Diss.--Hamburg--Juristische Fakultät, 2004. / Bibliogr. p. 271-290.

La présente thèse s’appuie sur les théories familiales systémiques et son postulat d’interdépendance des sous-systèmes familiaux pour se focaliser sur l’étude des sous-systèmes parent-parent et parent-enfant. La réorganisation du système familial au moment de la rupture est associée à plusieurs défis et deux processus sont considérés comme essentiels au bien-être et à l’adaptation de tous les membres de la famille après la séparation : la coparentalité et l’implication paternelle (Afonso, 2007; Amato, 2000; Feinberg, 2003). Si ces processus ont souvent été appréhendés de façon indépendante, autant sur le plan théorique que sur le plan empirique, la présente thèse les étudie simultanément. À partir d’un échantillon de familles séparées de la population générale québécoise, cette étude cible spécifiquement la période proximale à la rupture et des enfants âgés entre 4 et 8 ans. Un premier volet de cette thèse examine de façon transversale la diversité des patrons relationnels coparentaux et père-enfant à l’aide d’une analyse de classes latentes. Les caractéristiques individuelles des enfants, des parents et du contexte familial associées à ces patrons relationnels sont ensuite examinées. Un second volet de cette thèse s’appuie sur un devis longitudinal afin d’examiner la force et la direction des liens entre la coparentalité et l’implication paternelle. Un modèle de relations longitudinales croisées sur deux temps de mesure, soit au moment de la séparation et un à deux ans plus tard, a été réalisé. Les résultats mettent en évidence l’unidirectionnalité des liens entre la coparentalité et la fréquence des contacts : les difficultés sur le plan coparentalité au moment de la séparation prédisent une fréquence moindre des contacts pèreenfant un à deux ans plus tard, alors que la fréquence des contacts au moment de la séparation n’influence pas la relation coparentale future. L’ensemble des résultats obtenus permettra de proposer des perspectives de recherche et des pistes d’intervention.

La coparentalité référait initialement à la relation entretenue par les deux parents d'un enfant concernant son éducation et son bienêtre. En contexte de recomposition familiale, cette relation peut s'activer à la fois dans le couple recomposé (un parent et un beau-parent) et dans l'équipe coparentale composée de trois (deux parents et un beau-parent) ou quatre adultes (deux parents et deux beaux-parents). La coparentalité est un concept multidimensionnel composé de six dimensions : le soutien, le conflit, l'accord/désaccord éducatif, l'engagement, la division du travail et la triangulation. Les objectifs de cette thèse sont de comprendre comment ses dimensions se déploient au sein des couples recomposés et des équipes coparentales, mais aussi d'examiner les éléments contextuels qui permettent de comprendre les différents fonctionnements coparentaux des couples et des équipes. L'approche qualitative a été privilégiée et 16 couples recomposés, à la fois mère-beau-père et père-belle-mère, ont participé à une entrevue semi-dirigée. Les résultats ont permis de dégager trois fonctionnements coparentaux propres aux couples recomposés : cohésif équilibré, cohésif déséquilibré et non cohésif déséquilibré. La cohésion fait référence au soutien que s'apportent les membres du couple et l'équilibre/déséquilibre rend compte du niveau d'engagement de chacun. Les couples cohésifs équilibrés se soutiennent et s'engagent de manière relativement équilibrée, que ce soit concernant des aspects disciplinaires, socioéducatifs ou émotionnels. Les couples cohésifs déséquilibrés se soutiennent, mais s'engagent de manière déséquilibrée auprès de l'enfant. L'un des membres va délaisser occasionnellement les aspects disciplinaires. Enfin, les couples non cohésifs déséquilibrés ne se soutiennent pas ou très peu et s'engagent de manière déséquilibrée. C'est