Spelling suggestions: "subject:"hospitallers"" "subject:"hospitaller's""
1 |
Origines et premiers développements de l'ordre hospitalier du Saint-Esprit dans les limites de la France actuelle (fin XIIe-fin XIIIe siècles) / Origins and early developments of the Order of the Holy Ghost within the borders of contemporary France (end of XIIth – end of XIIIth centuries)Durand Dol, Françoise 07 December 2011 (has links)
L’ordre hospitalier du Saint-Esprit a eu l’Hôpital du Saint-Esprit de Rome pour maison centrale en 1208. Il est né à Montpellier vers 1188, fondé par Gui probable frère cadet de Guilhem VIII, qui lui donna ses Institutions et le développa en lien avec le commerce de la ville et les alliances des Guilhems, Aragon et Bourgogne, avant même d’obtenir d’Innocent IIIla protection pontificale en 1198. Ne pouvant obtenir une église à Montpellier, l’ordre fut finalement institué en 1204 par Innocent III dans l’église Sainte Marie in Saxia de Rome, avec union de la maison de Montpellier et de l’hôpital que le pape y fonda alors. Sa règle fortement inspirée de celle de Saint Jean de Jérusalem instituait un accueil généraliste, la sortie en ville à la recherche des malades et une communauté mixte, dans un mode de vie reconnu par Innocent III régulier sans être monastique ni canonial. Les abus des partisans du comte de Toulouse à partir des privilèges amenèrent la désunion des maisons en 1217 et un laborieux processus de réorganisation dans un contexte d’avancée du contrôle royal dans le Midi. La connaissance de l’expansion dans l’espace de la France actuelle pâtit du manque de sources et de nombreux faux accumulés à l’instigation de l’Etat royal aux XVII e et XVIII e siècles. L’ordre n’y comptait que trente-cinq hôpitaux et quelques annexes. Son développement fut bloqué par les conflits entre le Siège Apostolique et les couronnes de France et d’Aragon, mais il fut important dans l’Empire et réel dans les territoires Plantagenêt. A la fin du XIII e siècle il était toujours un modèle, sans participation connue de ses religieux aux dérives joachimites. / The Holy Ghost Hospital of Rome was given to the Hospitaller Order of the Holy Ghost as central house in 1208. This order appeared in 1198 in Montpellier, founded by Gui probably younger brother of Guilhem VIII, who gave it its Institutions and developed it linked with the city trade and Guilhems alliances, Aragon and Burgundy, before he obtained from Innocent III the pontifical protection. As he could not obtain a church in Montpellier, the order was finally instituted in 1204 by Innocent III in the church of Saint Mary in Saxia of Rome, at once with union of both Montpellier's house and hospital that the pope founded there and then. Its rule, strongly influenced by Knights Hospitaller's own rule, instituted a general welcome, rounds in town searching for sick people and a mixed community, in a way of life recognized by Innocent III as regular but distinct from monks or canons proper rules. The partisans of the counts of Toulouse committed misuses on the pretext of the privileges, which brought houses disunity in 1217 and an arduous process of reorganization in the context of royal control advancement across southern France. The knowledge of expansion in the area of present France suffers from the lack of sources and from many false documents accumulated at instigation of Royal State during XVII and XVIII centuries. Theorder counted then only thirty-five hospitals and a few annexes. Its development has been jammed with conflicts between the Holy See and the kingdoms of France and Aragon, but remained significant in the Empire and actual in Plantagenet territories. In the end of XIII century it was still a model, without any participation known to Joachimites drifts.
|
2 |
Les établissements des ordres militaires aux XIIe et XIIIe siècles dans les diocèses de Cahors, Rodez et Albi : approche archéologique et historique / The military orders’ establishments in the dioceses of Cahors, Rodez, and Albi, 12th-13th centuries : an archaeological and historical approachMattalia, Yoan 08 November 2013 (has links)
L’ordre du Temple et celui de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem se sont implantés dans les diocèses de Cahors, de Rodez et d’Albi dès la première moitié du XIIe siècle. Leur installation résulte d’une politique volontariste d’insertion locale et du développement de rapports étroits noués avec les élites laïques et religieuses méridionales, largement réceptives à la nouvelle spiritualité promue au sein du monachisme militaire. Les Templiers et les Hospitaliers ont ainsi fondé un réseau de commanderies rurales et urbaines. La toile tissée révèle une conception propre de l’espace au sein de ces trois diocèses et témoigne d’une pratique particulière de ces territoires par les frères des ordres militaires. À l’image de leur propositum vitae, la domus, lieu de vie de ces communautés religieuses, mêle différents espaces et différentes fonctions, dont la traduction matérielle emprunte autant au vocabulaire architectural religieux que castral. Ces édifices qui évoluent tout au long du XIIe et du XIIIe siècle en même temps que les communautés régulières qu’ils abritent, participent, d’une certaine façon, de la construction identitaire du monachisme militaire. / The order of the Temple and that of the Hospital of St. Jean of Jerusalem were established in the French dioceses of Cahors, Rodez and Albi in the first half of the twelfth century. Their foundation resulted from a conscious policy to integrate into the local community and to develop close relationships with lay and religious elites in southern France, who were considerably receptive to the new form of spirituality promoted by military monasticism. The Templars and the Hospitalers thus founded a network of rural and urban commanderies. This network reveals a particular conceptualization of space within these three dioceses and evidences practices specific to these territories by the brothers of the military orders. As a reflection of their propositum vitae, the domus, the focal point of these religious communities’ daily life, blends together different kinds of spaces and different functions, whose material objects were named borrowing terms both from religious architecture as well as castra. These buildings, which evolved throughout the twelfth and thirteenth centuries along with the regular communities they housed, participated in the construction of the identity of military monasticism.
