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Militância política e solidariedade transnacionais : a trajetória política dos exilados brasileiros no Chile e na França (1968-1979)

Marques, Teresa Cristina Schneider January 2011 (has links)
L’exil constitue un mécanisme de combat contre l’opposition utilisé par les dictatures militaires du Cône Sud, dont la principale fonction était de provoquer un isolement des militants. Nous pensions que l’exil accomplirait efficacement cette fonction car en plus d’éloigner le militant de son territoire national, la protection, prévue par la législation internationale est conditionnée par le retrait de l’exilé de toutes activités politiques à l’étranger. Pourtant, malgré les souhaits des militaires et la législation internationale, une grande partie des exilés brésiliens partirent du pays avec l’intention de transformer l’exil en un espace de combat politique. Néanmoins, les mobilisations réalisées par les exilés furent marquées par des effets de transnationalisme, qui se caractérisent par l’universalisation et la rapidité de transmission d’idées et de valeurs. Voulant comprendre les influences du transnationalisme sur les formes de mobilisation politique des militants brésiliens, cette thèse analyse la trajectoire politique de la seconde génération d’exilés (1968-1979), dont une bonne partie était engagée dans la lutte armée contre la dictature et impliquée dans un projet révolutionnaire. Ainsi, nous nous intéresserons aux actions d’opposition des exilés brésiliens au Chili et en France, deux pays distincts qui représentent des lieux de concentration, à divers moments, de la seconde génération d’exilés brésiliens. La recherche dans des sources officielles et non-officielles (telle que la documentation diplomatique ouverte à la recherche, les documents produits par les propres exilés et les entrevues réalisées pour la thèse) démontre que des variables telles que le contexte politique du pays où ils étaient insérés, le système d’accueil et la présence de répression brésilienne, ont influencé les actions politiques des exilés. Ainsi, la recherche montre que tant que les exilés étaient au Chili, la conviction dans le succès de la révolution socialiste marqua les activités politiques des exilés brésiliens. Par la suite, en France, où les brésiliens se concentrèrent après le coup d’État chilien de 1973, l’exil brésilien entra dans une phase marquée par l’adhésion à de nouvelles thématiques telles que l’amnistie, les droits de l’Homme et la démocratie. / O exílio constituiu um mecanismo de combate à oposição utilizado pelas ditaduras militares no Cone Sul, cuja principal função era a de provocar o isolamento do militante. Acreditava-se que o exílio cumpriria com eficácia essa função, pois, além de afastar o militante do território nacional, a proteção prevista pela legislação internacional é condicionada ao afastamento do exilado de atividades políticas no exterior. No entanto, contrariando os anseios dos militares e a legislação internacional, uma grande parte dos exilados brasileiros deixou o país com o intuito de transformar o exílio em um espaço de combate político. Todavia, as mobilizações realizadas pelos exilados foram marcadas pelos efeitos do transnacionalismo, que se caracteriza pela universalização e rápida transmissão de ideias e valores. Visando compreender as influências do transnacionalismo nas formas de mobilização política dos militantes brasileiros, a presente tese analisa a trajetória política da segunda geração de exilados (1968-1979), boa parte engajada na luta armada contra a ditadura e comprometida com um projeto revolucionário. Para tanto, enfoca as ações de oposição dos exilados brasileiros no Chile e na França, dois países distintos que representaram focos de concentração da segunda geração de exilados brasileiros em diferentes momentos. A pesquisa em fontes oficiais e não oficiais – tais como a documentação diplomática aberta para pesquisa, os documentos produzidos pelos próprios exilados e as entrevistas concedidas para a tese – demonstrou que variáveis tais como o contexto político do país onde estavam inseridos, o sistema de acolhida e a presença da repressão brasileira influenciaram as ações políticas dos exilados. Assim, a pesquisa demonstrou que, enquanto estiveram no Chile, a convicção no sucesso da revolução socialista marcou as atividades políticas dos exilados brasileiros. Na França, por sua vez, onde os brasileiros se concentraram após o golpe chileno de 1973, o exílio brasileiro entrou em uma nova fase, marcada pela adesão a novos temas, notadamente, a anistia, os direitos humanos e a democracia. / The exile was a mechanism used by the opposition against military dictatorships in the Southern Cone, whose main function was to cause the isolation of the militant. It was believed that the exile would fulfill this function effectively, because in addition to depart the militant from the national territory, the protection provided by the international law is subject to the removal of the exiled from political activities abroad. However, contradicting the wishes of the military and the international law, a large part of the Brazilian exiles left the country in order to transform the exile into a political battle space. However, the mobilizations carried out by the exiles were marked by the effects of the transnationalism, which is characterized by the universalization and the rapid transmission of ideas and values. In order to understand the influences of the transnationalism in the forms of political mobilization of the Brazilian militants, this thesis analyzes the political trajectory of the second generation of exiles (1968-1979), much engaged in armed struggle against the dictatorship and committed to a revolutionary project. For that, this thesis focuses on the actions of the opposition Brazilian exiles in Chile and France, two different countries which represented focus of concentration of the second generation of Brazilian exiles at different times. The research in official and unofficial sources - such as diplomatic documents open for research, documents produced by their own exiles and the interviews for the thesis - has shown that variables such as the political context of the country in wich they were inserted, the host system and the presence of the Brazilian repression, influenced the political actions of the exiles. This way, the research has shown that while they were in Chile, the belief in the success of socialist revolution marked the political activities of Brazilian exiles. In France, in turn, where Brazilians were concentrated after the Chilean coup of 1973, the Brazilian exile entered a new phase, marked by the acceptance of new issues, notably, amnesty, human rights and the democracy.
