Spelling suggestions: "subject:"entraînement"" "subject:"entraînements""
11 |
Impact de l'hypoventilation volontaire sur l'entraînement de la capacité à répéter des sprints chez les joueurs de basketballLapointe, Julien 02 February 2024 (has links)
Dans les sports collectifs et les sports de raquette, la capacité à répéter des sprints (repeatedsprint ability, RSA) est un facteur déterminant de la performance. L’accumulation d’efforts à haute intensité avec des récupérations souvent incomplètes mène à un état de fatigue neuromusculaire. C’est cette tolérance à la fatigue que les entraîneurs visent à améliorer avec différentes modalités d’entraînement. Avec la quête incessante d’optimisation de la performance sportive, l’ajout de stress physiologique lors des entraînements est devenu un incontournable afin de forcer les systèmes physiologiques à s’adapter. L’entraînement de la RSA en milieu hypoxique (i.e., un environnement appauvri en oxygène) permet d’améliorer ce déterminant davantage qu’un entraînement similaire effectué en normoxie. Cependant, les camps d'entraînement en altitude et/ou l'utilisation de générateurs de mélanges gazeux hypoxiques nécessitent une logistique et des équipements spécifiques qui peuvent être contraignants. La technique d’hypoventilation volontaire (VHL) permettrait de surmonter cette problématique tout en ayant des effets ergogéniques similaires. Sommairement, cette technique consiste à bloquer la respiration en fin d’expiration, puis d’effectuer un effort de haute intensité (i.e., sprints). Cependant, dans la littérature, il y a très peu de mesures physiologiques permettant d’expliquer les gains de performance à la suite de l’entraînement en VHL. De plus, les entraînements de VHL ont été jusqu’à présent très peu spécifiques aux demandes des sports collectifs. L’étude insérée dans ce mémoire a pour objectif principal de mieux comprendre les effets ergogéniques potentiels du VHL et, comme objectif secondaire, d’évaluer la faisabilité de cette technique combinée à des changements de direction à haute vitesse. Les résultats rapportés dans ce mémoire démontrent une diminution du score de détérioration de la performance lors d’un test de RSA après un entraînement VHL de 4 semaines. Les adaptations physiologiques sous-jacentes à ce gain de performance sont un meilleur maintien du recrutement des unités motrices initiales, une meilleure réoxygénation lors des périodes de récupération et une diminution de la concentration de potassium extracellulaire. La technique de VHL permet donc d’optimiser l’entraînement de la RSA tout en permettant d’introduire des changements de direction spécifiques aux demandes du sport. Des facteurs périphériques et centraux expliqueraient ces gains de performance. / In team sports and racket sports, repeated sprint ability (RSA) is a critical determinant of performance. The repetition of short and intense sprints with incomplete recovery leads to the development of neuromuscular fatigue. For coaches, the main goal of training is to improve fatigue tolerance with different training methods. In this never-ending quest for training optimisation, the use of extreme environments has become very popular among sport scientists to increase the stress placed on the athletes. Performing RSA training in hypoxia (i.e., with less oxygen) can enhance several physiological factors and thereby improve sprint endurance more than the same training performed in normoxia. However, attending a training camp at terrestrial altitude and/or using hypoxic generators requires specific logistics and equipment that can be prohibitive. The voluntary hypoventilation (VHL) technique could overcome this problem while potentially having similar ergogenic effects. Briefly, this technique consists of blocking one’s breathing at the end of a normal expiration before attempting to sprint. However, the physiological changes associated with this technique have been poorly investigated. The study presented in this thesis aimed at understanding varied physiological adaptations following VHL training, and to assess the feasibility of performing VHL during abrupt changes in direction. The current results demonstrate an improvement in sprint endurance following a 4-week VHL training. Physiological adaptations underlying this performance gain included a better maintenance of initial recruitment of motor units, greater muscle re-oxygenation during recovery periods and a decrease in extracellular potassium concentration. We conclude that the VHL technique can be successfully coupled with rapid changes of direction specific to the demands of the sport. Both peripheral and central mechanisms appear to underly these adaptations
