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Une odyssée subversive : la circulation des savoirs stratégiques irréguliers en Occident (France, Grande-Bretagne, États-Unis) de 1944 à 1972 / A subversive odyssey : circulating strategic knowledge in the West (France, Great Britain, United States), from 1944 to 1972

Tenenbaum, Élie 10 June 2015 (has links)
Longtemps en marge des pratiques militaires occidentales, la guerre irrégulière fut réintroduite au cours de la Seconde Guerre mondiale sous l’impulsion de la stratégie indirecte adoptée par la Grande-Bretagne. Les réseaux de coopération interalliés permettent alors à ces nouvelles conceptions de se diffuser auprès d’acteurs français et américains, formant ainsi le creuset d’une nouvelle communauté stratégique. L’émergence de la « menace subversive » au début de la guerre froide favorise le renouvellement de cette communauté et le développement des savoirs stratégiques irréguliers tels que la guérilla ou la guerre psychologique. Tantôt dans la coopération, tantôt dans la rivalité, les alliés tissent leur communauté de pratiques, d’abord en Asie du Sud-Est, face à la menace maoïste, puis dans l’ensemble du Tiers-Monde. Au cours des années 1960, ce sont les États-Unis qui prennent la tête de la croisade contre les « guerres de libération nationale » et développent en réponse une stratégie intégrée sous le nom de « contre-insurrection ». L’échec de sa mise en œuvre au Vietnam, ainsi que ses dérives politiques conduisent pourtant au rapide déclin de la stratégie irrégulière en Occident jusqu’à sa réapparition au début du XXIe siècle. En s’appuyant sur un grand nombre de sources primaires et en adoptant les nouvelles méthodes de l’histoire connectée, ce travail met en lumière les structures, les réseaux et les vecteurs qui contribuèrent à la circulation des savoirs associés à la guerre irrégulière. Il en explore également les motivations, ainsi que les limites et tente de proposer un narratif global permettant d’appréhender l’évolution des concepts de guerre irrégulière. / After being marginalized for centuries by the Western military model, irregular warfare was reintroduced during the Second World War through the indirect strategy adopted under British leadership. These new concepts then spread to the French and the American allies, thus contributing to forge the crucible of a new strategic community. The emergence of a "subversive threat" at the beginning of the Cold War allowed the renewal of such a community and the development of strategic knowledge such as irregular guerrilla or psychological warfare. Sometimes in cooperation, sometimes in rivalry, Western allies weaved their community of practice, first in Southeast Asia, facing the Maoist threat of people’s war, and then throughout the whole Third World. In the 1960s, the United States took the head of the crusade against the "wars of national liberation" and thus developed an integrated strategy, known as "counterinsurgency". The failure of its implementation in Vietnam and its political excesses yet lead to the rapid decline of irregular strategy in the West until its reappearance in the early twenty-first century, in the context of the global war on terror. Based on a large number of primary sources and adopting new methods of connected history, this work highlights the structures, networks and vectors which contributed to the circulation of strategic knowledge associated with irregular warfare. It also explores the motivations and limitations for such a circulation and attempts to offer an global narrative to apprehend the evolution of irregular warfare concepts.
