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Rôle de l'exposition professionnelle aux solvants organiques dans le risque du cancer du poumon : analyse multidimensionnelle de l'étude ICARE / Role of Occupational Exposure to Organic Solvents in Lung Cancer Risk : a Multidimensional Analysis in the ICARE Study

Mattei, Francesca 02 November 2015 (has links)
Contexte : Bien que le tabagisme soit de loin le facteur de risque majeur de cancer de poumon, les expositions professionnelles, qui représentent la 2eme étiologie majeure de ces cancers, méritent un intérêt particulier. Peu d'information existe actuellement sur le risque de cancer du poumon associé aux expositions professionnelles aux solvants. Ces substances sont largement utilisées dans différentes industries et certaines professions comme les peintres par exemple, particulièrement exposés aux solvants, sont reconnues à risque de cancer du poumon, sans identification de l'agent cancérogène en cause.Objectifs : L'objectif de mon travail de thèse est l'évaluation du rôle de l'exposition à différents solvants organiques (groupés en solvants chlorés, carburants et solvants pétroliers, solvants oxygénés) sur le risque du cancer du poumon. Dans un premier temps nous avons étudié l'effet de l'exposition professionnelle aux solvants chlorés; ensuite l'analyse a intégré l'exposition aux deux autres familles de solvants, toujours en tenant en compte des principaux facteurs de risque de cancer du poumon, y compris le tabac et l'exposition professionnelle à l'amiante.Population et méthode: Ce travail est basé sur les données d'une large étude de type cas-témoins en population générale, ICARE. Des données détaillées sur l'activité professionnelle vie entière ont été recueillis. Au total, 2,926 cas de cancer de poumon (2,276 hommes et 650 femmes) et 3,555 témoins (2,780 hommes et 775 femmes) ont été inclus. L'exposition aux solvants a été évaluée par des matrices emplois-expositions, élaborés séparément par chaque substance par des hygiénistes industriels. En outre, l'exposition à certains solvants était directement déclarée par les sujets dans le questionnaire. Nous avons d'abord suivi une approche d'analyse statistique classique par régression afin d'étudier le rôle des solvants chlorés. Lors de l'analyse qui intégrait les trois familles des solvants, nous avons suivi une approche méthodologique complexe multidimensionnelle. La méthode bayésienne profil regression nous a permis de contourner les limites de l'analyse classique, dues à la forte multicollinéarité qui existe entre les solvants.Résultats et conclusions: L'analyse focalisée sur les solvants chlorés a suggéré une association entre le cancer du poumon et l'exposition professionnelle au perchloroethylene (PCE), en particulier chez les femmes. En revanche, aucune association avec le risque de cancer du poumon n'a pu être mise en évidence par la seconde analyse intégrant les trois familles de solvants (chlorés, pétroliers et oxygénés). Cependant, parce que nous avons augmenté la spécificité de la définition de l'exposition le PCE n'était pas inclus dans les solvants étudiés, nous empêchant de confirmer ou infirmer l'association mise en évidence précédemment. Bien que les solvants ne soient pas associés au cancer du poumon, nous avons identifié deux groupes de sujets avec un risque de cancer du poumon supérieur à la moyenne. L'un de ces groupes incluait notamment une forte concentration de peintres. Notre analyse ne plaide pas en faveur du rôle des solvants pour expliquer cet excès. Malgré l'absence d'association entre l'exposition aux solvants et le risque de cancer du poumon l'approche Bayésienne utilisée nous a permis d'analyser l'exposition conjointe à un nombre relativement important de substances, ce qui est une situation assez courante en matière d'expositions professionnelles. Notre souhait est maintenant grâce à cette nouvelle méthodologie de nous pencher sur l'étude du rôle des expositions conjointes de substances reconnues cancérigènes pour le poumon comme l'amiante, la poussière de silice et les gaz d'échappement du moteur diesel, toutes trois retrouvés très fréquemment dans l'industrie de la construction par exemple. / Context: The principal risk factor for lung cancer is by far tobacco smoke, however occupational exposures deserve a special interest because they are the 2nd main etiology of this cancer. Little information is currently available on the relationship between lung cancer risk and occupational exposure to