Le Large Hadron Collider (LHC) au CERN à Genève délivrera bientôt des collisions avec une énergie jamais atteinte jusqu'alors dans un accélérateur de particules. Une énergie dans le centre de masse entre 10 et 14 TeV permettra de dépasser les frontières de la physique actuelle. Le détecteur ATLAS fera la chasse au boson de Higgs et recherchera une nouvelle physique au delà du modèle standard. Tout processus physique est décrit par sa section section efficace. Les détecteurs positionnés aux différents points de collision du LHC déterminerons les taux de comptage associés aux divers processus. Cependant, pour en déduire la section efficace associée, il faut connaître la luminosité. Pour l'expérience ATLAS, une mesure relative de la luminosité peut être fournie par quelques uns de ses sous-détecteurs. Cependant, pour calibrer ces détecteurs, une mesure absolue doit être effectuée. Le détecteur ALFA a été conçu pour mesurer le spectre de diffusion élastique qui permettra de déterminer la luminosité absolue et par la même occasion, la section efficace totale proton-proton fournissant ainsi un outils de calibration très précis, de l'ordre du %. Ces détecteurs, installés à 240 m de part et d'autre du point d'interaction sont appelés pots romains. Il s'agit d'un système mécanique permettant d'approcher un trajectographe à fibres scintillantes à une distance de l'ordre du millimètre du cœur du faisceau. La simulation de la mesure nécessite l'utilisation d'un logiciel de transport de particules chargées. Ce logiciel doit être soigneusement choisi car il sert à la détermination des protons perdus dans la séquence de l'accélérateur, entre le point d'interaction jusqu'aux détecteurs. L'impact des incertitudes systématiques qui affectent la mesure de la luminosité et de la section efficace totale est également déterminé en utilisant la simulation. Les détecteur ALFA opère dans un environnement complexe et en conséquence sa conception requiert une grande attention. Une large campagne de tests sur l'électronique front-end a été effectuée. L'analyses des données résultant de ces tests a permis de démontrer que toutes les exigences étaient remplies. A chaque avancement majeur dans la conception du détecteur, celui-ci doit être soumis à des tests en faisceau. Durant ces périodes, tous les aspects du détecteur sont étudiés. L'algorithme de reconstruction des traces, les méthodes pour extraire des données l'efficacité de détection ou encore le niveau de diaphonie sont autant de paramètres qu'il a fallu déterminer. Les conclusions de ces tests ont permis de valider les différents choix techniques effectués permettant ainsi le lancement de la fabrication en série des huit détecteurs utiles à la mesure. L'installation prévue courant 2011 permettra de mesurer la luminosité et la section efficace totale proton-proton courant 2012.

La sensibilité du détecteur LHCb au Higgs standard léger dans le canal H + (W,Z) -> bb{bar} + (ll{bar}, nu_l l) est étudiée. Une procédure de reconstruction des jets b a été mise en place. Après correction, la résolution de la distribution en masse des di-jets b est de (sigma_m)/(m_moyen) ~ 22%. La procédure d'identification mise en place sélectionne ~ 80% des jets b en rejetant ~ 99:5% des autres jets. Après réduction du bruit de fond en bb{bar} + l, on obtient, pour m_H = 120 GeV=c^2, une signification statistique du signal supérieure à 1 pour 4 ans de fonctionnement à une luminosité de 5.10^32 cm^-2 s^-1.

