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La naissance de la comptabilité industrielle en France Tome 2Nikitin, Marc 17 December 1992 (has links) (PDF)
La Révolution Industrielle, entre 1820 et 1840, a imposé aux entreprises un système de concurrence généralisée forçant un grand nombre de ces dernières, pour se mesurer les unes aux autres, à calculer des prix de revient. Il a fallu, pour réaliser de tels calculs, que se généralise également l'usage de la comptabilité en parties doubles
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L'influence de l'évolution des modes de financement des entreprises sur le modèle comptable français (1890-1939) - Les cas Schneider et L'Air LiquideFabre, Karine 26 November 2008 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est de mettre en évidence l'influence des modes de financement sur les pratiques comptables, entre 1890 et 1939, en France. Cette période a été choisie en raison de l'absence de normalisation comptable, offrant la plus grande liberté d'action aux industriels dans leurs pratiques comptables. Par ailleurs, ces années se caractérisent par un accès potentiel à différents moyens de financement externe. Deux études de cas ont été menées à partir des rapports annuels d'Assemblée Générale des sociétés Schneider et L'Air Liquide. La première se distingue par un recours important à l'autofinancement. Cette structure de financement est favorisée par l'application d'un modèle comptable statique, inchangé entre 1890 et 1939. En revanche, L'Air Liquide se caractérise par un recours récurrent à des augmentations de capital pour financer sa croissance. Les pratiques comptables de cette société s'inscrivent alors dans une conception dynamique de la comptabilité. A travers ces études de cas, la thèse montre l'existence d'une relation étroite entre les modes de financement et les pratiques comptables. L'explication de cette influence nécessite néanmoins la prise en compte de facteurs tels que la structure de l'actionnariat, le secteur d'activité, ou encore le profil des dirigeants.
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Du dépérissement à l'amortissement, enquête sur l'histoire d'un concept et de sa traduction comptableLemarchand, Yannick 13 January 1993 (has links) (PDF)
Cette étude concerne les pratiques comptables des entreprises françaises sur une période allant du ministère de Colbert à 1914. Elle a pour matériau essentiel les archives d'entreprises et la littérature technique. Dès la fin du XVIIe siècle, des entrepreneurs intègrent le dépérisse¬ment des immobilisations dans leurs calculs. Certains en donnent une traduction comptable. Fin XVIIIe - début XIXe, on rencontre des écritures qui combinent constat de dépréciation et intérêt du capital. L'industrialisation et le développement des sociétés par actions ont favorisé l'émergence du concept, mais le lien n'est pas aussi direct qu'on a pu le penser. D'ailleurs la pratique reste limitée, car l'actif durable échappe souvent à la représentation comptable. Il n'est pour beaucoup qu'un effet mort, son acquisition est assimilée à une consommation. En outre, en dehors du textile, secteur lié au capital marchand, l'industrie ne connait sou¬vent que la comptabilité en recettes et dépenses, mode traditionnel des finances publiques. On se contente d'enregistrer les flux, sans organiser le suivi des stocks. Durant les années 1820 à 1840, l'usage de la partie double se généralise. On impose à certaines des premières sociétés anonymes de prévoir l'amortissement des immobilisations dans leurs statuts. La préoccupation de reconstitution du capital investi se manifeste par la formation de fonds d'amortissement. C'est alors que le procédé comptable prend sa dénomination actuelle, utilisée jusque-là pour désigner le remboursement d'un emprunt. Les compagnies de chemin de fer s'abstiennent d'amortir, notamment car elles ont massivement recours à l'emprunt et que l'Etat garantit leurs dividendes. Tout aussi éloignées du standard patrimonial, des entreprises industrielles font du mécanisme l'auxiliaire actif d'une politique d'autofinancement intensif. Ceci déclenche parfois d'âpres conflits entre administrateurs et actionnaires. Malgré quelques velléités de réglementation, on ne réussira guère à discipliner les pratiques avant que n'intervienne l'imposition des bénéfices en 1914.
