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Croissance et fonctions hydriques de plants d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) et de pin gris (Pinus banksiana Lamb.) trois ans après plantation dans des pessières noires à lichens de la forêt boréale commercialeHébert, François January 2004 (has links) (PDF)
L'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) est adaptée pour se régénérer après un feu. Il peut arriver cependant qu'une suite d'accidents de régénération (feux à intervalle rapproché) mène à un recrutement déficitaire par rapport au peuplement initial, créant ainsi un peuplement de plus faible densité, pouvant même devenir pessière à lichens à terme. La prépondérance des éricacées et des lichens contribue, selon toutes vraisemblances, à créer un milieu impropre à la croissance de l'épinette noire en causant une forte compétition pour les nutriments et l'eau disponible. Ayant des évidences que les pessières noires à lichens ont déjà supporté des peuplements d'épinette noire fermés et denses, la remise en production par la plantation devient envisageable. Les fonctions hydriques des plants de conifères priment lors des premières années suivant une plantation. De plus, les conditions hydriques peuvent être modifiées par l'application de traitements de préparation de terrain comme le scarifiage. Les objectifs de ce projet de recherche sont de i) mesurer l'effet de différentes préparations de terrain sur la croissance et les fonctions hydriques de semis d'épinette noire et de pin gris plantés dans les pessières noires à lichens non-perturbées et ii) de comparer, pour les mêmes variables, la réponse des mêmes semis plantés dans les pessières noires à mousses scarifiées qui avaient été préalablement récoltées. Le dispositif expérimental de ce projet fut un plan factoriel en cinq blocs 4X2, comprenant en parcelle principale quatre traitements de préparation de terrain soit, un scarifiage TTS à la fois dans les pessières noires à mousses et les pessières noires à lichens (scarifié p.l. et scarifié p.m.), taupage dans les pessières noires à lichens (taupe) et d'un traitement planté sans préparation de terrain dans les pessières noires à lichens (sans). Les deux espèces étudiées (pin gris et épinette noire) étaient en sous-parcelle. Des mesures de croissance (hauteur, diamètre, biomasse totale, ratio biomasse racinaire/aérienne et foliaire/aérienne) et de physiologie (conductance stomatique à lumière saturante, potentiel hydrique pré-aube du plant) en plus du contenu volumétrique en eau du sol lors de quatre échantillonnages en 2002 ont été prises dans des pessières noires à lichens et des pessières noires à mousses du nord de la forêt boréale commerciale (50e parallèle). Un modèle prédictif du potentiel hydrique du sol a été élaboré à partir du contenu volumétrique en eau du sol et du contenu en matière organique.
La croissance globale en biomasse, après trois ans, des plants des pessières noires à lichens s'est avérée comparable à celles des plants des pessières noires à mousses malgré des hauteurs et des diamètres supérieurs des plants récoltés dans les pessières noires à mousses. Ces différences de croissance n'ont pu être expliquées par les fonctions hydriques des plants, semblables entre les différents traitements. De plus, les mesures des conditions hydriques de chacun des traitements indiquent que les pessières noires à lichens n'ont pas créé de conditions hydriques plus asséchantes pour les plants d'épinette noire et de pin gris que les pessières noires à mousses adjacentes. Dans les pessières noires à lichens, la différence de croissance, après trois ans, en faveur du traitement scarifié face aux autres traitements ne peut être expliquée par la réponse physiologique des plants d'épinette noire puisqu'elle fut la même dans chaque traitement de préparation de terrain. Pour le pin gris, les valeurs supérieures de conductance stomatique observées dans le traitement scarifié ne seraient qu'un reflet de la meilleure croissance obtenue dans ce traitement trois ans après plantation. À la lumière des résultats obtenus en termes de croissance et de fonctions hydriques, il serait envisageable de reboiser les pessières noires à lichens, à condition d'effectuer des travaux de scarifiage avant plantation.
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Mise en place d'une pessière à cladonie dans le domaine des forêts fermées d'épinette noire (Picea mariana) et potentiel pour la production forestièreCôté, Damien January 2004 (has links) (PDF)
De façon générale, la régénération après feu de l'épinette noire est suffisante pour assurer le maintien d'une forêt fermée. Cependant, dans certaines circonstances, des feux peuvent entraîner une régression du couvert forestier.
