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L'émergence des comportements sexuels non normatifs durant l'enfance : une étude prospective longitudinale d'une cohorte d'enfants canadiensBacque Dion, Claude 13 December 2024 (has links)
S’inspirant des études récentes sur la criminologie développementale, le présent projet propose une analyse du développement de la conduite sexuelle chez les enfants. Plus précisément, cette étude longitudinale examine les comportements sexuels d’un échantillon composé de 335 enfants dès la période préscolaire. Les participants furent recrutés dans le cadre de l’étude Vancouver longitudinal study on the psychosocial development of children (Lussier, Corrado et Tzoumakis, 2012). Les analyses réalisées ont tout d’abord permis d’étudier les comportements sexuels en fonction du sexe et de différentes catégories d’âge des enfants. Par la suite, à l’aide de deux outils de mesure, soit une version révisée de l’outil Child Sexual Behavior Inventory (CSBI) et l’outil Traffic Lights guide to sexual behaviours in children and young people, les comportements sexuels normatifs et non normatifs ont été analysés. Les résultats des analyses démontrent que les différences entre les filles et les garçons sont nombreuses lorsqu’il est question de la prévalence des comportements sexuels, et ce, dès l’âge de 3 ans. Toutefois, la fréquence moyenne des comportements sexuels est très similaire entre les garçons et les filles du même âge. Avec l’âge, l’étendue des comportements sexuels des enfants d’âge scolaire est en augmentation par rapport aux enfants d’âge préscolaire. Pour la majorité des enfants âgés de 3 à 7 ans, les comportements sexuels les plus fréquents découlent des domaines de l’exhibitionnisme, du voyeurisme, de l’intérêt sexuel, du rôle des sexes et de l’autostimulation. Lorsqu’il est question des comportements sexuels non normatifs, leur prévalence chez les garçons et les filles du même âge est très similaire. Enfin, il est observé qu’entre 3 et 4 ans, les jeunes filles commettent plus de comportements sexuels non normatifs que les garçons. Toutefois, cette tendance change lorsque les enfants vieillissent alors que ce sont les garçons qui commettent davantage ce type de comportements. / Inspired by recent studies on developmental criminology, this study proposes an analysis of the development of sexual behavior in children. More specifically, this longitudinal study examines the sexual behavior of a sample of 335 children from pre-school age. Participants were recruited as part of the Vancouver longitudinal study on the psychosocial development of children (Lussier, Corrado & Tzoumakis, 2012), which includes three waves of interviews. Firstly, the sexual behaviors were analyzed according to the sex variable and different age categories in childhood. Then, using a revised version of the Child Sexual Behavior Inventory tool and the Traffic Lights for sexual behaviour in children and young people tool, sexual behaviors have been categorized and analyzed as normative and non normative sexual behaviors. The results of these analyses show many differences between boys and girls when it comes to the prevalence of sexual behaviors from the age of 3. However, the average frequency of sexual behaviors is very similar between boys and girls of the same age. Regarding the age variable, the extent of sexual behaviors of school-aged children is more important compared to pre-school children. For the majority of children between the ages of 3 and 7, the most frequent sexual behaviors arise from the areas of exhibitionism, voyeurism, sexual interest, gender roles and self-stimulation. When it comes to non-normative sexual behaviors, the prevalence of this type of behaviors among boys and girls of the same age is very similar. Between 3 and 4 years old, girls commit more non normative sexual behaviors than boys. However, this trend changes as children age while boys are more likely to engage in this type of behavior.
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Méta-analyse des interventions destinées aux enfants manifestant des comportements sexuels problématiques : regard sur les éléments associés à leur réussiteSt-Amand, Annick 19 April 2018 (has links)
"Il est désormais reconnu que des enfants âgés de 12 ans et moins peuvent initier des comportements impliquant des parties sexuelles du corps qui sont inappropriés au plan développemental ou potentiellement néfastes pour eux-mêmes ou les autres. Au même titre que d’autres problèmes comportementaux, de tels comportements sexuels problématiques (CSP) sont susceptibles de s’aggraver et d’entraîner des effets indésirables s’ils ne font pas l’objet d’une intervention adéquate. Au cours des vingt-cinq dernières années, plusieurs interventions ont été développées en réponse à cette problématique. Cette méta-analyse évalue dix-huit interventions spécifiques ayant comme cible primaire ou secondaire les CSP. Plus précisément, cette méta-analyse vise à examiner les relations entre les caractéristiques de l’enfant participant, les caractéristiques de l’intervention et les résultats à court terme (CSP et problèmes de comportement). En se basant sur les résultats pré et post-intervention, le degré moyen de changement pendant l’intervention est estimé respectivement à une réduction de 0,46 et 0,49 écart-type dans les CSP et les problèmes de comportement. Tel qu’attendu, le fait de travailler au développement des habiletés du parent à gérer le comportement de l’enfant et à établir des règles concernant les comportements sexuels est associé à une réduction plus importante des CSP et des problèmes de comportement. En revanche, les interventions misant sur des composantes issues des interventions pour agresseurs sexuels adultes s’avèrent moins efficaces. L’inclusion d’une composante liée aux habiletés parentales de gestion des comportements et l’appartenance au groupe d’âge préscolaire constituent les meilleurs prédicteurs de la réussite et, par le fait même, contribuent plus fortement à la réduction des problèmes que l’orientation théorique sur laquelle se fonde l’intervention. Les résultats questionnent les interventions actuelles qui s’inspirent des modèles pour agresseurs adultes ou qui traitent l’enfant comme la source principale du problème sans implication significative du parent ou du dispensateur de soins."
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