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Les affiches politiques américaines durant la guerre du Vietnam : le Art Worker's Coalition et l'affiche Q. and babies? A. and babies

Dufort-Cuccioletta, Majorie 12 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche propose une étude sur les affiches politiques américaines produites durant la guerre du Vietnam, plus particulièrement sur l'œuvre du Art Worker's coalition, Q. And babies? A. And babies, une affiche/photomontage qui a servi le mouvement de protestation contre la guerre. Représentant les résultats de l'offensive de l'armée américaine, dans le village de My Lai, où les soldats américains s'engagent dans une tuerie de plus de 300 villageois dont des femmes et des enfants, l'affiche Q. And babies? A. And babies établit des liens avec les débats sociopolitiques des années soixante. À cette époque, aux États-Unis, la contestation contre la guerre du Vietnam touche l'ensemble des tranches de la société : les vétérans de la guerre, les membres de la communauté afro-américaine, les étudiants, les travailleurs et les artistes. Les débats sociaux, dont la lutte pour les droits civiques et l'émergence de la contre-culture ont également un impact sur le mouvement de protestation. Pour une des premières fois dans l'histoire, des membres de la jeune génération deviennent les catalyseurs des changements sociaux et politiques. Les reportages à la télévision (la guerre du Vietnam étant le premier conflit diffusé à l'aide de la télévision) et dans les journaux, remettent en cause la légitimité du conflit et le peuple américain questionne le comportement des soldats. Le monde de l'art participe également à cette contestation, en particulier le Art Worker's Coalition, une organisation regroupant des artistes, des critiques et des historiens de l'art. Dans les années soixante, l'activisme politique dans le travail de l'artiste n'est pas nouveau, mais il prend de l'ampleur avec l'avènement des nouveaux paradigmes esthétiques comme la performance et le happening et avec l'utilisation des médias de masse comme la photographie et l'affiche. L'affiche politique américaine, dans les années soixante, marque une rupture avec le passé, d'une part, dans sa technique avec l'abandon du dessin au profit de la photographie et, d'autre part, dans son contenu, où les symboles populaires américains sont transformés en symboles de dérision. Les affiches rompent avec l'iconographie traditionnelle et utilisent un vocabulaire formel nouveau. Les artistes ont participé de façon consciente, à l'aide du médium de l'affiche, à la protestation contre la guerre du Vietnam et ont ainsi participé aux nombreux débats durant les années soixante aux États-Unis. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Affiche politique, Art worker's coalition, guerre du Vietnam, activisme politique, médias de masse, Q. And babies? A. And babies.
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L'implication de la République populaire de Chine dans la Guerre du Viêtnam (1966-1969)

Laplante, Emile 13 December 2023 (has links)
La Guerre du Viêtnam est un conflit qui de 1954 à 1975 oppose les États-Unis, parrain du régime sud-vietnamien à Saigon, au régime nord-vietnamien à Hanoi et leurs alliés respectifs. Ce théâtre militaire géostratégique de la Guerre froide débute sous l'impulsion d'un mouvement révolutionnaire de réunification nord-vietnamienne du Viêtnam. Le gouvernement nord-vietnamien souhaite réunifier le pays, partitionné temporairement depuis 1954 en raison des Accords de Genève. Le gouvernement chinois, dirigé par le chef d'État Mao Zedong, s'implique dans le conflit en soutenant économiquement, militairement, politiquement et stratégiquement son partenaire à Hanoi qui recherche un soutien essentiel à ses démarches réunificatrices. Pékin envoie entre 1966 et 1969 de nombreuses divisions, brigades et régiments d'ingénieurs et de troupes d'artilleries antiaériennes, ainsi que des quantités importantes de biens, de matériels et de vivres, à Hanoi. Ces contributions fourniront un soutien indispensable au régime nord-vietnamien. Parallèlement, les dirigeants chinois fournissent un soutien politique et stratégique d'envergure à leurs homologues nord-vietnamiens par le biais de rencontres bilatérales récurrentes. Le 3 avril 1968, Hanoi annonce au monde avoir accepté de participer à des négociations quadripartites avec les États-Unis. Cette décision prise sans consulter Pékin frustre les dirigeants chinois. Les échanges bilatéraux sino-nord-vietnamiens diminuent dramatiquement avant de disparaître à la suite de cette annonce. Le 17 novembre 1968, les dirigeants chinois déclarent même à leurs homologues nord-vietnamiens qu'ils retirent leurs effectifs présents au Viêtnam. Cette recherche analyse donc cette transition abrupte de la politique étrangère nord-vietnamienne du gouvernement chinois, à savoir celle qui met fin, temporairement, à la collaboration étroite entre les deux pays durant cette période importante de la Guerre du Viêtnam.
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Sous le feu de la critique : le dossier vietnamien à la Maison-Blanche et au Congrès au lendemain de l'offensive du Têt de 1968