Les inventaires forestiers du ministère des Ressources naturelles du Québec au coeur même de la forêt boréale fermées indiquent une proportion importante du territoire occupé par des pessières à cladonie (forêts de très faible densité) sur station sèche.
L'hypothèse de travail est que ces forêts ouvertes sont mises en place naturellement, à la suite d'un manque de régénération entraînant ainsi une diminution de la densité du couvert forestier. Ces accidents peuvent être causés par le passage de feux au moment où les arbres sont immatures, lorsque la viabilité des graines est faible ou lorsque les conditions de germination de ces dernières et/ou le développement des semis sont inadéquats.
L'objectif principal du projet est de démontrer que certains sites où l'on retrouve actuellement des pessières à cladonie étaient autrefois occupés par des forêts d'épinette noire fermées. Les objectifs secondaires sont de décrire les mécanismes d'ouverture du couvert forestier sur stations sèches et dépôts meubles de cette zone forestière et de démontrer qu'il y a une perte de productivité forestière.
Le site d'étude, d'une superficie d'environ 25 ha, est situé à environ 140 km au nord du lac Saint-Jean (Québec) (50° nord, 72° ouest). Deux incendies forestiers ont été répertoriés, le premier vers 1920 et le second en 1995. Le coefficient de distribution (stocking) a été déterminé à partir d'inventaires de troncs d'arbres au sol partiellement décomposés, d'arbres morts debouts et de semis pour trois cohortes d'épinettes (avant 1920, 1920 à 1995, après 1995), par la mesure d'un réseau de 78 placettes échantillons de 4 m2. Les résultats montrent une chute du coefficient de distribution au cours du 20leme siècle, de 44 % à 26 % et finalement 4 % pour les trois cohortes identifiées. Ces données confirment la possibilité d'une régression rapide du couvert forestier sous l'action de feux survenus à la suite d'épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. Elles sont également en accord avec les hypothèses portant sur le caractère accidentel de l'ouverture de la forêt. Pour évaluer le potentiel de croissance, 41 tiges échantillons ont été récoltées et analysées par la méthode de l'analyse de tiges. Les valeurs de croissance des tiges (Diamètre: 1,7 mm/année, Hauteur: 13,5 cm/année Volume: 1,0 dm3/tige/année) sont semblables à celles des tiges croissant dans les peuplements fermés avoisinants sur sites comparables.
Les résultats obtenus nous permettent d'envisager des interventions dont le reboisement pour contrer les effets à long terme de ce phénomène et assurer le maintien des forêts commerciales d'épinette noire.
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Dynamique de la croissance radiale et influence météorologique quotidienne chez le sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) en forêt boréaleDeslauriers, Annie January 2003 (has links) (PDF)
La formation du cerne de croissance du sapin de baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) a été étudiée en forêt boréale dans le but de décrire son développement et de déterminer les facteurs météorologiques qui l'influencent. La croissance radiale a été mesurée à l'aide de deux techniques soit les analyses cellulaires et la dendrométrie. Des micro-carottes ont été extraites à toutes les semaines pendant les saisons de croissance de 1998 à 2000 afin d'effectuer des analyses cellulaires. Des sections ont été colorées à l'aide du cresyl fast violet pour dénombrer les cellules dans la phase d'élargissement radial, la phase de formation des parois secondaires et les cellules matures, permettant une reconstruction du développement du cerne. L'accroissement radial journalier a été étudié au cours des saisons de 1998 à 2001 à l'aide de dendromètres électroniques. Les analyses des cellules ont permis d'observer des variations dans le début de la croissance (7 mai-7 juin), dans la transition bois initial-bois final (2 juillet-19 juillet) et dans la fin de la lignification des parois cellulaires (20 août-20 septembre). L'élargissement radial a été de courte durée, de moins d'une semaine pour le bois initial et de 5 à 10 jours pour le bois final. Le temps requis pour l'épaississement des parois