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Optimisation de l’usage des antiparasitaires chez la génisse d’élevage en vue de prévenir le risque d’émergence de populations de strongles digestifs résistants : développement d’une stratégie durable de traitement sélectif.Merlin, Aurélie 27 January 2017 (has links)
Les traitements anthelminthiques (AH) visant à maîtriser l’impact des strongles gastro-intestinaux (SGI) sur la croissance des jeunes bovins doivent être rationnalisés afin de préserver durablement leur efficacité. L’objectif de cette thèse a été de développer et d’évaluer des stratégies de traitement ciblé sélectif (TCS) basées sur la croissance chez les génisses laitières de première saison de pâturage afin de préserver des populations refuges de SGI, non exposées aux AH, et ainsi de retarder l’apparition de résistance. La relation croissance/parasitisme en fin de saison a tout d’abord été étudiée dans des environnements variés ce qui a permis d’appréhender des lots plus infestés et, à l’intérieur de ces lots, des individus plus fortement infestés. Un arbre de décision de traitement de rentrée a été ensuite proposé en combinant des indicateurs de conduite au pâturage pour identifier les groupes à risque et plusieurs seuils de GMQ pour identifier les animaux souffrant le plus du parasitisme. Une stratégie de TCS basée sur le GMQ moyen réalisé à mi- saison a été évaluée sur le terrain par comparaison avec un traitement collectif. Aucune différence significative, en termes de croissance et de parasitisme, n’a été observée à la rentrée entre le groupe TCS et le groupe traité collectivement. Enfin, les attitudes et les perceptions des vétérinaires vis-à-vis du contrôle des parasitoses digestives en élevage bovin laitier et notamment d’une gestion plus raisonnée des anthelminthiques, ont été évaluées. Les vétérinaires reconnaissent la nécessité d’appréhender les traitements AH de manière raisonnée mais identifient de nombreux freins relatifs au développement du conseil et à la disponibilité d’outils simples, fiables et peu couteux. Les résultats de cette thèse montrent qu’il est possible de cibler l’utilisation des AH chez les génisses laitières de première saison de pâturage en se basant sur des indicateurs individuels et de groupe simples d’emploi. / In first grazing season calves (FGSC), the anthelmintic (AH) treatments used to control the negative impact of gastrointestinal nematodes (GIN) on growth must be rationalized to preserve their long-term efficacy. The aim of this PhD thesis was to develop and assess targeted selective treatment (TST) strategies based on growth in FGSC, in order to preserve GIN populations in refugia i.e. not exposed to AH, and thus delay the emergence of AH resistance. Firstly, the relation growth/GIN infection at housing was demonstrated in different environments which allowed identifying groups, and within groups, the most infected animals. Then, a tree treatment decision at housing was proposed combing grazing management indicators to identify the groups at risk, and several average daily weight gain (ADWG) thresholds to identify, within groups, the animals suffering the most of infection. A TST strategy based on mid- season mean ADWG was assessed in field survey in comparison with whole group treatment (WGT). No significant difference, in terms of growth and GIN infection, was observed at housing between the TST and the WGT groups. Lastly, the veterinarians’ behaviors and perceptions about the control of GIN in dairy cattle farming, including a more rational AH management, were assessed. The veterinarians recognize the need to consider the sustainability of the AH treatment but identify serval obstacles as the development of advices and the availability of simple, reliable and cheap tools.The results of this thesis show that it is possible to target the use of AH in FGSC basing on individual and group indicators.