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Militância política e solidariedade transnacionais : a trajetória política dos exilados brasileiros no Chile e na França (1968-1979)

Marques, Teresa Cristina Schneider January 2011 (has links)
L’exil constitue un mécanisme de combat contre l’opposition utilisé par les dictatures militaires du Cône Sud, dont la principale fonction était de provoquer un isolement des militants. Nous pensions que l’exil accomplirait efficacement cette fonction car en plus d’éloigner le militant de son territoire national, la protection, prévue par la législation internationale est conditionnée par le retrait de l’exilé de toutes activités politiques à l’étranger. Pourtant, malgré les souhaits des militaires et la législation internationale, une grande partie des exilés brésiliens partirent du pays avec l’intention de transformer l’exil en un espace de combat politique. Néanmoins, les mobilisations réalisées par les exilés furent marquées par des effets de transnationalisme, qui se caractérisent par l’universalisation et la rapidité de transmission d’idées et de valeurs. Voulant comprendre les influences du transnationalisme sur les formes de mobilisation politique des militants brésiliens, cette thèse analyse la trajectoire politique de la seconde génération d’exilés (1968-1979), dont une bonne partie était engagée dans la lutte armée contre la dictature et impliquée dans un projet révolutionnaire. Ainsi, nous nous intéresserons aux actions d’opposition des exilés brésiliens au Chili et en France, deux pays distincts qui représentent des lieux de concentration, à divers moments, de la seconde génération d’exilés brésiliens. La recherche dans des sources officielles et non-officielles (telle que la documentation diplomatique ouverte à la recherche, les documents produits par les propres exilés et les entrevues réalisées pour la thèse) démontre que des variables telles que le contexte politique du pays où ils étaient insérés, le système d’accueil et la présence de répression brésilienne, ont influencé les actions politiques des exilés. Ainsi, la recherche montre que tant que les exilés étaient au Chili, la conviction dans le succès de la révolution socialiste marqua les activités politiques des exilés brésiliens. Par la suite, en France, où les brésiliens se concentrèrent après le coup d’État chilien de 1973, l’exil brésilien entra dans une phase marquée par l’adhésion à de nouvelles thématiques telles que l’amnistie, les droits de l’Homme et la démocratie. / O exílio constituiu um mecanismo de combate à oposição utilizado pelas ditaduras militares no Cone Sul, cuja principal função era a de provocar o isolamento do militante. Acreditava-se que o exílio cumpriria com eficácia essa função, pois, além de afastar o militante do território nacional, a proteção prevista pela legislação internacional é condicionada ao afastamento do exilado de atividades políticas no exterior. No entanto, contrariando os anseios dos militares e a legislação internacional, uma grande parte dos exilados brasileiros deixou o país com o intuito de transformar o exílio em um espaço de combate político. Todavia, as mobilizações realizadas pelos exilados foram marcadas pelos efeitos do transnacionalismo, que se caracteriza pela universalização e rápida transmissão de ideias e valores. Visando compreender as influências do transnacionalismo nas formas de mobilização política dos militantes brasileiros, a presente tese analisa a trajetória política da segunda geração de exilados (1968-1979), boa parte engajada na luta armada contra a ditadura e comprometida com um projeto revolucionário. Para tanto, enfoca as ações de oposição dos exilados brasileiros no Chile e na França, dois países distintos que representaram focos de concentração da segunda geração de exilados brasileiros em diferentes momentos. A pesquisa em fontes oficiais e não oficiais – tais como a documentação diplomática aberta para pesquisa, os documentos produzidos pelos próprios exilados e as entrevistas concedidas para a tese – demonstrou que variáveis tais como o contexto político do país onde estavam inseridos, o sistema de acolhida e a presença da repressão brasileira influenciaram as ações políticas dos exilados. Assim, a pesquisa demonstrou que, enquanto estiveram no Chile, a convicção no sucesso da revolução socialista marcou as atividades políticas dos exilados brasileiros. Na França, por sua vez, onde os brasileiros se concentraram após o golpe chileno de 1973, o exílio brasileiro entrou em uma nova fase, marcada pela adesão a novos temas, notadamente, a anistia, os direitos humanos e a democracia. / The exile was a mechanism used by the opposition against military dictatorships in the Southern Cone, whose main function was to cause the isolation of the militant. It was believed that the exile would fulfill this function effectively, because in addition to depart the militant from the national territory, the protection provided by the international law is subject to the removal of the exiled from political activities abroad. However, contradicting the wishes of the military and the international law, a large part of the Brazilian exiles left the country in order to transform the exile into a political battle space. However, the mobilizations carried out by the exiles were marked by the effects of the transnationalism, which is characterized by the universalization and the rapid transmission of ideas and values. In order to understand the influences of the transnationalism in the forms of political mobilization of the Brazilian militants, this thesis analyzes the political trajectory of the second generation of exiles (1968-1979), much engaged in armed struggle against the dictatorship and committed to a revolutionary project. For that, this thesis focuses on the actions of the opposition Brazilian exiles in Chile and France, two different countries which represented focus of concentration of the second generation of Brazilian exiles at different times. The research in official and unofficial sources - such as diplomatic documents open for research, documents produced by their own exiles and the interviews for the thesis - has shown that variables such as the political context of the country in wich they were inserted, the host system and the presence of the Brazilian repression, influenced the political actions of the exiles. This way, the research has shown that while they were in Chile, the belief in the success of socialist revolution marked the political activities of Brazilian exiles. In France, in turn, where Brazilians were concentrated after the Chilean coup of 1973, the Brazilian exile entered a new phase, marked by the acceptance of new issues, notably, amnesty, human rights and the democracy.
