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Acteurs et stratégies de la filère bois : modélisation et application à la FranceBen Abbes, Kalila 25 October 2012 (has links)
Cette thèse est réalisée dans le cadre d'un contrat CIFRE avec le centre technique FCBA. Elle pour objet d'élaborer une modélisation économique de la filière bois en France centrée sur la première transformation, par un travail théorique complété par une dimension de recherche appliquée.Nous avons pu bénéficier d'une importante base de données individuelles, dont nous avons tiré une analyse statistique des acteurs de la première transformation de la filière bois entre 1994 et 2004. Nous avons complété cette analyse par une étude économétrique sur l'estimation des structures de production des scieries afin d'évaluer la substituabilité des facteurs de production. Les résultats statistiques montrent l'hétérogénéité de la filière, et la nécessité d'une modélisation afin de mieux comprendre les comportements et d'évaluer les impacts d'éventuels chocs. Le modèle, validé par un comité de pilotage, a été calibré par les données individuelles et différents chocs, notemment la montée en puissance du bois énergie, ont pu être testés.Enfin, le dernier chapitre de la thèse se concentre sur l'arbitrage entre les utilisations proprement dite de bioénergies renouvelables comme le bois et d'énergie non renouvelable comme par exemple le gaz. De nombreuses études s'intéressent à l'arbitrage entre les énergies épuisables et non épuisables, mais le cas de l'énergie issue de la forêt est particulier, car elle peut tout à fait être détruite aussi bien qu'être gérée et donc se renouveler, mais cela impose des contraintes supplémentaires. Nous étudions alors les trajectoires optimales afin de comprendre les impacts d'éventuelles taxes ou subventions sur l'utilisation de ces ressources. / Cette thèse est réalisée dans le cadre d'un contrat CIFRE avec le centre technique FCBA. Elle pour objet d'élaborer une modélisation économique de la filière bois en France centrée sur la première transformation, par un travail théorique complété par une dimension de recherche appliquée.Nous avons pu bénéficier d'une importante base de données individuelles, dont nous avons tiré une analyse statistique des acteurs de la première transformation de la filière bois entre 1994 et 2004. Nous avons complété cette analyse par une étude économétrique sur l'estimation des structures de production des scieries afin d'évaluer la substituabilité des facteurs de production. Les résultats statistiques montrent l'hétérogénéité de la filière, et la nécessité d'une modélisation afin de mieux comprendre les comportements et d'évaluer les impacts d'éventuels chocs. Le modèle, validé par un comité de pilotage, a été calibré par les données individuelles et différents chocs, notemment la montée en puissance du bois énergie, ont pu être testés.Enfin, le dernier chapitre de la thèse se concentre sur l'arbitrage entre les utilisations proprement dite de bioénergies renouvelables comme le bois et d'énergie non renouvelable comme par exemple le gaz. De nombreuses études s'intéressent à l'arbitrage entre les énergies épuisables et non épuisables, mais le cas de l'énergie issue de la forêt est particulier, car elle peut tout à fait être détruite aussi bien qu'être gérée et donc se renouveler, mais cela impose des contraintes supplémentaires. Nous étudions alors les trajectoires optimales afin de comprendre les impacts d'éventuelles taxes ou subventions sur l'utilisation de ces ressources.