|
12 |
La pratique actuelle et les obstacles à la pratique de l'entrainement mental selon la perception d'entraîneurs et d'athlètes en natationMartin, Élisabeth 02 February 2024 (has links)
La préparation d'un athlète à la performance sportive implique qu'il travaille de concert plusieurs aspects ; physique, mental, technique, tactique et social. Cependant, la préparation mentale dans le sport est une composante qui semble négligée par les athlètes et les entraineurs, car elle est la dernière à être entrainée, lorsqu'elle l'est. Il y a une méconnaissance des effets de l'entrainement mental sur la performance sportive, un manque de ressources professionnelles et une sous-utilisation des ressources disponibles à ce sujet. Ainsi, le présent projet de recherche a pour objectifs d'identifier les effets de l'entrainement mental sur la performance sportive selon des entraineurs et des athlètes en natation, d'identifier les stratégies d'entrainement mental les plus utilisées en natation, de démontrer comment l'entrainement mental est intégré à la pratique sportive et à la périodisation d'entrainement ainsi que d'identifier les obstacles à la pratique de l'entrainement mental. Pour ce faire, des entrevues semi-structurées ont été effectuées auprès de douze nageurs, ainsi que cinq entraineurs de niveau provincial en natation. Les réponses de chacun des participants ont été analysées à l'aide d'une approche inductive générale d'analyse de données qualitatives. Il en résulte que les entraineurs pratiquent l'entrainement mental avec leurs athlètes, mais se disent limités dans leurs compétences à ce sujet, ce qui les rend parfois inconfortables. En ce qui concerne les athlètes, ils ont entièrement confiance en leur entraineur en ce qui a trait à la préparation mentale. Ils mentionnent ne pas pratiquer l'entrainement mental durant leurs entrainements, mais tout de même avoir développé certaines techniques. Enfin, cette étude permet de démystifier la vision des entraineurs et des athlètes concernant la préparation mentale. Cette prise de conscience facilitera le développement et l'atteinte du plein potentiel autant chez l'entraineur que chez l'athlète, car il est possible de s'entrainer mentalement sur une base quotidienne au même titre que l'entrainement physique, technique, tactique et social. / An athlete's preparation to performance requires working on many aspects such as physical, mental, technical, tactical, and social. However, mental preparation in sport is one of the aspects that seems to be neglected by athletes and coaches because it is the last to be trained, when it is. Swimming athletes and coaches have a lack of knowledge about mental training effects on sports performance. There is also a lack of resources and a disuse of available resources about mental training. Therefore, the goals of this study were to identify the effects of mental training on performance based on swimmers and swimming coaches' perception, to know the most used mental training strategies and how they are included to the annual periodization and to understand the obstacles encountered by swimming athletes and coaches when introducing and practising mental training. Semi-structured interviews were conducted with twelve swimmers and five swimming coaches from a provincial level. Each answer was analyzed with a general inductive approach for qualitative data. The outcome of this study was that coaches are practising mental training with their athletes, but they are limited by their lack of knowledge, and they are sometimes uncomfortable with it. Concerning the athletes, they are confident about their coaches' skills on mental training, and they know that if they are experiencing any problems, they can talk to them. On the other hand, swimmers also mentioned that they are not practising mental training during their swimming training. They rather developed mental training techniques on their own, according to their needs. Thus, this study allowed understanding athletes' and coaches' perception about mental training. This awareness will facilitate the development and the attainment of the athletes and coaches' full potential because it is possible to practice mental training daily such as physical, technical, tactical, and social training.