souvent le beau-parent qui délaisse entièrement les aspects disciplinaires. Plusieurs éléments ont été rapportés comme venant expliquer ces différents fonctionnements coparentaux. Ils sont relatifs aux enfants (âge, acceptation, personnalité), aux beaux-parents (difficultés liées au rôle, expériences) ainsi qu'au temps, à la famille et à la communication. Trois fonctionnements relatifs aux équipes coparentales sont également mis en évidence : cohésif, non cohésif conflictuel et non cohésif déséquilibré. Les équipes cohésives se soutiennent mutuellement et sont très rarement en conflit. Les équipes non cohésives conflictuelles sont, à l'inverse, régulièrement en conflit et incapables de se soutenir. Enfin, les équipes non cohésives déséquilibrées présentent un faible niveau de conflit et de soutien (soutien unilatéral). L'engagement entre les deux foyers de l'enfant est déséquilibré, l'un d'eux est peu engagé, ce qui amène à la fois peu de soutien et peu de conflits. Finalement, les éléments permettant de comprendre cette diversité sont relatifs à l'autre parent (attitude et comportements, difficultés personnelles, communication), à la qualité de la relation des parents séparés et au temps. / Coparenting refers to the relation between both parents regarding education and well-being of a child. In stepfamilies, these relationships can be active both in the "step couple" (parent and stepparent) and in the coparenting team of three (two parents and one stepparent) or four adults (two parents and two stepparents). Coparenting is a multidimensional concept composed of six dimensions: support, conflict, educative agreement/disagreement, engagement, division of labour and triangulation. The present thesis aims to understand how its dimensions are distributed within step couples and coparenting teams but also to investigate contextual elements, which contribute to the understanding of coparenting patterns in step couples and teams. A qualitative approach has been used and 16 step couples, both mother-stepfather and father-stepmother, participated in a semi-structured interview. Results draw three coparenting functioning patterns specific to step-couples: cohesive balanced, cohesive imbalanced and non-cohesive imbalanced. Cohesion refers to the support between each couple's members and the balanced/imbalanced is related to the level of engagement between each other. Balanced cohesive couples, support each other and are engaged in a balanced way concerning disciplinary, socio-educational and emotional aspects. Imbalanced cohesive couples support each other, but are engaged in an imbalanced way with the child. The stepparent is usually the person who occasionally gives up the disciplinary aspects. Last, the non-cohesive imbalanced couples, don't support each other or just a few and are engaged in an imbalanced way, it means that one of the members gives up totally the disciplinary aspects. Various elements have been reported to explain the different coparenting functioning patterns. These are relative to children (age, acceptance, personality), stepparents (role difficulties, experiences) but also timing, family and communication. Three specific functioning patterns to coparenting teams were also revealed: cohesive, cohesive conflictual and non-cohesive imbalanced. Cohesive teams support each other and are rarely in conflict. On the other hand, cohesive conflictual teams are regularly in conflict but enable to support each other. Last, non-cohesive imbalanced teams are not in conflict, and don't support a lot (unilateral support). Engagement between both households is imbalanced, one of them is too weakly engaged which generates less support and fewer conflicts. Finally, these elements, that allow understanding this diversity, are relative to the other parent (attitude and behaviour, personal difficulties, communication), the quality of the separated parents' relationship and timing.

