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L'identité de la littérature roumaine: écrivains, éditeurs et lecteurs à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle / Romanian literary identity: writers, publishers and readers in the late nineteenth and early twentieth centuries

Pricop, Lucian 29 March 2013 (has links)
Notre recherche a examiné un phénomène communicationnel susceptible d’éclairer le processus de la modernisation de la société roumaine au tournant des XIXe et XXe siècles :il s’agit de la transformation de l’édition d’une société manufacturière dans « une proto-industrie culturelle » et de la création d’une sphère publique dans ce monde en constante redéfinition. Le rapport entre la croissance des biens culturels produits par les éditeurs et celle de l’intérêt des individus pour la lecture est le centre de notre recherche. Autrement dit, nous avons évalué la fonction sociale de la littérature roumaine et le rôle des livres sur le marché des produits culturels et informationnels. L’intervalle relativement long, de 1880 à 1914, nous a permis de confronter les données spécifiques à la production de littérature d’une manière diachronique, en analysant les stratégies économiques et politiques des acteurs et aussi les conflits résultant des rapports de pouvoir entre ceux-ci. L’analyse des conditions de ces mutations a déterminé les rôles sociaux des instances, les dialogues, les confrontations entre les acteurs et les publics. Nous avons identifié une crise de la littérature roumaine originelle qui a mobilisé une sorte d’internationalisation de la production littéraire. La concurrence des biens, des marchandises culturelles « importées » de l’Occident sous la forme des traductions ou des reformulations est l’un des « potentiateurs » de la création littéraire autochtone. <p>Les lectures croisées de documents (plans éditoriaux, correspondance, presse, journaux intimes et professionnels, etc.) et de sources secondaires (histoires littéraires, travaux de critique, manuels, etc.) nous ont permis de suivre l’évolution des intentions, des objectifs, des réalités et des conséquences sur ce qu’on considère l’histoire officielle de la littérature. Les différences entre les étapes démontrent, d’une manière assez exacte, les degrés de pouvoir des forces impliquées dans la production du canon littéraire ;elles illustrent aussi l’emprise croissante de l’idéologie sur le champ culturel à partir de la fin du XIXe siècle. L’analyse diachronique des parutions éditoriales à travers les 34 années étudiées reflète les changements des politiques culturelles de l’Etat. L’analyse appliquée à la politique éducationnelle de la discipline littérature roumaine nous a permis d’envisager une modification de la stratégie de l’Etat dans ce domaine et de questionner ses effets sur la création du patrimoine national. <p>Le littéraire, acteur central de notre recherche, nous a donné la possibilité d’instrumentaliser plusieurs notions appartenant à l’histoire du livre et de l’édition. De cette manière, les tensions présentes à l’intérieur de l’analyse historique de la littérature ont été transformées en sujet de réflexion, voire de rétablissement de certaines positions de domination. Le concept d’identité bibliographique est convoqué pour réaliser une lecture diachronique d’une époque. Nous avons identifié et analysé toute une série de problématiques passionnantes, telles les relations entre les instances impliquées dans la production, la circulation et la réception des livres littéraires durant la période 1880-1914.<p><p>The PhD thesis entitled The Romanian Literary Identity. Writers, Publishers and Readers in the Late Nineteenth and Early Twentieth Centuries examines a communication phenomenon, constituting a scientific enterprise that aims to clarify some aspects relating to the modernization of Romanian society during the Belle Époque: we have in mind the transformation of the “publishing house” from a business dealing with handmade items into a “proto-industrial culture” and the creation of a public sphere in a world constantly seeking to define itself. The relationship between the increasing number of cultural goods produced by publishers and the growing interest in reading among the people represents a main focus of this research. In other words, we tried to assess the social function of Romanian literature and the role of books on the market for cultural and informational products. By choosing a fairly long period of time (1880-1914), we were able to confront the data pertaining to literary production in a diachronic manner, analyzing the economic and political strategies of the “actors”, as well as the conflicts arising from the power relations between those actors. The