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Utilisation de l'imagerie numérique aéroportée (capteurs Daedalus et Meis) pour identifier différents niveaux de perturbations d'un feu de forêt

Laprise, Nathalie January 1997 (has links) (PDF)
Les feux détruisent de vastes superficies de forêt. La mise à jour des cartes forestières ne se fait pas nécessairement après un incendie mais plutôt à tous les dix ans. Pour disposer d'information récente, les gestionnaires des milieux forestiers achètent les photographies aériennes touchant le territoire perturbé. Cependant, il existe depuis quelques décennies une autre source d'information qui ressemble à la photographie aérienne soit l'imagerie numérique aéroportée. À travers ce projet, nous allons étudier la possibilité d'utiliser l'imagerie numérique aéroportée pour cartographier les secteurs perturbés lors d'un feu de forêt. Deux sources d'information, issues du capteur Daedalus et MEIS, ont été utilisées pour obtenir une nouvelle cartographie du territoire après feu. Comme les données numériques ont été enregistrées simultanément lors d'un survol, elles deviennent intéressantes à comparer. Les données numériques aéroportées ont d'abord été corrigées radiométriquement afin d'atténuer l'effet de réflectance bidirectionnelle. La méthode de correction consiste à normaliser les données numériques à partir d'une équation de type polynomial et par la suite de repositionner l'histogramme modifié en fonction de l'histogramme original. La classification des données a permis d'identifier 11 groupements distincts: les milieux humides (tourbières claire et foncée), les milieux dénudés, la végétation résineuse (épinette noire, pin gris, végétation résineuse basse), la végétation feuillue (peupleraie et végétation feuillue), la régénération feuillue, la végétation résineuse partiellement brûlée et les brûlis. Les résultats obtenus par les deux capteurs sont comparables en terme de superficies couvertes par les groupements. Un regroupement des classes permet de procéder à une comparaison des résultats avec la carte forestière après feu. Dans l'ensemble, les résultats sont assez concluants. Nous dénotons une sous-évaluation des brûlis et des résineux au profit des résineux partiellement brûlés. Les résultats obtenus à travers cette recherche montrent que les données numériques aéroportées peuvent caractériser différentes intensités de perturbations d'un feu.
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Effets d'un gradient de lumière et de compétition intraspécifique sur la croissance et la morphologie de la cime du sapin baumier (Abies Balsamea (L.) Mill.)

Lesage, Isabelle January 1997 (has links) (PDF)
Cette étude caractérise la croissance et la morphologie de la cime de sapins baumiers en sous-étage en fonction de la disponibilité de la lumière en sous-bois (densité du flux photonique photosynthétisant: DFPP) et de la compétition intraspécifique. La croissance en hauteur augmente avec le pourcentage de DFPP et la hauteur (R2=0,633; p<0,001). De la même façon, la croissance radiale est corrélée avec le pourcentage de DFPP et le diamètre (R2=0,653; p<0,001). Ces deux types de croissance atteignent un maximum aux environs de 25% de DFPP. Le coefficient d'étalement, qui représente le rapport entre la flèche terminale et la longueur de la branche nodale la plus longue au premier noeud, augmente avec le pourcentage de DFPP et la hauteur de l'arbre. La compétition intraspécifique ne semble pas influencer la croissance et la morphologie de la cime des arbres recevant moins de 25% de DFPP. On note cependant une diminution de la croissance en hauteur et et en diamètre des arbres recevant plus de 25% de DFPP lorsque la pression de compétition augmente (R2=0,506; p<0,001 et R2=0,403; p<0,001 respectivement). Cette étude confirme donc l'hypothèse que le sapin baumier possède une forte plasticité morphologique. Plusieurs indicateurs de vigueur ont été développés pour déterminer directement sur le terrain si un sapin reçoit plus de 25% de DFPP, limite à laquelle l'impact de la lumière devient moins important étant donné que l'arbre ne peut utiliser une plus grande quantité de lumière. Parmi ces indicateurs, nous retrouvons, pour les arbres mesurant entre 100 et 200 cm, un pourcentage de cime vivante supérieur à 60%, un coefficient d'étalement plus grand que 1 et la présence d'au moins une branche internodale sur le dernier entre-noeud. Cependant, pour les arbres mesurant entre 50 et 100 cm. Le coefficient d'étalement est réduit à 0,75 et la présence des branches internodales est très variable.
