Denna kandidatuppsats täcker användningen, deponeringen och handeln av Hallstattsvärd i Sverige under den yngre bronsåldern. Mycket har sagts om fynden, spridning och användning av svärden som hittats inom Hallstattkulturens geografiska gränser men jämförelsevis har lite skrivits om den rika samlingen av Hallstattsvärd som hittats i Sydskandinavien. Denna avhandling syftar till att diskutera kontexten kring dessa fynd genom rumslig och jämförande analys tillsammans med tolkningar av tidigare forskning för att ta reda på hur dessa främmande föremål kan ha använts utanför deras ursprungsområde. Resultaten drar slutsatsen att de svenska Hallstattsvärden har deponerats i de traditioner som rådde i Skandinavien under YBÅ, många av dessa visar även spår av lokal produktion. Svärdens eggskador tyder även på att de kan ha använts annorlunda från den tolkade användningen som kavallerivapen inom Hallstatt. Svärden har tolkats ur ett postprocessuellt perspektiv som levande föremål vars förstörelse och deponering efterliknar den mänskliga användarens död och begravning. / This bachelor’s thesis covers the usage, deposition and trade of hallstatt swords in Sweden during the late bronze age. While much has been said about the findings of hallstatt swords within the geographical boundaries of the Hallstatt culture comparably little has been written about the rich collection of the same swords found in southern Scandinavia. This thesis aims to discuss the context of these findings through spatial and comparative analysis together with the interpretations of previous archaeologists to figure out how these foreign objects may have been used outside of their area of origin. The findings conclude that the Swedish hallstatt swords have been deposited in the traditions prevalent in Scandinavia at the time and many of them show signs of local production. The blade damage prevalent on some swords suggest a different usage from the perceived cavalry weapons observed in Hallstatt. The swords have been interpreted from a post processual perspective as living objects whos destruction and deposit mimics that of the death and burial of the human user.

L'habitat de la fin du premier âge du Fer ne bénéficiait pas jusqu'à présent d'une approche globale et synthétique des productions métalliques découvertes en son sein. Pour quelques établissements situés de l'Allemagne du Sud Ouest à la France centrale, nous proposons une définition générale de la diversité de ces mobiliers au travers de leurs aspects qualitatif et quantitatif. Nous avons eu l'occasion de constater, quels avaient été les choix de consommation du fer ou des alliages cuivreux. Des évolutions sont aussi notables avec l'apparition, ou le développement au cours du temps des mobiliers fabriqués en fer. Une pénétration de celui-ci dans les milieux domestiques est un fait important dans l'évaluation de sa diffusion au cours de la période hallstattienne. Par ailleurs, l'étude précise des assemblages a permis de mettre en évidence des changements liés à la consommation du métal en général. L'accumulation de ce matériau par les milieux privilégiés est avérée pour les phases les plus anciennes, alors qu'ensuite au Ha D2, Ha D3 et à LTA, il se propage dans les milieux domestiques et artisanaux. En définitive, à la fin du premier âge du Fer, le métal est consommé en plus grande quantité sur les sites de hauteurs ou à proximité. Il faut attendre le début de LTA pour observer d'autres cas de figures, liés aux transformations des formes de l'habitat mais aussi très probablement à une certaine diffusion du métal. En outre, certains objets semblent avoir parcouru de longues distances, retrouvés très éloignés de leur zone de productions. Ils évoquent ainsi un monde en mouvement où les contacts établis : commerciaux, aristocratiques ou cultuel (?) attestent du dynamisme et de l'intégration de la plupart des sites abordés dans de vastes réseaux. Enfin, si le monde artisanal, les femmes et les élites ressortent tout particulièrement au travers du métal, ce dernier a permis aussi de préciser la caractérisation du statut de quelques-uns des établissements étudiés, notamment ceux dont le niveau de structuration était le plus élevé.