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Mgr François Gaspard de Jouffroy-Gonsans, évêque zélé des Lumières face à la Révolution (1721-1799) / François Gaspard de Jouffroy-Gonsans, a zealous bishop of the Enlightenment against the Revolution (1721-1799)Brilland, Xavier 26 September 2013 (has links)
Mgr François-Gaspard de Jouffroy-Gonsans appartient au corps épiscopal français engagé dans cette époque de transition que constitue la seconde moitié du XVIIIème siècle. Cette thèse vise à appréhender l’individualité de ce prélat à partir de sa pratique épiscopale, mais aussi sous l’angle de son engagement social, politique et religieux, et de sa personnalité tantôt vantée, tantôt décriée. Le parcours ecclésiastique atypique de ce cadet de noblesse provinciale est retracé en étudiant les réseaux qui ont porté sa carrière. Nommé en 1774 sur le siège de Gap puis transféré sur le siège plus prestigieux du Mans dès 1778, Mgr de Jouffroy-Gonsans apparaît comme un laboureur et un administrateur de diocèse. Soucieux de l’amélioration de la pratique des fidèles et de la réforme du clergé dont il a la charge, il demeure très attaché à l’unité décisionnelle et gallicane du corps épiscopal français. Son action diocésaine se révèle être le fruit d’une adaptation de l’ecclésiologie tridentine aux idées des Lumières. Elu aux Etats généraux de 1789, et député siégeant à la droite de l’Assemblée constituante, il s’engage dans une première contre-révolution se limitant au domaine religieux. En exil à partir de 1792, il poursuit son administration diocésaine et organise un système missionnaire permettant de poursuivre une réforme du clergé et de maintenir dans le Maine le culte catholique durant la période révolutionnaire. / François-Gaspard de Jouffroy-Gonsans belongs to the French episcopal body involved in the second half of the eighteenth century, a time of transition. The objective of this thesis is to understand the individuality of this prelate from the angle of his Episcopal practice, but also of his social, political and religious commitment, and the way his personality was sometimes praised, sometimes criticized. The atypical ecclesiastical career of this young provincial nobleman is traced when studying the networks which supported his career. After being appointed in 1774 to the seat of Gap and then transferred to the more prestigious seat of Le Mans in 1778, Bishop Jouffroy-Gonsans appears as a farmer and a director of the diocese. As he is anxious to improve the practice of the faithful and the reformation of the clergy which he is responsible of, he is still very attached to the intelligence unit and Gallican French episcopate. His diocesan action proves to be the result of an adaptation of the Tridentine ecclesiology ideas of the Enlightenment. After being elected to the General Estates in 1789, and as a deputy member sitting on the right-side of the Constituent Assembly, he gets involved in a first counter-revolution against the religious field. Exiled in 1792, he carries on his mission in the diocesan administration and organizes a missionary system to keep on reforming the clergy and maintaining Catholic worship in Maine during the revolutionary period.
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Evêques, pouvoir et société à Byzance, début du VIIIe siècle - milieu du XIe siècle: territoires, communautés et individus dans la société privinciale de l'Empire byzantin / Bishops, power and society in Byzantium, early VIIIth - middle XIth century: territories, communities and individuals in the provincial society of the Byzantine EmpireMoulet, Benjamin J.A. 29 November 2008 (has links)
Co-tutelle de thèse Université Paris I Panthéon-Sorbonne / Université Libre de Bruxelles, sous la direction conjointe de Michel KAPLAN (Université Paris I Panthéon-Sorbonne) et de Jean-Marie SANSTERRE (Université Libre de Bruxelles)<p><p><p>L’épiscopat constitue un fondement essentiel mais méconnu de l’Église mésobyzantine. Malgré la relative rareté des sources, il est possible d’en retracer l’histoire et les grandes évolutions :une part importante de l’hagiographie de l’iconoclasme et post-iconoclaste concerne en effet métropolites et évêques, témoignant du lien fort existant entre ceux-ci et le peuple des cités dont ils ont la charge, particulièrement quand ils sont considérés saints par la population. De nombreuses sources épistolaires, ecclésiastiques et sigillographiques, émanant des évêques eux-mêmes, permettent d’approcher les réalités du corps épiscopal et celles de la société provinciale qu’il représente auprès des autorités centrales. L’évêque apparaît également comme le relais des volontés impériale et patriarcale dans les provinces de l’Empire. Dans un contexte de compétition de pouvoir avec les autorités locales, l’évêque tente ainsi d’imposer le sien propre, dans ses aspects spatiaux, sociaux, religieux et symboliques.<p>L’approche collective et les approches individuelles de l’épiscopat doivent permettre de comprendre les réalités sociales d’un Empire de plus en plus centré sur sa capitale et dont sont progressivement détachées, du moins dans les sources, les périphéries. Une histoire décentrée de l’Empire byzantin passe dès lors par des études régionales mais aussi par des études consacrées à des groupes sociaux enracinés dans tout l’Empire, surtout lorsque, comme les évêques, ils revendiquent la spécificité de leur région et leur attachement à une société provinciale qui constitue le socle de l’Empire.<p><p>/ <p><p>The episcopate is an essential structure of the middle-Byzantine Church ;however, it remains little known. Although sources are limited, its history and evolution can still be reconstructed, as a large portion of the iconoclastic and post-iconoclastic hagiography deals with metropolitans and bishops. The sources reveal the strong connection between bishops and the inhabitants of the cities under their responsibility, especially when the population considers them as saints. Numerous epistolary, ecclesiastic and sigillographic documents issued by bishops themselves partially unveil the realities of the episcopal group and the provincial society that bishops represent to the central authorities. The bishop also serves as relay of both imperial and patriarchal wills to the provinces of the Empire. Competing with local authorities, the bishop thus tries to impose his own influence in its spatial, social, religious and symbolic dimensions.<p>Both collective and individual approaches of the episcopate make the social realities of the Empire more understandable, as it becomes more and more focused on its capital city while its peripheries gradually move away, which documentation seems to imply. Regional studies, but also studies focused on social groups established across the whole Empire, are the fundamentals of a decentred history of the Byzantine Empire. This is especially true since social groups such as bishops claim the specificity of their regions and their link to a provincial society that represents the cornerstone of the Empire. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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