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Les Celtes en territoire grec : l'image négative des Galates ainsi que les conséquences de leurs raids sur les cités grecquesSt-Onge, Jonathan 25 June 2019 (has links)
Ce mémoire traite des Celtes qui migrèrent en Grèce et après un revers devant les portes de Delphes, s’installèrent en Asie Mineure sous le nom de Galates et créèrent ainsi la Galatie. Les Galates sont connus pour leur rôle de mercenaires dans les armées hellénistiques, mais aussi pour leurs raids conduits sur les cités côtières d’Asie Mineure. Les sources littéraires, épigraphiques et archéologiques nous témoignent des relations entre les citoyens grecs et les Galates. Les Grecs les décrivaient comme des bêtes sauvages et cette image s’est imprégnée dans les écrits modernes d’aujourd’hui. L’examen des sources permet de comprendre d’où vient cette haine des Galates, mais aussi de nuancer les propos émis par les Grecs de l’Antiquité. Le rôle de l’historien est de préserver une pensée objective et de ne pas laisser les émotions dicter son texte. Plusieurs savants modernes tombent dans le piège de parler des Galates négativement en se servant des expressions comme « la menace galate » ou bien « le danger galate ». Cette recherche conscientise le lecteur à s’interroger sur l’utilisation des termes à choisir lorsque l’on traite de différents peuples. Pour finir, les méthodes des Galates et des défenses grecques sont analysées afin de clore le portrait des Galates à l’époque hellénistique.
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Recherches sur le statut social du forgeron dans la littérature grecque (d'Homère à la fin de l'époque classique)Berthiaume, Guy 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire est constitué de deux parties de longueur inégale, que des raisons de présentation matérielle ont réunies. La première partie, qui est en fait le premier chapitre, répond à la question fort simple de savoir précisément quel artisan est désigné par le terme grec chalkeus, que l'on traduit traditionnellement par "forgeron". Le but de la seconde partie est de déterminer quelle v estime était réservée aux forgerons par la société grecque et d'identifier les autres membres du corps social qui se voyaient considérés de la même façon, c'est-à-dire qui partageaient la même position, le même statut, dans la hiérarchie de l'estime sociale. Nous avons utilisé, pour ce faire, l'appareil conceptuel mis au point par Roland Mousnier, tel qu'on le retrouve dans (D Les hiérarchies sociales de 1450 à nos jours . A ce sujet, quelques précisions peuvent être utiles au lecteur: on sait que la majeure partie de l'ouvrage en question est consacrée à l'élaboration d'une typologie et d'une classification des différentes sociétés dites d'ordres. Malgré l'intérêt que présente cette élaboration pour 1 'histoire sociale de l'antiquité, nous n'y avons guère puisé, car notre projet n'était pas de démontrer que la société grecque, à une époque donnée, correspondait à un des types dégagés par R. Mousnier. Ce que nous avons retenu de l'ouvrage, c'est la notion que dans toute société il existe différentes échelles de (4) stratification, dont l'une est l'échelle du statut social C'est donc dire que la société grecque, quel que soit le modèle avec lequel on choisit de l'étudier, société de classes, d'ordres, etc..., a connu une telle hiérarchie. C'est donc sans préjuger de l'importance de la hiérarchie du statut social par rapport aux autres échelles, économique, légale, etc..., que nous avons mené nos recherches. Deux facteurs font que 1'on ne trouvera pas, dans les quatre chapitres qui traitent du statut social, l'application de la même méthode à quatre reprises: tout d'abord le corpus de documentation lui-même, qui impose dans une large mesure les techniques d'enquête, et, en second lieu, l'état des connaissances, l'historiographie, qui permet de ne pas reprendre certaines démonstrations et qui en rend d'autres nécessaires. C'est pourquoi il nous a fallu répondre à des questions différentes dans chacun de nos chapitres. Ainsi, à propos de la société homérique, nous avons tenté de voir s'il existait un seul statut pour tous les démiurges et si le chalkeus, qui n'est pas expressément nommé démiurge, partageait l'estime attachée à ce statut. Les poèmes d'Hésiode ne nous permettant pas de nous livrer à une