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La papauté et les institutions politiques et ecclésiastiques de l'Empire byzantin (VIe-VIIIe siècles) / The papacy and the political and ecclesiastical institutions of the Byzantine Empire (VI-VIII centuries)Viale, Adrián 13 January 2018 (has links)
Cette thèse analyse le développement de l’identité institutionnelle de la papauté pendant l’époque byzantine, c’est-à-dire la représentation de l’Église romaine dans certaines sources officielles entre l’âge de l’empereur Justinien et la première moitié du huitième siècle. Le dossier des sources se concentre sur les actes des conciles œcuméniques et la production officielle du pouvoir impérial et de la papauté. Le propos est de montrer que loin d’être monolithique, l’identité institutionnelle de la papauté était changeante et fluide, et que les éléments qui la composaient se trouvaient modifiés selon le contexte, les nécessités et les enjeux du pouvoir. L’étude se focalise en particulier sur les disputes ecclésiologiques et les conciles destinés à les résoudre : la controverse des Trois Chapitres et le deuxième concile de Constantinople de l’année 553, la dispute monoénergiste et monothélite qui donne lieu au concile du Latran de l’année 649 et au troisième concile de Constantinople des années 680-681, et le concile quinisexte des années 691-692. Elle incorpore aussi d’autres développements liés à la représentation de la place de l’Église romaine, le rôle des papes, et la réception des conciles œcuméniques. / This dissertation analyses the development of the institutional identity of the Papacy during the Byzantine period, that is, the representation of the Roman Church in some official sources between the age of Emperor Justinian and the first half of the eighth century. The main sources are the acts of the ecumenical councils, as well as the official production of the imperial power and the papacy. The purpose is to show that, far from being monolithic, the institutional identity of the papacy was changing, dynamic and fluid, and the elements that composed it were modified according to the context, the necessities and the relations of power. The study focuses in particular on ecclesiological disputes and the councils aimed at resolving them : the Three Chapters controversy and the Second Council of Constantinople of 553, the monothelite dispute, including the Lateran Council of 649 and the Third Council of Constantinople of 680-681, and the Quinisext Council of 691-692. It also incorporates other developments related to the representation of the place of the Roman Church, the role of Popes, and the reception of ecumenical councils.
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Évêques, pouvoir et société à Byzance (début du VIIIe siècle-milieu du XIe siècle). Territoires, communautés et individus dans la société provinciale de l'Empire byzantin / Bishops, Power and Society in Byzantium (early VIIIth-middle XIth century). Territories, Communities and Individuals in the Provincial Society of the Byzantine EmpireMoulet, Benjamin 29 November 2008 (has links)
Co-tutelle de thèse Université Paris I Panthéon-Sorbonne / Université Libre de Bruxelles, sous la direction conjointe de Michel KAPLAN (Université Paris I Panthéon-Sorbonne) et de Jean-Marie SANSTERRE (Université Libre de Bruxelles)
L’épiscopat constitue un fondement essentiel mais méconnu de l’Église mésobyzantine. Malgré la relative rareté des sources, il est possible d’en retracer l’histoire et les grandes évolutions : une part importante de l’hagiographie de l’iconoclasme et post-iconoclaste concerne en effet métropolites et évêques, témoignant du lien fort existant entre ceux-ci et le peuple des cités dont ils ont la charge, particulièrement quand ils sont considérés saints par la population. De nombreuses sources épistolaires, ecclésiastiques et sigillographiques, émanant des évêques eux-mêmes, permettent d’approcher les réalités du corps épiscopal et celles de la société provinciale qu’il représente auprès des autorités centrales. L’évêque apparaît également comme le relais des volontés impériale et patriarcale dans les provinces de l’Empire. Dans un contexte de compétition de pouvoir avec les autorités locales, l’évêque tente ainsi d’imposer le sien propre, dans ses aspects spatiaux, sociaux, religieux et symboliques.
L’approche collective et les approches individuelles de l’épiscopat doivent permettre de comprendre les réalités sociales d’un Empire de plus en plus centré sur sa capitale et dont sont progressivement détachées, du moins dans les sources, les périphéries. Une histoire décentrée de l’Empire byzantin passe dès lors par des études régionales mais aussi par des études consacrées à des groupes sociaux enracinés dans tout l’Empire, surtout lorsque, comme les évêques, ils revendiquent la spécificité de leur région et leur attachement à une société provinciale qui constitue le socle de l’Empire.