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Militância política e solidariedade transnacionais : a trajetória política dos exilados brasileiros no Chile e na França (1968-1979)

Marques, Teresa Cristina Schneider January 2011 (has links)
L’exil constitue un mécanisme de combat contre l’opposition utilisé par les dictatures militaires du Cône Sud, dont la principale fonction était de provoquer un isolement des militants. Nous pensions que l’exil accomplirait efficacement cette fonction car en plus d’éloigner le militant de son territoire national, la protection, prévue par la législation internationale est conditionnée par le retrait de l’exilé de toutes activités politiques à l’étranger. Pourtant, malgré les souhaits des militaires et la législation internationale, une grande partie des exilés brésiliens partirent du pays avec l’intention de transformer l’exil en un espace de combat politique. Néanmoins, les mobilisations réalisées par les exilés furent marquées par des effets de transnationalisme, qui se caractérisent par l’universalisation et la rapidité de transmission d’idées et de valeurs. Voulant comprendre les influences du transnationalisme sur les formes de mobilisation politique des militants brésiliens, cette thèse analyse la trajectoire politique de la seconde génération d’exilés (1968-1979), dont une bonne partie était engagée dans la lutte armée contre la dictature et impliquée dans un projet révolutionnaire. Ainsi, nous nous intéresserons aux actions d’opposition des exilés brésiliens au Chili et en France, deux pays distincts qui représentent des lieux de concentration, à divers moments, de la seconde génération d’exilés brésiliens. La recherche dans des sources officielles et non-officielles (telle que la documentation diplomatique ouverte à la recherche, les documents produits par les propres exilés et les entrevues réalisées pour la thèse) démontre que des variables telles que le contexte politique du pays où ils étaient insérés, le système d’accueil et la présence de répression brésilienne, ont influencé les actions politiques des exilés. Ainsi, la recherche montre que tant que les exilés étaient au Chili, la conviction dans le succès de la révolution socialiste marqua les activités politiques des exilés brésiliens. Par la suite, en France, où les brésiliens se concentrèrent après le coup d’État chilien de 1973, l’exil brésilien entra dans une phase marquée par l’adhésion à de nouvelles thématiques telles que l’amnistie, les droits de l’Homme et la démocratie. / O exílio constituiu um mecanismo de combate à oposição utilizado pelas ditaduras militares no Cone Sul, cuja principal função era a de provocar o isolamento do militante. Acreditava-se que o exílio cumpriria com eficácia essa função, pois, além de afastar o militante do território nacional, a proteção prevista pela legislação internacional é condicionada ao afastamento do exilado de atividades políticas no exterior. No entanto, contrariando os anseios dos militares e a legislação internacional, uma grande parte dos exilados brasileiros deixou o país com o intuito de transformar o exílio em um espaço de combate político. Todavia, as mobilizações realizadas pelos exilados foram marcadas pelos efeitos do transnacionalismo, que se caracteriza pela universalização e rápida transmissão de ideias e valores. Visando compreender as influências do transnacionalismo nas formas de mobilização política dos militantes brasileiros, a presente tese analisa a trajetória política da segunda geração de exilados (1968-1979), boa parte engajada na luta armada contra a ditadura e comprometida com um projeto revolucionário. Para tanto, enfoca as ações de oposição dos exilados brasileiros no Chile e na França, dois países distintos que representaram focos de concentração da segunda geração de exilados brasileiros em diferentes momentos. A pesquisa em fontes oficiais e não oficiais – tais como a documentação diplomática aberta para pesquisa, os documentos produzidos pelos próprios exilados e as entrevistas concedidas para a tese – demonstrou que variáveis tais como o contexto político do país onde estavam inseridos, o sistema de acolhida e a presença da repressão brasileira influenciaram as ações políticas dos exilados. Assim, a pesquisa demonstrou que, enquanto estiveram no Chile, a convicção no sucesso da revolução socialista marcou as atividades políticas dos exilados brasileiros. Na França, por sua vez, onde os brasileiros se concentraram após o golpe chileno de 1973, o exílio brasileiro entrou em uma nova fase, marcada pela adesão a novos temas, notadamente, a anistia, os direitos humanos e a democracia. / The exile was a mechanism used by the opposition against military dictatorships in the Southern Cone, whose main function was to cause the isolation of the militant. It was believed that the exile would fulfill this function effectively, because in addition to depart the militant from the national territory, the protection provided by the international law is subject to the removal of the exiled from political activities abroad. However, contradicting the wishes of the military and the international law, a large part of the Brazilian exiles left the country in order to transform the exile into a political battle space. However, the mobilizations carried out by the exiles were marked by the effects of the transnationalism, which is characterized by the universalization and the rapid transmission of ideas and values. In order to understand the influences of the transnationalism in the forms of political mobilization of the Brazilian militants, this thesis analyzes the