Alors qu'on observe une augmentation des situations familiales où le père a la garde partagée ou principale de son enfant à la suite d'une séparation conjugale (Biland & Schultz, 2013), la majorité des travaux de recherche sur l'engagement parental des pères séparés se sont jusqu'à présent intéressés aux pères non résidents, et ce, en recourant à des modèles théoriques et à des mesures qui ne prennent pas en compte les contraintes en termes de temps et d'accessibilité à l'enfant que vivent les pères séparés (Hawkins & Palkovitz, 1999; Pasley & Braver, 2004). En découle alors une certaine méconnaissance de l'engagement paternel en contexte de séparation, que la présente thèse et ses trois articles empiriques visent à pallier. Les articles reposent sur l'analyse de données du premier temps de mesure de l'Enquête longitudinale des parents séparés et recomposés du Québec (Saint-Jacques et al., 2018), pour lequel un échantillon représentatif de 656 pères d'enfants de moins de 14 ans, vivant au Québec, au Canada, et qui se sont séparés entre 2016 et 2018, ont rempli un questionnaire en ligne. Le premier article de cette thèse emploie des analyses factorielles confirmatoires pour démontrer la validité empirique d'une nouvelle mesure documentant l'engagement des pères séparés, relativement à l'autre parent, dans les activités d'engagement positif, les soins indirects et la prise de décisions concernant l'enfant, et ce, peu importe le sexe et l'âge de ce dernier. Sur la base de cette nouvelle mesure, le deuxième article fait appel à des analyses par équations structurales pour démontrer qu'un plus grand bien-être psychologique du père et plus de temps de garde contribuent à expliquer davantage d'engagement paternel en contexte de séparation. Une moindre qualité de la relation coparentale est associée à davantage d'engagement paternel lorsque le père est plus engagé que l'autre parent. Enfin, les analyses de profils latents menées pour le troisième article font ressortir quatre profils d'engagement paternel post-séparation relatif à l'autre parent, soit récréatif (recreational), équilibré (balanced), à portée de main (on-hand) et endosseur de charges(load-bearing). Ces profils se distinguent par le niveau général d'engagement des pères relatif à l'autre parent, mais également par le niveau d'engagement dans chacune des trois dimensions mesurées. Les pères des profils récréatif et endosseur de charges ont un revenu et un niveau d'éducation plus faibles et vivent plus loin de l'autre parent que ceux du profil équilibré. Bien que fortement associés aux profils d'engagement paternel, différents types de garde au père (non résident, partagée, principale) sont représentés dans chaque profil. De l'ensemble de ces résultats se dégagent des perspectives de recherche et des pistes d'intervention. La présente thèse souligne en effet l'importance d'adopter une approche multidimensionnelle de l'engagement paternel post-séparation et ouvre sur la pertinence de bonifier la mesure élaborée dans l'article empirique 1, mais aussi à réfléchir à d'autres façons de mesurer l'engagement paternel en contexte de séparation. Outre les enjeux de mesures, un devis longitudinal pourrait permettre de clarifier la direction des associations entre les variables, notamment celles étudiées dans l'article empirique 2, de même qu'à documenter la contribution de l'engagement parental du père à la qualité de la relation père-enfant et la relation coparentale de même que l'impact de cet engagement sur le bien-être psychologique du père lui-même et sur celui de son enfant. D'autres travaux de recherche sont aussi nécessaires afin de mieux comprendre certaines associations, dont celle entre l'engagement paternel et la qualité de la relation coparentale dans le sous-groupe de pères plus engagés que l'autre parent. Les profils identifiés dans l'article empirique 3 devraient aussi faire l'objet d'autres travaux de recherche, entre autres pour documenter leur représentativité ailleurs qu'au Québec de même qu'à savoir si les mêmes profils sont obtenus quelques années plus tard. Enfin, concernant les pistes d'intervention, les résultats de cette thèse soulignent l'importance de porter une attention particulière aux pères défavorisés sur le plan socioéconomique et de promouvoir un engagement parental du père plus égalitaire à celui de l'autre parent. À ce sujet, le temps de garde qu'a le père de son enfant, la qualité de la relation coparentale et le bien-être psychologique du père figurent parmi les cibles d'intervention pertinentes à considérer. / Despite an increase in the prevalence of shared or sole custody being awarded to fathers following parental separation (Biland & Schultz, 2013), most research regarding separated fathers' involvement with their child(ren) has focused on nonresident fathers based on theoretical models and measures that do not consider time and accessibility constraints faced by separated fathers (Hawkins & Palkovitz, 1999; Pasley & Braver, 2004). The result is a limited portrait of separated fathers' parental involvement, which this thesis and its three empirical articles aim to overcome. These articles analyze data from the first