analysis of the circumstances surrounding the transformations undergone by the Romanian cultural area enabled us to determine more clearly the social roles of the participants, the interactions and confrontations between actors and audiences. We could identify a crisis of the original Romanian literature, a crisis that fostered the “internationalization” of the literary production. The competition between cultural goods “imported” from the West in the form of translations or adaptations was one of the factors enhancing local literary production. <p>The cross-reading of documents (editorial plans, correspondence, press, personal and professional diaries etc.) allowed us to evaluate the evolution of the intentions, goals, realities and consequences of the official history of Romanian literature (which has its origins in this period). The differences between these stages revealed the power statuses of the forces involved in producing the literary canon; they also showed the growing influence of ideology on the cultural field since the end of the nineteenth century. The diachronic analysis of the titles published in the 34 years under scrutiny reflects the changes ocurring in the cultural policies of the state. The educational strategies concerning Romanian literature as a field of study revealed the state’s attitude change towards this area, which enabled us to assess the effects on the development of the “national literary heritage”.<p>The literary field, the central actor of our research, opened the possibility to operationalize several concepts pertaining to the history of book publishing. Thus, the tensions existing within the historical analysis of literature were transformed into a subject of reflection, even re-establishing some positions of dominance. The notion of bibliographical identity was employed in order to do a diachronic reading of the era.<p>The research conducted for this dissertation gave us the opportunity to identify and analyze a range of exciting issues, such as the relationship between the participants involved in the production, dissemination and reception of literary works between 1880 and 1914.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'expression du temps dans les Chroniques de Froissart

Remy, Paul January 1953 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le Petit Concile et la christianisation des moeurs et des pratiques littéraires sous Louis XIV

Preyat, Fabrice January 2001 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Tangsîr de Sâdeq Chûbak: traduction et analyse :un nouveau regard sur la littérature persane contemporaine

Khoury, Mariana January 1996 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Weiterüberleben, Jean Améry und Imre Kertész

Poetini, Christian 19 February 2013 (has links)
Synopsis :<p><p>La thèse démontre la force du discours de la survivance à travers tant l’essai que le roman, respectivement chez deux auteurs représentatifs et exemplaires. Jean Améry est l’initiateur d’un discours où l’accent est mis sur l’expérience de la privation totale de liberté et sur le suicide comme paroxysme de l’acte libre voulu par le survivant des camps de concentration. Imre Kertész fonde, lui, une écriture synonyme de stratégie de survie. Le suicide y constitue le moyen fictionnel, pour l’être survivant, de regagner sa liberté et son propre « destin ».<p><p><p><p>Résumé :<p><p>La thèse se propose d´analyser l´articulation littéraire du thème de la survivance, thème étudié à travers un corpus déterminé. « Articulation littéraire » est à entendre ici au sens de vecteur d’écriture dans l’acception la plus riche, à savoir depuis la représentation, les procédés littéraires jusqu’au processus lui-même. Le titre original du texte s’articule autour du vocable « Weiterüberleben », lequel opère une synthèse entre les deux facettes « survivre » et « continuer à vivre ».<p><p>A cet égard, le choix du terme « survivance » en français semblait très approprié. Celui-ci s’oppose dans un premier temps au mot usuel de « survie » par l’accent qu’il met sur l’action, la durée, la continuité ainsi que l’irréversibilité de cette expérience. <p>Dans un deuxième temps, dire « survivance » signifie introduire d’emblée un impact philosophique intentionnel qui place le phénomène étudié dans le sillage conceptuel de Derrida – différance, restance, absence, démeurance. A ce titre, la survivance peut être considérée comme trace et hantise au même moment.<p><p>Dès lors, le mouvement exprimé dans le titre sert de matrice ;dans le « discours sur la survivance », la survie n’est plus la condition d’écriture mais le véritable objet et, si l’on veut, l’objectif de cette écriture. Ce discours articule a) une reconquête de la dignité et liberté qui contient la possibilité du suicide, b) le vœu de continuer à faire vivre la mémoire à la Shoah et aux survivants et c) l’écriture comme stratégie de survie et résistance contre l’oubli.