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Les fermes de la région frontière du Tapajos en Amazonie brésilienne : relations entre les origines familiales, les pratiques agricoles, les impacts sur les sols et le déboisement /Farella, Nicolina, January 2005 (has links)
Thèse (D. en sciences de l'environnement)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Comprend des réf. bibliogr. Publié aussi en version électronique.
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Les exploitations agricoles familiales face aux risques agricoles et climatiques : stratégies développées et assurances agricoles / Family farms face to agricultural and climate risks : strategies developed and agricultural insuranceSall, Moussa 30 September 2015 (has links)
L’agriculture familiale s’affiche indéniablement comme un pilier de la sécurité alimentaire nationale. Elle représente près de 80% des exploitations en Afrique sub-saharienne et emploie 75% des actifs. Dans le Bassin arachidier, les exploitations agricoles familiales ont généralement une superficie moyenne comprise entre un et cinq hectares mais, elles font face aux divers défis de sécurité alimentaire, d’équité sociale et de durabilité environnementale. En outre, elles sont confrontées à des contraintes structurelles d’ordre organisationnel et économique dans un contexte d’incertitude climatique. Ainsi, cette thèse cherche à comprendre les stratégies mises en œuvre par les exploitations familiales face aux différents risques ainsi que les propositions alternatives des autres acteurs du développement du secteur. Il s’agit, à la fois, d’identifier les principales contraintes se posant aux exploitations et les stratégies qu’elles occasionnent pour proposer des stratégies complémentaires ou alternatives dans le cadre d’analyse de la gestion du risque. Pour une telle visée, nous avons appréhendé les concepts d’exploitation agricole familiale, de risque, de vulnérabilité et d’assurance agricole pour prendre en compte les dimensions de cet objet de recherche. Ce cadre théorique et conceptuel a été opérationnalisé sur le terrain au sein d’exploitations agricoles, en donnant la parole aux chefs d’exploitation. Plusieurs enquêtes ont été réalisées et ont porté sur les indicateurs sociodémographiques, structurels et techniques, sur les principaux risques et contraintes au niveau des exploitations, sur la perception de l’assurance agricole. Les principaux risques identifiés sont agricoles et climatiques. Les exploitations agricoles familiales considèrent l’accès aux intrants (engrais et semences) et au matériel agricole comme une contrainte structurelle, en plus du déficit pluviométrique. Aussi, il ressort une vulnérabilité importante dans ses trois composantes au niveau des exploitations agricoles du Bassin. Cette réflexion montre les limites des stratégies développées par les exploitations agricoles pour améliorer leur résilience dans le contexte pluvial du Bassin arachidier ; et justifie la nécessité d’aller vers de nouvelles stratégies complémentaires. L’une des pistes que nous avons explorée est l’assurance indicielle agricole. Son couplage au crédit, comme garantie pour les institutions financières et pour disposer de fonds de roulement, est positivement apprécié par les souscripteurs qui, à hauteur de 95%, sont prêts à prolonger l’utilisation des polices d’assurance. / Family farming undeniably appears as a pillar of national food security. It represents nearly 80% of farms in sub-Saharan Africa and employs 75% of assets. In the groundnut basin, family farms generally have an average size between one and five hectares, but they face the various challenges of food security, social equity and environmental sustainability. In addition, they face structural constraints of organizational and economic order in a context of climate uncertainty. Thus, this thesis seeks to understand the strategies used by family farms toward the various risks and alternative proposals from other actors in the sector's development. It is, at once, to identify the main constraints arising farms and strategies they cause to propose additional or alternative strategies in the analysis of the risk management framework. For such an aim, we arrested the concepts of family farm, risk, vulnerability and agricultural insurance to reflect the dimensions of this subject for research. This theoretical and conceptual framework was operationalized on the field within farms, giving a voice to farm managers. Several investigations have been conducted and focused on socio-demographic, structural and technical indicators, principal risks and constraints at the farm level, the perception of agricultural insurance. It appears from this study that the main risks identified are agriculture and climate. Family farms consider access to inputs (fertilizer and seed) and farm equipment as a structural constraint in the rainfall deficit. Also, it appears a significant vulnerability in its three components at farm level Basin. This reflection shows the limits of the strategies developed by the farms to improve their resilience in the context of rained groundnut basin; and justifies the need to go to new complementary strategies. One of the tracks that we have explored is the agricultural index insurance. Its coupling to credit, as collateral to financial institutions and to provide working capital is positively appreciated by the subscribers who, up to 95%, are willing to extend the use of insurance policies.
