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Molecular study of Metal Tolerance Protein 1(MTP1) and Plant Defensins Type I (PDF1) gene sub-families : inference on their role in evolution of zinc hypertolerance in Arabidopsis halleri / Molecular study of Metal Tolerance Protein 1(MTP1) and Plant Defensins Type I (PDF1) gene sub-families : contribution à la compréhension des mécanismes moléculaires évolutifs liés à l'acquisition de la tolérance au zinc chez Arabidopsis halleri

Shahzad, Zaigham 09 July 2010 (has links)
A. halleri, est une espèce modèle pour l'étude des mécanismes moléculaires liés à l'évolution des caractères d'hypertolérance au zinc et d'hyperaccumulation de ce métal, car elle est phylogénétiquement proche d'A. thaliana qui est sensible au zinc et non-accumulatrice. Dans ce travail, nous avons caractérisé comparativement chez A. thaliana et chez A. halleri, deux sous-familles de gènes liés à l'homéostasie du zinc et ou à sa tolérance: Metal Tolérance Protein 1 (MTP1) et Plant Defensin type I (PDF1). Notre analyse génomique montre que le nombre de ces gènes est plus élevé chez A. halleri que chez A. thaliana confortant l'hypothèse actuelle reliant les duplications de gènes chez A. halleri à l'acquisition de son caractère d'hypertolérance. Mais, les résultats de nos études fonctionnelles ne vont pas dans ce sens, car ils montrent que, par exemple, certaines protéines AhMTP1 et AhPDF1 induisent une tolérance au zinc faible voire nulle lorsqu'elles sont testées dans la levure. Mais le résultat le plus marquant est que les transcrits de plusieurs gènes AhMTP1 et AhPDF1 ne sont pas détectables ou bien sont faiblement accumulés dans la plante. Nos résultats montrent donc que les gènes de ces sous-familles ne sont pas équivalents en ce qui concerne leur fonction dans la tolérance au zinc suggérant ainsi qu'ils sont le sujet de devenirs évolutifs différents. En dehors de leur contribution à la compréhension des mécanismes moléculaires qui sous-tendent l'évolution de la tolérance au zinc chez A. halleri, nos travaux sont également porteurs de développements biotechnologiques appliqués au zinc dans les domaines de la phytoremédiation et de la biofortification / A. halleri, is a model species to study molecular evolutionary mechanisms related to zinc hypertolerance and hyperaccumulation, due to its close relatedness with A. thaliana which is zinc sensitive and non-accumulator. Here, we comparatively characterised in both species, two zinc homeostasis and/or zinc tolerance related genes sub-families: the Metal Tolerance Protein 1 (MTP1) and the Plant defensins type I (PDF1). Genomic analyses revealed that the copy number of these genes is increased in A. halleri compared to A. thaliana. It was thus tempting to relate the acquisition of zinc hypertolerance in A. halleri to these gene duplications. However, the assumption was invalidated by functional analyses. For instance, some of the AhMTP1 or AhPDF1 proteins induced weak or no zinc tolerance to yeast. More importantly, transcripts of many AhMTP1 or AhPDF1 genes were either not accumulated or were very poorly expressed in A. halleri. These results indicate that different members of these gene sub-families are not equally functional. It is thus expected that these gene duplicates are undergoing different evolutionary fates regarding zinc tolerance. Besides helping to understand the molecular evolutionary mechanisms, studying zinc-related genes in A. halleri may also help developing strategies like phytoremediation and biofortification.
