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Représentations et raisons d'action d'anciens responsables politiques concernant les changements climatiques

Pigeon, Michel 24 April 2018 (has links)
Les grands défis environnementaux, particulièrement celui des changements climatiques, sont beaucoup plus sociaux que techniques, car c’est principalement notre mode de vie qui est en cause. Pouvons-nous effectuer les changements qui s’imposent ? Quelles sont les principales difficultés à vaincre ? Comment les gouvernements doivent-ils agir ? Pour contribuer à répondre à ces questions, nous avons choisi d’interviewer douze anciens ministres responsables des questions environnementales afin de comprendre les raisons de leur action, ainsi que les représentations qui les sous-tendent. Tant en France qu’au Québec, un ministre doit prendre en compte autant les perceptions et les représentations des citoyens que celles des différents groupes avec lesquels il est en contact (groupes de pression, lobbies, médias, élus locaux, etc.), de même que les objectifs du gouvernement et de son parti politique. Sa marge de manoeuvre est étroite, ce qui explique en bonne partie pouquoi les ministres que nous avons interrogés ont tous agi un peu de la même manière. Ils ont tous tenté de faire au mieux pour la protection de l’environnement et le bien-être de leurs concitoyens, mais sans trop bousculer leur mode de vie ni l’ordre établi, tout en étant généralement très conscients que les défis à relever vont demander très bientôt des décisions beaucoup plus difficiles. La sociologie politique explique que les décisions politiques dans nos sociétés démocratiques sont des constructions collectives d’acteurs en interaction, et confirme donc globalement les résultats de notre analyse. Les actions politiques des anciens ministres peuvent également être interprétés à la lumière des trois logiques de l’action décrites par François Dubet. Par ailleurs, dans une vision interactionniste, où la signification des objets est créée par l’interaction, l’action est difficile lorsque cette signification n’est pas la même pour les différents acteurs, et c’est ce que nos avons constaté pour les enjeux environnementaux à long terme qui sont perçus très différemment par les citoyens et les ministres. / The most important environmental challenges, particularly climate change, are much more social than technical, because it is mainly our way of life that is at the heart of the question. Can we make the necessary changes? What are the main difficulties to overcome? How should governments act? To help answer these questions, we chose to interview twelve former ministers responsible for environmental issues in order to understand the reasons for their actions, as well as the representations that underlie them. In both France and Quebec, a minister must take into account the perceptions and representations of citizens and those of the various groups with which he or she is in contact (lobby groups, media, local elected representatives, etc.), as well as the objectives of the government and those of his or her political party. The room for maneuver is narrow, which explains in large part why the ministers we interviewed all acted a little in the same way. They have all tried to do their best to protect the environment and the welfare of their fellow citizens, but without significantly affecting their way of life or the established order, while being generally aware that the challenges ahead will very soon require much more difficult decisions. Political sociology explains that political decisions in our democratic societies are collective constructions of actors in interaction, and thus confirms the results of our analysis. The political actions of former ministers can also be interpreted in the light of the three logics of action described by François Dubet. Moreover, from an interactionist point of view, where the meaning of objects is created by interaction, action is difficult when this meaning is not the same for different actors; this is what we have observed for long-term environmental issues that are perceived very differently by citizens and ministers.
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La signification du travail des travailleurs handicapés embauchés dans les entreprises adaptées de la Capitale-Nationale

Corriveau, Marie-Ève 24 April 2018 (has links)
Nous vivons dans une société fondée sur le travail. Modelé par elle, l'individu est incité à remplir un rôle utile et reconnu et ce, par le travail. Mais qu'arrive-t-il lorsqu'un individu ne répond pas aux normes sociétales valorisant l'homme productif ? L'absence de travail peut créer un sentiment d'exclusion sociale. Ce sentiment s'explique par le fait que le travail occupe une place très importante dans notre société. Dans le cadre de ce mémoire, nous nous sommes intéressés aux personnes handicapées qui sont, souvent, dans une situation de non-emploi. Par contre, depuis les années 1970, le Québec tente d'intégrer socialement ces personnes qui sont davantage en situation d'exclusion. La société s'adapte et tente de répondre aux besoins de ce groupe. Ainsi, nous nous sommes intéressés aux entreprises adaptées puisqu'elles permettent à des gens en situation de handicap d'occuper un emploi à long terme. Nous avons cherché à comprendre ce qui incitait les personnes handicapées à travailler. Pour mener à bien ce projet, nous avons effectué des groupes de discussion pour étudier l'ethos du travail auprès des travailleurs handicapés embauchés dans les entreprises adaptées de la Capitale-Nationale. L'objectif général était de saisir l'ethos du travail selon la tradition sociologique héritée par Max Weber. Ainsi, nous voulions saisir la centralité, la finalité et l'attitude à l'égard des normes sociétales auprès de ces travailleurs. Concrètement, nous avons cherché à savoir si les ethos développés par Mercure et Vultur (2010) s'appliquaient aux travailleurs handicapés.
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Parler politique : potentiel et limites des pratiques encadrant le partage de la parole à l'Association pour une solidarité syndicale étudiante