solvents that are widely used in several industries. Certain jobs such as painters, who are particularly exposed to solvents, are known to be at increased risk of lung cancer, but the causative agent is still unknown or unproven.Objectives: The aim of the present work was the evaluation of the role of occupational exposure to different organic solvents on lung cancer risk. Initially we studied the effect of occupational exposure to chlorinated solvents; then the analysis integrated exposure to two other solvent families, namely fuels and petroleum solvents and oxygenated solvents, always taking into account the main risk factors for lung cancer, including cigarette smoking and occupational exposure to asbestos.Population and methods: This work was based on a large population-based case-control study, ICARE. Detailed data on the lifelong occupation was collected. A total of 2,926 cases of lung cancer (2,276 men and 650 women) and 3,555 controls (2,780 men and 775 women) were included. Exposure to solvents was assessed by job exposure matrices, developed separately for each substance by industrial hygienists. In addition, exposure to certain solvents was directly reported by subjects in the questionnaire. First we followed a classical statistical regression analysis approach to investigate the role of chlorinated solvents. In the analysis that included three families of solvents, we followed a multidimensional complex methodological approach. Bayesian profile regression method enabled us to overcome traditional analysis limits due to high multicollinearity between solvents.Results and conclusions: The analysis focused on chlorinated solvents suggested an association between lung cancer and occupational exposure to perchloroethylene (PCE), especially in women. While, no association with lung cancer risk could be demonstrated in the second analysis, incorporating the three families of solvents (chlorinated, petroleum and oxygenated). However, as we had increased the specificity of exposure definition, PCE was not included in the studied solvents anymore, preventing us from confirming or denying the association suggested above. Although solvents were not associated with lung cancer, we identified two groups of subjects whose risk of lung cancer was higher than the average. In particular, one of these groups included a high concentration of painters, however our analysis does not advocate the role of solvents to explain this excess. Despite the lack of association between solvent exposure and risk of lung cancer, the Bayesian approach allowed us to analyze the effect of joint exposure to a relatively large number of substances, which is a fairly common situation in occupational exposures. Thanks to this innovative method, our intention is now to look at the role of joint exposure to substances recognized as carcinogenic for the lung such as asbestos, silica dust and diesel engine exhaust, that are frequently found for instance in construction industry.
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Facteurs de risques hormonaux et anthropométriques dans le cancer du sein de la femme : étude CECILE / Hormonal and Anthropometric Factors in the Risk of Female Breast Cancer : CECILE Study

Cordina-Duverger, Emilie 30 March 2015 (has links)
Contexte : Il est établi que les traitements hormonaux de la ménopause à base d’estroprogestatifs augmentent le risque de cancer du sein, mais ce risque pourrait varier selon les types de progestatifs utilisés. Par ailleurs, le rôle des traitements à base de progestatifs seuls dans le cancer du sein a été peu étudié. Du fait des particularités françaises dans la prescription de ces traitements, nous avons analysé le risque de cancer du sein en fonction des types de traitement hormonaux prescrits chez les femmes en France.Le surpoids et l’obésité sont associés à une diminution du risque de cancer du sein en préménopause, mais augmentent le risque en période post-ménopausique. Les mécanismes sous-jacents ne sont pas complètement élucidés et des questions restent en suspens quant au rôle du gain de poids à différentes périodes de la vie. Méthodes : Ce travail porte sur les données d’une étude cas-témoins réalisée en population générale en France, incluant 1232 cas et 1317 témoins recrutés chez les femmes des deux départements d’Ille-et-Vilaine et de Côte d’Or, entre 2005 et 2007. Des informations détaillées sur l'utilisation des traitements hormonaux, sur le poids à différentes périodes de la vie et sur diverses