle, de faire passer le fantastique par l'humour. Dans Prélude, Elle et Lui, en évocation générique, se séparent. Dans les récits suivants, les personnages masculins, désemparés face à leur représentation ambiguë, seront entraînés dans des voyagements entre réel et au-delà. Ainsi, Chris ne se reconnaît pas dans le miroir; Simon perçoit l'ombre de son prédécesseur disparu; un autre, lui, se projette dans sa haie de cèdre; Jean ne supporte plus l'image de son frère; Valentin usurpe son identité pour devenir un écrivain reconnu; Mario se lit dans l'oeuvre d'un autre; François voit son reflet dans les yeux d'une femme. Dans Postlude, qui referme la boucle du recueil, un Lui moribond, aussi en évocation générique, se remémore des images d'autres temps. L'émergence du sens. La multiplicité dans la brièveté fantastique Les enjeux de cette réflexion fragmentaire et posturale, suscitée par l'expérience d'écriture dans le registre de la nouvelle fantastique, tournent autour d'une volonté de comprendre le genre par sa capacité à scruter des obsessions personnelles. L'objet de cette réflexion s'oriente donc sur la pratique d'une forme de fantastique de l'inexpliqué et à son pouvoir d'engendrement de sens. Le fantastiqueur est ainsi compris par sa capacité de tourner sa démarche vers l'inexpliqué, aiguillé par la finitude actuelle du savoir. Cet inexpliqué est donc abordé en tant qu'espace favorable à la mise en scène de schèmes obsédants -comme la mort, le temps cyclique, etc. L'émergence du sens aborde également les questions suivantes, en lien avec le fantastique: le double, l'humour, la monstration, la faculté imageante du lecteur, de même que le fantastique comme visualisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nouvelle, Fantastique, Double, Monstration, Sens.
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(Dé)cousu(es), ou, Il était une fois une petite fille qui avait peur des oiseaux : mise en jeu de doubles féminins à partir du langage marionnettiqueRacine, Emilie 06 1900 (has links) (PDF)
Notre mémoire-création vise à considérer le langage de la marionnette comme un art du double. Son objectif premier est de démontrer comment la figure du double peut devenir l'épicentre d'une dramaturgie visuelle libérée de la parole. L'essai scénique (dé)cousu(es) met à l'épreuve différents procédés dramaturgiques propres au langage marionnettique pour mettre en jeu des doubles féminins, soit la petite fille, la poupée et la femme corbeau. La recherche expérimente les possibilités dramaturgiques découlant des rapports corporels entre une interprète et ses doubles; l'effet d'étrangeté éveillé par la plasticité de la marionnette mise en relation avec l'organicité du vivant; et le traitement de la matière plastique comme révélatrice d'un univers métaphorique. Ainsi, les techniques de manipulation, le langage des corps entre l'animé et l'inanimé, les jeux de masques, les jeux d'ombres - tous des éléments symboliques propres au langage marionnettique - deviennent ici les matériaux avec et par lesquels le projet élabore une écriture scénique centrée sur une figure humaine multiple, tout en proposant un regard autoréflexif sur l'imaginaire féminin. En complément de notre essai scénique, la partie théorique de ce mémoire-création se concentre d'abord sur les fondements du langage visuel de la marionnette et sa dramaturgie axée sur la figure du double. Le second chapitre tente de définir le jeu entre l'animé et l'inanimé, principalement à travers l'étude de trois approches contemporaines de la marionnette : celles de Neville Tranter, de Nicole Mossoux et d'Ilka Schönbein. Le dernier chapitre retrace le processus de création de (dé)cousu(es) et les différents procédés dramaturgiques explorés dans notre écriture.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : langage marionnettique, figure du double, dramaturgie visuelle, inconscient collectif, imaginaire féminin.
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