étude aussi systématique, nous avons essayé d'évaluer dans quelle mesure il y avait rupture entre l'attitude de notre poète à l'égard des métiers techniques et de leurs praticiens et celle d'"Homère". Dans la littérature du Ve siècle on retrouve peu d'allusions explicites aux métallurgistes, mais on sait qu'ils peuvent être appelés cheirônaktes (artisans) et qu'ils peuvent être comptés au nombre de ceux qui exercent un métier banausos (mécanique). L'étymologie du premier de ces termes contenant une nuance méliorative et le second étant employé en mauvaise part, il s'est agi de voir si cheironax avait gardé son sens originel, et ce que cette concurrence des appellations pouvait nous permettre de saisir de l'estime réservée aux artisans dans les deux aires géographiques (Athènes et l'Asie mineure) où on la retrouve. Enfin, pour le IVe siècle, la documentation nous a forcé à réduire notre étude à la société athénienne. Sachant qu'à cette époque le cas du forgeron est solidaire de celui de l'ensemble des artisans, nous nous sommes d'abord demandé dans quelle mesure il existait un statut d'artisan, différent de celui des paysans et des marchands. Ensuite, le mépris des philosophes pour les tâches mécaniques ayant déjà été analysé, nous avons cherché à savoir si ce mépris se retrouvait dans d'autres types de textes (plaidoyers et comédies) et, en dernier lieu, si le peuple partageait cette attitude de dédain. Ce sont donc les réponses à ces questions que l'on trouvera dans ce mémoire. Réponses toujours partielles et parfois conjecturales, que les textes littéraires permettent d'apporter. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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L'avenir de la démocratie : perspectives des limites de la démocratie antiqueSavard, Dave 20 April 2018 (has links)
La démocratie est liée au temps de manière tout à fait particulière, car elle évolue d'une génération à l'autre et doit donc être sans cesse redéfinie. Elle est niée en même temps que créée. C'est la raison pour laquelle le fait de s'intéresser au passé est une manière de mieux comprendre ce qu'est la démocratie aujourd'hui. Or, si nous voulons savoir à quoi elle correspond, on doit chercher à comprendre ce qu'est le sens véritable de la démocratie dans son idéal. Ainsi, prenons pour exemple la liberté. La démocratie doit apporter la liberté à la communauté à laquelle elle appartient, sans quoi il ne s'agit plus d'une démocratie, mais d'une représentation erronée de celle-ci. Par ailleurs, cette forme de liberté au sein de la démocratie ne peut être complète, car elle est toujours créée au travers de ses limites. De nos jours, elle semble inexistante ou désabusée, comme s'il n'y avait plus de lieu pour discuter de cet idéal, d'un lieu commun à tous, c'est-à-dire d'un endroit où l'on se sent chez soi, comme si l'on ne faisait qu'un avec la culture intellectuelle dans l'espace public. Pis encore, faut-il avoir le temps et le désir de discuter de l'idéal de vie que l'on recherche en tant que société. La démocratie répond-elle toujours à nos besoins intellectuels et moraux? Doit-on rechercher autre chose que la démocratie pour répondre à ces besoins? La démocratie doit être représentative du lieu d'où l'on vient et donner une orientation que la société dans laquelle on vit doit prendre, pour être proche de ses valeurs intellectuelles et morales. Cette démocratie doit vivre dans l'espace civique qui existe et qui doit continuer d'être pour que les générations actuelles et à venir la ressentent comme un parent attentionné et soucieux du futur de ses enfants, car il s'agit de son avenir à elle aussi. Ce lieu a pour but de susciter des réflexions telles que celles qui ont forgé notre passé jusqu'à l'avènement des démocraties libérales modernes et à partir desquelles l'on doit chercher à comprendre avec prudence, quel modèle démocratique répond le mieux à nos besoins intellectuels et moraux actuels, afin d'être bien préparé quant à son avenir. Sans contredit, la démocratie, quelle que soit son époque, est limitée par des événements qui la dépassent sans que l'on puisse pour autant cerner les difficultés à venir afin de les repenser, même si elle ne contrôle point la vie de l'homme en général, car les limites de la démocratie sont toujours en évolution, comme l'est la condition humaine. Les idées politiques changent