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Le théâtre et le pouvoir au XVIIe siècle : le patronage en question / The theater and the power in the seventeenth century : the question of patronageChen, Jie 02 September 2015 (has links)
Nous avons étudié dans ce travail les manières concrètes dont s’expriment les rapports entre le pouvoir et le théâtre au XVIIe siècle, époque où cet art était déjà associé au principe de diffusion de masse lui permettant de s’épanouir indépendamment du mécénat. Étant donné que le théâtre est à la fois une pratique et une littérature, notre enquête a été menée en deux temps. Nous nous sommes d’abord intéressés aux comédiens professionnels dont la plupart ont formé des troupes portant le nom d’un grand personnage. Cette réalité qui semble a priori évidente est pourtant révélatrice. L’histoire de la troupe royale de l’Hôtel de Bourgogne en constitue un excellent exemple. D’autres troupes de moindre importance peuvent, elles aussi, entretenir des rapports étroits avec leurs protecteurs. C’est par exemple le cas des comédiens du Grand Condé auxquels nous avons consacré la suite de nos réflexions. Mais la plupart du temps, ces troupes ambulantes ne sont pas à proximité de leurs bienfaiteurs. Elles sont plutôt en contact avec d’autres instances de pouvoir, le pouvoir municipal notamment. C’est ainsi que le premier volet de notre travail s’achève sur deux études de cas consacrées à Dijon et à Bruxelles, deux destinations favorites des troupes. Après avoir étudié les comédiens, notre investigation se poursuit en se focalisant sur les auteurs de théâtre. La question des rapports entre les dramaturges et les protecteurs s’inscrit dans un vaste sujet qu’est le patronage littéraire en général. Nous avons essayé de l’illustrer à travers l’exemple du patronage de Richelieu, précédé d’une enquête préliminaire sur la question des dédicaces qui a servi tout notre second volet. / We studied in this work the concrete ways in which are expressed the relations between the power and the theater in the seventeenth century, when this art was already associated with the principle of mass distribution which allows it to flourish regardless of patronage. As the theater is both a practice and a literature, our investigation was conducted in two stages. We are primarily interested in professional actors, most of whom have formed theatre troops bearing the name of a powerful man. This reality seems a priori obvious is nevertheless revealing. The history of the Royal troupe of Hôtel de Bourgogne is a prime example. Other smaller companies maintain also close relations with their protectors. This is for example the case of the theater troop of Great Condé that we studied. But most of the time, these touring companies are not close to their patrons. Rather, they are in contact with other bodies of power, especially the municipal power. Thus the first part of our work ends with two case studies on Dijon and Brussels, two favorite destinations of theater troops. After studying the actors, our investigation continues by focusing on playwrights. The question of relations between playwrights and patrons is part of a vast subject that is the literary patronage in general. We tried to illustrate it through the example of the patronage of Richelieu, preceded by a preliminary inquiry into the question of dedication who served our whole second part.
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Les pièces rivales des répertoires de l’Hôtel de Bourgogne, du Théâtre du Marais et de l’Illustre Théâtre : deux décennies de concurrence théâtrale parisienne (1629-1647) / Rival plays from the repertoires of the Hôtel de Bourgogne, the Théâtre du Marais and the Illustre Théâtre : two decades of Parisian theatrical competition (1629-1646)Blondet, Sandrine 07 December 2009 (has links)
L’année 1629 voit la sédentarisation parallèle des deux troupes théâtrales parisiennes, celle du Théâtre du Marais, dirigée par Charles Le Noir, et la Troupe Royale, locataire du prestigieux Hôtel de Bourgogne. Ces deux compagnies – auxquelles se joint ponctuellement, en 1644-1647, l’Illustre Théâtre de Molière et des Béjart – se livrent une concurrence serrée, qui passe notamment par l’usage du doublage dramatique : deux pièces, composées par deux dramaturges différents, mais fondées sur le même sujet, sont présentées, à quelques semaines ou mois d’intervalle, sur deux scènes parisiennes distinctes. Les deux premières décennies de cette Guerre des théâtres présentent quarante et un doublons dramatiques de ce type. L’investigation s’attache d’abord à les replacer dans le contexte de leur création : au carrefour des thèmes dramatiques contemporains et de la rivalité théâtrale, les pièces jumelles épousent les courants du répertoire, qu’elles contribuent simultanément à alimenter, au gré de thématiques prédominantes : l’univers romanesque de la piraterie, la rivalité fraternelle, la thématique de l’Innocence persécutée, la figure de l’Illustre héroïne, parangon de vertu ou odieuse furie, et le théâtre lui-même, que la concurrence prend pour objet au sein de pièces qui figurent ses types (le Capitan), son