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The episcopate is an essential structure of the middle-Byzantine Church ; however, it remains little known. Although sources are limited, its history and evolution can still be reconstructed, as a large portion of the iconoclastic and post-iconoclastic hagiography deals with metropolitans and bishops. The sources reveal the strong connection between bishops and the inhabitants of the cities under their responsibility, especially when the population considers them as saints. Numerous epistolary, ecclesiastic and sigillographic documents issued by bishops themselves partially unveil the realities of the episcopal group and the provincial society that bishops represent to the central authorities. The bishop also serves as relay of both imperial and patriarchal wills to the provinces of the Empire. Competing with local authorities, the bishop thus tries to impose his own influence in its spatial, social, religious and symbolic dimensions.
Both collective and individual approaches of the episcopate make the social realities of the Empire more understandable, as it becomes more and more focused on its capital city while its peripheries gradually move away, which documentation seems to imply. Regional studies, but also studies focused on social groups established across the whole Empire, are the fundamentals of a decentred history of the Byzantine Empire. This is especially true since social groups such as bishops claim the specificity of their regions and their link to a provincial society that represents the cornerstone of the Empire.
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Maximos Holobolos in der kirchenslavischen homiletischen Literatur /Hannick, Christian. January 1981 (has links)
Habilitationsschrift--Geisteswissenschaftliche Fakultät--Wien--Universität Wien, 1979. / Contient le texte d'une homélie de Maximos Holobolos en vieux slave "Maksima ritora Olovola Slovo na blagověŝenie prěsvetye Bogarodice", avec traduction allemande en regard. Bibliogr. p. 11-19. Index. Glossaire.
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Evêques, pouvoir et société à Byzance, début du VIIIe siècle - milieu du XIe siècle: territoires, communautés et individus dans la société privinciale de l'Empire byzantin / Bishops, power and society in Byzantium, early VIIIth - middle XIth century: territories, communities and individuals in the provincial society of the Byzantine EmpireMoulet, Benjamin J.A. 29 November 2008 (has links)
Co-tutelle de thèse Université Paris I Panthéon-Sorbonne / Université Libre de Bruxelles, sous la direction conjointe de Michel KAPLAN (Université Paris I Panthéon-Sorbonne) et de Jean-Marie SANSTERRE (Université Libre de Bruxelles)<p><p><p>L’épiscopat constitue un fondement essentiel mais méconnu de l’Église mésobyzantine. Malgré la relative rareté des sources, il est possible d’en retracer l’histoire et les grandes évolutions :une part importante de l’hagiographie de l’iconoclasme et post-iconoclaste concerne en effet métropolites et évêques, témoignant du lien fort existant entre ceux-ci et le peuple des cités dont ils ont la charge, particulièrement quand ils sont considérés saints par la population. De nombreuses sources épistolaires, ecclésiastiques et sigillographiques, émanant des évêques eux-mêmes, permettent d’approcher les réalités du corps épiscopal et celles de la société provinciale qu’il représente auprès des autorités centrales. L’évêque apparaît également comme le relais des volontés impériale et patriarcale dans les provinces de l’Empire. Dans un contexte de compétition de pouvoir avec les autorités locales, l’évêque tente ainsi d’imposer le sien propre, dans ses aspects spatiaux, sociaux, religieux et symboliques.<p>L’approche collective et les approches individuelles de l’épiscopat doivent permettre de comprendre les réalités sociales d’un Empire de plus en plus centré sur sa capitale et dont sont progressivement détachées, du moins dans les sources, les périphéries. Une histoire décentrée de l’Empire byzantin passe dès lors par des études régionales mais aussi par des études consacrées à des groupes sociaux enracinés dans tout l’Empire, surtout lorsque, comme les évêques, ils revendiquent la spécificité de leur région et leur attachement à une société provinciale qui constitue le socle de l’Empire.<p><p>/ <p><p>The episcopate is an essential structure of the middle-Byzantine Church ;however, it remains little known. Although sources are limited, its history and evolution can still be reconstructed, as a large portion of the iconoclastic and post-iconoclastic hagiography deals with metropolitans and bishops. The sources reveal the strong connection between bishops and the inhabitants of the cities under their responsibility, especially when the population considers them as saints. Numerous epistolary, ecclesiastic and sigillographic documents issued by bishops themselves partially unveil the realities of the episcopal group and the provincial society that bishops represent to the central authorities. The bishop also serves as relay of both imperial and patriarchal wills to the provinces of the Empire. Competing with local authorities, the bishop thus tries to impose his own influence in its spatial, social, religious and symbolic dimensions.