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Algorithmes pour la réconciliation d’un arbre de gènes avec un arbre d’espèces

Doyon, Jean-Philippe 04 1900 (has links)
Une réconciliation entre un arbre de gènes et un arbre d’espèces décrit une histoire d’évolution des gènes homologues en termes de duplications et pertes de gènes. Pour inférer une réconciliation pour un arbre de gènes et un arbre d’espèces, la parcimonie est généralement utilisée selon le nombre de duplications et/ou de pertes. Les modèles de réconciliation sont basés sur des critères probabilistes ou combinatoires. Le premier article définit un modèle combinatoire simple et général où les duplications et les pertes sont clairement identifiées et la réconciliation parcimonieuse n’est pas la seule considérée. Une architecture de toutes les réconciliations est définie et des algorithmes efficaces (soit de dénombrement, de génération aléatoire et d’exploration) sont développés pour étudier les propriétés combinatoires de l’espace de toutes les réconciliations ou seulement les plus parcimonieuses. Basée sur le processus classique nommé naissance-et-mort, un algorithme qui calcule la vraisemblance d’une réconciliation a récemment été proposé. Le deuxième article utilise cet algorithme avec les outils combinatoires décrits ci-haut pour calculer efficacement (soit approximativement ou exactement) les probabilités postérieures des réconciliations localisées dans le sous-espace considéré. Basé sur des taux réalistes (selon un modèle probabiliste) de duplication et de perte et sur des données réelles/simulées de familles de champignons, nos résultats suggèrent que la masse probabiliste de toute l’espace des réconciliations est principalement localisée autour des réconciliations parcimonieuses. Dans un contexte d’approximation de la probabilité d’une réconciliation, notre approche est une alternative intéressante face aux méthodes MCMC et peut être meilleure qu’une approche sophistiquée, efficace et exacte pour calculer la probabilité d’une réconciliation donnée. Le problème nommé Gene Tree Parsimony (GTP) est d’inférer un arbre d’espèces qui minimise le nombre de duplications et/ou de pertes pour un ensemble d’arbres de gènes. Basé sur une approche qui explore tout l’espace des arbres d’espèces pour les génomes considérés et un calcul efficace des coûts de réconciliation, le troisième article décrit un algorithme de Branch-and-Bound pour résoudre de façon exacte le problème GTP. Lorsque le nombre de taxa est trop grand, notre algorithme peut facilement considérer des relations prédéfinies entre ensembles de taxa. Nous avons testé notre algorithme sur des familles de gènes de 29 eucaryotes. / A reconciliation between a gene tree and a species tree depicts an evolutionary scenario of the homologous genes in terms of gene duplications and gene losses. To infer such a reconciliation given a gene tree and a species tree, parsimony is generally used according to the number of gene duplications and/or losses. The combinatorial models of reconciliation are based on probabilistic or combinatorial criteria. The first paper defines a simple and more general combinatorial model of reconciliation which clearly identifies duplication and loss events and does not only induce the most parsimonious reconciliation. An architecture of all possible reconciliations is developed together with efficient algorithms (that is counting, randomization, and exploration) to study combinatorial properties of the space of all reconciliations or only the most parsimonious ones. Based on the classical birth-death process, an algorithm that computes the likelihood of a reconciliation has recently been proposed. The second paper uses this algorithm together with the combinatorial tools described above to compute efficiently, either exactly or approximately, the posterior probability of the reconciliations located in the considered subspace. Based on realistic gene duplication and loss rates and on real/simulated datasets of fungal gene families, our results suggest that the probability mass of the whole space of reconciliations is mostly located around the most parsimonious ones. In the context of posterior probability approximation, our approach is a valuable alternative to a MCMC method and can competes against a sophisticated, efficient, and exact computation of the probability of a given reconciliation. The Gene Tree Parsimony (GTP) problem is to infer a species tree that minimizes the number of duplications and/or losses over a set of gene family trees. Based on a new approch that explores the whole species tree space for the considered taxa and an efficient computation of the reconciliation cost, the third paper describes a Branch-and- Bound algorithm that solves exactly the GTP problem. When the considered number of taxa is too large, our algorithm can naturally take into account predefined relationships between sets of taxa. We test our algorithm on a dataset of eukaryotic gene families spanning 29 taxa.