political trajectory of the second generation of exiles (1968-1979), much engaged in armed struggle against the dictatorship and committed to a revolutionary project. For that, this thesis focuses on the actions of the opposition Brazilian exiles in Chile and France, two different countries which represented focus of concentration of the second generation of Brazilian exiles at different times. The research in official and unofficial sources - such as diplomatic documents open for research, documents produced by their own exiles and the interviews for the thesis - has shown that variables such as the political context of the country in wich they were inserted, the host system and the presence of the Brazilian repression, influenced the political actions of the exiles. This way, the research has shown that while they were in Chile, the belief in the success of socialist revolution marked the political activities of Brazilian exiles. In France, in turn, where Brazilians were concentrated after the Chilean coup of 1973, the Brazilian exile entered a new phase, marked by the acceptance of new issues, notably, amnesty, human rights and the democracy.
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Operação Condor e o sequestro dos uruguaios nas ruas de um porto não muito alegre

Reis, Ramiro José dos January 2012 (has links)
Esta dissertação tem por objetivo analisar os fatores que determinaram a peculiaridade histórica do sequestro dos uruguaios, ocorrido em novembro de 1978, na cidade de Porto Alegre no marco da conexão repressiva entre Brasil e Uruguai sob cobertura da Operação Condor. Para tanto, está dividida em três capítulos. O primeiro capítulo analisa o contexto do Cone Sul latino-americano nas décadas de 1960 e 1970, quando da implantação das ditaduras civil-militares de Segurança Nacional, bem como o início da conexão repressiva a partir do golpe de Estado no Brasil. A oficialização da Operação Condor, em 1975, qualificaria e redimensionaria essa experiência de colaboração regional, realidade até então, país a país. Ainda nesse primeiro momento, identificamos e avaliamos as principais características do operativo bem como a atuação do Uruguai e do Brasil dentro desse marco. O segundo capítulo aborda especificamente o sequestro dos uruguaios em Porto Alegre, desde a sua planificação no Uruguai até a sua execução na capital gaúcha. Para tanto, analisa a tentativa de organizar uma relativa resistência uruguaia, no Rio Grande do Sul, no final dos anos 1970, seus vínculos com a oposição brasileira e, consequentemente, a atuação repressiva conjunta do DOPS/RS e da Compañia de Contrainformaciones Estas estruturas repressivas foram o rosto do TDE regional contra Lilián, Universindo, Camilo e Francesca. Ainda no capítulo 2, apontamos e dissecamos as denominadas farsas diversionistas criadas para confundir a opinião pública, manipular a informação e inviabilizar a investigação e a responsabilização dos agentes e autoridades envolvidos no sequestro. Finalmente, o terceiro capítulo analisa os desdobramentos do sequestro em Porto Alegre e destaca o protagonismo crucial da imprensa, da OAB-RS, da Assembleia Legislativa e do MJDH, gerando um clima inédito, até então, de ofensiva de setores democráticos junto à opinião pública e contra as políticas repressivas de silêncio ou tergiversação das ditaduras envolvidas. O capítulo abrange, finalmente, o momento da responsabilização do Estado brasileiro ante um crime de lesa-humanidade. / This dissertation has for objective to analyze the factors that determined the historical peculiarity of the kidnapping of Uruguayans, in November 1978, in Porto Alegre city in mark of repressive connection between Brazil and Uruguay under coverage of Operation Condor. This analyze is divided into three chapters. The first chapter analyzes the context of the South Cone of Latin American in the 1960s and 1970s, when the deployment of civil-militaries dictatorships of National Security, as well as the beginning of the repressive connection from of the coup of State in Brazil. The formalization of Condor Operation, in 1975, qualify resize and up that experience for regional collaboration, reality until so, country by country. Even at this first time, identify and evaluate the main features of operating as well as performance Uruguay and Brazil within that framework. The second chapter specifically the kidnapping of Uruguayans in Porto Alegre, since its planning in Uruguay until its execution in the state capital. It analyzes the attempt to organize a relative Uruguayan resistance in Rio Grande do Sul, in the final 1970s, theirs links with the Brazilian opposition and, consequently, the repressive actions joint of the DOPS / RS and Compañia de Contrainformaciones. These repressive structures were the face of regional TDE against Lilián, Universindo, Camilo and Francesca. Also in Chapter 2, point out and dissect the so-called diversionary hoaxes created to confuse public opinion, to manipulate the information and to make impossible the investigation and accountability of officers and officials authority involved in the kidnapping. Finally, the third chapter analyzes the implications of the kidnapping in Porto Alegre and bring out the crucial highlight of the press, of the OAB-RS, of the Legislature and of theMJDH, generating an unprecedented climate, until then, of offensive of democratic sectors join to public opinion and against the repressive politics of silence or misrepresentation of dictatorships involved. The chapter covers, finally, the moment of accountability of the Brazilian State face a crime against humanity.
