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Les figures du fou dans la dramaturgie québécoise : portraits esthétiques

Boucher, Gabrielle January 2016 (has links)
La folie dans la dramaturgie québécoise est davantage une métaphore méta-théâtrale qu’une qualité liée à la maladie mentale. Certes, avec la naissance des sciences humaines, les dramaturges occidentaux ont progressivement fait disparaître les personnages iconographiques au profit de patients (Smadja, 2009). Il n’en demeure pas moins que les manifestations contemporaines de ce « type » de personnage ne cessent de se multiplier, particulièrement dans le corpus dramaturgique québécois. En explorant le traitement réservé aux « fous » de ce même corpus, on découvre une série de chantiers exploratoires voués autant à la remise en question de la structure linéaire ou réaliste qu’à la réflexion ontologique. Ces questionnements quant à l’identité du personnage permettent de les cerner en tant que « figures », la conséquence d’une reconceptualisation du personnage théâtral, tributaire, quant à elle, d’un nouvel ordre dramaturgique (Ryngaert, 2008). Qui plus est, ces figures rappellent explicitement – et parfois ironiquement –, par leur lucidité et leur regard philosophique porté sur l’existence humaine, le traitement dramaturgique que Shakespeare réserve à Macbeth, Hamlet et Lear. Cette thèse propose d’étudier trois personnages de la dramaturgie québécoise – soit Mycroft Mixeudeim (La charge de l’orignal épormyable de Claude Gauvreau), Charles Charles (Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans de Normand Chaurette) et Miriam (Ce que nous avons fait de Pascal Brullemans) –, dans le but de dresser un portrait, aussi sommaire soit-il, des multiples déclinaisons de la figure du fou dans le théâtre québécois depuis les années 60. Cette analyse permettra de nuancer le point de vue de Foucault selon lequel la notion de folie s’est normalisée jusqu’à perdre son caractère a priori imagé ou iconographique (Foucault, 1964). Pour ce faire, elle s’articulera autour de grilles esthétiques empruntées à des courants des arts visuels, soit respectivement le romantisme, l’expressionnisme et le déconstructivisme. En repérant les ressemblances et les dissemblances dans le traitement esthétique des trois figures, nous serons en mesure de prouver que la figure du fou dans le théâtre québécois se veut plutôt un creuset pour se questionner sur l’Art, le langage et le théâtre comme moyens de mieux cerner la réalité.
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De l'autre côté des mots : poétique des paroles muettes et politique contrariée dans la littérature québécoise : (Gauvreau, Miron, Aquin)

Jalbert, Martin 16 April 2018 (has links)
La présente thèse traite des manières singulières dont certaines oeuvres littéraires québécoises, marquées à des degrés divers par l'horizon de l'émancipation, disposent de la possibilité que les êtres humains puissent eux-mêmes s'affranchir des conditions de leur assujettissement et de leur domination. Elle emprunte pour cela à la philosophie de Jacques Rancière sa manière de penser les rapports entre littérature et politique et de lire les productions de l'art d'écrire comme des individualités inscrites dans le régime esthétique de la littérature, ce système de possibles défini par la contradiction entre le principe d'un langage nécessaire et celui de la contingence des mots. La cohabitation contradictoire de ces principes comprend des enjeux politiques dans la mesure où s'y rejoue la vieille guerre, remontant à Platon, contre cela même dont procèdent ces oeuvres et qui rend possibles à la fois la littérature, la politique et l'émancipation : le régime de la lettre ou de la contingence du langage, grâce auquel les mots, disponibles pour tout usage et pour tout locuteur, peuvent saisir les choses sous de nouveaux rapports. Les poétiques de Claude Gauvreau, de Gaston Miron et d'Hubert Aquin sont lues ici comme autant de dispositifs esthétiques construits sur la possibilité d'échapper, au moyen de la production de mots qui seraient plus que des mots, à la contingence de la lettre dont elles exploitent pourtant les pouvoirs. Ces dispositifs présentent des reconfigurations polémiques du sensible où seraient réconciliés les pôles opposés de l'homme, où les mots se prolongeraient en dehors d'eux-mêmes dans une existence repoétisée et dans une communauté du sentir partagé, mais où s'aboliraient le coeur même de la politique et la possibilité de l'émancipation. Leur politique est une politique contrariée.

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