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Vanguardia y exilio : sus representaciones en el ensayo de Juan Larrea /

López González de Orduña, Helena. January 2002 (has links)
Tesis doctoral--Facultad de filoloxía--Universidad de A Coruña, 2001. / Bibliogr. p. 269-300.
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Quitter la Très Fidèle : exilés et bannis au temps du séparatisme cubain (1834-1879) / Leaving the Ever Faithfull : exile and banishment in the times of Cuban separatism (1834-1879)

Sánchez, Romy 12 December 2016 (has links)
Cette thèse analyse le rôle ambivalent de l'exil politique cubain dans le processus de séparation de Cuba et l'Espagne au XIXe siècle, à l'époque où se définit un mouvement anticolonial dans l'île. S'il est indéniable que le héros national cubain, José Marti, a passé plus de temps en exil qu'à l'intérieur de Cuba, ce travail s'écarte de l'idée d'une « fabrique de la nation» hors-sol que l'omniprésence de cette figure a pu suggérer. Des années 1830 à la fin de la guerre des Dix Ans, quitter Cuba n'est pas toujours synonyme d'aspirations indépendantistes. Loin de prétendre au portrait de groupe exhaustif, cette étude insiste sur la grande diversité d'un personnel unifié par l'histoire-patrie insulaire, et sur les dissonances que l'exil introduit dans le récit patriotique cubain. Cette analyse sociopolitique d'un personnel à première vue secondaire pour le récit national cubain aborde trois points principaux. Premièrement, l'étude de l'exil pousse à repenser les jalons chronologiques du nationalisme cubain, et ceux: de la relation impériale entre île et péninsule. Cet objet transversal fait émerger une nouvelle temporalité du lien colonial. Plutôt que de considérer Cuba comme « attendant sa libération » dès le temps des indépendances ibéro-américaines, un « temps du compromis » se dessine, qui dure pendant tout le long XIXe siècle cubain et hispano-cubain. Deuxièmement, la nouvelle géographie impériale dessinée par la carte de l'exil séparatiste pendant la période étudiée donne à voir de nouveaux problèmes politiques pour un empire espagnol amputé de ses anciennes possessions américaines et cherchant à se renouveler. Enfin, s'il est certain qu'il a existé une synergie indépendantiste dans les années 1870 chez les créoles cubains séparatistes de l'intérieur et de l'extérieur, cette thèse montre que ceux qui s'autodéfinissent comme « exilés cubains » compliquent par leur grande diversité les aspirations nationales définies par la République en Armes de Guaimaro en avril 1869. / This dissertation analyses the ambivalent role of political exile from Cuba at the moment of its separation from Spain in the 19thcentury, a period during which the anticolonial movement on and off the island solidified. Although Jose Marti, the Cuban national hero who spent most of his time outside of Cuba in exile, is ubiquitous in the narrative of Cuban independence, I argue that the figure of exil.es is far from simple. This work contends that from the 1830s to the end of the War of Ten Years, leaving Cuba was not necessarily indicative of supporting independence. It tracks these exiles in ail their diversity, and traces the kinds of dissonance that exile might introduce into the patriotic Cuban narrative. Using Cuba as a case study, this thesis maps a new field of knowledge of the Euro-American XIXth century, often defined as the "century of exiles". I approach this analysis of a group, considered secondary until now, through a sociopolitical lens, and make three main contributions. First, a study of political exile challenges the usual chronology of Cuban nationalism, as well as the relationship between the island and the peninsula relationship's timeline. Second, the framework of exile points to a new imperial geography. Separatism abroad reveals the Spanish empire's navel political challenges once a significant part of it had been lost. The number of exiles and banishments it imposed was not a sign of decline, as is most often interpreted. Rather it shows how the empire was seeking renewal, trying to reinvent itself starting in the late 1830s. The empire used exiles to design new colonial policies at home and abroad, and made use of diplomacy to keep a close eye on separatists in exile. While the historiography of this period claims that there was a uniformity of political vision among Cuban creoles, this work claims that those who called themselves "Cuban exiles" were too politically diverse to be considered mere supporters of a monolithic independence.

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