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Prédiction de la regénération forestière naturelle après feu dans la forêt boréale québécoise

Boulfroy, Emmanuelle January 1996 (has links) (PDF)
Si dans la forêt boréale, la plupart des espèces arborescentes sont bien adaptées au feu, il demeure toujours des portions de territoire brûlé mal régénérées. Le développement d'un modèle de prédiction de régénération après une telle perturbation représenterait alors un outil efficace pour l'identification de ces zones. Ainsi, cette étude a pour objectif de créer un modèle compatible avec les Systèmes d'Information à Référence Spatiale, qui permettrait de prédire sur une cinquantaine d'années, la nature et la densité de la régénération arborescente naturelle après feu. Dans un premier temps, des clés de prédiction théoriques de régénération ont été construites à partir de la caractérisation du couvert forestier tel qu'il était avant le passage du feu, et des connaissances bibliographiques acquises sur les mécanismes de régénération des différentes essences boréales. L'originalité de ce modèle réside dans le fait que l'information décrivant le territoire avant l'incendie provient uniquement des cartes d'inventaire forestier du ministère des Ressources naturelles du Québec. Les prédictions théoriques portent sur la nature des essences principale et secondaire régénérées, et sur la densité exprimée en pourcentage de couverture au sol des cimes des arbres. Par la suite, un inventaire de la régénération réelle réalisé 5 ans après feu a permis d'estimer la composition réelle de la régénération, ainsi que sa densité (exprimée en coefficient de distribution). Nous estimons que l'état de la régénération 5 ans après feu est représentatif de l'état de la forêt régénérée sur quelques décennies, puisqu'au terme de cette période la grande majorité de la régénération arborescente est installée, et sa période de forte mortalité est terminée (excepté pour le bouleau blanc, dont les références bibliographiques font défaut). Finalement, les prédictions théoriques ont été confrontées à l'état réel de la régénération. En ce qui concerne la nature de la régénération, les résultats sont très satisfaisants. En effet, dans le cas des strates forestières ne contenant pas de sapin baumier avant feu, la nature de l'essence principale prédite est systématiquement validée par l'inventaire de régénération : la plupart des strates étudiées étaient dans des pessières et pinèdes pures, et il apparaît que l'épinette noire et le pin gris sont respectivement l'essence principale régénérée des pessières et pinèdes pures. De plus, à quelques reprises seulement, une essence secondaire est apparue alors qu'elle n'avait pas été prédite. Il s'agit du pin gris et du bouleau blanc, deux essences dont le potentiel de régénération après feu est important. Les prédictions théoriques des strates contenant du sapin baumier avant feu se sont également avérées en partie pertinentes. En effet, l'état réel de la régénération confirme la disparition du sapin après feu, ainsi que la présence abondante de l'épinette noire et du bouleau blanc. Par contre le modèle théorique n'a pas permis de prédire correctement les proportions d'épinette noire et de bouleau blanc régénérés. Lorsque les prédictions théoriques n'étaient pas en accord avec la réalité, les différences ont été expliquées, et les prédictions corrigées. Les prédictions révisées devront bien entendu être validées ultérieurement. En ce qui concerne les prédictions théoriques portant sur la densité de la régénération, elles n'ont pas pu être validées efficacement lors de cette étude. En effet, la grille de conversion d'unités de mesure, conçue pour permettre la comparaison des densités théoriques et réelles s'est avérée trop imprécise. Une autre méthode de conversion a été proposée. En conclusion, le modèle présenté, qui se veut facile d'utilisation par les intervenants forestiers, s'avère pertinent et efficace pour réaliser des prédictions sur la nature de la régénération. Il reste ensuite à tester le succès des prédictions théoriques de densité à l'aide de la nouvelle méthode de conversion suggérée, et à étendre la portée du modèle en validant les prédictions de nouvelles strates cartographiques.