Dans le cadre du développement du détecteurs ILD devant équiper l'ILC (projet d'accélérateur linéaire $e^+$$e^-$) un prototype de calorimètre électromagnétique répondant aux critères du "Particule Flow Algorithm" a été réalisé puis testé en faisceau au CERN (Suisse) et à FNAL (USA). La granularité du prototype a été utilisée afin d'identifier les particules incidentes à partir de la forme de leur gerbe. La résolution en énergie a été mesurée pour des électrons~: $\Delta E /E (\%) = (17,96\pm0,7) / \sqrt{E (GeV)} \oplus (0,8\pm0,06)$ puis comparée aux prédictions des simulations Monte-Carlo. Nous avons ensuite cherché différentes méthodes pour compenser les non-uniformités du détecteur dues aux zones non instrumentées~: anneaux de gardes protégeant les matrices de diodes de détection. Nous avons d'abord étudié des méthodes de cartographie globales ou couche par couche de l'efficacité du détecteur, puis des méthodes locales. Certaines de ces méthodes seront facilement adaptables au futur calorimètre électromagnétique de l'ILD. Nous avons aussi mesuré la résolution en position~: $\Delta X (mm)= (3,32 \pm 0,06)/\sqrt{E (GeV)} \oplus (9,0 \pm0 ,07) / E (GeV) \oplus (0,9\pm0,01)$. Enfin, à partir de simulations Monte-Carlo de l'ensemble du détecteur ILD, nous avons entrepris de mesurer la masse du boson de Higgs dans le canal $e^{+} e^{-} \to Z H \to e^{+}e^{-} + X$. Avec une luminosité intégrée de 250~fb$^{-1}$, le boson de Higgs est susceptible d'être clairement mis en évidence. L'incertitude sur la mesure de sa masse sera comprise entre 100 et 125 MeV selon l'état de polarisation du faisceau.

ATLAS, une des quatre expériences opérant auprès du Grand Collisionneur de Hadrons, est conçue pour découvrir la pièce manquante du Modèle Standard de la physique des particules, le boson de Higgs et pour rechercher des signes d'une nouvelle physique à l'échelle du Teraélectron-volt. Le calorimètre électromagnétique, un des sous-système majeur d'ATLAS, utilise une technologie argon liquide avec une géométrie en accordéon. Ce détecteur fut testé, pendant la phase de construction, lors d'une série de tests en faisceaux, puis, après son installation, à l'aide de muons cosmiques. Les performances du calorimètre, telles que résolution en énergie, linéarité et uniformité, furent étudiées. Si une nouvelle physique est découverte au LHC, l'étape suivante sera de mettre en évidence les propriétés de la théorie sous-jacente. A partir de l'exemple du lagrangien supersymétrique à l'échelle du TeV, nous montrerons comment, grâce au programme SFitter, il est possible d'étudier un espace de vraisemblance de grande dimension et d'extraire les valeurs des paramètres de la théorie ainsi que leur domaine de vraisemblance. Nous discuterons en particulier la présence de maximums secondaires et les corrélations entre paramètres.

Ce mémoire accentue des aspects du programme de recherche pour un futur collisionneur linéaire des électrons et positrons permettant de faire de la physique de précision à l'echelle de TeV où l'apparition des phénomènes au-delà du Modèle Standard de la physique de particules est attendue. La proposition la plus mature pour une telle machine est l'International Linear Collider (ILC) conçue pour des énergies dans le centre de masse entre 90 GeV et 1 TeV. Les résultats obtenus avec des expériences de précision précédentes suggèrent l'existence du boson de Higgs ayant une masse d'environ 120 GeV. En assumant des paramètres nominaux pour les faisceaux et la luminosité, l'ILC est prometteur d'atteindre une précision de 2-3% sur la section efficace de la Higgs-strahlung et d'environ 30 MeV sur la masse du boson de Higgs. Les détecteurs qui seront opérés au sein de l'ILC comprendront des calorimètres à haute granularité. Ce nouveau type de calorimètre constitue l'outil principal pour atteindre une résolution en énergie des jets de 30%/\sqrt{E}. Le calorimètre électromagnétique sera composé par tungstène comme matériel absorbant et il est actuellement favorisé d'employer des diodes de silicium comme matériel actif. Le document décrit des détails du programme de R&D pour ce calorimètre par rapport à la mécanique et du développement de l'électronique frontale qui sera integrée dans les couches du calorimètre. En plus, l'état actuel du développement des galettes de silicium est abordé. Les résultats obtenus dans les campagnes de test en faisceau avec un premier prototype confirment les paramètres appliqués dans les études de la ''Letter of Intent'' publiée par le groupe de concept ILD en 2009.