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Extreme atrocity in armed conflict

Brzezinski, Marek 12 1900 (has links)
La violence en temps de guerre prend parfois des formes extrêmes. Non seulement les belligé-rants tuent fréquemment un grand nombre de civils, mais leurs atrocités vont parfois au-delà du seul meurtre pour inclure des actes de cruauté tels que la mutilation, le viol, la torture publique ou encore les abus des corps humains. Si des cas individuels de ce type de violence se produisent probablement dans presque tous les conflits et peuvent s’expliquer par la psychopathie, le sa-disme, ou un processus de « barbarisation » inhérent à la guerre, ni la psychologie individuelle ni les conditions propres à la lutte armée ne peuvent expliquer pourquoi l’ampleur de ce type d’actes spécifiques varie d’une organisation sociale à une autre. Dans certains groupes armés, les atrocités extrêmes demeurent des cas isolés. Dans d’autres, cependant, nombre de combattants font de telles pratiques une part intégrante de leur « répertoire de violence ». Comment expliquer cette variation ? Dans cette thèse, je propose une série d’arguments théoriques permettant d’expliquer, au moins en partie, pourquoi la violence en temps de guerre prend parfois la forme d’atrocités extrêmes. Je définis les « atrocités extrêmes » comme des actes de violence caractérisés par une cruauté manifeste et publique. Je soutiens que ces types d’actes émergent souvent dans un contexte de guerre irrégulière ; des conflits caractérisés par une impor-tante asymétrie des capacités militaires, l’utilisation de tactique de guérilla, et, par voie de consé-quence, un contrôle territorial hautement fragmenté. Dans ce contexte, je montre que les atrocités extrêmes découlent souvent de deux proces-sus alternatifs. Le premier processus implique un modèle de prise de décision « du haut vers le bas, » via lequel des dirigeants organisationnels adoptent des tactiques centrées sur la violence extrême à des fins stratégiques. L’objectif premier est souvent de dissuader les civils de collabo-rer avec l’ennemi dans les territoires contestés. Le deuxième processus implique l’émergence d’atrocités extrêmes en tant que « pratique de guerre ». Ici, les techniques de cruauté émergent au niveau des unités militaires, sans découler d’ordres venus d’en haut. Je soutiens qu’une telle émergence est plus probable dans les unités militaires présentant tant un niveau élevé de cohésion sociale qu’une faible discipline. Dans des conditions de guerre irrégulière, ces unités peuvent dé-velopper des normes informelles légitimant la violence extrême comme moyen de venger les pertes au combat. Ces arguments sont développés et testés dans ma thèse à l’aide d’une variété de matériaux empiriques disséminés dans trois articles qui ont été ou seront bientôt soumis pour publication. Le premier article (chapitre 2) définit le concept d’atrocité extrême et utilise des données venant de quatre guerres civiles pour vérifier la plausibilité d’une série d’explications tirées de la littérature sur la violence envers les civils. Le deuxième article (chapitre 3) analyse l’utilisation des décapita-tions par les groupes djihadistes. Je montre que seule une minorité de ces groupes utilise ce type de violence de manière récurrente et que la variation peut être expliquée par le contexte straté-gique dans lequel les organisations mènent leurs opérations et par la nature de leurs liens transna-tionaux. Le troisième article (chapitre 4) se concentre sur l’émergence des atrocités extrêmes en tant que « pratique » au sein des forces de sécurité étatiques, en utilisant l’exemple des mutila-tions commises par les soldats américains au cours de la guerre du Vietnam. Ce cas démontre spécifiquement comment les atrocités extrêmes peuvent se généraliser malgré leur interdiction au niveau du commandement. Enfin, le chapitre 5 montre que les idées théoriques développées dans mes articles ont une application plus large, en utilisant une base de données originale sur les atro-cités extrêmes perpétrées dans les guerres civiles entre 1980 et 2011. / Wartime violence sometimes takes particularly extreme forms. Not only do belligerents frequent-ly kill large numbers of civilians, but violent atrocities sometimes go beyond killing to include acts of overt cruelty such as mutilation, rape, public torture, and the abuse of human remains. While individual instances of such violence likely occur in almost all wars, and might be ex-plained by a certain prevalence of psychopathy or sadism among combatants, or by a process of “barbarization” inherent in war, neither individual psychology nor universal wartime conditions can explain why armed actors seem to vary in the