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Comparaison et suivi des communautés d'oiseaux nicheurs dans des pessières noires boréales issues de coupes et de feux

Imbeau, Louis January 1996 (has links) (PDF)
Dans la forêt boréale commerciale québécoise, les peuplements d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP) dominent largement. Cependant, on possède très peu d'informations sur la variabilité annuelle, la structure et la dynamique des communautés aviaires associées aux différents stades de développement de la pessière noire. L'objectif principal de cette étude était de comparer l'impact de perturbations naturelles (feux) et anthropiques (récolte forestière) sur les oiseaux nicheurs associés à ce type de forêt. Pour ce faire, un total de 60 points d?écoute dans des sites issus de coupe de la réserve faunique des Laurentides et 80 points dans des sites issus de feux au nord du lac; Saint-Jean ont été inventoriés en 1995 dans quatre stades de développement forestier différents déterminés par la hauteur des épinettes. De plus, les 60 points issus de coupe ont aussi été inventoriés en 1993 et en 1994 pour évaluer la variabilité annuelle des populations d'oiseaux. Les résultats obtenus ne démontrent aucun lien entre la richesse des oiseaux et l'âge des peuplements, leur abondance étant même plus élevée dans les coupes récentes que dans les forêts de plus de 200 ans. Toutefois, deux communautés aviaires distinctes se succèdent au cours du développement de la forêt. Les milieux récemment perturbés se caractérisent par un assemblage d'espèces associées aux milieux ouverts, la plupart étant des migrateurs néotropicaux qui devraient être favorisés par des rotations de coupe plus rapides que les rotations naturelles de feux. Ce groupe comprend le Moucherolle des aulnes, la Paruline à joues grises, la Paruline à tête cendrée, la Paruline triste, la Paruline masquée, le Bruant de Lincoln ainsi que le Bruant à gorge blanche. Dès qu'on atteint le stade de l'arbustaie, les communautés se caractérisent par des espèces plus strictement forestières. Au stade des jeunes forêts, l'origine du peuplement (coupe ou feu) ne semble plus influencer la composition des communautés aviaires. La Mésange à tête brune, le Troglodyte des forêts, le Roitelet à couronne dorée, le Roitelet à couronne rubis, la Paruline à croupion jaune, le Bec-croisé à ailes blanches et le Chardonneret des pins font partie de ce groupe d'espèces plus forestières sans être limités uniquement aux peuplements de plus de cent ans. Un autre groupe formé par la Grive à dos olive, la Grive solitaire et le Junco ardoisé sont des espèces ubiquistes qui seront donc peu ou pas affectées par les rotations de coupe. Les nicheurs en cavités et les résidents atteignent leur plus grande abondance dans les forêts matures ou les brûlis, ce qui les rend plus vulnérables face aux opérations de récolte forestière. De ce nombre, les Pics à dos noir et tridactyle de même que le Grimpereau brun seront les espèces les plus négativement affectées par des régimes de coupe à rotations rapides. L'importance de la variabilité annuelle des populations d'oiseaux est forte chez les espèces irruptives et chez certains migrateurs de courte distance, bien que chaque espèce réponde probablement à un ensemble de facteurs qui leurs sont propres. La protection des chicots sur les aires de coupe et le maintien de forêts matures de grandes superficies reliées entre elles dans l'axe de la récolte forestière seront nécessaires pour maintenir les espèces plus vulnérables dans les forêts aménagées principalement en fonction de la récolte de la matière ligneuse.