<p>Le centre de gravité de ce travail est l’étude du rapport entre l´expérience des survivants des camps de concentration et l’écriture de celle-ci. Il s´agit dès lors de se pencher sur les formes d´écriture qui traitent de cette problématique. Le témoignage, d´abord :quel est son rôle en tant que mise en parole d’une expérience ?A côté du témoignage, on observe l´émergence du traitement fictionnel de la thématique.<p><p>Une interrogation sur les modes d´émergence littéraire de ce sujet nécessite le passage par une historiographie parcourant les principales tentatives antérieures de représentation. Le témoignage a d´ores et déjà offert des possibilités intéressantes en tant que vecteur de représentation mais a également révélé ses limites. La fiction a montré quelle portée elle peut avoir ;si elle permet entre autres une ouverture du discours, elle se heurte aussi à des obstacles tels que les problèmes de la factualité, de la vérité, de l´authenticité. <p><p>Tout en puisant chez bon nombre d´autres écrivains, la thèse se base sur un corpus de deux auteurs emblématiques pour ce qu´ils ont apporté dans le domaine concerné :Jean Améry et Imre Kertész.<p><p>Le choix de Jean Améry se justifie notamment par le fait qu’il est l’initiateur d´un discours de la survivance où l´accent est mis sur l´expérience de la privation totale de liberté et sur le suicide comme paroxysme de l´acte libre voulu par le survivant. Kertesz, prix Nobel 2002, apparaît comme l’héritier d´Améry mais, dans une sorte de retournement, transforme le discours négatif de celui-ci en un discours positif par une analyse en termes de dialogicité et d´intertextualité. <p><p>Notre point de départ dans l’œuvre d’Améry est son essai sur la torture (« Par-delà le crime et le châtiment », 1966). C’est là qu’il insiste sur l’irréversibilité du moment subjectif qu’est la torture (« Celui qui a été torturé reste torturé ») ;Améry construit à cet endroit le fondement de la « perspective de la victime » et pose, dans le voisinage immédiat, la question de savoir comment surmonter l’insurmontable. <p><p>Avec le concept de « contre-violence », Améry explore le paradoxe de la libération – ou la « réversibilité de l’irréversible » – à travers les crises existentielles de son protagoniste (et alter ego) Lefeu (artiste-survivant); son roman-essai « Lefeu ou la démolition » donne lieu à l’analyse de ce phénomène paradoxal, cher à l’auteur.<p><p>L´exposé des quatre concepts fondamentaux d´Améry, également fondateurs de tout discours sur l´Holocauste – la perte de la confiance existentielle, le ressentiment, l´exil et la judéité – prépare la voie à une analyse détaillée du discours sur le suicide déployé dans « Porter la main sur soi ». En franchissant les frontières de la psychologie et les limites de la langue, Améry procède à une phénoménologie du suicide qui souligne la liberté individuelle mais qui écarte en même temps l´individu de la société.<p><p>Imre Kertész, dont l´œuvre marque le passage vers la fiction par sa trilogie « Etre sans destin », « Le refus », « Kaddish pour l´enfant qui ne naîtra pas », place l´individu dans toute sa fragilité face à l´Histoire nazie et communiste en faisant de celui-ci un survivant « sans destin », c´est-à-dire sans existence personnelle. Regagner son propre destin devient la modalité de la survivance. <p>Une analyse détaillée de son essai « L’Holocauste comme culture » inscrit d’emblée Imre Kertész dans la filiation de Jean Améry. Cet essai peut être lu comme un manifeste éthico-esthétique ;il insiste sur la nécessité de transposer l’expérience vécue dans l’espace littéraire. A cette condition seulement, le survivant réussit à survivre grâce et à travers les œuvres qu’il crée. Il y réussit en effet à figurer la « catharsis » ou à transfigurer la matière brute du vécu pour pouvoir continuer à survivre. <p><p>Tout en refusant catégoriquement le suicide pour des raisons éthiques, Kertész met paradoxalement en scène au cœur de Liquidation le suicide d´un écrivain né à Auschwitz. Il pose ainsi la question de « ce qui reste » de l’expérience de la survie après la disparition des survivants et, donc, au-delà de la possibilité d’en témoigner.<p><p>L’analyse monographique de ces deux auteurs permet, d’une part, de démontrer la relation référentielle qui lie Kertész à Améry, d’autre part, d’étudier la problématique à travers deux générations, deux appartenances historiques et deux univers culturels différents. Elle débouche ainsi sur une histoire interculturelle et transgénérationelle de la survivance à l’époque des totalitarismes.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Jean Amérys Ethik der Erinnerung: die Materialisierung des Geistes im Körper