caractéristiques reproductives et médicales ont été obtenues au cours d'entretiens en face-à-face. Les odds ratios et intervalles de confiance à 95% après ajustement sur les facteurs de risque du cancer du sein ont été calculés à l’aide de modèles de régression logistique. Des analyses de trajectoires d’indice de masse corporelle entre l’âge de 20 ans et l’âge au moment du diagnostic ont été pratiquées.Résultats : Le risque de cancer du sein était augmenté chez les utilisatrices de progestatifs de synthèse combinés ou non avec un estrogène. Ce risque était restreint à la prise récente du traitement hormonal et augmentait avec la durée d’utilisation. A l’inverse, les traitements à base de progestérone naturelle n’étaient pas associés à une augmentation du risque de cancer du sein. Chez les femmes non ménopausées, un IMC élevé et un gain de poids antérieur étaient associés à une diminution du risque de cancer du sein. Chez les femmes ménopausées, seul un gain de poids dans la période précédant la ménopause (entre 40 et 50 ans) était associé à une augmentation du risque de cancer du sein. Cette association était plus marquée chez les femmes maigres à 20 ans (IMC≤ 18,5 kg/m²), ou chez les femmes plus âgées. Conclusion : Ce travail confirme d’une part les effets cancérogènes des traitements hormonaux à base de progestatifs de synthèse, et d’autre part l’absence d’effet délétère de la progestérone naturelle sur le risque de cancer du sein. L’utilisation de progestérone naturelle doit toutefois être évaluée au regard des bénéfices et des risques qu’elle peut entraîner. Nous avons également pu préciser les relations existant entre le gain de poids et le risque de cancer du sein, et suggéré qu’un gain de poids pendant la période précédant la ménopause pouvait être plus favorable à la survenue de cancer du sein en post-ménopause. / Background: There is evidence that menopausal combined estrogen-progestagen therapy increases the risk of breast cancer, but the risk may vary depending on the types of progestagen used. Moreover, the role of progestagen-only therapy in breast cancer has been little studied. Because of French specificities in prescribing these treatments, we analyzed the risk of breast cancer based on these different types of hormone treatment prescribed among women in France.Overweight and obesity are associated with a reduced risk of premenopausal breast cancer, but increase the risk in postmenopausal period. The underlying mechanisms are not fully understood, and questions remain about the role of weight gain in different periods of life.Methods: This work relates on data from a case-control study in the general population in France, including 1232 cases and 1317 controls recruited among women in two departments of Ille-et-Vilaine and Côte d'Or, between 2005 and 2007. Detailed information on hormonal treatments use, on weight at different periods of life and various reproductive and medical characteristics were obtained during a face-to-face interview. Odds ratios and 95% confidence intervals after adjustment for breast cancer risk factors were calculated using logistic regression models. Analyzes of BMI trajectories between the age of 20 and the age at diagnosis were performed.Results: The risk of breast cancer was increased in users of synthetic progestagen combined or not combined with an estrogen. This risk was restricted to the recent use of the hormone treatment and increased with the duration of use. Conversely, the natural progesterone based treatment was not associated with an increased risk of breast cancer.In premenopausal women, higher BMI and a previous weight gain were associated with a decreased risk of breast cancer. In postmenopausal women, only weight gain in the period preceding the menopause (40 to 50 years) was associated with an increased risk of breast cancer. This association was stronger among women who were lean women at the age of 20 (IMC≤ 18.5 kg / m²), or in older women.Conclusion: This study confirms the carcinogenic effects of hormonal treatments with synthetic progestagen, and the absence of deleterious effects of natural progesterone on breast cancer risk. However, the use of natural progesterone must be evaluated according to the benefits and risks that may result. We could also clarify the relationship between weight gain and the risk of breast cancer, and suggested that weight gain during the period before menopause could be more favorable to the occurrence of breast cancer in post-menopausal .