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Quando o inimigo ultrapassa a fronteira : as conexões repressivas entre a ditadura civil-militar brasileira e o Uruguai (1964-1973)

Fernandes, Ananda Simões January 2009 (has links)
Esta dissertação tem por objetivo demonstrar as conexões repressivas estabelecidas entre a ditadura civil-militar brasileira e o Uruguai ainda em seu período democrático, desde 1964 até 1973, anos em que esses países sofreram o golpe de Estado, respectivamente. Analisa-se a ditadura brasileira a partir do conceito de Terrorismo de Estado, considerando-se que esta pode ser assim caracterizada tanto pela sua política no plano interno quanto no plano externo. Ou seja, o regime civil-militar promoveu o Terrorismo de Estado ao aplicar as diretrizes da Doutrina de Segurança Nacional na luta interna contra a "subversão", mas também ao exportar técnicas repressivas para os demais países do Cone Sul, ajudando a cooperar com as ditaduras que seriam instituídas a partir dos golpes de Estado na década de 1970. Desde o golpe de 1964, o Brasil, em cooperação com as forças de segurança do Uruguai, possuía um sistema de informações para averiguar as ações dos exilados brasileiros que se aí encontravam. A partir da decretação do Ato Institucional nº. 5, em dezembro de 1968, começavam os "anos de chumbo" da ditadura brasileira, período de maior repressão e de intensivo intercâmbio de técnicas coercitivas. No Uruguai, neste momento, com o governo Pacheco Areco, iniciava-se a escalada autoritária neste país. Nessa conjuntura, o Brasil passou a se preocupar não somente com o seu "inimigo interno" no Uruguai (os exilados), mas também com o "inimigo interno" deste país (Movimiento de Liberación Nacional - Tupamaros e Frente Amplio), levando a ditadura brasileira a contribuir na espiral autoritária desencadeada pelas administrações Pacheco Areco e Bordaberry. Desse modo, o governo brasileiro colaborou para divulgar junto ao Uruguai mecanismos repressivos já experimentados no seu interior e que contribuíram na implantação do Terrorismo de Estado nesse país durante a sua ditadura. / The aim of this study is to demonstrate the repressive connections established between the Brazilian civilian-military dictatorship with Uruguay still in its democratic period, since 1964 up to 1973, yearsin wich countries suffered the coup d'etat, respectively. Brazilian dictatorship was analyzed from the concept of the State Terrorism, which considers the politics aspects in the internal and in the external plan as well. That is, the dictatorship promoted the State Terrorism when applying the lines of direction of the National Security Doctrine in the internal fight against the "subversion", but also when exporting repressive techniques to the too much countries of the South Cone, cooperating with the State Terrorism that would be instituted in the coup d'etat in the 1970'. Since the 1964 blow, Brazil, in cooperation with the forces of Uruguay security, had an information system to inquire the actions of the Brazilian exiles lived there. From the announcement of the Institucional Act nº. 5, in December of 1968, began the "years of lead", period of bigger repression and intensive interchange of coercitive techniques. In the Uruguay, at this moment, with the government Pacheco Areco, the authoritarian authoritarian scaling in this country started. In this state of affairs, Brazil passed to not only worry about its "internal enemy" in Uruguay (the Brazilian politics exiles), but also about the "internal enemy" of this country (Movimiento de Liberación Nacional - Tupamaros and Frente Amplio), taking the Brazilian dictatorship to contribute in the authoritarian spiral unchained by the administrations Pacheco Areco and Bordaberry. In this manner, the Brazilian government collaborated to divulge in Uruguay repressive mechanisms already tested in its interior and that had contributed in the implantation of the State Terror in Uruguay's dictatorship.