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Veuve Clicquot , une grande maison de Champagne face à la conjoncture, management et gestion financière, 1900-1939 / Veuve Clicquot, a prestigious champagne house in the face of the ups and downs of the economic cycle, strategy and financial management, 1900-1939Cartonnet, Jean-François 18 December 2014 (has links)
La pérennité de la maison Veuve Clicquot parmi les grands noms du champagne depuis plus de deux siècles n’est pas l’effet du hasard. Elle est le fruit de la résilience d’une entreprise familiale dotée d’une vision inscrite dans la durée, d’un dynamisme entrepreneurial doublé de prudence patrimoniale, attachée à des rapports sociaux de type paternaliste avec son personnel. Entreprise mondialisée depuis son origine, elle a su très tôt combiner le capital, le marché, l’outil de production, le travail, et conserver sa cohérence. De 1900 à 1939 ses conditions de fonctionnement sont profondément modifiées. Si la Belle Epoque offre un environnement de stabilité, bien qu’entamé par la crise du phylloxéra, l’après-guerre se caractérise par les dommages de guerre, les convulsions des prix et des changes, la crise de 1929, les grèves de 1936 et 1937. Cependant l’entreprise parvient à perpétuer sa stratégie d’expansion en harmonie avec le marché haut de gamme du champagne de qualité. La Maison fait face avec succès aux aléas de la conjoncture, et offre une leçon de modernité. Elle adapte ses prix à l’instabilité monétaire, encadre et dynamise son réseau d’agents distributeurs. Elle pratique une politique agressive d’achats de raisins et de vins faits pour faire face à la demande, développe et modernise ses capacités de production. Une politique sociale généreuse fidélise employés et ouvriers. La succession des générations s’organise dans le consensus familial. Une forte profitabilité nourrit l’autofinancement, conforté par les prêts consentis par les associés, et assure à la famille dividendes, intérêts et gains potentiels en capital. Une structure financière saine et équilibrée assure la pérennité de l’entreprise, même aux pires moments. / The permanence of Veuve Clicquot among the most illustrious names of champagne firms for more than two centuries is not a mere accident. It is the outcome of resilience for a family enterprise with a long term vision, business dynamism coupled with precautionary investment, eager to maintain social relationships of a paternalistic kind with its workers.As a global company since its origin, it could early combine capital, market, production tool, labour, and preserve coherence. From 1900 to 1939, its working conditions are deeply altered. While the Belle Epoque period offered a stable environment, although altered by the phylloxera crisis, the post war years are characterized by war damages, convulsions of prices and exchange rates, the 1929 depression, the 1936 and 1937 strikes. However the firm succeeds in perpetuating its growth strategy in conjunction with the top-of-the-range market of high quality champagne.The firm successfully copes with ups and downs of the economic cycle, and teaches a lesson of modernity. It adjusts its selling prices to monetary instability, drives and stimulates its resellers network. It pursues an aggressive buying policy for grapes and wine, in order to meet demand, develops and modernizes its production capacity. A generous social policy retains workers and staff. The succession of generations fosters family consensus. A high profitability fuels self-financing, consolidated through shareholders loans, while providing the family with dividends, interest and potential capital gains. A sound and balanced financial structure secures the future of the company, even at the worst moments.
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Clément Colson (1853-1939), la science économique de son époque et ses prolongements / Clément Colson (1853-1939), the economics of his time and his extensions.De paoli, Joachim 22 September 2017 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’analyser les contributions de Clément Colson à la science économique dans le but de mieux connaître sa pensée, de mieux connaître l’École libérale française au début du XXème siècle, d’étudier l’influence qu’a pu avoir cet auteur sur ses principaux élèves, Divisia, Roy et Rueff, et d’évaluer l’actualité de certaines de ses recommandations.Le premier chapitre montre quels sont les apports théoriques de Colson à la science économique.Pour ses élèves, son principal apport serait la théorie de la détermination conjointe du salaire et du taux d’intérêt. Nous montrerons que cette théorie est proche de la règle de gestion optimale en microéconomie attribuée à Clark ; nous verrons alors que l’on peut parler de découverte multiple.Colson est également intéressant au point de vue de la méthode utilisée. Nous verrons alors qu’il utilise les statistiques et les mathématiques dans ses développements : il est à l’origine d’une évaluation pionnière du revenu de la France, son enseignement impulse le calcul économique, il peut être considéré comme un précurseur de l’économétrie en France. Le deuxième chapitre montre que Colson développe la méthode de tarification des voies de communication exploitées en monopole de Jules Dupuit en proposant des moyens pratiques de révélation des préférences. Nous verrons également que cette théorie est reprise de nos jours avec le Yield Management et par les compagnies aériennes à bas coûts. Le troisième chapitre a pour but de voir comment Colson prend en compte la question sociale. Nous verrons qu’il défend une intervention de l’État plus importante que d’autres économistes libéraux afin d’éviter que les ouvriers ne se tournent vers le socialisme. Le quatrième chapitre étudie l’intervention de l’État préconisée par Colson dans le domaine des chemins de fer. Nous verrons que dans ce domaine où l’État est très présent, l’auteur souhaite le limiter. Il préfère ainsi la concession à la régie et souhaite la construction de nouvelles lignes uniquement si elles sont rentables. Nous verrons qu’à nouveau, la crainte du socialisme n’est pas étrangère à ses positions. Sur chacun des thèmes, nous verrons que Colson accorde à la pratique une place importante. Au niveau théorique tout part de l’observation et se termine par l’observation, au niveau pratique il est marqué par les préoccupations de son époque. / The object of this dissertation is to analyse the contributions of Clément Colson to the economics in order to be better acquainted with his thought, with the French Liberal School at the beginning of the 20th century, to see the influence he had on his main students, Divisia, Roy and Rueff, and to evaluate the actuality of his recomandations. The first chapter develops the Colson’s theoretical contributions.For his students, his main contribution would be the theory of the joint setting of wage and of the interest rate. We will explain this theory is close to the optimal management rule in microeconomics attributed to Clark; we will see we can speak then about multiple discovery.Colson is interesting too from the point of view of the method used. We will see he uses statistics and mathematics in his developments: he makes one of the first assesments of the French income, his lectures develop economics calculus, he can be seen as a precursor of econometrics in France. The second chapter shows that Colson develops the Jules Dupuit pricing method for means of communications exploited by a monopoly by proposing practical way of preferences revelation. We will show too that this theory is used nowadays with the Yield Management and by airline lowcost companies.The third chapter has for purpose to see how Colson takes into account the social question. We will see he argues for a more important State intervention than other liberal economists in order to avoid workers to turn to socialism. The fourth chapter is devoted to the State intervention recommended by Colson in the field of railways. We will see that in this field in which the State is very present, the author wishes to limit it. So he prefers the concession to the public exploitation and wishes construction of new railway lines just if they are profitable. We will see again that the fear of socialism is not stranger to his positions. On each theme, we will see that Colson gives an important place to the practice. At the theoretical level all starts and finishes with the observation, at the practice level he is influenced by the preoccupations of his time.
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