time point of the Longitudinal Survey of Separated Parents and Stepfamilies in Quebec, Canada (Saint-Jacques et al., 2018), for which a representative sample of 656 fathers who have a child under 14 years of age and separated between 2016 and 2018 completed an online questionnaire. The first article of this thesis supports the empirical validity of a new measure of separated fathers' parental involvement, relative to the other parent, in positive involvement activities, indirect care and decision-making, regardless of child gender and age. The second article, based on this new measure, shows how greater father psychological well-being and custody time help account for greater parental involvement by separated fathers. A poorer coparenting relationship accounts for greater father involvement, specifically when fathers are more involved than the other parent. Finally, the third article used latent profile analyses to identify four profiles of post-separation father involvement, namely recreational, balanced, on-hand and load-bearing. Profiles differ in fathers' overall level of involvement relative to the other parent, but also in their level of involvement in each of the three dimensions measured. Fathers with recreational and load-bearing profiles are poorer, less educated and live farther away from the other parent than balanced profile fathers. Although custody types (nonresident, shared, sole) are strongly associated with father involvement profiles, different custody types are represented in each profile. These results highlight new avenues for research and intervention. This thesis emphasizes the importance of adopting a multidimensional approach to post-separation father involvement and opens up on both the relevance of improving the measure developed in empirical article 1 and the need to consider other ways of measuring paternal involvement in the context of separation. In addition to measurement issues, a longitudinal design could clarify the direction of associations between variables, particularly those studied in empirical article 2, as well as document the contribution of fathers' parental involvement to father-child and coparenting relationship quality and the impact of father involvement on the psychological well-being of both the father and child. Besides, further research is needed to better understand some of the association, especially the one between separated fathers' involvement and the quality of the co-parenting relationship among fathers who are more involved than the other parent. The profiles identified in article 3 should also be the subject of further research aimed at documenting their representativeness elsewhere than in Quebec and exploring whether the same profiles are found a few years later. Finally, regarding avenues for intervention, the results of this thesis underline the importance of paying special attention to socioeconomically disadvantaged fathers and of promoting equal involvement of fathers in parenting to that of the other parent. In this regard, this research suggests the amount of custody time to fathers, the quality of the coparenting relationship and the psychological well-being of fathers are relevant targets of intervention.

La présente étude vise à comparer les jeunes en garde partagée et en garde seule sur le plan de l'adaptation, des conflits parentaux et des relations parents-enfant. De plus, elle s'intéresse à la comparaison des modalités de garde en situation de conflit parental élevé ainsi qu'au rôle modérateur de la garde dans le lien entre les processus familiaux (e.g., conflits entre les parents et relations parents-enfant) et l'adaptation des enfants. 125 jeunes provenant de familles séparées et leurs parents ont rempli un questionnaire au début de l'étude (Temps 1) et un an plus tard (Temps 2). Les résultats indiquent que les deux groupes diffèrent peu sur les variables à l'étude, sauf en ce qui a trait aux problèmes de comportement intériorisés et à la résolution de conflit du point de vue parental. Dans l'ensemble, les groupes évoluent positivement entre les temps de mesure. Les résultats ont un effet réhabilitant pour la garde seule, qui peut être négativement affectée par les préjugés de la société.

Cette recherche s'intéresse à l'évolution des arrangements résidentiels des jeunes de famille séparée, ainsi qu'à leur ajustement au sein des différentes formules de garde par le biais de leur lien relationnel avec leurs parents et leurs attitudes envers la famille et le mariage. Troisième phase d'une étude longitudinale qui évalue l'évolution des formules de garde, cette étude permet de recueillir des informations sur l'évolution des formules de garde sur une période de quatre années. 148 adolescents âgés de 13 à 25 ans participent à cette recherche lors d'une entrevue téléphonique. Les résultats indiquent que la formule de garde des jeunes se transforme au fil des ans mais que l'évolution varie selon l'âge de l'enfant. L'étude indique également que l'attachement de l'enfant envers son père est différent selon les formules de garde, alors que ses attitudes à l'égard des projets de famille ne sont pas influencées par sa formule de garde.