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Contribution de l'imagerie satellitaire NOAA à la cartographie des grands feux de forêt du Québec boréal : 1972 à 1994

Carrier, André January 1996 (has links) (PDF)
La cartographie des grands feux de forêt de la zone boréale du Québec peut se faire à l'aide d'outils traditionnels ou encore avec de nouveaux outils tels que la télédétection et les systèmes d'information géographique (SIG). Dans le cadre de cette recherche, l'imagerie satellitaire est utilisée pour cartographier les feux de grande envergure, soit de 15 000 hectares et plus. Précisément, l'image satellitaire NOAA du 4 septembre 1994, couvrant toute la zone d'étude c'est-à-dire la forêt boréale québécoise, nous permet de localiser d'un seul coup d'oeil ces grands feux pour les années 1972 à 1994, mais aussi plusieurs feux qui n'ont pas été cartographies ou répertoriés par le ministère des Ressources naturelles, soit parce qu'ils sont situés dans des zones de protection restreinte ou pour d'autres raisons. Avec une image semblable, on obtient une vue globale intéressante qui permet de distinguer les incendies de forêt ainsi que les grands ensembles biophysiques du territoire à l'étude. La répartition spatiale des grands feux (qui sont des feux de foudre à 94%, i.e. 51 sur 54 répertoriés depuis 1972) est inégale sur le territoire à l'étude. En effet, on remarque que certains secteurs sont plus affectés que d'autres. Entre autres, l'ouest et le nord-ouest du lac Mistassini (incluant une partie du territoire de la Baie-James) est très atteint par ce phénomène. Temporellement, la répartition des feux est aussi différente d'une année à l'autre. Les périodes les plus touchées sont les années 1976, 1983 et 1991 incluant de grandes superficies brûlées et souvent précédées ou suivies par peu ou pas de feux de grande taille. Certains facteurs géophysiques et climatiques tendent à expliquer ces phénomènes, tels qu'une répartition inégale des précipitations et des températures. Par exemple, les grands incendies de forêt débutent presque essentiellement dans les mois de mai, juin et juillet. Le type de dépôts de surface et le relief de certains secteurs présentent des conditions idéales pour l'occurrence de ces feux, sans oublier d'autres facteurs tout aussi importants tels que le type de combustible et la fréquence de la foudre. Ainsi, tous ces facteurs influencent dans une certaine mesure la localisation des grands feux et peuvent aider les spécialistes qui travaillent sur la prédiction des feux.
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Utilisation d'une image LANDSAT et d'un système d'information géographique (SIG) pour la détermination de sites potentiels à la coupe d'éclaircie précommerciale en forêt boréale

Quessy, Sylvain January 1996 (has links) (PDF)
L'évaluation de la densité des jeunes peuplements forestiers de cinq à vingt ans après perturbation est importante pour la planification de divers travaux sylvicoles en forêt comme la coupe d'éclaircie précommerciale et également pour la production des plans d'aménagement forestier. Puisque la façon traditionnelle d'évaluer les densités (photographies aériennes, inventaires de terrain) est souvent limitée, surtout sur de grands territoires, l'utilisation de méthodes modernes comme la télédétection et les systèmes d'information géographique (SIG) s'imposent. Avec l'aide d'un inventaire des tiges fait sur le terrain et d'un système de traitement d'images (PCI), on a pu réaliser une classification dirigée par maximum de vraisemblance d'une image satellitaire LANDSAT-TM d'une résolution de trente mètres au sol en date du 29 mai 1991. Cette classification a permis d'afficher les jeunes peuplements résineux naturels par densité de tiges à l'hectare (ha) en cinq classes distinctes sur un territoire de la forêt boréale au nord de Chicoutimi. Par la suite, la superposition des données satellitaires sur des données forestières provenant du service de l'inventaire forestier du ministère des Ressources naturelles a servi, par l'entremise de certains critères (densité, pente, âge, origine), à l'élaboration d'un modèle intégré. Ce modèle construit avec le système d'information géographique ARC/INFO a aidé à déterminer les sites potentiels pour les futures opérations de coupes d'éclaircie précommerciale en forêt boréale. La démarche utilisée devient alors un instrument grâce auquel il sera possible de circonscrire facilement avec une seule image les milieux d'intervention. Ce projet de géomatique touchant le milieu forestier a été réalisé en partenariat entre l'Université du Québec à Chicoutimi et la compagnie forestière Abitibi-Price Inc.