et évoluent d'une génération à l'autre. Enfin, il semble curieux de vouloir comparer les limites de la démocratie grecque avec la nôtre, mais le fait de s'interroger sur le sens et la valeur du mot démocratie limite l'usure de cet idéal si souvent employé, à tort ou à raison. Le but de cette étude sera modeste, puisqu'il cherchera à réintroduire cette idée à l'aide de l'étude des mouvements de la pensée politique du Ve siècle sous différentes perspectives politiques telles que celles de Platon, d'Aristote et des sophistes. L'objectif est donc de redécouvrir certains aspects des limites de la démocratie antique, afin de mieux s'interroger sur la nôtre, car elles sont à l'origine de nos problèmes humains actuels. Le propos de notre thèse est donc de démontrer que l'étude des limites morales et intellectuelles de la démocratie directe, en lien avec l'histoire de la philosophie politique, permet de réactualiser quelques difficultés théoriques et pratiques irrésolues des démocraties actuelles et à venir. Il faut d'abord comprendre d'où l'on vient si l'on veut saisir le sens réel dans la manière de choisir la direction idéale à prendre dans la recherche du bien commun. Mots-clés : Platon ; Aristote ; Protagoras ; philosophie politique ; démocratie ; antiquité
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De la garnison royale dans les cités du sud-ouest de l'Asie Mineure de la fin IVe siècle au début du IIe siècle a.C.Nombret, Romain 17 April 2018 (has links)
Après la mort d'Alexandre le Grand et le morcellement de son Empire en grands royaumes, les nouveaux souverains hellénistiques cherchèrent à dominer les cités grecques situées à l'intérieur de leurs territoires afin de leur faire payer l'impôt, de les surveiller et de légitimer leur pouvoir nouvellement acquis. Afin d'avoir un contrôle direct sur elles, les rois eurent recours à une administration civile assez complexe mais aussi à la force armée. Des garnisons royales, composées de mercenaires étrangers, furent donc envoyées dans ces cités afin de veiller à l'ordre. Le présent mémoire propose de faire une étude approfondie de la situation sociopolitique des garnisons royales dans les cités grecques du sud-ouest de l'Asie Mineure, de la fin du IVe siècle au début du IIe siècle a.C. Le matériel épigraphique et les sources littéraires anciennes forment une base de réflexion riche en exemples et en informations pertinentes au sujet des relations entre les citoyens des cités et les soldats royaux, du retrait des garnisons, des révoltes liées à ces dernières et des conséquences associées au départ des troupes royales dans les cités. Par ailleurs, l'ensemble de cette étude permet une meilleure compréhension des relations diplomatiques entre les royaumes lagide et séleucide et les cités en question.
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Isolationisme et impérialisme spartiates de 520 à 469 avant J.-C.Roobaert, Arlette January 1977 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The cretan hieroglyphic script of the second millennium BC: description, analysis, function and decipherment perspectivesKarnava, Artemis January 1999 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Sur l'application de la théorie des réseaux à la φιλία grecque-Essai de reconstruction de réseaux de φιλία à la lumière des relations extérieures de Thasos (VIIe - Ier siècle a.C.)Jolin, David 24 April 2018 (has links)
La notion de φιλία, communément traduite par le terme amitié, constituait un enjeu important dans les sociétés grecques. Alors qu’elle était synonyme de vertu et de justice à la période archaïque, la φιλία devint, sous la plume des philosophes des Ve et IVe siècles, un gage de dévouement et de fidélité, ainsi qu’un concept complémentaire aux principes de l’utilité et du plaisir. Elle servit aussi, en particulier dans le contexte de la période hellénistique, à consolider et à renforcer les relations diplomatiques des cités, des monarchies et de Rome. En se fondant sur l’exemple de Thasos, ce mémoire propose d’approfondir les dimensions sociétale et internationale de la φιλία en regard des témoignages littéraires et épigraphiques. Dans le but d’apporter une contribution originale, la φιλία est étudiée sous l’angle de la théorie des réseaux, qui permet de comprendre la portée et les implications du concept dans les rapports extérieurs de Thasos.