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Une approche moléculaire pour mieux comprendre l'infertilité chez la vache laitièreGagnon-Duval, Laurianne 10 1900 (has links)
Au cours des dernières années, une sélection génétique importante a été faite pour améliorer la production de lait des bovins, ceci au détriment des performances reproductives. Cette diminution de performance n’a cependant pas été rapportée chez la génisse présentant un même potentiel génétique. Cette immense production de lait et les changements métaboliques qui l’accompagnent ont donc un impact négatif sur l’efficacité reproductive des vaches laitières qui subissent un stress métabolique supérieur à celui des génisses. Le but de l’étude était d’acquérir une meilleure connaissance des différences moléculaires et métaboliques entre ces deux groupes d’animaux pour amener à une meilleure compréhension de la pathogenèse de l’infertilité chez la vache laitière. Pour ce faire, les vagues folliculaires de vaches en lactation (30-50 jours en lait; N = 12) et de génisses (N = 10) ont été synchronisées par ablation écho guidée des follicules et par traitement hormonal avec injection de prostaglandine et insertion d’un implant de progestérone. L’aspiration du liquide folliculaire et des cellules de la granulosa du follicule dominant a été faite au jour 6. Les paramètres métaboliques mesurés chez les animaux à partir de prises de sang, faites au jour 6, confirment un plus grand stress métabolique chez la vache, les niveaux de BHBA, acides biliaires et cholestérol étant plus élevés et le niveau de glucose plus bas chez celles-ci. Un total de six échantillons a été utilisé pour le séquençage d’ARN et des analyses bio-informatiques ont été effectuées. Plusieurs gènes et voies de signalisation ont présenté des différences entre les deux groupes d’animaux incluant le cycle cellulaire et la production d’hormones. Une confirmation des résultats par PCR en temps réel a été faite, mais la grande variation intragroupe a nui à l’obtention de résultats significatifs. Conjointement, une culture primaire de cellules de la granulosa a été réalisée pour évaluer l’effet des acides biliaires sur la stéroïdogenèse suite à la détection d’une plus grande quantité de ceux-ci chez la vache laitière. La présence d’acide biliaire dans la culture cellulaire cause une diminution de l’accumulation d’estradiol ainsi que de l’expression des gènes CYP19A1 et CYP11A1. Les résultats présentés dans ce mémoire indiquent une différence potentielle au niveau métabolique et moléculaire des follicules dominants entre la vache laitière et la génisse pouvant avoir une responsabilité dans la diminution de l’efficacité reproductive observée chez la vache laitière. / Over the last fifty or more years, genetic selection has been employed to improve milk production in dairy cattle. This selection was made at the expense of reproductive performance. The observed decrease in fertility does not occur in heifers with the same genetic merit. The enormous milk production and the metabolic challenge that accompany it have a negative impact on the reproductive efficiency due to the metabolic stress of lactation. The purpose of the study was to gain a better knowledge of the molecular and metabolic difference between the two groups of animals in order to better understand the pathogenesis of infertility in dairy cows. To do this, the follicular wave of twelve lactating cows (30-50 days in milk; N = 12) and ten heifers (N = 10) were synchronized by ultrasound guided follicle ablation and by hormonal treatment with injection of prostaglandin-F2α and insertion of a progesterone implant. Follicular fluid and granulosa cells of the dominant follicle were aspirated on day 6. The metabolic indicators BHBA, total bile acids, cholesterol and glucose, were measured in the animals from the blood samples also taken on day 6 confirming greater metabolic stress in the cows when compared to the heifers. A total of six samples were used for RNA sequencing and bioinformatics analyses were performed. Several genes and signaling and cellular function pathways were shown to differ between the two groups of animals, including the cell cycle signaling pathway and hormone production pathway. A confirmation of the results by real-time PCR was undertaken, but the great intragroup variation obviated significant results. In the second set of experiments, primary culture of granulosa cells was conducted to evaluate the effect of bile acids on steroidogenesis to further explore the larger amount of the bile acids in the dairy cows when compared to heifers. The results demonstrate a difference in the metabolic status of the animals; BHBA, total bile acids and cholesterol being higher and glucose being lower in the dairy cow relative to the heifer. Presence of bile acids in the granulosa cell culture caused a decrease in expression of CYP19A1, CYP11A1 and estradiol accumulation. The differences at the metabolic and molecular level of the dominant follicles between dairy cows and heifers may be implicated in the reduced reproductive efficiency of the dairy cows.
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