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Évaluation de l'impact de l'environnement socio-économique sur le pronostic du cancer du sein : résultats d'une étude Cas-Témoins / Assessment of socio-economic deprivation impact on breast cancer prognosis : results of a case-control study

Orsini, Mattea 16 December 2014 (has links)
Contexte : Les inégalités sociales de santé représentent un problème de santé publique considérable. Dans le cadre du cancer du sein, la précarité est associée au pronostic. En effet, une relation entre précarité géographique et stade au diagnostic a été établie dans la littérature. Cependant, à ce jour, aucune étude n'a encore analysé l'association de ce dernier à la précarité individuelle.Objectifs : Les objectifs de ce travail de recherche sont (1) d'estimer le risque de cancer du sein de stade avancé associé à la précarité individuelle, (2) d'étudier l'impact des facteurs pouvant modifier ce risque, (3) d'évaluer la robustesse de l'association face au choix de la mesure de précarité.Population et méthode : Les données sont issues d'une étude cas-témoins. Les Cas et les Témoins de l'étude ont été recrutés parmi les patientes de l'Hérault atteintes de cancers du sein invasifs diagnostiqués entre 2011 et 2012. Les Cas correspondent aux patientes présentant un cancer du sein de mauvais pronostic (taille de tumeur supérieure à 5cm, ou atteinte ganglionnaire ou atteinte métastatique) et les Témoins aux patientes présentant des cancers de bon pronostic (taille de tumeur inférieure à 5cm et aucune atteinte ganglionnaire et aucune atteinte métastatique). Au total 604 patientes ont été incluses : 173 Cas et 431 Témoins. L'exposition à la précarité a été recueillie par un questionnaire standardisé.Résultats : Les patientes précaires ont, toutes variables égales par ailleurs, 2 fois plus de risque d'avoir un cancer de stade avancé comparée aux patientes non précaires. La précarité n'est associée à aucun autre facteur biologique (grade SBR, types histologique et moléculaire). Chez les patientes asymptomatiques (diagnostiquées suite à un dépistage) les patientes précaires ont plus de risque d'avoir des cancers de stade avancé. Chez les femmes avec un antécédent familial de cancer du sein tout comme chez les femmes vivant dans une zone géographique favorisée, les patientes précaires et non-précaires ont le même risque de cancer de stade avancé. Comparé aux autres mesures de l'environnement socio-économique (classe sociale, précarité géographique…), le score EPICES semble la méthode de mesure la plus adaptée pour étudier l'association entre précarité et stade au diagnostic.Conclusion : Nos résultats suggèrent que les écarts observés entre les patientes précaires et les patientes non-précaire semblent être plutôt liés à retard au diagnostic plutôt qu'à des différences biologiques entre les tumeurs. Ce retard au diagnostic semble dépendre de composantes individuelles mais aussi collectives. De plus, une meilleure connaissance du cancer du sein pourrait permettre de réduire les barrières supplémentaires vécues par les précaires. / Context: Socio-economic inequalities in health represent a significant public health problem. In the breast cancer context, socio-economic deprivation is associated with prognosis. Indeed, a relationship between area-based deprivation and diagnostic stages was already described in the international literature. However, the association between individual deprivation and diagnostic stages was not study so far.Objectives: Our aim was to (1) estimate the risk of advanced breast cancer associated with individual socio-economic deprivation, (2) study the impact of modifying factors, (3) evaluate the strength of this association according to the method used to measure deprivation.Population and methods: Data were collected from a Case-Control study. Cases and Controls were recruited among invasive breast cancer patients diagnosed between 2011 and 2012 in the Hérault. Cases were defined as patients with poor prognosis breast cancer (with tumor size over 5cm, or with lymph node involvement, or with metastasis). Controls were defined as patients with good prognosis breast cancer (with tumor size under 5cm, and without lymph node involvement, and without metastasis). A total number of 604 patients were included: 173 Cases and 431 Controls. The exposition to deprivation was measured by a standardized questionnaire.Results: Deprived patients, with all other variables remaining constant, have a two-fold risk of having advanced breast cancer compared to non-deprived patients. Deprivation was not associated with the other biological factors (SBR grade, histologic and molecular type). Among asymptomatic patients (diagnosed after a mammographic screening), deprived patients have a higher risk of advanced breast cancer. Among women with family history of breast cancer so as women living in affluent geographic areas, deprived and non-deprived patients have the same risk of advanced breast cancer. Compared to other measures of socio-economic environment (social class, area-based deprivation…), EPICES score seems to be the most adapted method to study the association between deprivation and breast cancer diagnostic stages.Conclusion: Our results suggest that the gap observed between deprived and non-deprived patients seem to be associated with delayed diagnosis more than biological differences between tumors. This delayed diagnosis seems depend on individual and geographic components. Moreover, a better knowledge of breast cancer could allow a reduction of the barrier experienced by deprived women.

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