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Algorithmes pour la réconciliation d’un arbre de gènes avec un arbre d’espèces

Doyon, Jean-Philippe 04 1900 (has links)
Une réconciliation entre un arbre de gènes et un arbre d’espèces décrit une histoire d’évolution des gènes homologues en termes de duplications et pertes de gènes. Pour inférer une réconciliation pour un arbre de gènes et un arbre d’espèces, la parcimonie est généralement utilisée selon le nombre de duplications et/ou de pertes. Les modèles de réconciliation sont basés sur des critères probabilistes ou combinatoires. Le premier article définit un modèle combinatoire simple et général où les duplications et les pertes sont clairement identifiées et la réconciliation parcimonieuse n’est pas la seule considérée. Une architecture de toutes les réconciliations est définie et des algorithmes efficaces (soit de dénombrement, de génération aléatoire et d’exploration) sont développés pour étudier les propriétés combinatoires de l’espace de toutes les réconciliations ou seulement les plus parcimonieuses. Basée sur le processus classique nommé naissance-et-mort, un algorithme qui calcule la vraisemblance d’une réconciliation a récemment été proposé. Le deuxième article utilise cet algorithme avec les outils combinatoires décrits ci-haut pour calculer efficacement (soit approximativement ou exactement) les probabilités postérieures des réconciliations localisées dans le sous-espace considéré. Basé sur des taux réalistes (selon un modèle probabiliste) de duplication et de perte et sur des données réelles/simulées de familles de champignons, nos résultats suggèrent que la masse probabiliste de toute l’espace des réconciliations est principalement localisée autour des réconciliations parcimonieuses. Dans un contexte d’approximation de la probabilité d’une réconciliation, notre approche est une alternative intéressante face aux méthodes MCMC et peut être meilleure qu’une approche sophistiquée, efficace et exacte pour calculer la probabilité d’une réconciliation donnée. Le problème nommé Gene Tree Parsimony (GTP) est d’inférer un arbre d’espèces qui minimise le nombre de duplications et/ou de pertes pour un ensemble d’arbres de gènes. Basé sur une approche qui explore tout l’espace des arbres d’espèces pour les génomes considérés et un calcul efficace des coûts de réconciliation, le troisième article décrit un algorithme de Branch-and-Bound pour résoudre de façon exacte le problème GTP. Lorsque le nombre de taxa est trop grand, notre algorithme peut facilement considérer des relations prédéfinies entre ensembles de taxa. Nous avons testé notre algorithme sur des familles de gènes de 29 eucaryotes. / A reconciliation between a gene tree and a species tree depicts an evolutionary scenario of the homologous genes in terms of gene duplications and gene losses. To infer such a reconciliation given a gene tree and a species tree, parsimony is generally used according to the number of gene duplications and/or losses. The combinatorial models of reconciliation are based on probabilistic or combinatorial criteria. The first paper defines a simple and more general combinatorial model of reconciliation which clearly identifies duplication and loss events and does not only induce the most parsimonious reconciliation. An architecture of all possible reconciliations is developed together with efficient algorithms (that is counting, randomization, and exploration) to study combinatorial properties of the space of all reconciliations or only the most parsimonious ones. Based on the classical birth-death process, an algorithm that computes the likelihood of a reconciliation has recently been proposed. The second paper uses this algorithm together with the combinatorial tools described above to compute efficiently, either exactly or approximately, the posterior probability of the reconciliations located in the considered subspace. Based on realistic gene duplication and loss rates and on real/simulated datasets of fungal gene families, our results suggest that the probability mass of the whole space of reconciliations is mostly located around the most parsimonious ones. In the context of posterior probability approximation, our approach is a valuable alternative to a MCMC method and can competes against a sophisticated, efficient, and exact computation of the probability of a given reconciliation. The Gene Tree Parsimony (GTP) problem is to infer a species tree that minimizes the number of duplications and/or losses over a set of gene family trees. Based on a new approch that explores the whole species tree space for the considered taxa and an efficient computation of the reconciliation cost, the third paper describes a Branch-and- Bound algorithm that solves exactly the GTP problem. When the considered number of taxa is too large, our algorithm can naturally take into account predefined relationships between sets of taxa. We test our algorithm on a dataset of eukaryotic gene families spanning 29 taxa.

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