secondaires a été d'environ 20 jours et 30-35 jours pour le bois initial et le bois final respectivement. L'accroissement radial mesuré par les dendromètres a été divisé en 4 périodes suivant le cycle diurne du tronc soit (1) contraction, (2) expansion, (3) accroissement et (4) cycle total. Les conditions météorologiques moyennes de chacune des périodes ont été comparées à l'accroissement à l'aide de corrélations et de fonctions de réponse. Les conditions météorologiques prévalant de 16-17 h jusqu'à 8-9 h, correspondant aux périodes d'expansion et d'accroissement, ont eu le plus d'impact sur l'accroissement. Les fonctions de réponse étaient fortement linéaires avec une variance expliquée de 80-90 % et ont confirmé la majeure partie des résultats obtenus à l'aide des corrélations. L'accroissement a été positivement corrélé aux précipitations durant les phases 2 à 4 du cycle. Seule la température maximale de la période d'accroissement a eu un effet positif, suggérant que les températures nocturnes sont les plus importantes. Les résultats des analyses climat-croissance à l'aide des mesures cellulaires ont montré que dans le bois initial, la largeur des cellules est fortement reliée avec la température maximale, particulièrement celle du mois de juin où la majorité du cerne est formée. L'épaisseur des parois cellulaires dans le bois initial est aussi fortement reliée à la température à partir de la mi-juin jusqu'à la mi-juillet. Les résultats des analyses cellulaires montrent une flexibilité dans le développement du cerne procurant un avantage en forêt boréale où les conditions optimales de croissance changent d'années en années. La variation de la dimension des trachéides formées durant la saison de croissance est principalement affectée par la température journalière au tout début de sa différentiation. Par la suite, les processus d'élargissement cellulaire sont principalement influencés par les conditions nocturnes de précipitations et de températures.
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Dynamique de la régénération d'une sapinière du Parc des Grands-Jardins ayant subi une épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette et un incendieLemieux, Sonia January 2001 (has links) (PDF)
Une parcelle de sapinière boréale, située dans le Parc des Grands-Jardins, affectée par la tordeuse des bourgeons de l'épinette débutant vers l'année 1974 et qui a ensuite été la proie des flammes en mai 1991, a été étudiée. On suppose que la régénération par le Sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.) sera difficile dans cette zone et que les pluies de graines seront peu abondantes étant donné que cette espèce compte sur des semenciers survivants pour coloniser un site après feu et que ces derniers ont été presque tous tués par l'épidémie de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. De plus, bien que le site ait été précédemment une sapinière et que les espèces arborescentes, conifères et feuillus confondus, s'installent sur une courte et même période après perturbation, on suppose que l'aspect visuel du territoire sera dominé majoritairement par les feuillus pour ce qui est des premières années de régénération du site. Puis finalement, on s'attend aussi à ce que la diversité augmente sur la parcelle à l'étude tout au cours de ces premières années de la dynamique de régénération. Afin de vérifier ces hypothèses, les pluies de graines ont été étudiées et des inventaires de la végétation ont été faits. De plus, une attention particulière a été portée sur les espèces arborescentes qui se sont réellement installées sur le terrain. La dimension de la parcelle étudiée est de 60 m par 200 m. Sur une partie de cette parcelle, des trappes à graines ont été disposées pour totaliser une surface d'échantillonnage par graines de 11,08 m2. La récolte des pluies de graines a débuté à l'été 1992 et a pris fin à l'automne 1996. Au cours de cette période, on a récolté des graines d'Abies balsamea (L. Mill.), de Picea sp., plusieurs graines de Beîula papyrifera Marsh, ainsi que des graines d'au moins 35 autres espèces. La viabilité des graines a été évaluée. Le pourcentage de viabilité des graines est spécifique et varie d'une année à l'autre. Sur