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Le De laude novae militiae de Bernard de ClairvauxLacroix, Isabelle January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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« C'est une guerre sainte où il ne s'agit que de la gloire de Dieu» : la religion dans la guerre entre les Français et les Iroquois (1658-1687)Laflèche, Anik Linda 01 October 2019 (has links)
Entre 1658 et 1688, quatre campagnes militaires furent menées par les Français de la Nouvelle-France contre les Iroquois : deux furent menées en 1666, une en 1684 et une en 1687. Alors que celles de 1666 furent conceptualisées et vécues comme des croisades par la population, celle de 1684 ne le fut pas. L’expédition de 1687 quant à elle vit une certaine renaissance de la rhétorique de croisade mais cette dernière ne connut pas la même popularité qu’en 1666. Cette thèse propose d’analyser le discours religieux, l’expérience religieuse et les pratiques associées qui entourèrent ces expéditions de sorte à expliquer pourquoi il eut une telle divergence. Plusieurs facteurs coloniaux et métropolitains expliquent ce changement de perception, notamment la prévalence du discours de guerre sainte en France lors des guerres contre les Turcs, la force de l’Église catholique de la colonie, la culture religieuse qui préconisait l’apocalyptisme et la peur du Diable, ainsi que la personnalité des gouverneurs et évêques de Québec.
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Le De laude novae militiae de Bernard de ClairvauxLacroix, Isabelle January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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"Je monstre un singe acoustré en damoiselle" : représentations et identités simiesques dans les polémiques religieuses en France (1542-1584)Lafleur, Benoît 05 1900 (has links) (PDF)
La recherche sur le symbolisme animalier en Occident est un objet d'histoire à part entière que recouvre désormais le domaine pluridisciplinaire de la zoohistoire. Des études spécialisées montrent que diverses sources textuelles et iconographiques regorgent de nombreuses représentations simiesques, malgré le fait que cet animal soit peu présent physiquement sur le sol européen. Néanmoins, toutes les analyses de sources culturelles convergent en témoignant de manière très cohérente sur les multiples caractéristiques que l'homme occidental prête intrinsèquement à cet animal, mais dans un rapport diamétralement opposé à notre perception contemporaine de la figure simiesque, amusante et sympathique. En effet, de l'Antiquité jusqu'au milieu du XXe siècle, les représentations simiesques ont systématiquement une connotation péjorative. Ce mémoire de maîtrise porte sur la construction du mythe simiesque, sur sa présence symbolique itérative dans la culture et son utilisation dans la société. Une incursion dans le cadre spatio-temporel de la France au XVIe siècle, et en particulier dans un rapport historiographique étroit avec les guerres de Religion, s'avère être un terrain d'étude propice pour circonscrire de manière précise les concepts de représentation et d'identité en les appliquant aux échanges de la polémique religieuse entre les protestants et les catholiques. Durant cette période, la représentation simiesque sert d'arme symbolique et identitaire pour les polémistes religieux. Le but recherché est de discréditer l'autre en le représentant sous les traits animalisés du singe, qui endosse une multiplicité de rôles, allant de la figure d'inversion comique et carnavalesque du théâtre populaire à la figure diabolique et hérétique d'un théâtre infernal de la désolation. Les analyses démontrent une évolution diachronique dans l'utilisation de la représentation simiesque en France et qui suit sensiblement le même mouvement que celui des tensions politiques et sociales. En comparant les représentations conceptuelles du « singe religieux » produites par les polémistes des deux camps et sur un court demi-siècle, nous isolons un indicateur probant de l'histoire culturelle qui nous permet de mesurer et de suivre, avec d'autres manifestations symboliques connexes, l'évolution des changements socioculturels en cours dans l'histoire de la France.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire culturelle, France, Renaissance, Guerres de Religion, Zoohistoire, Symbolisme animalier, Singe, Animalisation, Polémique religieuse, Tradition, Mythes, Représentation, Identité.
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La Cathédrale Rouge. Images de la mort dans le Haut livre du Graal / The Red Cathedral. Images of death in The High Book of the GrailPoisson-Gueffier, Jean-François 25 November 2016 (has links)
Ses principaux lecteurs n’ont cessé de concevoir le Haut Livre du Graal comme un roman des confins de la barbarie. L’éclatement des cadres de l’écriture arthurienne est prégnant dans ses épisodes les plus emblématiques, qui révèlent un hiatus irréductible entre une « haute écriture » et l’exaltation de la matérialité des êtres. Le roman semble soumis à une double postulation vers le haut et le bas, vers les convulsions du monde sublunaire et une mystique aussi présente que ténue. L’étude des manifestations et senefiances de la mort s’applique à saisir l’écriture de cet entre-deux, tout en privilégiant l’approfondissement de deux traits majeurs : la dimension visuelle inhérente à la représentation de la mort et les procédés d’écriture propres à esquisser les linéaments d’une « écriture funèbre ». Le paradigme visuel relaie la puissance évocatoire des morts narrées, tandis que la dominante funeste du récit semble être l’un des gages les plus viables de l’unité d’une œuvre dont les structures narratives se dérobent. Le parcours herméneutique de cette étude considère tout d’abord le vocabulaire de la mort, avant d’aborder les circonstances de l’instant mortel, les deux versants spirituel et temporel de la mort, et le lien toujours puissant qui unit les vivants et les morts. Après des considérations à la fois stylistiques, rhétoriques, historiques et anthropologiques, la deuxième partie déplace vers le champ de la poétique du texte la problématique d’une mort fondamentalement ubiquitaire. / The main scholars always depicted the High Book of the Grail as a novel which borders on barbarism. The bursting of the frames of arthurian writing is significant in its most iconic episodes as well, which reveal a huge gap between "High Scripture" and a glorification of the materiality of beings. The novel seems based on a double postulation up and down, towards materiality and spirituality. The study of events and senefiances of death applies to grasp the writing of in-between, while emphasizing the study of two major elements: the inherent visual dimension to the representation of death and methods of its own writing which sketches the outlines of a "funeral writing." Visual paradigm relays the evocative power of the dead narrated while that fateful dominant narrative seems to be one of the most efficient guarantee of the unit of a work whose structure is relevent to illusion or arcana. The hermeneutic thought process of this study considers at first the vocabulary of death, before addressing the circumstances of the "instant mortel", the two spiritual and temporal sides of death, the always powerful unity of the living and the dead. After some stylistic considerations, as well as rhetorical, historical and anthropological ones, the last chapters move to the field of poetics, in a world where death appears fundamentally ubiquitous.
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