Spelling suggestions: "subject:"zuchtgeschichte der aphilosophie"" "subject:"zuchtgeschichte der etphilosophie""
1 |
Spinoza par lui-même et dans l'horizon de la pensée hégélienneSamson, Jacques, Samson, Jacques 11 January 2025 (has links)
La thématisation hégélienne de la société civile bourgeoise vise un double objectif: le) établir hors de tout doute le caractère historique de la société civile bourgeoise qui se présentait au début du XIXe siècle comme un absolu; 2e) empêcher que ne s'érige sur elle un Etat qui serait uniquement son prolongement et sa confirmation. Hegel souligne à quel point cette société est marquée par le sceau de la culture, au sens d'une affirmation de plus en plus grande de l'universel, présent d'abord en soi dans le système des besoins, puis pour soi ou réfléchi dans l'administration de la justice et, enfin devenu en soi-pour soi ou universel concret particulier au niveau de la police et de la corporation. La société civile bourgeoise est d'autre part déchirée par des contradictions: affinement et multiplication des besoins, mais travail de plus en plus abstrait et Spinoza par lui-même, et à sa propre défense, comme le titre l'indique, mais davantage peut-être le spinozisme selon l'enseignement général qu'en a fait Hegel. La critique repose essentiellement sur le texte des Leçons sur l'histoire de la philosophie où sont implicitement comparées les idées fondamentales propres aux œuvres des deux penseurs. Spinoza et Hegel, chacun dans leur temps, peuvent être qualifiés comme des philosophes du primat ontologique de l'être. A leurs manières, ils ont associé l'être à une vision "intuitive" ou "absolue". C'est dans les conséquences d'une conpréhension et d'un langage différents qu'ils ont élaboré une archéo-logie des origines de l'Idée comme telos à toute gnoséologie du savoir sur l'essence des res : Ce savoir est en relation vitale à la vision universelle du monde. Elaborée en quatre chapitres, la thèse indique, en premier lieu, les méthodes cognitives spinoziennes et hégéliennes. Sont confrontées la méthode "déductive" et "géométrique" de Spinoza face au développement du concept hégélien basé sur un savoir absolu. L'œuvre more geometrica demonstrata tend à dévoiler les possibilités de l'entendement à travers la Raison et la Science intuitive. La substance infinie (Dieu) peut alors être saisie intuitivement telle qu'elle est, par ses attributs, dans son essence. En revanche, de ce savoir considéré comme fixe et donné d'avance, l'auteur de La phénoménologie de l'esprit développera plutôt une conception qui repose sur le développement du concept selon un procédé dialectique, où l'absolu est en mouvement total au lieu d'être le telos même. Par la suite, sont étudiés, de façon générale, les différents aspects de la critique hégélienne qui se manifeste dans les "Leçons". Le chapitre deuxième indique le fondement méthodique du commentaire quand Hegel lui-même éprouve le spinozisme dans ses fondements. C'est face aux premiers axiomes et propositions "axiomatiques" qu'il trace l'idée globale du commentaire pour s'assurer de l'intuition essentielle que représente le spinozisme mais aussi pour fonder la base d'une explicitation générale. Hegel passe ensuite aux interprétations de la thématique spinozienne. Dans la partie précédente, l'attention portait sur le savoir spinozien; si toute res a une cause et que le tout vient avant la partie alors, en termes différents, une substance est, par nature, antérieure à ses affection. Mais dans ce chapitre-ci, le spinozisme n'est plus envisagé selon son fondement conceptuel ; il est directement éprouvé à partir des définitions et des propositions de l'Ethique. Hegel va du théorique au pratique en élaborant une conception particulière, du sens de l'Ethique dans l'influence de sa Phénoménologie. Le but est de distinguer quels sont les propos purement spinoziens et lesquels reviennent à Hegel; pour celui-ci, il s'agit d'un enseignement sur Spinoza où ses paroles chevauchent constamment ceux de l'auteur de l'Ethique. Finalement, une dernière partie qui repose sur la conception morale où est éprouvée la thématique spinozienne sous son caractère plus "spécifiquement" éthique. Basé sur le dernier livre de l'Ethique (De la liberté de l'homme), qui est l'expression et la conclusion implicite de ceux qui précèdent, ce livre montre dans des contextes synthétiques, comment l'homme, selon son âme (livre II) dans l'idée de Dieu (livre I) peut se libérer de ses affections (livre III) qui sont à la base de la servitude humaine (livre IV). Spinoza s'engage à démontrer que dans l'idée de Dieu, dans l'idée adéquate de l'être le plus parfait, l'affection, qui est une idée imaginative du corps, n'a plus sa raison d'être. Son "Ethique" est thématiquement légitime en autant que l'idée de Dieu est acceptée comme donnée d'avance et que le fini est perçu comme une conception inadéquate (imaginative) de l'être. Evidemment la conception spinozienne de l'Ethique ira quelque peu en contradiction avec le développement du concept hégélien; cette dernière partie du texte de Hegel donnera lieuà d'intéressantes divergences thématiques.
|
2 |
Der Lebensbegriff in Kants kritischer PhilosophieYeum, Sung Jun 24 February 2011 (has links)
In meiner Dissertation habe ich versucht, einen Beitrag zum Verständnis der Begriffe des Lebens, der Handlung und der Kultur in der Kritik der reinen Vernunft zu leisten. Meines Erachtens spielen diese Begriffe in einem systematisch organisierten Zusammenhang beim Problem der subjektiven Deduktion der Verstandesbegriffe, deren Erörterung in Ansehung Kants Hauptzwecks „von großer Wichtigkeit“ ist, sowie beim Problem der objektiven Deduktion der Verstandesbegriffe, die ein „wesentlich[er]“ „Hauptzweck“ ist, eine Schlüsselrolle. / In my thesis, I intended to make a contribution to the understanding of the concepts of life, action and culture in the Critique of Pure Reason. As my research results show, these concepts, closely connected to each other in an organized system, play a crucial role in regard to the problems of the subjective deduction and objective deduction of the concepts of the understanding - the discussion of the former being "of great importance" regarding Kant''s primary purpose, while the latter constitutes a "substantial" "primary purpose".
|
Page generated in 0.0866 seconds