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Quando o inimigo ultrapassa a fronteira : as conexões repressivas entre a ditadura civil-militar brasileira e o Uruguai (1964-1973)

Fernandes, Ananda Simões January 2009 (has links)
Esta dissertação tem por objetivo demonstrar as conexões repressivas estabelecidas entre a ditadura civil-militar brasileira e o Uruguai ainda em seu período democrático, desde 1964 até 1973, anos em que esses países sofreram o golpe de Estado, respectivamente. Analisa-se a ditadura brasileira a partir do conceito de Terrorismo de Estado, considerando-se que esta pode ser assim caracterizada tanto pela sua política no plano interno quanto no plano externo. Ou seja, o regime civil-militar promoveu o Terrorismo de Estado ao aplicar as diretrizes da Doutrina de Segurança Nacional na luta interna contra a "subversão", mas também ao exportar técnicas repressivas para os demais países do Cone Sul, ajudando a cooperar com as ditaduras que seriam instituídas a partir dos golpes de Estado na década de 1970. Desde o golpe de 1964, o Brasil, em cooperação com as forças de segurança do Uruguai, possuía um sistema de informações para averiguar as ações dos exilados brasileiros que se aí encontravam. A partir da decretação do Ato Institucional nº. 5, em dezembro de 1968, começavam os "anos de chumbo" da ditadura brasileira, período de maior repressão e de intensivo intercâmbio de técnicas coercitivas. No Uruguai, neste momento, com o governo Pacheco Areco, iniciava-se a escalada autoritária neste país. Nessa conjuntura, o Brasil passou a se preocupar não somente com o seu "inimigo interno" no Uruguai (os exilados), mas também com o "inimigo interno" deste país (Movimiento de Liberación Nacional - Tupamaros e Frente Amplio), levando a ditadura brasileira a contribuir na espiral autoritária desencadeada pelas administrações Pacheco Areco e Bordaberry. Desse modo, o governo brasileiro colaborou para divulgar junto ao Uruguai mecanismos repressivos já experimentados no seu interior e que contribuíram na implantação do Terrorismo de Estado nesse país durante a sua ditadura. / The aim of this study is to demonstrate the repressive connections established between the Brazilian civilian-military dictatorship with Uruguay still in its democratic period, since 1964 up to 1973, yearsin wich countries suffered the coup d'etat, respectively. Brazilian dictatorship was analyzed from the concept of the State Terrorism, which considers the politics aspects in the internal and in the external plan as well. That is, the dictatorship promoted the State Terrorism when applying the lines of direction of the National Security Doctrine in the internal fight against the "subversion", but also when exporting repressive techniques to the too much countries of the South Cone, cooperating with the State Terrorism that would be instituted in the coup d'etat in the 1970'. Since the 1964 blow, Brazil, in cooperation with the forces of Uruguay security, had an information system to inquire the actions of the Brazilian exiles lived there. From the announcement of the Institucional Act nº. 5, in December of 1968, began the "years of lead", period of bigger repression and intensive interchange of coercitive techniques. In the Uruguay, at this moment, with the government Pacheco Areco, the authoritarian authoritarian scaling in this country started. In this state of affairs, Brazil passed to not only worry about its "internal enemy" in Uruguay (the Brazilian politics exiles), but also about the "internal enemy" of this country (Movimiento de Liberación Nacional - Tupamaros and Frente Amplio), taking the Brazilian dictatorship to contribute in the authoritarian spiral unchained by the administrations Pacheco Areco and Bordaberry. In this manner, the Brazilian government collaborated to divulge in Uruguay repressive mechanisms already tested in its interior and that had contributed in the implantation of the State Terror in Uruguay's dictatorship.
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Operação Condor e o sequestro dos uruguaios nas ruas de um porto não muito alegre

Reis, Ramiro José dos January 2012 (has links)
Esta dissertação tem por objetivo analisar os fatores que determinaram a peculiaridade histórica do sequestro dos uruguaios, ocorrido em novembro de 1978, na cidade de Porto Alegre no marco da conexão repressiva entre Brasil e Uruguai sob cobertura da Operação Condor. Para tanto, está dividida em três capítulos. O primeiro capítulo analisa o contexto do Cone Sul latino-americano nas décadas de 1960 e 1970, quando da implantação das ditaduras civil-militares de Segurança Nacional, bem como o início da conexão repressiva a partir do golpe de Estado no Brasil. A oficialização da Operação Condor, em 1975, qualificaria e redimensionaria essa experiência de colaboração regional, realidade até então, país a país. Ainda nesse primeiro momento, identificamos e avaliamos as principais características do operativo bem como a atuação do Uruguai e do Brasil dentro desse marco. O segundo capítulo aborda especificamente o sequestro dos uruguaios em Porto Alegre, desde a sua planificação no Uruguai até a sua execução na capital gaúcha. Para tanto, analisa a tentativa de organizar uma relativa resistência uruguaia, no Rio Grande do Sul, no final dos anos 1970, seus vínculos com a oposição brasileira e, consequentemente, a atuação repressiva conjunta do DOPS/RS e da Compañia de Contrainformaciones Estas estruturas repressivas foram o rosto do TDE regional contra Lilián, Universindo, Camilo e Francesca. Ainda no capítulo 2, apontamos e dissecamos as denominadas farsas diversionistas criadas para confundir a opinião pública, manipular a informação e inviabilizar a investigação e a responsabilização dos agentes e autoridades envolvidos no sequestro. Finalmente, o terceiro capítulo analisa os desdobramentos do sequestro em Porto Alegre e destaca o protagonismo crucial da imprensa, da OAB-RS, da Assembleia Legislativa e do MJDH, gerando um clima inédito, até então, de ofensiva de setores democráticos junto à opinião pública e contra as políticas repressivas de silêncio ou tergiversação das ditaduras envolvidas. O capítulo abrange, finalmente, o momento da responsabilização do Estado brasileiro ante um crime de lesa-humanidade. / This dissertation has for objective to analyze the factors that determined the historical peculiarity of the kidnapping of Uruguayans, in November 1978, in