Cette thèse vise à identifier les prédicteurs de la sensibilité parentale, considérée comme une caractéristique individuelle et familiale, de pères et de mères d'un premier enfant âgé de 19 mois. Elle prend en compte, au sein d'un cadre conceptuel écosystémique, des variables liées à l'enfant, au parent et au contexte interpersonnel et social de la famille qui permettent d'expliquer les similarités et les différences entre les pères et les mères. À la maison et au moment d'une visite en laboratoire, les deux membres de 55 couples ont complété des mesures autorapportées de caractéristiques sociodémographiques, du niveau de difficulté de l'enfant, de leur bien-être psychologique, de leur perception d'efficacité et de leurs comportements parentaux, ainsi que de la qualité de la relation conjugale et coparentale. Durant cette rencontre, les comportements coparentaux et le niveau de difficulté de l'enfant ont été observés lors d'une séance de jeu triadique et la sensibilité parentale a été évaluée pendant une tâche d'attention divisée. Le premier article s'intéresse plus spécifiquement à certaines caractéristiques de l'enfant et du parent ainsi qu'à leur contexte sociodémographique qui permettent d'expliquer la sensibilité parentale, tout en testant pour un effet modérateur du geme du parent sur ces associations. Il vise également à vérifier l'existence d'une sensibilité commune aux deux parents comme caractéristique d'un milieu parental. Des analyses multiniveaux démontrent qu'une petite proportion de la variance de la sensibilité parentale est commune entre les parents d'une même famille (15% de variance interfamiliale). Parmi l'ensemble des variables examinées, plus le parent est jeune, plus il rapporte de surprotection, moins il rapporte d'hostilité réactive et moins l'enfant est perçu et observé comme étant difficile, meilleure est la sensibilité parentale et ce, sans égard au sexe du parent. Ces cinq variables permettent d'expliquer 26% de la variance totale et 35% de la variance interfamiliale de la sensibilité parentale. Cette étude souligne l'importance de la perception du parent et du niveau de difficulté de l'enfant dans la compréhension de la sensibilité parentale. Le deuxième article examine les interrelations entre le contexte interpersonnel (sociodémographique, conjugal, coparental et lié au conjoint) et la sensibilité parentale avec une attention particulière portée aux différences entre les pères et les mères. Il permet également de considérer le rôle médiateur de la coparentalité dans l'explication de l'association entre les autres prédicteurs contextuels et la sensibilité paternelle. Les objectifs sont testés à l'aide d'analyses de régression linéaire, distinctes selon le geme du parent. Des tests de la statistique Z Pearson-Fillon modifiée révèlent des différences significatives entre les pères et les mères au plan des corrélations entre la sensibilité parentale et le bien-être psychologique du conjoint de même qu'avec les autorapports de conflits conjugaux. Aucune variable n'est corrélée significativement avec la sensibilité des mères. Chez les pères, une meilleure sensibilité paternelle est associée au fait d'être marié, à un plus grand bien-être psychologique chez leur conjointe de même qu'à une observation plus positive de la coparentalité. Ces résultats vont dans le sens d'une hypothèse de débordement chez les pères, où leurs compétences parentales reposent sur la qualité de leur relation conjugale. Les résultats soutiennent plutôt une hypothèse de compensation chez les mères, où elles compensent plutôt une relation conjugale négative dans la relation avec leur enfant, et de protection pour les mères, où la sensibilité maternelle n'est pas associée à la qualité de la relation conjugale. Cette thèse soutient la nécessité d'observer parallèlement les pères et les mères selon une approche écosystémique pour avoir une compréhension complète de leurs compétences parentales.