|
13 |
Effet comparé de l'entaînement par intervalles inframaximal et supramaximal sur les déterminants de la performance à véloPaquette, Myriam 20 April 2018 (has links)
L’entraînement par intervalles (EPI) est plus efficace que l’entraînement continu pour améliorer la performance à vélo. Alors que l’EPI inframaximal (à des intensités inférieures à la puissance aérobie maximale [PAM]) est fréquemment utilisé par les athlètes d’endurance, l’EPI supramaximal (à des intensités supérieures à la PAM) est également associé à des améliorations de la performance aérobie. On ne connait toutefois pas la forme d’EPI qui est associée aux meilleurs gains de performance. L’objectif de l’étude était donc de comparer l’effet de l’entraînement par intervalles supramaximal et inframaximal à vélo sur les déterminants de la performance chez des athlètes d’endurance. Après six semaines d’entraînement, malgré un volume d’entraînement de 47 % inférieur, l’EPI supramaximal a permis d’augmenter la consommation maximale d’oxygène autant que l’EPI inframaximal. Alors que la PAM a augmenté seulement avec l’EPI inframaximal, seul l’EPI supramaximal a permis d’améliorer la capacité anaérobie. / High-intensity interval training (IT) is superior to continuous training for improving endurance performance. Inframaximal IT (performed at intensities below maximal aerobic power [MAP]) is widely used by endurance athletes, but supramaximal IT (performed at intensities above MAP) is also associated with improved endurance performance. By now, it is unkown which type of IT leads to the best performance outcomes. The purpose of this study was to assess the effects of supramaximal and inframaximal IT on key endurance performance determinants. After six weeks of training, despite a 47 % lower training volume, supramaximal IT led to an increase in maximal oxygen consumption (VO2max) similar to inframaximal IT. MAP was increased following inframaximal IT only, and only supramaximal IT increased anaerobic capacity.
|
14 |
Adaptations du muscle squelettique induites par l'entraînement physique en résistance, aigu et chronique, chez les patients atteints de dystrophie myotonique de type 1Roussel, Marie-Pier 24 April 2018 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université du Québec à Chicoutimi / La dystrophie myotonique de type 1 (DM1) est une maladie multisystémique dominante qui représente la myopathie la plus fréquente chez l'adulte. Le muscle squelettique est particulièrement affecté : il s'atrophie et perd 1 à 3 % de sa force maximale par année. Les interventions cliniques sont sécuritaires en DM1 et certaines études rapportent même des augmentations de force musculaire. Toutefois, les dosages optimaux et les mécanismes physiologiques expliquant ces gains demeurent inconnus. Afin d'élucider ces questions, ce mémoire se divise en deux volets. Le premier volet (objectif 1) présente une revue systématique de type scoping review, qui résume les connaissances portant sur l'effet des interventions cliniques sur le muscle squelettique chez les personnes affectées par la DM1 et qui identifie les manques d'évidences scientifiques à ce sujet. Le second volet (objectif 2) étudie l'effet de l'exercice excentrique aigu sur les voies de signalisation de synthèse et de dégradation protéique dans le muscle squelettique. Pour ce second volet, 10 hommes atteints de DM1 ont accepté de participer à une séance unique d'exercice excentrique et de subir une biopsie musculaire avant et après l'exercice. La revue systématique rapporte que des gains de force sont possibles chez des individus atteints de DM1, cependant les résultats rapportés sont très hétérogènes. De plus, il existe de grandes lacunes au sujet de la compréhension des mécanismes physiologiques sous-jacents. Les résultats obtenus dans la réalisation du second volet de ce mémoire démontrent également une grande hétérogénéité dans les réponses observées chez les patients atteints de DM1. Par contre, ceux-ci suggèrent que, malgré le défaut génétique, les mécanismes impliqués dans l'hypertrophie semblent similaires à ceux rapportés chez le sujet sain. L'ensemble de ces connaissances aidera à guider les professionnels de la santé dans la prescription d'exercice à cette population dans le but d'améliorer la qualité de vie des personnes atteintes.