Porto Alegre city in mark of repressive connection between Brazil and Uruguay under coverage of Operation Condor. This analyze is divided into three chapters. The first chapter analyzes the context of the South Cone of Latin American in the 1960s and 1970s, when the deployment of civil-militaries dictatorships of National Security, as well as the beginning of the repressive connection from of the coup of State in Brazil. The formalization of Condor Operation, in 1975, qualify resize and up that experience for regional collaboration, reality until so, country by country. Even at this first time, identify and evaluate the main features of operating as well as performance Uruguay and Brazil within that framework. The second chapter specifically the kidnapping of Uruguayans in Porto Alegre, since its planning in Uruguay until its execution in the state capital. It analyzes the attempt to organize a relative Uruguayan resistance in Rio Grande do Sul, in the final 1970s, theirs links with the Brazilian opposition and, consequently, the repressive actions joint of the DOPS / RS and Compañia de Contrainformaciones. These repressive structures were the face of regional TDE against Lilián, Universindo, Camilo and Francesca. Also in Chapter 2, point out and dissect the so-called diversionary hoaxes created to confuse public opinion, to manipulate the information and to make impossible the investigation and accountability of officers and officials authority involved in the kidnapping. Finally, the third chapter analyzes the implications of the kidnapping in Porto Alegre and bring out the crucial highlight of the press, of the OAB-RS, of the Legislature and of theMJDH, generating an unprecedented climate, until then, of offensive of democratic sectors join to public opinion and against the repressive politics of silence or misrepresentation of dictatorships involved. The chapter covers, finally, the moment of accountability of the Brazilian State face a crime against humanity.
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Operação Condor e o sequestro dos uruguaios nas ruas de um porto não muito alegre

Reis, Ramiro José dos January 2012 (has links)
Esta dissertação tem por objetivo analisar os fatores que determinaram a peculiaridade histórica do sequestro dos uruguaios, ocorrido em novembro de 1978, na cidade de Porto Alegre no marco da conexão repressiva entre Brasil e Uruguai sob cobertura da Operação Condor. Para tanto, está dividida em três capítulos. O primeiro capítulo analisa o contexto do Cone Sul latino-americano nas décadas de 1960 e 1970, quando da implantação das ditaduras civil-militares de Segurança Nacional, bem como o início da conexão repressiva a partir do golpe de Estado no Brasil. A oficialização da Operação Condor, em 1975, qualificaria e redimensionaria essa experiência de colaboração regional, realidade até então, país a país. Ainda nesse primeiro momento, identificamos e avaliamos as principais características do operativo bem como a atuação do Uruguai e do Brasil dentro desse marco. O segundo capítulo aborda especificamente o sequestro dos uruguaios em Porto Alegre, desde a sua planificação no Uruguai até a sua execução na capital gaúcha. Para tanto, analisa a tentativa de organizar uma relativa resistência uruguaia, no Rio Grande do Sul, no final dos anos 1970, seus vínculos com a oposição brasileira e, consequentemente, a atuação repressiva conjunta do DOPS/RS e da Compañia de Contrainformaciones Estas estruturas repressivas foram o rosto do TDE regional contra Lilián, Universindo, Camilo e Francesca. Ainda no capítulo 2, apontamos e dissecamos as denominadas farsas diversionistas criadas para confundir a opinião pública, manipular a informação e inviabilizar a investigação e a responsabilização dos agentes e autoridades envolvidos no sequestro. Finalmente, o terceiro capítulo analisa os desdobramentos do sequestro em Porto Alegre e destaca o protagonismo crucial da imprensa, da OAB-RS, da Assembleia Legislativa e do MJDH, gerando um clima inédito, até então, de ofensiva de setores democráticos junto à opinião pública e contra as políticas repressivas de silêncio ou tergiversação das ditaduras envolvidas. O capítulo abrange, finalmente, o momento da responsabilização do Estado brasileiro ante um crime de lesa-humanidade. / This dissertation has for objective to analyze the factors that determined the historical peculiarity of the kidnapping of Uruguayans, in November 1978, in Porto Alegre city in mark of repressive connection between Brazil and Uruguay under coverage of Operation Condor. This analyze is divided into three chapters. The first chapter analyzes the context of the South Cone of Latin American in the 1960s and 1970s, when the deployment of civil-militaries dictatorships of National Security, as well as the beginning of the repressive connection from of the coup of State in Brazil. The formalization of Condor Operation, in 1975, qualify resize and up that experience for regional collaboration, reality until so, country by country. Even at this first time, identify and evaluate the main features of operating as well as performance Uruguay and Brazil within that framework. The second chapter specifically the kidnapping of Uruguayans in Porto Alegre, since its planning in Uruguay until its execution in the state capital. It analyzes the attempt to organize a relative Uruguayan resistance in Rio Grande do Sul, in the final 1970s, theirs links with the Brazilian opposition and, consequently, the repressive actions joint of the DOPS / RS and Compañia de Contrainformaciones. These repressive structures were the face of regional TDE against Lilián, Universindo, Camilo and Francesca. Also in Chapter 2, point out and dissect the so-called diversionary hoaxes created to confuse public opinion, to manipulate the information and to make impossible the investigation and accountability of officers and officials authority involved in the kidnapping. Finally, the third chapter analyzes the implications of the kidnapping in Porto Alegre and bring out the crucial highlight of the press, of the OAB-RS, of the Legislature and of theMJDH, generating an unprecedented climate, until then, of offensive of democratic sectors join to public opinion and against the repressive politics of silence or misrepresentation of dictatorships involved. The chapter covers, finally, the moment of accountability of the Brazilian State face a crime against humanity.