univers quotidien (le Paris de 1640), ou encore ses plus grands succès (Le Cid, notamment). Cette section historique de l’enquête fait simultanément apparaître les correspondances qui se tissent non seulement entre les pièces jumelles, mais également avec le reste de la production contemporaine : le rival n’est pas toujours celui qu’on croit. La suite de l’étude s’attache aux modalités du fonctionnement de la concurrence. En premier lieu, celle-ci ne peut faire l’économie d’une publicité affichée, qui lui assure l’aura nécessaire à son efficacité et en fait bénéficier les pièces qu’elle soutient. L’investigation prend ensuite pour objet les enjeux dramaturgiques et scénographiques des pièces rivales. Les premiers sont l’affaire stricte des dramaturges, dont le rapport à l’Histoire ou la Fable se complique de celui qu’ils entretiennent avec leur rival. La perspective scénographique tente enfin de déterminer quels aspects du spectacle chaque troupe entend faire valoir, dans l’entreprise toujours éphémère de susciter le plaisir théâtral. / In the year 1629, two Parisian theatre companies settled down at the same time: the company of the Théâtre du Marais, led by Charles Le Noir, and the Troupe Royale, resident of the renowned Hôtel de Bourgogne. These two companies – which were sometimes joined by the Illustre Théâtre de Molière et des Béjart in 1644-1647 – were engaged in a fierce competition, mostly revealed by the common practice of twin plays : two plays, written by two different playwrights, but dealing with the same subject, were presented, at an interval of a few weeks or of a few months in two different Parisian theatres.Over the first two decades of this theatre War, forty-one dramatic twin plays were performed. The study first consists in explaining the context of their creation: with the combination of the theatrical themes of the time and the theatrical rivalry, the twin plays adopted the trends of the repertoire, and enriched them at the same time, through these main themes : the fabulous world of piracy, brotherly rivalry, the recurrent theme of persecuted Innocence, the figure of the Illustrious heroin, either a paragon of virtue or an odious shrew, and theatre itself, a subject chosen by the rivals for the plays which presented its great figures (le Capitan), its surroundings (Paris in 1640), or its greatest achievements (Le Cid, mainly). This historical part of the study simultaneously reveals the similarities between the twin plays and also their link with the other plays of the time : the rivals are not always the ones you would expect.What follows in the study deals with how this competition took place. Primarily, deliberate advertising was a key notion because it gave the prestige it needed to reach its goal and the plays it supported benefited from it. Then, the study focuses on the stakes in the dramatic and scenographic arts in rival plays. Dramaturgy was the business of playwrights only. Their relation to the Story or Fable was also influenced by their relationship with their rival. Finally, scenography was meant to choose the aspect of the show each company would focus on, whose aim always was theatrical enjoyment, short-lived as it may be.
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Le répertoire et la dramaturgie de la Comédie-Italienne de Paris durant la seconde moitié du XVIIIe siècle / The theater’s programs and the dramaturgies of the Comédie-Italienne of Paris during the second half of the eighteenth centurySpanu Fremder, Silvia 29 November 2010 (has links)
La seconde moitié du XVIIIe siècle est une période de recherche et d’expérimentation dramatiques qui se traduisent, au sein de la programmation du théâtre de la Comédie-Italienne de Paris, en la conception d’une soixantaine de canevas italiens inédits, mis en scène par les acteurs-auteurs de la troupe italienne du théâtre, entre 1760 et 1779, année de la « suppression » du genre italien. À travers le dépouillement des sources périodiques, contenant les résumés des soirées et les récits des performances, des registres du théâtre, ouvrant l’accès aux effectifs des troupes, cette thèse propose la reconstitution du répertoire de pièces italiennes d’acteur et l’étude de la dramaturgie de ce spectacle parisien durant la seconde moitié du XVIIIe siècle. À partir des années 1760, la pratique de la scène, les modalités créatives et représentatives de la commedia dell’arte migrent vers les dramaturgies adjacentes à l’intérieur d’un répertoire mixte, français et italien, en donnant lieu à des phénomènes d’« hybridation » permettant de pérenniser la dramaturgie italienne et la « pratique » scénique des comédiens italiens, à l’intérieur des comédies des dramaturges français qui écrivent pour ce théâtre : J.-F. Cailhava de l’Estandoux et de J.