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Influence du contenu en eau du substrat et de la profondeur de plantation sur la formation de racines adventives caulinaires, la croissance et l'allocation glucidique de semis d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.)

Aubin, Normand Kevin January 1996 (has links) (PDF)
Depuis que la Ministère des Ressources Naturelles du Québec (MRN) a instauré son programme de reboisement au début des années quatre-vingt, la culture des semis en récipients s'est rapidement imposée comme principal mode de production. Afin de qualifier les semis au moment de la livraison des plants, le MRN utilise 15 normes et critères de qualité. Les critères visant les racines concernent entre autres la répartition uniforme de la masse racinaire et la présence de déformations. Mais aucun critère ne porte sur la présence d'un système racinaire adventif sur la tige des semis produits. Pourtant, les espèces du genre Picea ont un système racinaire superficiel dont la majeure partie se situe dans les 10 premiers centimètres de sol. Par exemple, des semis d'épinette noire établis en tube Ontario ont développé un système racinaire dont les deux tiers sont composés de racines adventives dix ans après la plantation. L'enfouissement de la tige causée par une plantation trop profonde ou l'accumulation de débris autour de la tige amèneraient les conditions d'humidité élevées nécessaires à la formation des racines adventives caulinaires. L'objectif général de cette expérience est de déterminer les conditions de culture favorables à la formation de racines adventives caulinaire. Des semis d'épinette noire d'un an ont été plantés à différentes profondeurs (au collet, l'hypocotyle enfoui, 5 premiers cm de la tige enfouis) dans un mélange tourbe:vermiculite 2:1 (v/v) et soumis à différents traitements de contenu en eau du substrat (100%, 75%, 50% et 25% de la capacité de rétention en eau du substrat). Six plants ont été plantés par pot-traitement et chaque pot-traitement distribué aléatoirement dans un sous bloc. Deux sous-blocs composaient un bloc, et quatre blocs ont été distribués dans la serre. Le contenu en eau du substrat a été maintenu par gravimétrie à l'aide d'un système automatisé. La vérification du contenu en eau du substrat se faisait chaque semaine en pesant chaque pot. Les semis ont été cultivés durant 25 semaines: les 8 premières en période de croissance en hauteur de la tige, les 2 suivantes sous traitement photopériodique de mise en dormance et les 15 dernières en période de dormance des semis. La température ambiante jour/nuit a été maintenue à 21°C/18°C. Les semis ont été soumis à la photopériode naturelle et la dormance induite avec une photopériode de 8 heures durant deux semaines. Les résultats indiquent que les racines adventives ne se forment que sur la partie de tige enfouie et à l'aisselle des branches dans certains cas. Aucun semis n'a formé des racines adventives sur l'hypocotyle. Une augmentation du nombre de lenticelles hypertrophiées présentes sur la tige et l'hypocotyle avec l'augmentation du contenu en eau du substrat a été observée. Ceci concorde avec le fait qu'une augmentation du contenu en eau diminue le taux d'oxygène du substrat, ce qui provoque l'hypertrophie des lenticelles. Le nombre total de racines adventives augmente avec l'augmentation du contenu en eau du substrat. Par contre, le système racinaire initial a eu une croissance importante et aucune lésion ou mort des racines n'a été observée. Il semble donc que l'enfouissement ou l'accumulation de débris autour de la tige amène des conditions d'humidité suffisantes pour la formation de racines adventives, l'augmentation du contenu en eau ne faisant qu'accélérer leur formation. La mise en dormance favorise la croissance des racines adventives tout autant que celle du système racinaire initial puisque le nombre total de racines adventives augmente dans le temps et que le rapport biomasse sèche caulinaire/biomasse sèche racinaire diminue fortement après la mise en dormance des semis. Pour tous les traitements et à chaque échantillonnage, la profondeur de plantation a influencé la hauteur, la biomasse sèche totale, la biomasse sèche racinaire et de la partie aérienne des semis. Les semis plantés profondément avec une partie de la tige enfouie avaient une tige plus longue après la croissance en hauteur de la tige mais plus courte à la fin de la période de dormance. Les racines adventives présentes sur la tige des semis enfouis semblent aider le système racinaire initial mais ne peuvent compenser la perte de surface photosynthétique par l'enfouissement d'aiguilles et de branches. Ceci est confirmé par une biomasse sèche totale et des organes inférieurs aux