le terrain, il a été possible d'observer, au début du processus de régénération, une abondante régénération végétative et il est possible d'observer que la récolte des graines est dominée dans les strates herbacées, arbustives et arborescentes respectivement par l'Epilobium angustifolium L., le Rubus idaeus L. et le Betula papyrifera Marsh. Aussi, on constate que des nouveaux semis de Sapin et des nouveaux semis d'Épinette se sont ajoutés tout au cours de l'étude ainsi qu'un très grand nombre de jeunes Bouleaux à papier. Au tout début de l'étude, il y a presque exclusivement des espèces de lumière, colonisatrices, et quelques années plus tard, il y a l'ajout d'arbres feuillus. Au cours de ces périodes qui succèdent de peu la dernière perturbation, le Sapin baumier et l'Épinette sp. s'établissent lentement par graines et ce, dès le début du processus de régénération. Leur densité reste faible avec respectivement pour la meilleure année semencière pas tellement plus de 8 graines par m2 et 17 graines par m2. Sur le site à l'étude, il semble y avoir peu de relations spatiales entre les semis de sapin et les semenciers survivants sur la parcelle ou même des semenciers survivants en bordure de la parcelle. La pluie de graines du Sapin, de l'Épinette et du Bouleau à papier est plus abondante à tous les deux ans. Comme cette parcelle de sapinière est située à une altitude légèrement inférieure à quelques collines qui la surplombent, c'est la topographie et le vent qui expliquent l'emplacement des semis de Sapin baumier. Ainsi, globalement la distribution des semis et des graines récoltées est plus aléatoire que contagieuse. Finalement, la recolonisation du site par le Sapin baumier est lente sur cette parcelle de sapinière. Au moment de la fin de cette partie d'étude, le territoire est visuellement dominé par un feuillu en particulier, le Bouleau à papier et la diversité n'a fait qu'augmenter tout au long de cette période d'étude, passant d'une douzaine d'espèces végétales à une quarantaine.
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Caractérisation de la phase de sénescence chez l'épinette noire (picea mariana (Mill.) B.S.P.) à partir de l'accroissement annuel en volume de la tigeLavoie, Manon January 2001 (has links) (PDF)
Un savoir plus approfondi de la croissance individuelle des épinettes noires (Picea mariana (Mill.) BSP) serait utile au développement de modèles plus précis de croissance des pessières noires. De la même façon, la connaissance du patron de la sénescence, plus particulièrement des indices précurseurs, pourrait aider à optimiser les modèles de prévisions de coupe des peuplements. L'objectif principal de cette étude est de caractériser la dernière phase de la croissance de l'épinette noire, soit la sénescence. Ainsi, les objectifs spécifiques poursuivis sont les suivants : 1) effectuer la description de la croissance d'épinettes noires matures ; 2) reconstituer le patron de croissance annuelle en volume de plusieurs tiges d'épinettes noires ; 3) identifier des indicateurs de la sénescence chez l'épinette noire. Les résultats proviennent de l'analyse de tige de 71 épinettes vivantes et 3 mortes, âgées entre 104 et 281 ans, ayant une hauteur de 17 mètres et plus, récoltées au nord du lac Saint-Jean et sur la Côte-Nord, au Québec. La courbe de croissance annuelle en volume apparaît comme la meilleure donnée pour caractériser la croissance d'une épinette noire. Trois patrons de croissance ont été obtenus : en augmentation, stable et en déclin. Ces patrons représentent en fait, un seul et même modèle de croissance, ils correspondent à des périodes différentes de la courbe théorique de croissance des végétaux. Des perturbations extérieures, dont les épidémies de tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana Clem.), peuvent accélérer le déclin de la croissance chez certains individus touchés. Le volume total de bois produit par les épinettes noires est en relation directe avec la hauteur de la tige ; par contre, ni le volume total ni la hauteur de la tige ne sont reliés de façon évidente avec l'âge chronologique (réel) de l'arbre. De même, l'âge chronologique n'est pas un indicateur fiable de la sénescence chez l'épinette noire.