extent to which they perpetrate such violence. In some armed groups, episodes of extreme atrocity remain isolated cases. In others, in contrast, large numbers of combatants appear to adopt such practices as an established part of their “reper-toire of violence.” What explains such variation? In this dissertation, I develop and test a series of explana-tions that help account for variation in the occurrence of “extreme atrocities” within and across conflicts. I define extreme atrocities as acts of physical violence characterized by the public dis-play of overt cruelty, and argue that the occurrence of such violence is closely connected to the context of irregular warfare, that is, of warfare characterized by pronounced asymmetry in mili-tary capabilities and fragmented territorial control. Within this context, I show that there are two common pathways towards extreme atrocity. The first involves a process of “top down” decision making, whereby organizational leaders adopt extreme forms of violence for strategic ends. Among the most important of these is the imperative to deter civilian collaboration with the ene-my in contested territories. Because of the terror they inspire, extreme atrocities can usefully serve this purpose, at least under certain conditions. A second pathway involves the “bottom up” emergence of extreme atrocities among rank-and-file combatants as an unordered “practice of war.” Such emergence, I argue, is more likely in military units with high levels of social cohesion but low levels of discipline. Under conditions of irregular warfare, such units can develop infor-mal norms that endorse extreme violence as a means of avenging combat losses. These arguments are developed and tested in my dissertation using a variety of different empirical material, most of which is presented in three articles that have been or are soon to be submitted for publication. The first article (Chapter 2) defines the concept of “extreme atrocity” and uses violence data from four civil wars to probe the plausibility of a series of explanations of such violence derived from the literature on civilian victimization. The second article (Chapter 3) further develops the idea that irregular warfare creates strategic incentives for the top-down adoption of extreme violence, focusing specifically on the use beheadings by jihadist groups. I show that variation in the use of beheadings among jihadist groups can be explained by a combi-nation of local strategic context and transnational ties. The third article (Chapter 4) focuses on the emergence of extreme atrocity as a “practice” among state security forces, using the example of mutilations perpetrated by American soldiers during the Vietnam war to show how extreme forms of violence can become widespread despite being unambiguously prohibited by military policy. Finally, Chapter 5 shows that the theoretical ideas developed in my articles have broader application. Using original data on extreme atrocities perpetrated in civil wars between 1980 and 2011, I show that the patterns in perpetration of such violence by state security forces and rebel groups are consistent with the theories of top-down adoption and bottom-up emergence of ex-treme atrocity described above. This thesis contributes to our understanding of wartime violence by explicitly theorizing a hitherto neglected dimension of violence, and developing and testing explanations that can ac-count for variation in its occurrence at multiple different levels.
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La démocratie irrésistible ? : une explication des défaites des démocraties à travers l'étude des guerres menées par les Etats-Unis au Vietnam et par Israͭl au Liban / Irresistible Democracy ? : explaining Democracies’ Defeats : The Failures of the U.S. in Vietnam and of Israel in Lebanon

Baranets, Elie 13 October 2015 (has links)
Les déboires, notamment récents, des démocraties en guerre ne peuvent êtreexpliqués par les théories de la « victoire démocratique ». Dominantes dans le champacadémique contemporain des Relations internationales, celles-ci confèrent aux démocraties unavantage militaire décisif. Rendre compte de cette anomalie, tel est l’objectif de cette recherche.Pour cela, nous posons l’hypothèse que la défaite survient pour un État démocratique lorsquel’exécutif présente publiquement des objectifs de guerre fallacieux : nous parlons de« contournement » (de la démocratie).Une telle pratique rend la guerre illégitime en interne. Les gouvernants en ont conscience et,anticipant la réaction négative du public, ils se restreignent dans l’engagement armé. Leurschoix stratégiques dépendent de cette contrainte. Trop prudents, et surtout trop discrets