semis plantés moins profondément. Les semis soumis au stress hydrique ont vu leur croissance en hauteur diminuée durant tout le cycle de croissance. Ces semis ont par contre eu une croissance en diamètre et surtout une biomasse sèche racinaire proportionnellement plus grande que les semis bien irrigués durant la période de croissance en hauteur de la tige. De plus, le contenu en glucides solubles était élevé, surtout au niveau racinaire, durant la même période, aucune différence n'étant remarquée au niveau du contenu en amidon durant tout le cycle de croissance. Après la mise en dormance des semis, les semis stressés ont eu une croissance en diamètre et racinaire importante. L'accumulation de glucides solubles dans les racines semble provenir de l'hydrolyse de l'amidon durant la période de croissance en hauteur de la tige et de leur non utilisation par l'arrêt de croissance en hauteur et une faible croissance racinaire durant cette période. La mise en dormance a permis aux semis d'utiliser les glucides solubles présents pour leur croissance, leur contenu ne différant plus des semis soumis à des contenus en eau du substrat plus élevés à la fin de cette période. Les semis ayant été soumis à un stress hydrique semblent donc être physiologiquement identiques aux semis bien irrigués et prêts à reprendre une croissance normale. L'enfouissement d'une partie de la tige des semis d'épinette noire est donc une condition nécessaire à la formation de racines adventives. Un contenu en eau du substrat élevé ne fait qu'accélérer la formation et la croissance de celles-ci. De plus, la mise en dormance des semis favorise la croissance des racines adventives ayant été formées durant la phase de croissance en hauteur de la tige. Les semis soumis au stress hydrique sont en mesure de survivre en accumulant des glucides solubles, surtout dans leurs racines, durant la période de croissance en hauteur de la tige. Ceci permet aux semis de maintenir la turgescence des tissus et maintenir leur métabolisme de base. La mise en dormance permet une croissance racinaire accrue afin d'explorer un volume de sol plus grand, permettant une augmentation de l'absorption de l'eau. Dans ces conditions les semis ne sont plus physiologiquement stressés et peuvent donc reprendre une seconde saison de croissance.
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Potentiel de l'analyse des macrorestes pour détecter les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette dans des sols de sapinières boréales

Potelle, Bruno January 1995 (has links) (PDF)
L'analyse des macrorestes de la tordeuse des bourgeons de l'épinette {Choristoneura fumiferana Clem.) dans des sols provenant de quatre sapinières boréales d'âge et de structure différents a permis de décrire la distribution en profondeur des évidences d'anciennes épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. L'échantillonnage s'est fait au nord du lac Saint-Jean, où plusieurs études sur la dynamique des sapinières ont été réalisées. Vingt-huit profils de sols de 400 cm2 ont été récoltés jusqu'au sol minéral (10 à 20 cm de profondeur). Pour chaque profil, un sous-échantillon de 100 cm2 a été coupé en minces tranches d'environ 5 mm d'épaisseur et chacune des tranches a été tamisées sous une fine douche d'eau et examinées pour la présence de macrorestes en fonction de la profondeur. Quelques fragments d'enveloppes de chrysalide ont été extraits des sols, mais les macrorestes les mieux conservés dans l'humus et les plus abondants sont les résidus de digestion de la larve. Les concentrations de ces résidus sont localisées à des profondeurs spécifiques qui correspondent à des concentrations de graines d'espèces pionnières de la banque de graines du sol. À titre d'hypothèse, nous suggérons que cette correspondance dans le profil de sol est le reflet de la récurrence des épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette. Des indices laissent croire que le sol n'a pas été remanié de façon importante et qu'il enregistre les perturbations lors de la mise en place de la matière organique. À l'aide de la dynamique récente des sites établie d'après les structures d'âges et les courbes de croissance des arbres pour chacun des sites, ainsi que de la distribution verticale des graines de Rubus idaeus, on propose une explication de la répartition des déjections des larves dans le profil de l'humus des sapinières. Les déjections sont classées en trois types et chaque type correspond à des profondeurs spécifiques en rapport avec les épidémies de 1914, 1952 et 1974. Ce projet de recherche constitue le début d'un programme plus global sur l'analyse des macrorestes de la tordeuse des bourgeons de l'épinette et la compréhension de la dynamique des sapinières.