Jacques-Bélair, Gabriel 18 April 2018 (has links)
Malgré son échec sur le plan militaire, l'offensive lancée par les communistes vietnamiens lors de la trêve du Têt de 1968 entraîne une véritable crise politique aux États-Unis. Le fait que les troupes ennemies puissent mener un assaut d'une telle envergure sur les villes sud-vietnamiennes suscite alors de graves interrogations par rapport à la progression de la guerre et à sa gestion par l'administration Johnson. Cette crise couvre la période du 31 janvier, date du déclenchement de l'offensive, au 31 mars, jour où le président Lyndon Johnson surprend ses concitoyens en annonçant sa décision d'amorcer un désengagement d'Asie du Sud-Est, ainsi que son intention de ne pas briguer un nouveau mandat. Ce mémoire respecte les mêmes balises temporelles et s'attarde aux réactions des pouvoirs exécutif et législatif américains à la suite de ces attaques urbaines. L'accent est mis sur la position des « colombes » et des « faucons » en ce qui a trait à la manière de régler le conflit vietnamien et sur le désaccord qui règne entre ces deux groupes antagonistes au sujet des effectifs militaires et des bombardements. Son principal apport découle d'un usage systématique du Congressional Record en lien avec la question, par ailleurs fort documentée, de l'offensive du Têt.
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L'implication de la République populaire de Chine dans la Guerre du Viêtnam (1966-1969)

Laplante, Emile 09 September 2022 (has links)
La Guerre du Viêtnam est un conflit qui de 1954 à 1975 oppose les États-Unis, parrain du régime sud-vietnamien à Saigon, au régime nord-vietnamien à Hanoi et leurs alliés respectifs. Ce théâtre militaire géostratégique de la Guerre froide débute sous l'impulsion d'un mouvement révolutionnaire de réunification nord-vietnamienne du Viêtnam. Le gouvernement nord-vietnamien souhaite réunifier le pays, partitionné temporairement depuis 1954 en raison des Accords de Genève. Le gouvernement chinois, dirigé par le chef d'État Mao Zedong, s'implique dans le conflit en soutenant économiquement, militairement, politiquement et stratégiquement son partenaire à Hanoi qui recherche un soutien essentiel à ses démarches réunificatrices. Pékin envoie entre 1966 et 1969 de nombreuses divisions, brigades et régiments d'ingénieurs et de troupes d'artilleries antiaériennes, ainsi que des quantités importantes de biens, de matériels et de vivres, à Hanoi. Ces contributions fourniront un soutien indispensable au régime nord-vietnamien. Parallèlement, les dirigeants chinois fournissent un soutien politique et stratégique d'envergure à leurs homologues nord-vietnamiens par le biais de rencontres bilatérales récurrentes. Le 3 avril 1968, Hanoi annonce au monde avoir accepté de participer à des négociations quadripartites avec les États-Unis. Cette décision prise sans consulter Pékin frustre les dirigeants chinois. Les échanges bilatéraux sino-nord-vietnamiens diminuent dramatiquement avant de disparaître à la suite de cette annonce. Le 17 novembre 1968, les dirigeants chinois déclarent même à leurs homologues nord-vietnamiens qu'ils retirent leurs effectifs présents au Viêtnam. Cette recherche analyse donc cette transition abrupte de la politique étrangère nord-vietnamienne du gouvernement chinois, à savoir celle qui met fin, temporairement, à la collaboration étroite entre les deux pays durant cette période importante de la Guerre du Viêtnam.
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Melvin Laird et la vietnamisation : nouvelle analyse du rôle du secrétaire à la défense