<p>This master thesis deals with experimental data that were collected through a crash avoidance experiment (which was lead by Professor Lennart Strandberg) in February and March 1990. Fifty-two ordinary drivers were instructed to perform two different kinds of manoeuvres on ice to determine the effectiveness of antilock brakes and of four tyre configurations. Results were reported at the 1991 ESV Conference.</p><p>The first aim of this master thesis is to check and revise the measured data (used by Prof. Strandberg in courses at Linköping University). Checking out many hours of video recordings from onboard cameras reveals various protocol inconsistencies and errors, which in some cases it is not possible to correct. This work might increase the reliability of any further analysis of these data.</p><p>The second aim is to elaborate on the revised data and to test the hypothesis that quick steering is a key factor to not lose control of the car during a crash avoidance manoeuvre. Different variables are introduced and used to estimate the steering wheel velocity and lateral friction use.</p><p>The results show linear (positive) correlations between lateral friction use and steering wheel velocity. The greatest steering wheel velocities appear in the tests with loss-of-control and reach values up to 1180 degrees per second. However, the 1990 experimental layout was not intended for this type of research questions and it seems difficult to determine the causal relationship between quick steering and control of the car. Some cases of excessive steering input might have occurred. The results indicate that quick steering by itself is not enough to guarantee the total control of the car. An early reaction to the skid might be necessary too. Evidently, further research is needed.</p>

<p>The carbon metabolism in costal sediments is of major importance for the global carbon cycle. Costal sediments are also subjected to physical forcing generating water fluxes above and through the sediments, but how the physical affect the carbon metabolism is currently poorly known. In this study, the effect of advective pore water flow on degradation of organic matter in permeable sandy sediment was investigated in a laboratory study during wintertime. Sediments were collected from both brackish water (Askö) and from a fresh water stream (Getå Stream). In two chamber experiments, with and without advective pore water flow, the degradation of organic matter was measured through carbon dioxide analysis from water and headspace. In Askö sediments mineralization rates ranged from 3.019 - 5.115 mmol C m-2 d-1 and 3.139 mmol C m-2 d-1 with and without advective pore water flow, respectively. Those results correspond with results from earlier studies of carbon mineralization rates in sediment in the North Sea and the Baltic Sea. There were no significant differences between the two groups in the Askö sediment. In Getå Stream sediments mineralization rates ranged between 4.059 mmol C m-2 d-1 and 6.806 mmol C m-2 d-1 with and without advective flow, respectively. The mineralization rates for Getå Stream correspond with earlier studies of carbon mineralization rates in a stream in New Hampshire.</p>

<p>Med naturen och Learning study modellen som inspirationskällor har jag arbetat med tema träd under två veckor på en förskola med barn i åldrarna 3 – 6 år. För att tydligt kunna synliggöra barnets lärande har för- och eftertester varit en del av metodarbetet. Testerna genomfördes med hjälp av intervjuer. Barnen fick även rita teckningar av ett träd både vid förtestet och eftertestet. Detta som ett ytterligare komplement för att kunna se deras kunskapsutveckling. Under dessa två veckor mellan för- och eftertestet deltog barnen i olika aktiviteter på ett lekfullt och lustfyllt sätt. Genom hela arbetet användes en handdocka i form av en ekorre. Handdockan gjorde att även de barn som var lite reserverade vågade prata och ställa frågor. Vidare användes även olika lekar såsom tillexempel memory och Kims lek. Utifrån den här studien med inspiration från Learning study metoden kan man konstatera att barnens kunskap inom temat träd har utvecklats.</p>

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<p>Never before has the interest for charity been greater. At this writing, U.S. charities have collected nearly one billion U.S. dollars (!) only in the aid for the disaster victims in Haiti.But can you get people to give even more? Are there yet unexplored market in which charitable organizations still have growth potential? Traditional economic theory which is based in individuals' rational behavior and self-utility maximization has a hard time to explain the phenomenon of charitable donations. But relatively new research can possibly connect the theory and the phenomenon through the theorem of warm-glow in why people actually donate money anonymously and indirectly to people they never met or will ever know who made the donation. This thesis will examine whether or not a small change in the environment could influence individuals to donate more money and / or more frequently. The study was conducted as a field experiment at an ICA store deposit station where people are faced with the choice to donate their deposit to the Swedish Red Cross instead of getting a voucher for themselves. The obtained results shows a statistically significant difference between the donation of the pledge of over 13 percentage more in the presence of a visual stimulus, more specifically a picture of a poor boy drinking clean water from a tap. That results in a doubling in nominal amounts of donations for the charity. Moreover, I find that people who already before the experiment are sympathetic to donating the pledge do so to a greater extent than people who were not. Neither sex nor age seemed to affect the results in any way.</p>