Leclerc, Typhaine 24 April 2018 (has links)
Malgré leurs bonnes intentions, les groupes progressistes reproduisent des inégalités sociales dans leur structure interne. Même dans les groupes qui ont intégré des pratiques (pro)féministes à leur fonctionnement, on observe une inégalité parfois flagrante dans les prises de parole des hommes et des femmes et en fonction d’autres facteurs socioéconomiques. L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) utilise plusieurs mesures visant à rééquilibrer le partage de la parole, notamment l’alternance homme-femme, la garde du senti, les caucus non mixtes et les instances non mixtes. J’ai réalisé douze entretiens semi-directifs avec des personnes ayant milité à l’ASSÉ afin de mieux comprendre comment elles jugent la pertinence et l’efficacité de ces pratiques. Si toutes estiment qu’elles facilitent la prise de parole des femmes sur le plan individuel, hommes et femmes ont toutefois des opinions divergentes par rapport à leur potentiel transformateur et émancipateur. Les hommes tendent à souligner les effets de resocialisation ou de contre-socialisation de ces mesures alors que les femmes abordent davantage leurs limites. Elles estiment que les mesures utilisées à l’ASSÉ ne suffisent pas à remettre en question la division genrée du travail militant qui y prévaut. À partir des données recueillies, il est possible d’affirmer que les coûts et les bénéfices liés à ces pratiques sont différenciés selon le genre. Bien qu’elles soient conçues pour favoriser la prise de parole des femmes, elles offrent des bénéfices symboliques et matériels aux hommes. Les femmes, responsables du travail de justification de ces pratiques, de leur application et, plus largement, des revendications et analyses féministes dans l’organisation, déplorent que ce travail invisibilisé et sous-valorisé les empêche de se concentrer sur des tâches « politiques ». J’explore le potentiel des pratiques encadrant le partage de la parole pour éclairer la nature politique du travail d’écoute, de care et d’organisation accompli par les femmes, à l’ASSÉ et ailleurs. / Despite their best intentions, progressive groups contribute to the reproduction of social inequalities within their internal structure. Even in groups using pro-feminist practices intended to manage how speech is shared among participants, there sometimes are blatant inequalities in the voices being heard – or not – depending on gender and other socioeconomic factors. ASSÉ (Association for Solidarity among Student Unions) implements a number of measures to rebalance how speech and power are being shared, including alternating speaking rights between men and women, using a “moodwatcher” during meetings, allowing for non-mixed caucuses, and holding Women’s congresses. I have conducted twelve semi-structured interviews with people who are or have been involved in ASSÉ to better understand how they judge the relevance and effectiveness of these practices. While all of them believe that these measures help amplify women’s voices on an individual level, men and women have different opinions about the transformative and emancipatory potential of these practices. Men tend to highlight these measures’ re-socialization or counter-socialization effects, while women are more likely to point out their limitations. They argue that these measures fail question the gendered division of activist labor that prevails in ASSÉ. Furthermore, the interview data suggest that the costs and benefits associated with these practices are gender differentiated. Although they are designed to promote women's voices, they tend to symbolically and materially benefit to men. Meanwhile, women are responsible for the labor involved in justifying and applying these practices, and, more broadly, for providing feminist analyses within the organization. Women participants lament the fact that this invisible and undervalued work prevents them from concentrating on "political" tasks. I sketch the potential of (pro)feminist speech-sharing practices to demonstrate how conversation is indeed "political" and to hightlight the political nature of the gendered labor of listening, caring and organizing.

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