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Comparaison de l'utilisation de différents types de structures de forêt résiduelle par le tétras du Canada (falcipennis canadensis)Girard, Caroline January 1999 (has links) (PDF)
Au cours de l'été 1998 (mai-août), une étude a été réalisée dans la région du Lac Saint-Jean dans le but de caractériser et de comparer l'utilisation par le tétras du Canada (Falcipennis canadensis) de trois environnements disponibles après coupe forestière, soit des bandes d'une largeur moyenne de 70 m et des blocs de forêt résiduelle d'une trentaine d'hectares ainsi que de la forêt non perturbée utilisée comme témoin. Cette étude s'intègre à un projet plus global, le projet « Séparateurs de coupes », qui a été initié conjointement par le Ministère des Ressources Naturelles (MRN) et le Ministère de l'Environnement et de la Faune (MEF) du Québec, dans le cadre de la révision du Règlement sur les normes d'intervention dans les forêts du domaine public (RNI). Au cours de cette étude, 27 tétras (13 mâles et 14 femelles) ont été munis de radio-émetteurs et suivis à une fréquence d'une localisation aux deux jours. Les données recueillies ont permis d'évaluer la taille des domaines vitaux, les distances minimales de déplacement entre deux localisations, le taux de survie et la reproduction des tétras sur une période de 4 mois. Les densités de ces derniers ont été calculées à partir des inventaires de population réalisés par le MEF au printemps 1998 dans les trois types d'environnement. Par ailleurs, l'habitat présent à l'intérieur des domaines vitaux des tétras a été décrit à l'aide d'inventaires de végétation réalisés sur le territoire d'étude. Les résultats obtenus à partir du suivi sur une courte période de ce petit échantillon de tétras semblent indiquer que les trois environnements étudiés (bandes, blocs et forêt) sont utilisés de façon comparable par ces oiseaux. En effet, aucune différence significative n'a pu être détectée entre les densités, les surfaces des domaines vitaux et les déplacements des tétras ayant utilisé en partie les bandes ou les blocs de forêt résiduelle ou uniquement la forêt témoin. Seuls les domaines vitaux des tétras ayant utilisé uniquement la forêt ont été plus morcelés que les domaines vitaux des tétras ayant utilisé les bandes. Les taux de survie et la reproduction ont également été semblables dans ces trois environnements. À la lumière de ces résultats, les structures de forêt résiduelle, telles qu'elles sont réglementées par le RNI, peuvent être adéquates pour satisfaire les besoins estivaux des tétras du Canada en autant qu'il y ait de la forêt non perturbée à proximité car peu de tétras sont demeurés uniquement dans les bandes et les blocs. Des études plus poussées (n plus grand, territoires exploités plus vastes, études à plus long terme) seront toutefois nécessaires afin de connaître l'efficacité de ces structures pour les saisons et années futures.
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Croissance juvénile des arbres mères comparée à celle de jeunes semis d'épinette noire (Picea Mariana (Mill) B.S.P.) issus de graines après un feu sur un même siteFantin, Natalie January 1999 (has links) (PDF)
Les premières années de croissance chez l'épinette noire ont fait l'objet de peu d'études malgré le fait qu'elles soient déterminantes pour la réinstallation après feu des peuplements. Cette étude porte principalement sur la croissance juvénile de pessières noires issues de graines après feu situées dans la zone de la forêt boréale. Les objectifs de ce travail sont de reconstituer les patrons de croissance juvénile en hauteur d'arbres mères dominants et de jeunes semis d'épinette noire du même statut hiérarchique sur les mêmes sites. L'hypothèse de travail est que le patron de croissance juvénile de l'épinette noire est semblable entre deux générations successives établies sur les mêmes sites. Dans un secteur brûlé en 1983, au nord-ouest du Lac Saint-Jean, trois pessières noires vierges d'âges différents installées au cours du dix-neuvième siècle ont été sélectionnées. Deux méthodes ont été employées pour reconstituer le patron de croissance juvénile des épinettes. La première étant la mesure des distances entre les cicatrices du bourgeon apical sur trois cents semis, la seconde étant l'interdatation par la localisation de cernes repères tout au long de la souche de trente arbres mères. La comparaison des douze premières années de croissance des épinettes dominantes démontre qu'il existe une différence significative dans les taux de croissance entre les deux générations d'épinette. Les semis atteignent près du double de la hauteur des arbres mères sur le même site. L'effet combiné de conditions environnementales défavorables présentes lors de l'installation et des premières années de développement des arbres mères au dix-neuvième siècle serait la cause de la faible croissance enregistrée pour cette génération. L'effet des conditions climatiques plus froides comparées à celles présentes aujourd'hui et l'action de la tordeuse des bourgeons de l'épinette en période épidémique seraient les facteurs ayant contribué à ralentir la croissance des arbres mères pendant leur période juvénile.