Weiler, Sylvia 19 December 2008 (has links)
In dieser Dissertation wird Jean Amérys Ethik der Erinnerung auf ihre philosophischen, politischen und literarischen Implikationen hin untersucht. Dabei wird sie als ein moegliches philosophisches Fundament fuer den westdeutschen Auschwitz-Diskurs und die westdeutsche Nachkriegsliteratur vorgestellt. Ihre Besonderheiten gewinnen auf der Grundlage eines Vergleichs von Amérys erinnerungspolitischen Positionen mit jenen Theodor W. Adornos Kontur, der allgemein als der philosophische Begruender der deutschen Literatur nach 1945 gilt. Beide Intellektuelle denken ausgehend von ihrer Verfolgungserfahrung als Juden deutscher (Adorno) bzw. oesterreichischer (Améry) Herkunft. Doch anders als Adorno, dem 1938 die Emigration nach Amerika gelang, wurde Améry als politischer Widerstandskaempfer gefoltert und nach Auschwitz deportiert. Vor diesem Hintergrund geht es um die Frage nach der erkenntnistheoretischen Bedeutung der koerperlichen Erfahrung der Vernichtung beim Versuch, ein der Zaesur Auschwitz angemessenes Denken zu begruenden. Hierzu werden erstmals Amérys Anleihen bei dem Phaenomenologen Maurice Merleau-Ponty systematisch analysiert. Wie er geht auch Améry davon aus, dass die koerperliche Wahrnehmung eines Menschen in entscheidender Form ueber sein Engagement in Kultur und Gesellschaft mitbestimmt.<p>Im Rahmen der Forschungsarbeit werden saemtliche Werke Amérys beruecksichtigt, inklusive seiner zum Teil noch unveroeffentlichten Nachlass-Arbeiten. Sie ist in drei Teile aufgegliedert, in denen jeweils eine der Werkepochen, die Améry auf seinem Werdegang als politischer Schriftsteller durchlaeuft, zentral steht: sein politisches Erwachen 1934/35 in Wien, seine ersten Schreibversuche nach der Befreiung aus dem Konzentrationslager Bergen-Belsen zwischen 1945 und 1949, und zuletzt die Ethik der Erinnerung des kanonischen Améry, die er in zwei Werkepochen erarbeitet hat, in denen er sich jeweils unterschiedlichen Fragestellungen widmet.(1966-1974 und 1974-1978). <p>Aus der Literaturzeitschrift "Die Bruecke", die der 22jaehrige 1934 gemeinsam mit einem Freund herausgab, und Amérys Jugendroman "Die Schiffbruechigen" werden in den ersten beiden Kapiteln die fruehen philosophischen und aestetischen Urspruenge von Amérys Ethik eroertert. Im folgenden Kapitel rueckt die Vernichtungserfahrung des Autors in den Brennpunkt. Die Parameter ihrer ersten literarischen Verarbeitung in seinen Schriften aus der unmittelbaren Nachkriegszeit werden herausgestellt, die Améry in seinem Spaetwerk weitergedacht hat. Auf den vorangehenden Forschungsergebnissen aufbauend wird im letzten Kapitel Amérys Ethik der Erinnerung im Vergleich zu jener Theodor W. Adornos erarbeitet. Ihr phaenomenologisches Fundament wird dem geschichtsphilosophischen Fundament des Adornoschen Denkens gegenuebergestellt. Dabei wird gezeigt, dass nicht nur Amérys Denken, sondern auch seine Aesthetik phaenomenologisch ausgerichtet ist. Durch die Analysen in diesem Hauptteil der Dissertation, in dem erstmals alle Essay-Baende auf ihren erinnerungspolitischen Gehalt im Zusammenspiel untersucht wurden, wird Amérys Beitrag zur Begruendung einer postmodernen Ethik und der Gattung der Shoah-Literatur einsehbar.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Negociating the nation: time, history and national identities in Scott's medieval novels

Household, Sarah C. 25 October 2005 (has links)
This thesis examines the relationships between different nations and cultures in Ivanhoe, The Talisman, Quentin Durward, Anne of Geierstein and Count Robert of Paris using Post-colonial theory. An analysis of Scott’s conception of society in general shows that 18th century Scottish historiography is fundamental to his vision of the world because it forms the basis of his systematization of history, social development and interaction between communities. It also profoundly influences his imagery and descriptions, as well as providing him with a range of stereotypes that he manipulates so skilfully that his great dependence upon them is occulted. Contemporary ideas and his own attitude to the Union of Scotland and England lead him to conceive of nation formation in terms of descent and hybridity. In part, he sees the nation as a community of blood. Yet, his acceptance of the Union means that he also considers it to be a body of different ethnic elements that live together. His use of the 18th century metaphor of family to figure the nation allows him to incorporate heredity and miscegenation into his analysis of national development through father-daughter