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L’élaboration et le début de la validation d’un questionnaire sur les problèmes de santé respiratoires potentiellement liés aux moisissures chez les enfants du primaireParadis-Beaudoin, Cynthia January 2017 (has links)
Introduction : Lorsque l’on soupçonne la présence de moisissures dans une école, il peut être nécessaire de déterminer si la prévalence de symptômes et de maladies respiratoires dans cette école est élevée comparativement à une prévalence de référence normalement attendue. Cependant, aucune prévalence de référence n’est répertoriée en Estrie et il n’existe aucun outil optimal permettant de l’obtenir. Objectifs : La présente étude a pour objectif de proposer un tel outil en adaptant et bonifiant les questionnaires existants et d’en évaluer la validité de contenu et la fidélité test-retest. Elle vise aussi à estimer le taux et les biais des réponses des parents à un questionnaire disponible uniquement en ligne par rapport à l’ajout d’une option papier. Méthodologie : Certains éléments des outils existants recensés ont été conservés pour l’élaboration d’un nouveau questionnaire autoadministré à remplir par les parents au sujet de leur enfant. Pour la validation du contenu, chacune des questions et variables calculées à partir de celles-ci ont été révisées par un comité de cinq experts. Pour évaluer la fidélité test-retest, les parents d’enfants d’écoles primaires ont répondu au questionnaire à deux reprises à deux semaines d’intervalle. Pour chaque variable, l’accord était estimé par le coefficient kappa et des valeurs supérieures à 0,4 étaient recherchées. Pour évaluer les biais de réponse associés au format de questionnaire, les caractéristiques et les variables calculées à partir des réponses des parents répondant en ligne ont été comparées à celles des parents répondant au format papier. Résultats : La première ébauche du questionnaire comptait 31 questions. La version révisée après consultation des experts compte 34 questions générant 48 variables. Quatre-vingt-un parents ont rempli le questionnaire à deux reprises pour un taux de réponse de 24 %. Les coefficients kappa sont statistiquement différents de 0,4 pour la majorité des variables principales, dont la présence d’allergies (k=0,89; p<0,001), les symptômes nasaux (k=0,71; p=0,001) et l’indicateur d’humidité excessive (k=0,77; p<0,001). Le taux de réponse au questionnaire en ligne s’est avéré plus faible que celui avec l’ajout de la possibilité de répondre au questionnaire en format papier. Seule la variable niveau de scolarité des parents présentait une différence statistiquement significative (p=0,040) entre les deux versions de questionnaires. Conclusion : Cette étude montre que le questionnaire possède une bonne fidélité test-retest, mais lorsqu’il est disponible seulement en ligne, il obtient un taux de réponse trop faible et les répondants ne sont pas représentatifs de la population visée. D’autres études sont nécessaires pour documenter davantage sa validité, notamment sa capacité à identifier les écoles potentiellement problématiques.
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Combinaison de l’évaluation cognitive et d’un effort physique aérobie pour évaluer la disposition au retour au jeu de l’athlète ayant subi une commotion cérébraleSicard, Veronik 02 1900 (has links)
Un grand défi des cliniciens dans le domaine des commotions cérébrales est de déterminer le moment où l’athlète est prêt à retourner au jeu. Pour guider cette décision, plusieurs ont recours à l’évaluation cognitive pour accompagner l’évaluation des symptômes de l’athlète. Toutefois, plusieurs études appuient la nécessité de développer des tâches cognitives plus raffinées avec des propriétés psychométriques adéquates. Par ailleurs, une étude récente montre que des déficits cognitifs sont exacerbés par l’exercice physique chez 27,7 % des athlètes ayant reçu l’autorisation médicale de retourner au jeu et montrant des résultats normaux à l’état de repos, suggérant une récupération incomplète. Le but de cette thèse consiste en l’élaboration d’un outil, valide et accessible, pour évaluer la disposition d’un athlète à retourner au jeu à la suite d’une commotion, ainsi que pour évaluer les déficits à long terme (c.-à-d., plus de six mois) associés à la blessure. Cet outil comprend un protocole d’exercice standardisé (20 minutes à 80 % de la fréquence maximale théorique sur vélo) et une tâche cognitive, appelée la tâche d’alternance. Dans l’article I, nous avons examiné les propriétés psychométriques de la tâche cognitive. Les résultats suggèrent que la tâche d’alternance est une mesure valide des fonctions exécutives et montre une bonne fidélité test-retest. Ils indiquent aussi que les coûts d’alternance, traditionnellement calculés pour isoler les différentes composantes des fonctions exécutives, ne montrent pas d’aussi bonnes propriétés psychométriques que les variables primaires (vitesse de réaction, précision des réponses et score d’efficacité inverse). Dans l’article II, nous avons mesuré