<p>Both collective and individual approaches of the episcopate make the social realities of the Empire more understandable, as it becomes more and more focused on its capital city while its peripheries gradually move away, which documentation seems to imply. Regional studies, but also studies focused on social groups established across the whole Empire, are the fundamentals of a decentred history of the Byzantine Empire. This is especially true since social groups such as bishops claim the specificity of their regions and their link to a provincial society that represents the cornerstone of the Empire. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L’empereur dans l’épigraphie byzantine 641-1204 / Emperor in the Byzantine Epigraphy (641-1204)Loaëc, Arnaud 09 April 2016 (has links)
L’épigraphie byzantine est en science en construction dans le domaine de l’épigraphie médiévale. Ce travail repose sur la présentation d’un corpus de 229 inscriptions historiques comportant le nom de l’empereur byzantin, annotées et commentées, présenté par une étude globale du dossier. L’étude de la nature ainsi que de la répartition géographique et chronologique des inscriptions permet de souligner une nette domination de la capitale. En effet, la moitié du corpus est constitué des inscriptions de Constantinople, en particulier lors des périodes difficiles (VIIe-IXe siècles). La répartition chronologique est assez régulière mais avec une part assez importante des inscriptions d’époque macédonienne (867-1055). Les titulatures impériales sont à la fois stéréotypées et variées. Autour de la formule incontournable de pistos en Christos basileus autokrator, les épithètes correspondent souvent à l’idéologie impériale du moment ou du contexte, ce qui produit une assez grande variété des titres. Enfin, l’inscription est souvent incompréhensible pour des populations en majorité analphabètes. Du coup, en tant qu’objet elle est aussi un instrument idéologique qui permet de marquer le territoire de l’empreinte impériale, en particulier lors de la mise en défense d’une région, ou de la construction d’églises. En tant qu’objet présenté à la vue de tous, le texte inspire la crainte aux ennemis de l’Empire et le respect des populations locales envers leur empereur. / The Byzantine epigraphy is a science under construction in the sphere of medieval epigraphy. This work is based on the presentation of a corpus of 229 historical inscriptions with the name of the Byzantine Emperor, annotated with commentary, presented by a comprehensive study of the file. The study of nature together with the geographical and chronological distribution of inscriptions allows to underline a clear domination of the capital. In fact, half of the corpus consists of Constantinople inscriptions, especially during difficult times (7th-9th centuries). The chronological distribution is fairly regular but with a sizeable part of the Macedonian inscriptions (867-1055). Imperial titulatures are both stereotypical and varied. Around the essential title pistos en Christos basileus autokrator, epithets often correspond to the imperial ideology of the moment or context, which produces a considerable variety of titles. Finally, inscription is often incomprehensible to the majority of the population, for the greater part illiterate. So, as an object, it is also an ideological instrument to mark out the territory of the imperial inprint, especially in the defense of a region, or when he building up of churches. As an object presented in plain sight, the text inflicts fear on the enemies of the Empire and generates respect of local people to their emperor.
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Reminiszenzen an antike Stätten in der mittel- und spätbyzantinischen Literatur : eine Untersuchung zur Antikenrezeption in Byzanz /Rhoby, Andreas. January 2003 (has links)
Texte remanié de: Dissertation--Wien, 1999. Titre de soutenance : Reminiszenzen an antike Orte und Landschaften in der mittel- und spätbyzantinischen Literatur. / Bibliogr. p. 6-18. Notes bibliogr. Index.
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Alexandrie et Constantinople : 451-491 : de l'histoire à la géo-ecclésiologie /Blaudeau, Philippe. January 2006 (has links)
Texte remanié de: Thèse--Histoire--Paris--École des hautes études en sciences sociales, 2000. / Bibliogr. p. 707-774. Index.