couples. The father represents traditional culture, and the daughter, the nation’s present and future; her marriage to a foreigner signifying that people of differing descent can cross the nation’s porous borders. Religion is the final frontier: Christian nations cannot absorb non-Christians. Scott sees dominance and subordination as a complex part of human relationships. Apparently-subordinate subjects possess occulted power because their support of the hegemonic is often essential if the latter is to maintain its superiority. While his conception of society in patriarchal terms means that his female characters cannot offer violence to men, he shows that passive resistance is very effective. Through mimicry, the subordinate threatens the power and identity of the dominant. Power is not only conceived of in political terms. In Ivanhoe, Scott reveals the importance of moral stature which allows Rebecca to dominate the work although she is at the bottom of the political and racial hierarchy that structures English society. Scott’s conception of time is fundamental to the manner in which he conceives of the nation. Historical cultural forms are physicalised through chronotopes. Politically subordinate cultures base their actions in the present on pedagogic time, while the dominant ignore their past and live only in the present and the future. He also expresses dominant-subordinate relationships through speed, with time moving quickly for the powerful and slowly for the weak. Time, whether in the form of history, the characters’ perception of it or speed amalgamates all the various elements of Scott’s conception of nationhood into a seamless whole.<p><p>Cette thèse analyse par le biais la théorie post-coloniale les relations internationales dans Ivanhoe, Quentin Durward, Anne of Geierstein et Count Robert of Paris. Les théories historiques élaborées en Écosse au XVIIIème siècle sont fondamentales dans la vision scottienne parce qu’elles forment la base de la systematisation de l’histoire, du développement sociale et, par conséquent, des relations entre les différentes communités. Ces théories influencent profondement les images qu’il utilise et la façon dont il décrit les caractères et les scènes. De plus, elles lui fournissent une gamme de stéréotypes qu’il manipule très adroitement. Sa conception de la manière dont se forment les nations vient des idées contemporaines et de sa propre expérience de l’union politique de l’Angleterre et de l’Écosse. Il considère la nation comme une communauté fondée sur l’ascendance par le sang mais aussi comme un groupe d’ethnies différentes qui vivent ensemble. Sa description de la nation emprunte à la métaphore de la famille courante au XVIIIième. Celle-ci lui permet d’inclure dans son analyse l’héridité et la mixité au moyen des couples formés par un père et sa fille. Le père représente la culture traditionelle, et la fille, le présent et le futur national. Son marriage avec un étranger signifie que les gens d’ascendance différente peuvent traverser les frontières perméables d’une nation. La religion est la frontière ultime: les nations chrétiennes ne peuvent absorber de non-chrétiens. Scott considère que la domination et la sujetion forment une partie complexe des relations humaines. Les sujets qui paraissent subordonnés possèdent en fait un pouvoir occulte, le dominant ayant besoin de leur soutien pour maintenir sa position. Bien que sa conception patriarcale de la société fasse que les caractères feminins ne manifestent pas d’agression envers les hommes, il montre que la résistance passive est très efficace. En imitant le sujet dominant, le sujet subordonné menace le pouvoir et l’identité de ce dernier. Le pouvoir ne s’exprime pas seulement dans la politique. Rebecca dans Ivanhoe revèle l’importance que revêtent le caractère et la moralité. Bien qu’elle soit au bas de la hiérarchie structurante de la société anglaise, elle domine le roman. <p>La conception que Scott se fait du temps est fondamentale à celle de la nation et de la culture. Au moyen du chronotope, les cultures historiques prennent des formes physiques. Les cultures qui sont subordonnées politiquement basent leur action au présent sur le “temps pédagogique”. Au contraire, le dominant rejette son passé et ne vit qu’au présent et au futur. Les relations entre le pouvoir dominant et le subordonné s’expriment aussi par la vitesse: le temps passe vite pour les puissants, mais lentement pour les faibles. En définitive, tous les éléments de la conception scottienne de la nation sont liés au temps, qu’il s’agisse de l’histoire, de perception par les caractères, ou de la vitesse.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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