-P. Claris de Florian. Il sera donc question de relire la « suppression » du genre italien en 1779, en les termes d’une « réexistence », en étudiant la portée globale du répertoire et de la dramaturgie italienne du point de vue de leur évolution, durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, au sein du contexte productif et de la palette représentative de la Comédie-Italienne. / The second half of the eighteenth century represents a period of research and experimentation in dramatics that manifest themselves, within the theater’s programs of the Comédie-Italienne. These experimentations materialize in approximately sixty unpublished Italian plots, directed by the actors-authors of the Italian company between 1760 and 1779, year of the “suppression” of the Italian genre. Sorting through periodical sources, that include summaries of the evening performances and performances’s telling, and theater’s registers, which give the access to the acting company, this thesis intends to recreate the company’s repertoire of Italian plays. The intention is also to study the dramatic art of this Parisian show during the second half of the eighteenth century. From the 1760s, the experience of the stage, the creative and representative modalities of the commedia dell’arte slide towards closed dramaturgies inside a mixed repertoire French and Italian. It generates “hybrid” phenomena that give the possibility to preserve the Italian dramatic art and the scenic “technique” of the Italian comic actors, within the plays of French playwrights who have written for this theater: J.-F. Cailhava de l’Estandoux et de J.-P. Claris de Florian. This thesis will provide a rereading of the “suppression” of the Italian genre in 1779, in terms of “rebirth”. Then it will analyze the complete impact of the Italian repertoire and the dramatic art inside the productive context and the representative range of the Comédie-Italienne from the outlook of their evolution during the second half of the eighteenth century. / La seconda metà del XVIII secolo è un periodo di ricerca e sperimentazione drammatica che sfociano,nell’ambito della programmazione del teatro della Comédie-Italienne di Parigi, nella creazione di unasessantina di canovacci italiani inediti allestiti e rappresentati dagli attori-autori della compagnia italiana delteatro, tra il 1760 e il 1779, anno della « soppressione » del genere italiano. Attraverso lo spoglio delle fontiperiodiche, che contengono i riassunti degli spettacoli e i resoconti delle performance attoriali, le ricerched’archivio effettuate nei registri del teatro, che permettono di accedere agli effettivi delle troupes, la tesipropone la ricostituzione del repertorio italiano e lo studio della drammaturgia di questo teatro parigino dellaseconda metà del Settecento. A partire dal 1760 la pratica scenica, le modalità compositive e rappresentativedella commedia dell’arte migrano verso le forme drammaturgiche ad essa vicine all’interno di un repertoriobilingue, francese e italiano dando luogo a fenomeni di « ibridazione » che permettono la fissazione delladrammaturgia italiana e della pratica teatrale degli attori italiani, nella produzione francese degli autori checompogono per questo teatro : J.-F. Cailhava de l’Estandoux e J.-P. Claris de Florian. Lo studio dell’ampiezzadel repertorio e della drammaturgia italiana, considerati dal punto di vista dell’evoluzione che subiscono inseno al contesto produttivo e all’offerta rappresentativa della Comédie-Italienne, permette di rileggere la« soppressione » del genere italiano avvenuta nel 1779 come « riesistenza » e « perennizzazione » di questogenere. / Die zweite Hälfte des 18. Jahrhunderts ist eine von dramaturgischer Forschung und Experimentierfreudigkeitgeprägte Periode, was sich in den Jahren 1760 bis 1779, Jahr der ‚Abschaffung’ des italienischen Genres,innerhalb des Programms des Pariser Theaters Comédie Italienne in der Konzeption von ungefähr 60unveröffentlichten neuen italienischen Kanevas, die von Schauspieler-Autoren der italienischen Truppe desTheaters inszeniert wurden, ausdrückt. Durch die Aufarbeitung publizistischer Quellen, die neben Kritikenund Inhalten dieser Abende auch Theaterregister beinhalten, und somit einen Zugang zum Personalbestandder Truppe eröffnen, wird in der vorliegenden Dissertation eine Rekonstruktion des Repertoires deritalienischen Schauspielerstücke sowie die Untersuchung der Dramaturgie dieser Pariser Vorstellungen derzweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts vorgenommen. Ab den 1760er Jahren verlagern sich die Szenenpraxis,die kreativen und repräsentativen Modalitäten der commedia dell’arte hin zu benachbarten Dramaturgieneines gemischten, französisch und italienischen Repertoires hin und machen Platz für hybride Phänomene,was erlaubt, die italienische Dramaturgie und die Bühnenpraxis der italienischen Schauspieler innerhalb derKomödien französischer Dramaturgen, die für dieses Theater schreiben (J.-F. Cailhava de l’Estandoux und J.-P. Claris de Florian), zu einem festen Bestandteil zu machen. Es geht also darum, die „Abschaffung“ desitalienischen Genres 1779 hinsichtlich einer „Reexistenz“ noch einmal zu überdenken, indem man denglobalen Beitrag von „italienischem“ Repertoire und „italienischer“ Dramaturgie aus Sicht ihrer Entwicklungin der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts im Kontext der Produktion und der Darstellungspalette derComédie Italienne untersucht.
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