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Michel Apostolès et la survie des textes classiques grecsWittek, Martin January 1963 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Résistance et mutations de la fonction impériale entre Antiquité tardive et Moyen Age : le règne de Zénon (474-491) / Resistance and mutations of the imperial authority between Late Antiquity and Middle Ages : the reign of Zeno (474-491)Le Coz, Audren 25 November 2017 (has links)
La déposition du dernier empereur d’Occident en 476 a longtemps marqué le tournant entre Antiquité et Moyen Age. Depuis quelques décennies, les études sur l’Antiquité tardive ont relativisé la portée de cet épisode. La continuité aurait largement prévalu, d’où la promotion d’une large Antiquité tardive, du IIIe au VIIIe siècle : une période d’évolution lente, non de rupture brutale. L’Empire romain a pourtant bien traversé une crise profonde dans la seconde moitié du Ve siècle, en Orient comme en Occident. Cette étude se propose d’examiner en particulier la façon dont l’empereur Zénon (474-491) a fait face à cette crise générale de l’autorité impériale et à la déposition des derniers empereurs d’Occident. Avec pragmatisme et opportunisme, Zénon a engagé la fonction impériale dans un nouveau monde, sans renoncer à la prétention des empereurs à incarner une autorité universelle. Une méthode de gouvernement originale se dessine, notamment après l’usurpation de Basiliskos (475-476), qui l’oblige à revoir en profondeur sa politique dans les domaines intérieur, extérieur et religieux. Les choix de Zénon dans son second règne ont engagé ses successeurs, quelle qu’ait été leur volonté de revenir aux traditionnelles ambitions impériales. Sans renier les avancées des études tardo-antiques sur le temps long, cette étude se propose donc de mettre en lumière l’accélération politique des années 475-476, notamment du point de vue oriental. Tout en défendant la fonction impériale pluriséculaire dont il venait d’hériter, le rôle historique de l’empereur Zénon a été d’accepter un nouveau monde, et d’accompagner l’entrée de l’Empire romain dans le Moyen Age. / For a long time, scholars identified the deposing of the last Western Emperor in 476 CE as the transition point between Antiquity and the Middle Ages. Over the past few decades, Late Antiquity scholars have reconsidered the importance of this event: continuity would have definitely prevailed, which opened up the path to the promotion of an extended Late Antiquity, from third Century to eighth Century AD. A period of slow evolution, without brutal rupture. However, this argument fails to account for the profound crisis the Roman Empire experienced during the second half of the 5th century CE, in both the East and West. Accordingly, this study examines Emperor Zeno’s (474-491 CE) approach to this widespread crisis of imperial authority, and the dethroning of the last Western emperors. With pragmatism and opportunism, Zeno refashioned the role of emperors for a new world, without renouncing the emperor’s claim to universal authority. A new method of governance appeared, particularly after Basiliskos’ usurpation of the throne (475-476 CE), which forced Zeno to radically revise his internal, external and ecclesiastical policies. Zeno’s moves during his second reign restricted the options of his successors, no matter how strong was their willingness to return to traditional imperial ambitions. Without denying the advances of Late Antiquity studies over the long term, this study illuminates the rapid political events of the years 475-6 CE, particularly in the Eastern half of the Empire. While defending the long historical tradition of imperial power he inherited, Zeno’s historical role was to accept a new world and help usher the Roman Empire into the Middle Ages.
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La sigillographie au service de l’histoire. Le réseau des Comnènes (du XIe siècle au début du XIIIe siècle / The Sigillography of service to the history. The Komnenian network (11th century at the beginning of 13th century)Binvel, Iane 09 December 2016 (has links)
Digne héritier de l’Empire romain d’Occident, l’Empire romain d’Orient plus communément appelé Empire byzantin est la scène de nombreux changements politiques et socio-économiques depuis sa création au IVème siècle. Parmi les acteurs de ces évolutions se trouvent les Comnènes, une famille issue de l’aristocratie dite militaire que rien ne prédestinait à occuper les hautes sphères de l’administration impériale de 1057 à 1204. En se basant prioritairement sur les sceaux regroupés sous la forme d’un catalogue, il s’agira de mettre en lumière l’histoire de la famille qui prend petit à petit la dimension d’un réseau basé sur une forte politique matrimoniale modifiée par les empereurs Comnènes jusqu’à atteindre son apogée au XIIe siècle. Organisé en trois partie le premier tome de cette étude peint un tableau exhaustif de la famille en extrayant des sources l’ensemble des informations se rapportant aux Comnènes et à leurs parents afin, dans un deuxième temps de mieux comprendre comment le mariage est utilisé pour étendre son attraction et son pouvoir sur le reste de la population byzantine et sur le reste du monde médiéval du XIIe siècle, enfin une étude du corpus iconographique propre au réseau des Comnènes sera étudié afin de montrer l’existence ou non d’une évolution des cultes sous l’action de cette famille. Ce travail repose sur un corpus de sceaux dédié aux Comnène qui compose le second tome. / Worthy heir to the Roman Empire of Occident, the Roman Empire of the East more commonly called Byzantine Empire is the scene many political changes and socio-economic since his creation at the 4th century. Among the actors of these evolutions are Komnenian, a family resulting from the aristocracy known as military that nothing predestined to occupy the higher realms of the imperial administration of 1057 to 1204. By firstly basing on the seals gathered in form the shape of a catalogue, it will be a question of clarifying the history of the family which gradually size up a network thanks to a strong matrimonial policy which is modified by the Komnenian emperors until reaching her apogee at the 12th century. Organized into three part the first volume of this study paints an exhaustive painting of the family by extracting from the sources the whole of information referring to Komnenian and with their parents so, in the second time to better understand how the family uses the marriage to extend her attraction and her power on the rest of the Byzantine population and on the rest of the world medieval of the 12th century, finally a study of the iconographic corpus suitable for the network of Komnenian will be studied in order to show the existence or not evolution of the worships under the action of this family. This work is based on a corpus of seals dedicated to Komnenian who composed the second volume.
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