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Mythologie et iconographie dans la céramique géométriqueDumesnil, Sylvie 25 April 2018 (has links)
La présente étude porte sur l'iconographie de la céramique grecque appartenant au Géométrique Récent {760-700 av. J.C.}. Dans le premier chapitre, nous étudions et critiquons l'interprétation mythologique à partir de dix-sept documents. Dans le deuxième chapitre, nous réfutons l'interprétation héroïque basée sur la présence du bouclier dipylien, du char et de funérailles élaborées dans les scènes figurées. Nous définissons par la suite le concept de héros, aux yeux des Grecs du VIIIème siècle, et distinguons le culte héroïque de ceux des morts et des ancêtres. Nous présentons les trois hypothèses avancées pour expliquer l'apparition et l'importante popularité des cultes héroïques lors de la deuxième moitié du VIIIème siècle. Finalement, nous tentons de situer chronologiquement les dates de composition et de diffusion de I'lliade et de l'Odyssée pour mieux cerner l'influence qu'elles auraient exercée à la fin de l'époque géométrique et au cours de la période suivante sur l'art et la société contemporaines. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Le koinon ionien : étude sur l'unité d'une régionGagné, Pierre-Olivier 20 April 2018 (has links)
Les koina ont suscité passablement d’intérêts chez les chercheurs. Leurs institutions, leurs fonctionnements et leur importance politique ont été à maintes reprises analysés, mais les procédés qui ont mené à ces unions n’ont guère suscité l’intérêt qui leur était dû. Or, les mécanismes qui ont permis la formation des koina sont tous aussi importants que leur organisation. Ce mémoire propose de traiter des relations entre les poleis grecques qui influencèrent le façonnement des associations de cités. En ce sens, le cas du koinon des Ioniens se distingue des autres, car son historiographie concerne principalement l’inefficacité de ses institutions et son rôle restreint dans la vie politique de ses membres. La longue existence du koinon indique cependant qu’il devait répondre à des besoins. La présente étude se penchera donc sur la façon dont les relations entre cités structuraient les koina, notamment par l’utilisation d’une unité culturelle, militaire et politique. Le koinon des Ioniens constitue dans cet ordre d’idées un exemple type dans l’énonciation d’une méthode d'analyse des koina de l’époque classique comme de l’époque hellénistique.
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Entre rois et cités : loyauté et pouvoir au sein des interactions sociopolitiques, diplomatiques et idéologiques durant la haute époque hellénistique (323-188 a.C.)Lamarre-Bolduc, Emilie 23 May 2019 (has links)
Le démantèlement de l’empire d’Alexandre le Grand et les nombreux conflits militaires menés par ses principaux généraux, les Diadoques, annoncèrent la formation de nouvelles puissances suprapoliades, celles des dynasties hellénistiques. Bien que certaines cités grecques conservassent leur indépendance, plusieurs d’entre elles glissèrent, de gré ou de force, dans ce nouveau cadre multipolaire et antagoniste. Les possessions territoriales des autorités royales variaient cependant selon les aléas des victoires et des défaites des Diadoques et de leurs successeurs, qui parvinrent seulement à y établir une domination précaire. Cette effervescence géopolitique agita tout particulièrement le bassin égéen et le territoire anatolien qui, convoités pour leurs ressources et leur position stratégique, devinrent un espace de compétition et une zone de contact des principales dynasties hellénistiques. La présence et la rivalité de plusieurs entités monarchiques sur le territoire anatolien caractérisa les échanges diplomatiques entre les communautés civiques et les souverains. Soucieux de gagner le soutien des cités, les rois instrumentalisèrent un discours émancipateur qui, en contrepartie, en appelait au dialogue évergétique grâce auquel les cités négocièrent des privilèges relatifs à leur autonomie et à leur liberté. Ce jeu de pouvoir fragilisait l’autorité royale et suscitait de rapides changements d’allégeance de la part des cités. Un regard sur la documentation officielle, lettres royales et décrets honorifiques, permet de mettre en lumière un dialogue politique, diplomatique et idéologique par le biais duquel se distinguaient les idéaux et les intérêts de chacun des partis. Ce mémoire vise ainsi à déterminer, en regard de divers facteurs idéologiques, sociopolitiques ou économiques, comment se justifiaient les allégeances des cités grecques durant la haute époque hellénistique, ce qui constituait un enjeu important pour les souverains.
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