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Essai de modélisation de la régénération naturelle après coupe en forêt boréale québécoiseDufour, Boris January 2001 (has links) (PDF)
Les espèces de la forêt boréale québécoise possèdent des caractéristiques leur permettant, la plupart du temps, de se régénérer adéquatement après récolte de la matière ligneuse, mais dans certaines conditions, la régénération peut être insuffisante. Dans un contexte de préparation d'un plan d'aménagement forestier, nous croyons qu'il serait important toutefois d'évaluer à l'avance les problèmes de régénération, c'est pourquoi nous essayons de prédire la régénération après coupe. Pour y arriver, nous avons tenté de développer un modèle de prédiction basé principalement sur les mécanismes de régénération de 5 espèces arborescentes d'intérêt commercial, soit l'épinette noire (Picea mariana), le sapin baumier {Abies balsamea), le pin gris (Pinus banksiana), le peuplier fauxtremble (Populus tremuloides) et le bouleau à papier (Betula papyrifera). La méthode s'est déroulée en trois étapes, chacune consistant en un essai de prédiction. Au cours du premier essai, une première version du modèle a été construite. Le modèle utilise les tables d'inventaires du ministère des Ressources naturelles du Québec pour connaître la composition d'origine des strates forestières. Puis, les mécanismes de régénération des espèces et les caractéristiques du système de coupe (coupe avec protection de la régénération, débardage par arbre entier) mènent à l'élaboration des prédictions. Les prédictions se font en terme de coefficient de distribution de la régénération (CDR) et tiennent compte de la saison de récolte. Enfin, les prédictions sont confrontées à des données d'inventaires de régénération pour tester leur validité. Un second essai a permis de tester une version améliorée du modèle en utilisant les mêmes données de validation que celles du premier essai. Quant au troisième essai, il visait à faire subir au modèle amélioré de l'essai 2, un test plus rigoureux pour en évaluer la robustesse. Pour ce faire, de nouvelles données d'inventaires de régénération, indépendantes de celles utilisées dans les deux premiers essais, ont servi à valider les prédictions. Les résultats concernant l'épinette noire sont bons, surtout en hiver, où le taux de réussite est de 79%. En été, ce dernier est de 52%. Par ailleurs, les prédictions en sapin sont décevantes (29% en été, 34% en hiver), de même que celles pour le bouleau (42% en été, 48% en hiver). Toutefois, cela a permis de mettre en lumière certaines lacunes dans les connaissances actuelles concernant ces espèces. En ce qui concerne le pin gris (100% en été, 97% en hiver) et le tremble (87% en été, 90% en hiver), les résultats sont excellents. Nous croyons que l'approche développée est capable, moyennant certaines conditions, de mener à la mise sur pied d'un modèle prédictif fiable et applicable à une grande variété de peuplements de la forêt boréale.
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Analyse dendroécologique de l'impact de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (choristoneura fumiferana) suivant un gradient latitudinal en zone boréale au Québec :Levasseur, Valérie January 2000 (has links) (PDF)
Au Québec, il est connu que les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana (Clem.)) affectent la croissance des peuplements de sapin baumier (Abies balsamea (L.) Mill.), d'épinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss) et d'épinette noire (Picea mariana Mill. BSP) situés dans la zone boréale à proximité du 50e parallèle. La défoliation subie par ces arbres hôtes se traduit par la formation de cernes de croissance plus étroits en période épidémique. Cependant, à des latitudes plus élevées, l'impact des épidémies est peu connu. La croissance d'arbres hôtes de la tordeuse a donc été étudiée par analyse dendroécologique dans un secteur situé entre Chibougamau et Radisson. Puisque ces arbres hôtes sont répartis sur de vastes territoires, il peut être posé comme hypothèse que la tordeuse des bourgeons de l'épinette pourrait aussi avoir une vaste distribution. Toutefois, l'impact de celle-ci, à des latitudes plus élevées, serait moindre étant donné les conditions climatiques plus difficiles. La présente étude a donc pour objectifs de vérifier l'existence de signes d'épidémies passées de la tordeuse dans des régions du nord de la zone boréale au Québec et de comparer ces réductions de croissance avec les périodes épidémiques connues des régions méridionales, quant à leur synchronisme, leur durée et leur impact. Ainsi, dix