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Des paysages impossibles : nature, forme et historicité chez W. Wordsworth et S.T. Coleridge / Impossible landscapes : nature, form and historicity in Wordsworth and Coleridge

Folliot, Laurent 11 December 2010 (has links)
Souvent perçu comme le poète de la « nature » par excellence, William Wordsworth serait bien plutôt celui qui a donné définitivement congé à une riche tradition descriptive, puisque les évocations du paysage sont chez lui bien plus rares que chez tous ses prédécesseurs du XVIIIe siècle. Le présent travail se propose de prêter attention à cette raréfaction, qu’on peut également voir, sur le plan de l’histoire esthétique, comme le moment d’émergence d ’une modernité abstraite. La poésie wordsworthienne, qui a pour ambition de refonder le langage et les formes poétiques par un retour à l’authenticité de la nature, apparaît indissociablement comme une rupture avec un mode essentiel de la première modernité anglaise, celui des Géorgiques. Elle prend ainsi acte de la crise de la représentation qui affecte l’optimisme du XVIIIe siècle et qui empêche désormais de voir dans le paysage la manifestation d’ un ordre providentiel. Le « romantisme » anglais est ce qui surgit au défaut de la cosmologie, pour témoigner d’une fondamentale absence au monde. Cette évolution est ici étudiée en deux temps. On s’attachera d’abord à retracer, dans son détail, la trajectoire de la poésie de jeunesse de Wordsworth et de Coleridge, pour montrer que le moment refondateur de Lyrical Ballads intervient au terme d’un épuisement des formes et de la topique qui garantissaient traditionnellement l’intelligibilité du cosmos. Et l’on abordera ensuite trois moments distincts de la maturité poétique de Wordsworth [1798, 1802, 1807], qui suggèrent que le retour de l’idéologie dans son œuvre répond intimement à l’ébranlement radical dans lequel elle trouve son inspiration. / It is remarkable that Wordsworth should still be seen as the quintessential nature poet, when his poetry actually marks the demise of a well-established descriptive tradition in 18th-century English literature: depictions of landscape are much shorter and much less frequent in Wordsworth than in any of his predecessors. The present dissertation explores this paradox, a paradox which in historical and aesthetic terms could be read as heralding a « modern » shift towards abstraction. Wordsworth’s attempt to regenerate the forms and language of poetry through a recovery of « natural » authenticity amounts to a break with the Georgic mode crucial to English early modernity. It stems from the crisis in representation which attended the darkening of 18th-century optimism and meant that landscape could no longer be perceived as evidence of an immanent world-order. Romanticism in Wordsworth registers the default of cosmological discourse. I have tried to analyse this break in a twofold manner. The first part of this dissertation attempts to retrace, through close readings of Wordsworth’s and Coleridge’s early poetry, the gradual exhaustion of shared or conventional forms and meanings which led to the foundational moment of Lyrical Ballads. The second part, on the other hand, is concerned with Wordsworth’s subsequent evolution and attempts to chart it from three distinct moments [1798, 1802, 1807], suggesting that the poet’s increasing reliance on a conservative ideology is intimately bound up with the earlier, more radical aspects of his work.
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Des paysages impossibles : nature, forme et historicité chez W. Wordsworth et S.T. Coleridge

Folliot, Laurent 11 December 2010 (has links) (PDF)
Souvent perçu comme le poète de la " nature " par excellence, William Wordsworth serait bien plutôt celui qui a donné définitivement congé à une riche tradition descriptive, puisque les évocations du paysage sont chez lui bien plus rares que chez tous ses prédécesseurs du XVIIIe siècle. Le présent travail se propose de prêter attention à cette raréfaction, qu'on peut également voir, sur le plan de l'histoire esthétique, comme le moment d'émergence d 'une modernité abstraite. La poésie wordsworthienne, qui a pour ambition de refonder le langage et les formes poétiques par un retour à l'authenticité de la nature, apparaît indissociablement comme une rupture avec un mode essentiel de la première modernité anglaise, celui des Géorgiques. Elle prend ainsi acte de la crise de la représentation qui affecte l'optimisme du XVIIIe siècle et qui empêche désormais de voir dans le paysage la manifestation d' un ordre providentiel. Le " romantisme " anglais est ce qui surgit au défaut de la cosmologie, pour témoigner d'une fondamentale absence au monde. Cette évolution est ici étudiée en deux temps. On s'attachera d'abord à retracer, dans son détail, la trajectoire de la poésie de jeunesse de Wordsworth et de Coleridge, pour montrer que le moment refondateur de Lyrical Ballads intervient au terme d'un épuisement des formes et de la topique qui garantissaient traditionnellement l'intelligibilité du cosmos. Et l'on abordera ensuite trois moments distincts de la maturité poétique de Wordsworth [1798, 1802, 1807], qui suggèrent que le retour de l'idéologie dans son œuvre répond intimement à l'ébranlement radical dans lequel elle trouve son inspiration.
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Entre vita activa et vita contemplativa, la "vita poeticia" de Nicolas Barthélémy de Loches, un moine-poète du début de la Renaissance française / Amid "vita activa" and "vita contemplativa", the "vita poetica" of Nicolas Barthélemy de Loches, early French Renaissance poet monk