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Diagnostic et essai de typologie des exploitations agricoles de GIKONGORO (au Rwanda).Formulation et analyse socioéconomique des interventions de développement agricole.Karangwa, Antoine 30 June 2008 (has links)
Résumé
Considérée par la Vision 2020 du Rwanda comme premier moteur de croissance économique et de réduction de la pauvreté, lagriculture rwandaise se prépare à rentrer dans une phase de
mutations profondes de transformation et de modernisation de ses systèmes de production de subsistance pour souvrir au marché. Pour passer dune agriculture de subsistance à une agriculture commerciale, beaucoup denjeux et de contraintes du secteur agricole, variant et ne se faisant pas sentir avec la même acuité, dune région à une autre, méritent dêtre identifiés et analysés avant de passer à laction. Pour appréhender le sujet une étude
documentaire détaillée a été réalisée sur la zone et sur le contexte agricole rwandais en général suivie dune série denquêtes sur terrain. Celles-ci reposent sur un échantillonnage
raisonné de 4 secteurs (deux de basse altitude et deux de haute altitude) représentatifs de la diversité agro-bioclimatique et socioéconomique de la région dans chacun des deux districts
de la zone de GIKONGORO. Tenant compte du nombre dunités de production présentes dans chaque secteur, les ménages ont été aléatoirement choisis dans les 8 secteurs retenus de
manière à atteindre un effectif de 210 unités de production, pour recueillir leurs opinions sur les contraintes rencontrées, leurs stratégies de production et leurs desiderata en lien avec ce que les services agricoles conduisaient. Les problèmes relevés sont nettement complexes et semblent avoir pour facteur-racine la rupture de léquilibre « ressources naturelles/population », principal risque pour la croissance économique à long terme et la lutte contre la pauvreté. Le premier constat de cette étude est que les mutations
démographiques, économiques, sociales ou culturelles qui ont affecté, depuis des décennies la zone de GIKONGORO, nont pas pu parallèlement, induire une dynamique organisationnelle qui
se traduirait aussi par le développement et le renforcement des capacités des paysans et des organisations interpellées par les nouveaux enjeux du développement rural. Sur le plan
agronomique, la principale contrainte sur laquelle convergent toutes les préoccupations des agriculteurs, est celui dun appauvrissement critique des sols. Celui-ci est principalement dû à
une surexploitation des terres liée aux faibles superficies disponibles, aux difficultés dextension des terres de culture et à lincapacité des agriculteurs qui, faute de moyens, ne
peuvent restituer au sol ce que les cultures exportent. Les pâturages naturels nétant plus disponibles en plus de la faible production fourragère dans la zone, la taille des troupeaux a
sensiblement diminué et la production du fumier est faible. Sur des sols naturellement pauvres, érodés et très acides de GIKONGORO, le facteur limitant de la production agricole est
avant tout la quantité de la fumure organique disponible sans laquelle tout investissement dans lamélioration de la fertilité des terres ne constitue quun gaspillage économique. Sur le plan de fonctionnement socioéconomique, les résultats de ce travail révèlent que 39% des exploitations sont très pauvres, procurent des revenus relativement inférieurs au seuil de reproduction et au seuil de survie pour certaines dentre elles et présentent une tendance
générale à la régression. Evaluées à 47%, les exploitations à dominance agriculture procurent des revenus légèrement supérieurs au seuil de reproduction et montrent une tendance à la stagnation et se reproduisent à lidentique. Seulement 14% des exploitations de GIKONGORO sont en développement. Soutenues par des ressources extérieurs, elles produisent des revenus nettement supérieurs au seuil daccumulation. Elles ont des capacités dinvestissement relativement importantes et présentent une tendance générale à lélargissement.
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Déterminants socio-économiques de la gestion paysanne des plantations d'Acacia sénégal et de la production de la gomme arabique au Nord-Cameroun / Socio-economic determinants of Farmer Management of Acacia senegal plantations and production of arabic gum in northern CameroonPalou Madi, Oumarou 21 December 2011 (has links)
E Nord-Cameroun comme toutes les zones arides et semi-arides de l’Afrique subsaharienne est confronté à la désertification qui est causée par les aléas climatiques et la surexploitation des ressources naturelles. L’une des conséquences est la baisse des rendements des cultures due à la dégradation des sols cultivables. Dans cette situation, l’une des voies pour améliorer le niveau de vie paysan est de développer la plantation des ligneux à usages multiples. L’introduction de l’A. senegal dans les années 90 dans les exploitations agricoles avait l’optique de restaurer la fertilité des sols et de diversifier les sources de revenus des agriculteurs par la production de gomme arabique. Malgré la multifonctionnalité de cet arbre et les efforts des projets pour sa vulgarisation, les résultats et les réactions des populations pour sa plantation restent peu concluants et sélectifs. La thèse identifie et analyse les facteurs socio-économiques et leurs effets sur la décision paysanne à planter A. senegal. La méthode est basée sur les enquêtes et entretiens semi-directs. Les résultats montrent que la plus grande production en gomme obtenue par une exploitation est de seulement 50 kg/ha/an. Toutefois les recettes des ventes éventuelles des autres produits des plantations complètent celles de la gomme. Les planteurs n’ont pas tous disposé d’information ni de formation suffisantes. Une plate forme de concertation est à mettre en place pour redéfinir les rôles des acteurs de la filière gomme. Pour une gestion durable des plantations d’A. senegal, les projets de développement et les décideurs doivent faire respecter les normes de différentiation des prix de la gomme. / The North Cameroon like all arid and semi-arid zones of African sub-Saharan is facing desertification caused by climatic factors and over exploitation of natural resources.One of the consequences is the decline of crop yields due to degradation of arable land. In this situation, promotion of multipurpose trees plantations can improve the farmers’ livelihood. The introduction of A. senegal in the 90’s in agricultural farms had the aim to restore soil fertility and diversify sources of income for farmers through the production of arabic gum. Despite the multifunction aspect of this tree and the involvement of different development projects for its extension, the results and reactions of local people to its plantation remain inconclusive and selective. The thesis identifies and analyzes the socio-economic factors and their effects on the farmers decision to plant A. senegal. The method is based on surveys and semi-structured interviews. The results show that the best gum yield observed on the exploitation is 50 kg / ha / year. However, the revenue can be increased with the sale of byproducts of A. senegal. Not all farmers are sufficiently informed or trained. A platform for dialogue is to be set in order to redefine the roles of stakeholders in the market chain. For the sustainable management of A. senegal plantations, development projects and policy makers need to meet the standards of gum price differentiation.
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