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Quando o inimigo ultrapassa a fronteira : as conexões repressivas entre a ditadura civil-militar brasileira e o Uruguai (1964-1973)

Fernandes, Ananda Simões January 2009 (has links)
Esta dissertação tem por objetivo demonstrar as conexões repressivas estabelecidas entre a ditadura civil-militar brasileira e o Uruguai ainda em seu período democrático, desde 1964 até 1973, anos em que esses países sofreram o golpe de Estado, respectivamente. Analisa-se a ditadura brasileira a partir do conceito de Terrorismo de Estado, considerando-se que esta pode ser assim caracterizada tanto pela sua política no plano interno quanto no plano externo. Ou seja, o regime civil-militar promoveu o Terrorismo de Estado ao aplicar as diretrizes da Doutrina de Segurança Nacional na luta interna contra a "subversão", mas também ao exportar técnicas repressivas para os demais países do Cone Sul, ajudando a cooperar com as ditaduras que seriam instituídas a partir dos golpes de Estado na década de 1970. Desde o golpe de 1964, o Brasil, em cooperação com as forças de segurança do Uruguai, possuía um sistema de informações para averiguar as ações dos exilados brasileiros que se aí encontravam. A partir da decretação do Ato Institucional nº. 5, em dezembro de 1968, começavam os "anos de chumbo" da ditadura brasileira, período de maior repressão e de intensivo intercâmbio de técnicas coercitivas. No Uruguai, neste momento, com o governo Pacheco Areco, iniciava-se a escalada autoritária neste país. Nessa conjuntura, o Brasil passou a se preocupar não somente com o seu "inimigo interno" no Uruguai (os exilados), mas também com o "inimigo interno" deste país (Movimiento de Liberación Nacional - Tupamaros e Frente Amplio), levando a ditadura brasileira a contribuir na espiral autoritária desencadeada pelas administrações Pacheco Areco e Bordaberry. Desse modo, o governo brasileiro colaborou para divulgar junto ao Uruguai mecanismos repressivos já experimentados no seu interior e que contribuíram na implantação do Terrorismo de Estado nesse país durante a sua ditadura. / The aim of this study is to demonstrate the repressive connections established between the Brazilian civilian-military dictatorship with Uruguay still in its democratic period, since 1964 up to 1973, yearsin wich countries suffered the coup d'etat, respectively. Brazilian dictatorship was analyzed from the concept of the State Terrorism, which considers the politics aspects in the internal and in the external plan as well. That is, the dictatorship promoted the State Terrorism when applying the lines of direction of the National Security Doctrine in the internal fight against the "subversion", but also when exporting repressive techniques to the too much countries of the South Cone, cooperating with the State Terrorism that would be instituted in the coup d'etat in the 1970'. Since the 1964 blow, Brazil, in cooperation with the forces of Uruguay security, had an information system to inquire the actions of the Brazilian exiles lived there. From the announcement of the Institucional Act nº. 5, in December of 1968, began the "years of lead", period of bigger repression and intensive interchange of coercitive techniques. In the Uruguay, at this moment, with the government Pacheco Areco, the authoritarian authoritarian scaling in this country started. In this state of affairs, Brazil passed to not only worry about its "internal enemy" in Uruguay (the Brazilian politics exiles), but also about the "internal enemy" of this country (Movimiento de Liberación Nacional - Tupamaros and Frente Amplio), taking the Brazilian dictatorship to contribute in the authoritarian spiral unchained by the administrations Pacheco Areco and Bordaberry. In this manner, the Brazilian government collaborated to divulge in Uruguay repressive mechanisms already tested in its interior and that had contributed in the implantation of the State Terror in Uruguay's dictatorship.

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