Gauthier, Élise 17 March 2018 (has links)
Bien qu’il ait inspiré des contemporains plus célèbres, tels François Rabelais et Clément Marot, et fréquenté des humanistes de premier plan, bien qu’il soit l’auteur d’une forme de tragédie latine inédite et maintes fois rééditée, et d’une chronique du règne de Louis XII connue des historiens, le poète néo-latin Nicolas Barthélemy de Loches est resté parfaitement méconnu. Il est ainsi nécessaire de rassembler, corriger et compléter les données dont on peut disposer sur ce personnage et ses oeuvres, mais aussi de reconstituer le cadre social, littéraire et historique dans lequel il a vécu et composé, afin de réévaluer la diversité et la richesse poétique de ses oeuvres. Ces données suffisent à montrer que les écrits de Barthélemy ne sont pas ceux d’un moine cloîtré, mais bien plutôt ceux d’un véritable humaniste engagé dans les réformes de son temps, qu’elles soient pédagogiques, monastiques ou évangéliques. L’édition d’un des recueils poétiques de Barthélemy les plus représentatifs de sa production littéraire (le recueil varié paru à Paris en 1520) vient nourrir et confirmer cette lecture. / Although he inspired famous contemporaries like François Rabelais or Clément Marot, and spent time with leading humanists, although he wrote a new Latin tragedy form many times reprinted and a chronicle about the reign of Louis XII familiar to historians, very little is known about the Neo-Latin poet Nicolas Barthélemy de Loches. Collecting, correcting and completing existing data about the man and his writings is necessary, as well as the reconstruction of the social, literary and historical environment in which he lived and wrote, in order to reevaluate the poetic diversity and richness of his work. Such data are enough to show that Barthélemy’s works were not written by a cloistered monk, but rather by a true humanist involved in the pedagogical, monastic and evangelical reforms of his time. The edition of one of the most representative poetic collections written by Barthélemy (a varied collection printed in 1520 in Paris) supports and confirms this interpretation.
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Les vers latins en France au XIXème siècle / Latin verses in France in the nineteenth century

Jalabert, Romain 03 September 2015 (has links)
Les vers latins ne furent pas un pensum pour tous les collégiens du XIXe siècle. Ils eurent un rôle récréatif dans l’enseignement des humanités, au sein duquel ils favorisaient l’étude des poètes de langue française, parfois contemporains, par le biais de traductions. Ils furent une introduction aux belles-lettres pour quelques-uns, dont Sainte-Beuve, Musset, Baudelaire, Bourget et Rimbaud. Des périodiques et des recueils de poésie néo-latine, qui n’étaient pas tous scolaires, poursuivaient une tradition humaniste privilégiant l’épigramme et les jeux versifiés. Ces publications reflétaient également l’évolution des formes poétiques : essoufflement de l’épopée et de la fable, fortune de l’ode civique et des genres didactiques et descriptifs, recherche d’une synthèse entre esthétique des belles-lettres et philosophie sensualiste, succès du romantisme lamartinien. Dans cette tradition, le poème de Baudelaire « Franciscae meae laudes », dont la fortune se confondit avec celle du latin décadent dans la littérature française, constituait un cas à part. Durant la deuxième moitié du XIXe siècle, la période 1750-1830 fut considérée comme l’âge d’or des humanités. Elle fut l’apogée de l’institution Sainte-Barbe et du concours général et correspondit à une génération d’élèves et de professeurs arrivés aux responsabilités à la fin du XVIIIe siècle et revenus au pouvoir après la Révolution. La poésie de cette période eut une inspiration commune, en latin ou en français. / Latin verses were not an extra duty for all students in the nineteenth century. They had a recreational role in teaching humanities, as they favoured the study of French poets, sometimes the contemporary ones, through translations. They were in deed an introduction to the belles-lettres for some students like Sainte-Beuve, Musset, Baudelaire, Rimbaud and Bourget. Periodicals and neo-Latin publications, which were not all bound to school, followed a humanist tradition favouring epigrams and versified games. These publications also reflected the evolution of poetic forms : the slowing of epic and fable, the health of civic ode and didactic and descriptive poems, search for a synthesis between aesthetics of belles-lettres and philosophy sensualist, fame of Lamartine’s romanticism. In this tradition, Baudelaire's poem "Franciscae meae laudes", whose success was bound to that of the decadent Latin in French literature, was a special case. During the second half of the nineteenth century, the 1750-1830’s period was considered as the golden age of the humanities. It was the apogee of the Sainte-Barbe’s institution and the concours général and corresponded to a generation of students and teachers who arrived to political responsibilities in the late eighteenth century and returned to power after the Revolution. The poetry of this period had a common inspiration, in Latin or in French.

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