sites d'arbres hôtes (sapin baumier et/ou épinette noire) ont été échantillonnés, à intervalles réguliers, le long d'un transect couvrant les latitudes de 49°58'N à 53°29'N et les longitudes de 74°14'O à 77°56'O. De plus, deux sites de pins gris (Pinus banksiana Lamb.), des arbres non hôtes de la tordeuse, ont été échantillonnés à mi-parcours afin d'être utilisés comme contrôle. Les chronologies hôtes obtenues ont été comparées avec celle des arbres non hôtes. En général, la croissance des arbres hôtes est semblable à celle des non hôtes, à l'exception de certaines périodes où la croissance des arbres hôtes est considérablement réduite par rapport à celle des arbres non hôtes. En comparant ces réductions de croissance avec les périodes épidémiques connues pour les régions plus méridionales, il est possible de constater que celles-ci sont synchrones, tant chez les sapins baumiers que les épinettes noires. Les résultats démontrent que certaines épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette ont eu un impact significatif sur la croissance des sapins baumiers et des épinettes noires jusqu'au 53e parallèle. Toutefois, le taux de réduction de croissance est supérieur chez les arbres des sites les plus au sud et la proportion d'arbres affectés est légèrement plus forte dans ces sites. De plus, dans les sites localisés au sud du transect, les arbres répondent de façon plus uniforme aux attaques de la tordeuse à l'intérieur d'un même peuplement, alors qu'au nord, il semble que tous les arbres d'un peuplement ne soient pas affectés de la même façon par la tordeuse. Or, malgré la diminution de l'impact de cet insecte vers le nord, les résultats obtenus montrent tout de même des périodes de réductions de croissance pouvant être attribuables à la tordeuse des bourgeons de l'épinette jusqu'au 53e parallèle.
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Dynamique spatio-temporelle des cormorandières de la réserve de parc national de l'Archipel-De-MinganValcourt, Julie January 2000 (has links) (PDF)
Les populations de Cormorans à aigrettes {Phalacrocorax auritus (Lesson)) de l'Amérique du Nord ont subi une hausse importante à partir de 1972 (Nisbet 1995). Les causes de cette augmentation ne sont pas bien connues et demeurent hypothétiques. L'acquisition de nouvelles connaissances permettrait une gestion plus efficace de cette ressource faunique qui détruit progressivement les écosystèmes forestiers de certaines îles de la réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan. Cette recherche consiste à localiser d'anciennes cormorandières afin de déterminer si la présence de Cormorans à aigrettes en si grand nombre dans l'archipel est un phénomène récent (XXe siècle) ou ancien. Afin de localiser les anciennes cormorandières, deux techniques ont été employées. D'une part, des structures d'âge ont été réalisées afin de déterminer l'origine des populations de sapins baumiers {Abies balsamea (L.) Mill.) présentes sur les îles. Ces structures d'âge uni modales ou bimodales révèlent que ces populations d'arbres ne sont pas issues du passage destructeur des Cormorans à aigrettes. En fait, il semble que la tordeuse des bourgeons de l'épinette {Choristoneura fumiferana (Clem.)) soit à l'origine de ces peuplements. Les courbes de croissance révèlent d'ailleurs que les trois épidémies du siècle dernier ainsi que celle ayant sévi vers 1878 ont affecté les peuplements de l'archipel de Mingan. Cette technique de localisation est limitée par l'âge des arbres. D'autre part, des sondages pédologiques distribués sur des transects traversant les îles à Bouleaux du Large, Sainte-Geneviève et du Fantôme ont été réalisés afin de détecter la présence de cailloux au sein des profils de sol. Ces cailloux sont rejetés par les cormorans et s'accumulent aux pieds des arbres où ils nichent. Ces macrorestes ne sont habituellement pas présents dans les sols forestiers et représentent un signe privilégié de leur passage. Les cailloux retrouvés ont été localisés en surface des profils et étaient associés à des cormorandières actives, visibles sur les photographies aériennes ou citées dans la littérature. La recherche s'effectuait sur une longue période de temps, soit sur quelques milliers d'années selon les datations 14C. Grâce à cette technique, on peut constater qu'aucune colonie n'aurait donc existé sur ces îles avant le XXe siècle. En bref, la présence en si grand nombre des Cormorans à aigrettes dans la réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan est un phénomène récent possiblement d'origine anthropique.
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