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Le processus de construction d’une GPEC-Territoriale : réflexion à partir de dispositifs de GPEC-Territoriale pilotée par la Chambre de métiers et de l’artisanat de Loir-et-Cher / The construction process of a HRP-Territorial : reflection from HRP-Territorial devices led by the Chamber of Trades and Crafts of Loir-et-CherHouessou, Benjamin 09 July 2015 (has links)
La GPEC se construit de plus en plus à l’échelle territoriale. Des acteurs institutionnels d’horizons divers et des entreprises de taille variable réfléchissent et travaillent ensemble pour mettre en place des actions qui répondent aux problématiques liées à l’emploi, à la formation, et aux compétences. Ces démarches se font tantôt à « chaud », tantôt à « froid » selon les circonstances, les territoires et les acteurs. L’extension de l’échelle de construction de la GPEC de l’entreprise au territoire peut se justifier par la prise en compte de plusieurs facteurs : internes ou externes aux entreprises, politiques, conjecturaux, socio-économiques, etc. Ainsi à travers des volontés convergentes, de multiples acteurs ambitionnent de lever les limites et insuffisances consubstantielles à la GPEC d’entreprise en recourant à une GPEC-Territoriale. Cette nouvelle approche de construction et d’analyse de la GPEC pose néanmoins des interrogations. Parmi celles-ci, nous avons réfléchi, à cinq questions : comment faire travailler ensemble les acteurs ? Quel diagnostic permet de fédérer les acteurs autour de la GPEC-Territoriale ? Comment se construit cette GPEC-Territoriale en termes de phasage ? Comment les acteurs se mettent-ils d’accord sur la construction et le contenu des actions de la GPEC-Territoriale ? Comment mobiliser les acteurs dans de telles démarches collectives ? Ces questions sont issues de la question principale de notre recherche : quel est le processus de construction d’une GPEC-Territoriale impliquant des acteurs institutionnels et des entreprises ? Nous avons abordé et discuté ces questions sur la base de données empiriques collectées dans deux cas : la GPEC-Territoriale dans la Communauté de communes du Cher à la Loire et la GPEC-Territoriale dans la filière Bois dans le département du Loir-et-Cher. Ces données sont collectées à partir d’observations, d’entretiens qualitatifs, d’études quantitatives et documentaires. Les théories de l’interaction, de la traduction, du choix rationnel et de la mobilisation nous ont servi de grille d’analyse. Au croisement de ces approches et de ces analyses, il en est ressorti que la GPEC-Territoriale se construit à partir de quelques nécessités : capacité du pilote à faire travailler ensemble plusieurs acteurs, établissement d’un diagnostic préalable et partagé se basant sur les problématiques et enjeux des entreprises et des territoires, mobilisation des acteurs à travers des incitations sélectives et l’analyse des catégories de priorités des acteurs. En outre, il est apparu que le contenu de la GPEC-Territoriale est continûment traduit et s’obtient sous un consensus relatif. Enfin et malgré l’aspect sui generis de chaque cas, une modélisation, en phases, de sa construction est possible. / Nowadays HRP is built increasingly on a territorial scale. Institutional actors from different backgrounds and varying size businesses work together to put in place actions that address issues related to employment, training, and skills. These approaches are sometimes in "hot", sometimes in "cold" depending on the circumstances, territories and stakeholders. The extension of the building of the HRP across a territory can be justified by taking into account several factors: internal or external to enterprises, policies, situational, socio-economic, etc. Thus through converging wills, multiple actors aspire to lift the limits and shortcomings related to HRP by using a HRP-Territorial. This new construction approach and analysis of HRP nevertheless raises several questions. Among the many questions we reflected about five of them: how do actors work together? What diagnosis allows to unite stakeholders around HRP-Territorial? How is this HRP-Territorial built in terms of phasing? How do actors agree on the construction and content of the actions of HRP-Territorial? How to mobilize actors in such collective approaches? These questions are taken from the main issue of our research: What is the process of building a HRP-Territorial involving institutional actors and businesses? We discussed and debated these issues on the basis of empirical data collected in two cases: HRP-Territorial in the Community of communes of Cher à la Loire and the HRP-Territorial in the timber Industry in Loir-et-Cher. Those data are collected by observation, qualitative interview, quantitative studies and documentaries. Theory of interaction, actor network theory, rational choice theory and mobilization theory served as our analytical framework. At the intersection of these approaches and these analyzes, it appears that the HRP-Territorial be built from a few necessities : the ability of the pilot to work together several actors, establishing a prior and shared diagnosis that rely on problem and challenges for companies and territory, mobilization of actors through selective incentives and analysis of priority categories of actors. Furthermore, it appears that the contents of the HRP-Territorial is continuously translated and obtained by relative consensus. Finally, and despite the particular case of each situation, a modeling phase of this construction is possible.