Ducasse, Pierre-Marc 01 1900 (has links) (PDF)
En janvier 1969, lorsque Melvin Laird devient secrétaire à la Défense, son département doit faire face à la guerre du Vietnam. Il se retrouve avec un poste en crise de crédibilité, un département qui draine une grande partie du budget national et un puissant mécontentement populaire qui exige que les choses changent. Laird est devant un défi de taille. Alors que la seule option réellement mise de l'avant par le gouvernement Nixon est celle des négociations entreprises à Paris avec le Nord Vietnam, Laird réussit à influencer Nixon afin que soit appliqué en parallèle un nouveau programme qu'il nomme la vietnamisation. Ce programme vise à assurer le retrait des troupes américaines du Vietnam, indépendamment des résultats des négociations, en équipant et en formant les forces sud-vietnamiennes pour qu'elles prennent en charge la poursuite des combats. Afin d'assurer la pérennité de l'État sud-vietnamien après le départ des États-Unis, ce programme est aussi doublé d'objectifs civils (politiques, économiques et sociaux). L'historiographie de cette époque laisse généralement de côté l'apport du secrétaire à la Défense dans les évènements entourant la fin de la guerre du Vietnam. Elle concentre plutôt son attention sur les négociations de Paris en soulignant l'influence et l'importance qu'eut Henri Kissinger sur leur conclusion bienheureuse en 1973. Grâce aux nombreuses monographies sur le sujet, aux mémoires publiés par les politiciens, conseillers et militaires de l'époque, mais surtout grâce aux archives personnelles de Melvin Laird lui-même, nous nous proposons de démontrer la grande influence qu'eut Laird sur le président Nixon et sur les évènements ayant mené à la fin de la guerre du Vietnam. En passant en revue son long parcours professionnel, débutant au Sénat du Wisconsin en 1946, nous avons voulu faire ressortir l'évolution de sa pensée et de ses positions politiques, ainsi que retracer les liens qu'il a entretenus avec Richard Nixon au cours des deux décennies précédents leur arrivée au pouvoir. Ensuite, nous nous sommes concentrés sur l'année 1969, alors qu'en tant que secrétaire à la Défense, Laird travaille avec acharnement pour que soit mise en place la vietnamisation. Nous avons constaté le rôle déterminant qu'a tenu ce programme dans le retrait des troupes américaines du Vietnam, réalisant concrètement le désengagement américain, pendant que les négociations de Paris demeuraient dans l'impasse. Ce programme, qui fut institué comme la nouvelle stratégie des États-Unis au Vietnam, a permis de satisfaire une partie de l'opinion publique américaine, donnant le temps nécessaire au président et à Kissinger de poursuivre les négociations. La vietnamisation a donné au Sud Vietnam la force requise pour tenir tête au Nord Vietnam. De cette résistance ont découlé les accords de Paris ayant mené à la fin de la guerre, permettant ainsi aux États-Unis de tourner la page. Grâce à cette étude, il a été possible de cerner l'influence à long terme de la vietnamisation sur l'histoire américaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Melvin Laird, guerre du Vietnam, vietnamisation, Richard Nixon, Doctrine Nixon.
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Stratégie américaine et guerre hybride au Vietnam : les succès contre-insurrectionnels américains et le spectre militaro-hybride qui engendra l'impasse militaire au Vietnam, 1960-1972

Fournier, Ismaël 11 April 2019 (has links)
La présente thèse porte sur la guerre du Vietnam et les facteurs fondamentaux qui ont empêché les Forces armées américaines d’enrayer les opérations militaires communistes. Plusieurs générations d’historiens ont souligné que l’erreur militaire la plus importante des Américains au Vietnam a été d’adopter un concept d’opération axé sur la guerre conventionnelle plutôt que de maximiser les opérations de contre-insurrection. Ces mêmes opérations de contre-insurrection se sont également souvent vues critiquées pour leur inefficacité à enrayer les opérations de guérilla du Viêt-Cong. Cette thèse va à contre-sens de ces théories et entend montrer d’une part que les opérations conventionnelles américaines étaient tout à fait justifiées, voire impératives, au Vietnam. D’autre part, une analyse détaillée cherchera à démontrer que la contre-insurrection n’a nullement été la cause de l’échec militaire américain et qu’en fait, elle a été très efficiente et engendra une défaite du Viêt- Cong. Cette thèse suggère que les insuccès américains à préserver la République démocratique du Vietnam ont été la résultante du concept d’opération communiste qui maximisait les bases d’une doctrine offensive de nature hybride. Ce modus operandi hybride avait pour caractéristique la synergie des opérations d’insurrection du Viêt-Cong avec les opérations conventionnelles des forces régulières de l’Armée nord-vietnamienne, appuyées par le réseau logistique complexe des communistes. Par sa synergie, ce concept a provoqué un effet domino qui frappa en succession les éléments militaires, politiques, économiques, médiatiques et sociaux des États-Unis. Au combat, l’impuissance des Américains à contrer ce procédé offensif a été la conséquence de leur inhabilité à briser la synergie du système hybride communiste, c’est-à-dire l’isolement et la destruction des éléments conventionnels, insurrectionnels et logistiques de l’effort de guerre communiste.
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Casques bleus et unifolié : le maintien de la paix et l'identité canadienne, 1956-1973 / Maintien de la paix et l'identité canadienne, 1956-1973 / Maintien de la paix et l'identité canadienne, mille neuf cent cinquante six-mille neuf cent soixante treize

Nadeau, François M. 24 April 2018 (has links)
Les activités de maintien de la paix constituent une partie importante de la politique extérieure du Canada depuis l'apparition de la première opération de grande envergure en 1956. Avec les décennies, ces activités sont devenues une partie intégrante de l'image que le Canada possède au niveau international depuis la fin de la Deuxième Guerre. De plus, pendant la période de la guerre froide, la participation du Canada à ces activités s'est incorporée à l'identité nationale du pays. Ce mémoire vise à étudier l'évolution des attitudes et des opinions des Canadiens envers les opérations de maintien de la paix entre les années 1956 et 1973. Quatre moments controversés dans l'histoire du maintien de la paix canadienne seront abordés: la crise du Suez en 1956, les débuts de la crise congolaise en 1960, l'expulsion du contingent canadien du Suez en 1967, puis finalement la Commission internationale au Viêt-nam en 1973. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

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