pourêtre efficaces, ils connaissent des difficultés sur le terrain. Constatant finalement l’existenced’une tromperie quant aux objectifs de la guerre, le public la conteste à mesure qu’elle provoquela mort des soldats de la nation. Les contraintes pesant sur les gouvernants augmentent, et avecelles les difficultés militaires et donc la contestation. Ces facteurs se renforcent mutuellementjusqu’à ce que les gouvernants renoncent à atteindre les objectifs majeurs qu’ils se sont fixés,trop coûteux politiquement. Un temps affaiblie, la démocratie se rétablit irrésistiblement, auxdépens de ceux qui l’ont contrariée. Ainsi les démocraties perdent-elles des guerres, ce quenous tentons de démontrer par l’analyse minutieuse de deux cas d’études représentatifs : laguerre du Vietnam pour les États-Unis et celle du Liban en 1982 pour Israël. / Democracies can be in trouble in war, as their recent military failures have shown.The theories of « democratic victory », that put forth that democratic states enjoy a decisivemilitary advantage, have not been able to provide a logical explanation of this occurence. Yet,this proposition dominates the contemporary academic field of International Relations. Thisresearch seeks precisely to solve this puzzle. In order to do so, I argue that democracies losewars when the executive publicly announces fallacious war aims, or as I refer to it as“circumvention” (of democracy).This practice makes war illegitimate internally. Leaders are aware of this, and they must showrestraint in war as they anticipate the negative reactions from the public. Their strategic choicesbecome dependent upon this constraint. Too careful and, above all, too discreet to be effective,they face difficulties in the theater of war. The public eventually discovers the existence of adeception about the aims of the war, and objects to the latter as it provokes the death of thecountry’s soldiers. As the constraints endured by the leaders increase, so do military difficultiesand the contestation of the war. These factors reinforce each other until political leadersabandon their major objectives, realizing it would be too costly to achieve them. Onceweakened, democracy irresistibly recovers at the expenses of those who unsettled it. And thusdemocratic states lose wars, which is evidenced through the meticulous analysis of tworepresentative case studies: the wars that the U.S. and Israel fought in Vietnam and in Lebanon(1982) respectively
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Stratégie américaine et guerre hybride au Vietnam : les succès contre-insurrectionnels américains et le spectre militaro-hybride qui engendra l'impasse militaire au Vietnam, 1960-1972

Fournier, Ismaël 11 April 2019 (has links)
La présente thèse porte sur la guerre du Vietnam et les facteurs fondamentaux qui ont empêché les Forces armées américaines d’enrayer les opérations militaires communistes. Plusieurs générations d’historiens ont souligné que l’erreur militaire la plus importante des Américains au Vietnam a été d’adopter un concept d’opération axé sur la guerre conventionnelle plutôt que de maximiser les opérations de contre-insurrection. Ces mêmes opérations de contre-insurrection se sont également souvent vues critiquées pour leur inefficacité à enrayer les opérations de guérilla du Viêt-Cong. Cette thèse va à contre-sens de ces théories et entend montrer d’une part que les opérations conventionnelles américaines étaient tout à fait justifiées, voire impératives, au Vietnam. D’autre part, une analyse détaillée cherchera à démontrer que la contre-insurrection n’a nullement été la cause de l’échec militaire américain et qu’en fait, elle a été très efficiente et engendra une défaite du Viêt- Cong. Cette thèse suggère que les insuccès américains à préserver la République démocratique du Vietnam ont été la résultante du concept d’opération communiste qui maximisait les bases d’une doctrine offensive de nature hybride. Ce modus operandi hybride avait pour caractéristique la synergie des opérations d’insurrection du Viêt-Cong avec les opérations conventionnelles des forces régulières de l’Armée nord-vietnamienne, appuyées par le réseau logistique complexe des communistes. Par sa synergie, ce concept a provoqué un effet domino qui frappa en succession les éléments militaires, politiques, économiques, médiatiques et sociaux des États-Unis. Au combat, l’impuissance des Américains à contrer ce procédé offensif a été la conséquence de leur inhabilité à briser la synergie du système hybride communiste, c’est-à-dire l’isolement et la destruction des éléments conventionnels, insurrectionnels et logistiques de l’effort de guerre communiste.

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