l’effet de pratique associé à la passation répétée de la tâche à des intervalles de 48 heures, dans le but de répliquer l’administration en série de cette tâche lors du suivi post-commotion. Les résultats indiquent que la performance s’améliore durant les trois premières passations de la tâche et que l’utilisation d’une version alternative ne permet pas d’éliminer l’effet de pratique. Dans l’article III, nous avons déterminé que notre outil détenait la capacité de détecter des déficits cognitifs chez des athlètes ayant réussi le protocole de retour au jeu de Zurich. Spécifiquement, notre outil a permis de créer trois sous-groupes : 80 % des athlètes qui ne montrent aucun déficit ; 20 % des athlètes qui montrent des déficits cognitifs au repos sur la tâche d’alternance ; 10 % des athlètes qui montrent des déficits seulement après l’exercice. Ainsi, lorsqu’utilisés ensemble, la tâche d’alternance et le protocole d’exercice permettent de détecter des déficits chez jusqu’à 30 % des athlètes, qui sont pourtant considérés comme rétablis. Dans l’article IV, nous avons montré que notre outil peut détecter les déficits persistants associés à la commotion. Alors qu’au repos aucun déficit n’est observé, l’évaluation post-exercice révèle des déficits chez 20 % des athlètes avec un historique de commotions. En somme, nos résultats soutiennent l’utilisation de notre outil pour l’évaluation du retour au jeu. Les résultats de cette thèse réaffirment la nécessité de changer la norme pour l’évaluation de la commotion. Sur la base des résultats actuels, l’utilisation de tâches cognitives valides et sensibles aux effets de la commotion au-delà de la phase symptomatique, associée à un protocole d’exercice, devrait devenir l’étalon-or. / Concussion is especially hard to detect because clinicians must rely on self-reported symptoms to diagnose the injury and to determine when an athlete is ready to safely return to play (RTP). To guide the latter decision, many use cognitive testing. However, several studies indicate the need to develop more refined cognitive tasks, with better psychometric properties than those currently used to assess concussion. Another option would be to perform the psychometric validation of experimental tasks frequently used in research settings. Further, a recent study suggests that physical exercise can reveal deficits that were not perceptible at rest in one in four athletes, thus indicating incomplete recovery in a significant minority of the concussed athletes. Accordingly, this dissertation aimed to develop a valid and easily accessible tool to assess the readiness of recently concussed athletes to safely return to play, as well as to assess deficits in the protracted phase of the recovery. The tool includes a standardized exercise protocol (20-min on an ergocycle at 80% theoretical maximum heart rate) and a cognitive task (color-shape switch task). In the first manuscript, we examined the construct validity and the test-retest reliability of the switch task. The results suggest that the switch task is a valid measure of executive functions that shows an adequate test-retest reliability. The results also suggest that the switch costs, which are traditionally computed to isolate the different components of executive functions, do not show as good psychometric properties as primary variables do (i.e., reaction time, accuracy, and inverse efficiency score). In the second manuscript, we measured the practice effect associated with serial administration of the switch task. The results indicate that the performance improves during the first three assessments when the task is completed every 48 hours. Also, they do not support the use of alternative versions of the task in order to eliminate the practice effect as it is still present. In the third manuscript, we determined that our tool has the requisite sensitivity for detecting cognitive deficits in recently concussed athletes who had successfully completed the RTP protocol. Specifically, our tool detected deficits in 20% of athletes when the switch task is completed at rest and in an additional 10% when it is completed post-exercise. Thus, our tool can detect deficits in up to 30% of athletes who had received their medical clearance to RTP. In the 4th manuscript, we showed that our tool can detect persistent deficits stemming from sports concussion. The post-exercise testing showed deficits in 20% of athletes, deficits that were not detected at rest. Thus, the use of an acute bout of aerobic exercise may increase the sensitivity of the cognitive testing. The results herein support the use of the switch task, before and after an acute bout of exercise of moderate intensity. Moreover, they reaffirm the necessity to change the standard for assessing sports concussion. Indeed, based on the current results, the use of valid and reliable cognitive tasks, sensitive to the effects of concussion beyond the symptomatic phase, in combination with an exercise protocol, should become the gold standard.
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