|
15 |
L'effet d'une variation du niveau d'activité physique sur les propriétés électrophysiologiques des motoneurones du nerf tibial chez le ratBeaumont, Eric January 2003 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
16 |
Les relations entre les facteurs mentaux en entraînement, l'expérimentation du "flow" en compétition et la performance sportive lors d'une phase préparatoire et compétitive d'un même cycle annuelTrudel, Olivier January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
17 |
Les effets de la modalité d'entraînement sur la compensation énergétique post-entraînement chez l'adulteCadieux, Sébastien 27 May 2013 (has links)
L’effet de l’entraînement en aérobie (de différentes durée et intensité) sur l’apport énergétique (AÉ) est très bien documenté, dans la littérature. Il a été montré que certains facteurs, tels que le sexe, l’indice de masse corporelle, le niveau d’activité physique et les caractéristiques cognitives du participant peuvent influencer l’AÉ, à la suite d’une séance d’entraînement. Cependant, seulement deux études ont comparé l’effet aigu de l’entraînement en résistance et de l’entraînement en aérobie, dans un même devis, et aucune différence n’y a été observée. Les objectifs de la présente étude sont d’évaluer les différences aiguës, après 10 heures et après 34 heures, sur les plans de l’AÉ, de la dépense énergétique (DÉ) et de la compensation énergétique (CÉ), telles qu’elles sont occasionnées par deux modalités d’entraînement différentes (en aérobie et en résistance). Seize hommes et femmes modérément actifs ont participé à trois séances expérimentales réparties aléatoirement : une séance contrôle et deux séances d’exercice équicalorique (4 kcal/kg), soit une séance de résistance (70 % de 1RM) et une séance en aérobie (70 % de VO2peak). L’AÉ ad libitum a été mesuré en aigu (75 minutes), et au cours des 34 heures qui ont suivi la fin de la séance. La DÉ a été mesurée au cours de la même période, à l’aide d’un accéléromètre biaxial. Aucune différence, quant à l’AÉ, entre les différentes modalités n’a été mesurée immédiatement après l’exercice, après 10 heures et après 34 heures. Cependant, les hommes et les femmes ont réagi différemment aux deux modalités d’entraînement, en ce qui concerne l’AÉ aiguë. Plus précisément, l’AÉ des hommes, au cours du dîner, était supérieure dans le cadre de la séance en résistance par rapport à la séance en aérobie; cependant, cette différence disparaît à la fin de la journée. Aucune différence, sur les plans de la DÉ et de la CÉ, n’a été mesurée après 10 heures, non plus après 34 heures. Ces résultats montrent que les différentes modalités d’entraînement provoquent les mêmes effets sur la CÉ en aigus, à court terme (10 heures) et à long terme (34 heures), lorsque leur coût énergétique est le même. Cela dit, l’entraînement en résistance, tout comme l’entraînement en aérobie, ne cause un déséquilibre énergétique négatif qu’à court terme, puisque les effets de chacun disparaissent à la fin de la journée.
|
18 |
Les effets de la modalité d'entraînement sur la compensation énergétique post-entraînement chez l'adulteCadieux, Sébastien January 2013 (has links)
L’effet de l’entraînement en aérobie (de différentes durée et intensité) sur l’apport énergétique (AÉ) est très bien documenté, dans la littérature. Il a été montré que certains facteurs, tels que le sexe, l’indice de masse corporelle, le niveau d’activité physique et les caractéristiques cognitives du participant peuvent influencer l’AÉ, à la suite d’une séance d’entraînement. Cependant, seulement deux études ont comparé l’effet aigu de l’entraînement en résistance et de l’entraînement en aérobie, dans un même devis, et aucune différence n’y a été observée. Les objectifs de la présente étude sont d’évaluer les différences aiguës, après 10 heures et après 34 heures, sur les plans de l’AÉ, de la dépense énergétique (DÉ) et de la compensation énergétique (CÉ), telles qu’elles sont occasionnées par deux modalités d’entraînement différentes (en aérobie et en résistance). Seize hommes et femmes modérément actifs ont participé à trois séances expérimentales réparties aléatoirement : une séance contrôle et deux séances d’exercice équicalorique (4 kcal/kg), soit une séance de résistance (70 % de 1RM) et une séance en aérobie (70 % de VO2peak). L’AÉ ad libitum a été mesuré en aigu (75 minutes), et au cours des 34 heures qui ont suivi la fin de la séance. La DÉ a été mesurée au cours de la même période, à l’aide d’un accéléromètre biaxial. Aucune différence, quant à l’AÉ, entre les différentes modalités n’a été mesurée immédiatement après l’exercice, après 10 heures et après 34 heures. Cependant, les hommes et les femmes ont réagi différemment aux deux modalités d’entraînement, en ce qui concerne l’AÉ aiguë. Plus précisément, l’AÉ des hommes, au cours du dîner, était supérieure dans le cadre de la séance en résistance par rapport à la séance en aérobie; cependant, cette différence disparaît à la fin de la journée. Aucune différence, sur les plans de la DÉ et de la CÉ, n’a été mesurée après 10 heures, non plus après 34 heures. Ces résultats montrent que les différentes modalités d’entraînement provoquent les mêmes effets sur la CÉ en aigus, à court terme (10 heures) et à long terme (34 heures), lorsque leur coût énergétique est le même. Cela dit, l’entraînement en résistance, tout comme l’entraînement en aérobie, ne cause un déséquilibre énergétique négatif qu’à court terme, puisque les effets de chacun disparaissent à la fin de la journée.