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L'adaptation au changement climatique en Wallonie: le rôle des propriétaires forestiers privés dans la filière forêt-boisvan Gameren, Valentine 11 July 2014 (has links)
Longtemps laissée pour compte dans les réponses au changement climatique, l’adaptation prend aujourd’hui tout son sens. Confrontées aux premiers impacts du changement climatique et aux projections de plus en plus alarmantes, les sociétés commencent à se questionner sur les possibilités d’ajuster leurs activités à ces modifications d’une rapidité sans précédent. Bien davantage qu’un processus technique, l’adaptation au changement climatique peut être considérée comme un phénomène social se déroulant en interaction avec de nombreuses autres évolutions sociétales. <p><p>Cette thèse en sciences et gestion de l’environnement s’intéresse à la problématique de l’adaptation au changement climatique en Wallonie, dans le secteur de la foresterie et, en partie, de la filière bois. En nous appuyant sur les apports de la littérature théorique, nous appréhendons la pratique de l’adaptation de manière empirique, en nous concentrant d’abord sur une catégorie spécifique d’acteurs de la gestion forestière :les propriétaires forestiers privés. Une enquête qualitative approfondie a permis d’identifier différentes formes d’intégration de l’adaptation au sein de la gestion forestière, concrétisées par diverses mesures sylvicoles. Ces analyses ont abouti à l’élaboration d’une typologie de profils de propriétaires forestiers en fonction de leurs modes d’action en matière d’adaptation. Grâce à ces premiers résultats, nous avons pu investiguer la capacité d’adaptation de ces acteurs forestiers, comprise comme l’aptitude à s’ajuster aux dommages ou opportunités du changement climatique. Plusieurs variables d’influence ont été identifiées, révélant la portée multifactorielle du concept de capacité d’adaptation. <p>Ensuite, la focale de la recherche s’est élargie pour étudier les processus d’intégration de la question de l’adaptation au changement climatique à l’œuvre à d’autres niveaux de la filière forêt-bois wallonne. A travers une revue documentaire, des interviews et de l’observation non-participante, nous avons mené une analyse des représentations de la problématique de l’adaptation et des initiatives concrètes qui se mettent en place au sein de plusieurs organisations (administrations publiques, asbl de sensibilisation et de vulgarisation, instituts de formation, fédérations professionnelles et entreprises privées) de la gestion forestière et de la transformation du bois. Ce travail a révélé l’existence – ou l’absence – de différentes conceptions (cadrages) de l’adaptation selon les acteurs investigués, révélant des influences sur les possibilités d’options d’adaptation actuellement encouragées ou freinées. Ces apports nous ont permis d’alimenter notre analyse de la capacité d’adaptation des propriétaires forestiers privés, montrant la pertinence de notre approche multi-scalaire. <p>Finalement, les résultats de cette thèse nous amènent à nous interroger sur les diverses stratégies qui peuvent être associées à de l’adaptation au changement climatique, sur le « succès » des différentes trajectoires possibles et sur leurs dénominations qui sont loin d’être neutres (telle que la notion de « sans regret »). <p><p><p><p><p><p><p>For a long time adaptation has been neglected in the responses to climate change. Now facing the early impacts of climate change and its increasingly alarming projections, societies are beginning to question the possibility to adjust their activities to these changes characterized by an unprecedented speed. Much more than a technical process, adaptation to climate change can be seen as a social phenomenon occurring in interaction with many other societal changes.<p><p>This doctoral thesis in environmental science and management focuses on the issue of climate change adaptation in Wallonia, in the forestry sector and, partially, the timber industry. In strong interaction with the theoretical literature, we understand the practice of adaptation empirically, focusing firstly on a specific category of actors in forest management: private forest owners. Through an in-depth qualitative study, we identified different forms of integration of adaptation in forest management, materialized by various silvicultural measures. This analysis led to the development of a typology of different profiles of private forest owners according to their modes of action on adaptation. Then we investigated the adaptive capacity of these forest actors, understood as the ability to adjust to damage or opportunities of climate change. Several influencing variables were identified, revealing the multifactoriality of the concept of adaptive capacity.<p>Secondly, the focus of the research was extended to study the process of mainstreaming climate change adaptation at other levels of the Walloon forest and timber sectors. Through a literature review, interviews and non-participant observation, we conducted an analysis of representations related to adaptation and the concrete initiatives that are being implemented in several forest and timber organizations (governmental departments, non-profit associations, training institutes, professional federations and entreprises). This work has showed the existence – or the absence – of different framings of adaptation according to the actors, revealing influences on the adaptive options that are currently promoted or hindered. These contributions have enriched our analysis of the private forest owners’ adaptive capacity, confirming the relevance of our multi-scalar approach. <p>Finally, the results of this thesis make us asking ourselves about the various strategies that can be associated with climate change adaptation, the "success" of different possible adaptive trajectories and their designations that are far from neutral (such as the notion of “no regret” measures).<p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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