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Discours, législations et pratiques de la gestion polyvalente des milieux forestiers publics sagamiens, 1960-1994

Brisson, Carl January 1994 (has links) (PDF)
La forêt de la Sagamie forme une entité géographique considérée comme étant un bien collectif majeur de cette région. En plus d'une matière ligneuse abondante et de bonne qualité, ce territoire renferme d'innombrables ressources permettant la pratique d'activités récréo-touristiques. Cependant, nous considérons que l'utilisation actuelle de celle-ci est nettement déficiente. Cet espace a été utilisé selon un modèle de gestion favorisant un prélèvement de la matière ligneuse au détriment d'autres activités. Bien que ce milieu ait été considéré comme inépuisable, des observations, tant à grande échelle qu'à petite échelle, nous font graduellement découvrir tous les impacts négatifs de cette utilisation axée presque exclusivement sur la production de matière ligneuse. De plus, la politique forestière du Québec adoptée en 1986, ne nous permet pas d'envisager des changements importants quant à son utilisation et son mode de gestion plus polyvalent dans un avenir rapproché. En effet, le programme de reboisement et d'aménagement forestier, les plans d'affectation des terres publiques et le guide des modalités d'intervention ne font que confirmer à la forêt sa vocation de production de matière ligneuse. Pour que cette forêt ne devienne une vaste pépinière ne répondant qu'à la demande sans cesse grandissante en matière ligneuse de la grande industrie, il faut une planification tenant compte des besoins des régionaux et de la diversité des activités pratiquées en forêt. Ce mémoire s'inscrit donc dans une démarche de réappropriation et de revalorisation du territoire forestier régional s'appuyant sur une meilleure connaissance de l'état de l'environnement forestier, des attentes du milieu socio-économique, des discours technocratiques et politiques de même que des pratiques de gestion et d'exploitation, vu dans une perspective d'écodéveloppement. Afin de mieux comprendre le contexte historique de la mise en place du développement forestier actuel sagamien et de répondre à notre problématique, nous avons procédé 1) à l'analyse diachronique et comparative des diverses lois et politiques gouvernementales mises en place depuis les trente dernières années, 2) à l'analyse de la complexité de l'appareil administratif (gouvernement du Québec et MRC) et de ses instruments de contrôle, 3) à l'inventaire et à la catégorisation des impacts environnementaux laissés par des pratiques de gestion et d'exploitation utilisées jusqu'en 1985 environ et 4) à l'étude d'un cas concret d'essai d'aménagement polyvalent de la forêt dans le secteur des monts Valin. L'ensemble des observations faites à l'échelle régionale et micro-régionale (mont Valin) découlant de l'analyse des éléments précédemment énumérés, nous démontre qu'il y a une amélioration des instruments de contrôle de l'État visant à une plus grande protection de l'ensemble des ressources forestières. En ce qui concerne le discours politique gouvernemental, celui-ci nous entretient depuis 1986 de la nécessité d'un développement forestier durable axé sur une meilleure utilisation, une gestion intégrée et polyvalente des ressources mais passe sous silence la restauration du lourd passif environnemental québécois et sagamien. De plus, l'exploitation forestière industrielle demeure toujours un des instruments privilégiés par le gouvernement comme fer de lance du développement économique québécois et des régions-ressources dont le Saguenay?Lac-Saint-Jean, laissant comme marginales toutes les autres formes d'utilisation de la forêt. En effet selon les plans d'affectation des terres publiques, 90% de la forêt publique sur laquelle l'État se garde un droit de gestion exclusif, est toujours dédié prioritairement à la récolte de matières ligneuses. En contrepartie, les intervenants régionaux veulent une plus grande participation dans l'aménagement des forêts et la mise en valeur de leurs ressources. Ils réclament du gouvernement une plus grande décentralisation vers les régions des pouvoirs qui permettront une plus grande latitude des décideurs régionaux à prendre en main les orientations de l'aménagement et du développement du milieu forestier sagamien. En accord avec cette revendication, nous croyons que les MRC pourraient être le lieu de concertation et de décision qui prendraient en partie le relais de l'État comme gestionnaire privilégié de la forêt publique et le berceau d'idées novatrices concernant la réhabilitation des espaces forestiers, l'optimisation de leurs ressources et de leur potentiel d'utilisation polyvalente, de même que leur mode de gestion global.