|
19 |
Dépense énergétique journalière et comportements sédentaires : impact aigu et chronique de la pratique d’exercice chez des hommes âgés sarcopéniquesJean Glouzon, Berthine Kelly January 2014 (has links)
Le vieillissement est accompagné d’une prévalence importante de la sarcopénie (perte de masse musculaire) pouvant engendrer fatigue, risques de chute et incapacités physiques, exacerbant ainsi un cercle vicieux impliquant la sédentarité et une diminution de la dépense énergétique. Récemment, des études ont démontré que les comportements sédentaires (dépense énergétique avoisinant celle de repos, en position assise ou allongée) étaient un facteur de risque de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et de mortalité prématurée, indépendamment du niveau d’activité physique à intensité modérée ou élevée. Ainsi, on peut être physiquement « actif » et quand même accumuler de longues périodes à être assis. Pourtant, l’entraînement peut favoriser l’augmentation de la masse musculaire et de la dépense énergétique, améliorer la sensation de bien-être et d’activation tout en diminuant la sensation de fatigue. Aucune étude à ce jour n’a analysé les effets de l’exercice ou de l’entraînement sur les comportements sédentaires chez des personnes sarcopéniques pouvant être plus fatigables. Le premier objectif est donc de vérifier quels sont les effets d’une séance d’exercice sur les comportements sédentaires (CS) et la dépense énergétique d’activités physiques (DÉAP) du reste de la journée lors d’une journée avec exercice (JEX) et d’une journée sans exercice physique (JSEP). Le deuxième objectif vise à vérifier la persistance de ces effets après une intervention en entraînement de 16 semaines chez des personnes âgées sarcopéniques.
Six hommes âgés de 65 à 75 ans, sarcopéniques non obèses (âge = 65 ± 5,51 ans ; indice de masse corporelle = 26,38 ± 1,58 kg/m², avec un indice de masse musculaire appendiculaire = 8,32 ± 0,46 kg/m²) ont suivi un entraînement musculaire contre résistance progressif d’une heure à raison de 3 séances par semaine pendant 16 semaines. La masse grasse (MG) et la masse maigre (MM) ont été mesurées à l’aide d’un DEXA, puis les indices de masses musculaires totale et appendiculaire ont été calculés [IMM et IMMapp, MM (kg)/taille (m²)]. Le niveau d’activités physiques (questionnaire PASE) ainsi que le métabolisme de repos ont également été évalués. Les comportements sédentaires ont été estimés grâce au journal d’activités physiques (JAP) et la dépense énergétique d’activités physiques par accélérométrie à l’aide de l’Actical (ACT) dont l’unité de mesure est le compte d’activités. Avant l’intervention, les sujets tendaient à être moins souvent assis, étaient plus souvent debout, ont passé plus de temps et ont dépensé plus d’énergie à faire des activités d’intensité modérée (p = 0,03) pendant la JEX comparativement à la JSEP. Après 16 semaines d’entraînement, il n’y avait plus de différence entre la JEX et la JSEP. De même, une diminution du pourcentage de la MG, une augmentation de la MM, de l’IMM et de l’IMMapp, du score de PASE, du compte d’activités ont aussi été remarquées après l’intervention (p ≤ 0,05). Une diminution de la DÉAP des activités sédentaires a également été décelée à la fin de l’intervention (p = 0,03).
L’exercice et l’entraînement musculaires auraient donc des effets aigus et chroniques sur la diminution des comportements sédentaires et sur l’augmentation de la DÉAP chez des individus sarcopéniques, réfutant du même coup la croyance générale voulant que les personnes âgées qui font de l’exercice aient plutôt tendance à demeurer inactives le reste de la journée. L’entraînement pourrait dont être considéré comme une intervention à part entière dans la lutte contre la sédentarité chez des personnes sarcopéniques. D’autres études sont néanmoins nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires.
|
20 |
Les effets d'un programme d'aquaforme sur la condition physique et le bien-être psychologique chez des femmes sédentairesProulx, Dominique January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
|
Page generated in 0.0568 seconds