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Importance de la prédation des cônes de l'épinette noire (Picea mariana) par l'écureuil roux (Tamiasciurus hudsonicus)

Potvin, Josée January 1994 (has links) (PDF)
L'écureuil roux (Tamiasciurus hudsonicus Erxleben) est considéré comme le principal prédateur des cônes de conifères en Amérique du Nord. Les graines d'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.) sont une source de nourriture importante pour ce petit mammifère dans la forêt boréale. Une prédation importante des cônes par l'écureuil diminue le potentiel de régénération de ce conifère advenant un incendie puisque l'épinette noire se régénère après feu uniquement à partir de graines. L'objectif principal de cette étude était de déterminer l'importance de la prédation récente et passée des cônes par l'écureuil roux. Le site étudié était situé dans la zone boréale à 55 km au nord de Chicoutimi. La végétation arborescente de ce site était composée à 95 % d'épinettes noires âgées d'une centaine d'années. La population d'écureuils roux du site a été évaluée par une méthode de capture-marquage-recapture, soit celle de Schumacher-Eschmeyer. Pour déterminer l'importance de la prédation récente, nous avons procédé en deux étapes: a) nous avons tout d'abord évalué la proportion de cônes prélevés par les écureuils durant l'été 1992 en effectuant un décompte du nombre de cônes portés par 14 épinettes au début juillet puis à la fin octobre et b) nous avons ensuite déterminé l'année de mortalité des branches coupées récemment sur les cimes en massue. La cime de certaines épinettes noires présente une forme en massue tout à fait caractéristique et unique à ce conifère. La forme particulière de la cime de l'épinette noire a fait l'objet d'une description détaillée pour déterminer, entre autres, la cause de ce phénomène. Pour évaluer l'importance passée de la prédation, nous avons développé une nouvelle méthode basée sur la dendrochronologie permettant de localiser des branches mortes incluses dans la structure de l'arbre, de déterminer leur âge et d'en arriver ainsi à situer les périodes pendant lesquelles les épinettes noires présentaient une forme en massue. La densité d'écureuils obtenue (2,9/ha) est comparable avec les densités que l'on retrouve habituellement dans les habitats conifériens. L'examen détaillé des cimes a permis de confirmer que la cime en massue est bien causée par l'élagage des rameaux portant des cônes par l'écureuil roux. Les résultats indiquent que près de 10 % des cônes ont été prélevés par les écureuils durant l'été 92. Cette faible prédation n'a pas eu un impact important sur la réserve de cônes des épinettes du peuplement étudié, réserve qui aurait été plus que suffisante pour assurer la régénération du peuplement en cas de feu. La datation de la mortalité des branches coupées des cimes en massue a permis de constater que 39 % des branches sont mortes en 1990 et que la mise à nu du tronc s'effectuait sur une période de plusieurs années et n'était pas le résultat d'une seule année de prédation intensive. Cette étude a également permis de développer une méthode tout à fait originale qui permet de connaître l'historique de la prédation subie par une épinette noire. Les épinettes étudiées présentaient d'anciennes zones dénudées indicatrices de plusieurs périodes de prédation au cours des 60 dernières années.

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