|
3 |
Templiers et hospitaliers au Moyen-Âge : des frères d'armesBuffet, Rodrigue 08 1900 (has links)
Le concile de Troyes qui s'ouvre le 13 janvier 1129, permet de confirmer une initiative née en Orient neuf années auparavant. Des chevaliers avaient alors exprimé la volonté de vivre de façon religieuse, en faisant le triple vœu monastique de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, tout en continuant à pratiquer le métier des armes afin de protéger les pèlerins sur les routes de Terre sainte. Reconnus par la papauté à Troyes et dotés d'une règle, les « pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon » devenaient le premier ordre religieux-militaire de l'histoire. L'ordre de l'Hôpital, qui existait déjà à Jérusalem et dont la mission consistait à soigner les pauvres malades, se militarisa progressivement au milieu du XIIe siècle, s'inspirant de l'exemple du Temple. Templiers et Hospitaliers ont inspiré par la suite tous les autres ordres militaires. Une tradition historiographique des croisades a longtemps entretenu l'idée de deux ordres ennemis dont les conflits ont provoqué la perte des États latins d'Orient. L'étude de deux siècles de coexistence commune entre Templiers et Hospitaliers en Terre sainte permet d'enterrer cette image et constater combien ces deux ordres religieux-militaires se sont influencés. Elle permet également de rétablir la vérité sur les relations entre les frères des deux ordres. Aux frontières de l'histoire comparée, cette étude suit la trame chronologique des maîtres du Temple et de l'Hôpital, permettant de mettre en relief l'importance des décisions de ces hommes. Des études thématiques sur l'organisation de ces deux ordres, leurs structures, leurs règles, les images qu'ils transmettent et sur leur rôle dans certains grands évènements des États latins d'orient permet de comprendre les liens qui les unissaient, ainsi que la façon dont ils s'influencèrent. On a trop souvent relevé leur rivalité politique, dans un royaume de Jérusalem où l'absence d'un pouvoir royal fort leur a rapidement laissé toute liberté. De la même façon, on a trop souvent oublié le prix que Templiers et Hospitaliers ont payé ensemble sur les champs de bataille de Terre sainte, se comportant comme ce qu'ils étaient : des frères d'armes. / The Council of Troyes, wich opened on January 13, 1129, confirms an initiative born in the East nine years earlier. Knights had then expressed the will to live in a religious way, by making the triple monastic vow of poverty, chastity and obedience, while continuing to practice the profession of arms in order to protect pilgrims on the roads of the Holy Land. Recognized by the papacy in Troyes and endowed with a rule, the « Poor Knights of Christ and of the Temple of Solomon » became the first military order in history. The Order of the Hospital, which already existed in Jerusalem and whose missions was to care for the poor sick, gradually became militarized in the middle of the 12th century, drawing inspiration from the example of the Temple. Templars and Hospitallers subsequently inspired all other military orders. A historiographical tradition of the Crusades has long maintained the idea of two enemy orders whose conflicts caused the loss of the Latin States of the East. The study of two centuries of common coexistence between Templars and Hospitallers in the Holy Land allows us to bury this image and see how much these military orders influenced each other. It aslo helps to restore the truth about the relationship between the brothers of the two orders. At the frontiers of comparative history, this study follows the chronological framework of the masters of the Temple and the Hospital, making it possible to highlight the importance of the decisions of these men. Thematic studies on the organization of these two orders, their structures, their rules, the images that they transmit and their role in some great events of the Latin States of the East make it possible to understand the links wich united them, as well as the how they influenced each other. We have too often noted their political rivalry, in a kingdom of Jerusalem where the absence of a strong royal power quickly gave them complete freedom. In the same way, we have too often forgotten the price that Templars and Hospitallers paid together on the battlefields of the Holy Land, behaving like what they were : brothers in arms.
|
4 |
Středověká nástěnná malba v jihozápadních Čechách. (okresy Klatovy, Prachatice, Strakonice) / Medieval Mural Paintings in Southwest Bohemia (Districts Klatovy, Prachatice, Strakonice)Faktor, Ondřej January 2016 (has links)
Medieval Mural Paintings in Southwest Bohemia (Districts Klatovy, Prachatice, Strakonice) ABSTRACT The thesis focuses on medieval mural paintings preserved in the forty five monuments in the region of southwest Bohemia, i.e. in the three main districts: Klatovy, Prachatice and Strakonice. The core of the thesis is an extensive catologue of the paintings covering the period from the 13th to the 16th centuries which represents first comprehensive treatment of the matter of the region in question. The main focus of the thesis is description of the paintings, their art historical evaluation and complex reconsideration of the literature to the subject including revision of the older proposals. In addition, an introduction of so far neglected, wrongly interpreted and newly discovered paintings contribute to the wide art-historical discussion. Keywords Gothic art, mural paintings, church, castle, chapel, southwest Bohemia, Prácheň region, donor, Bavors of Strakonice, Švihovský of Rýzmberk, Rosenbergs, Knights Hospitallers of St John, Knights of St. John Commendam in Strakonice
|
Page generated in 0.9389 seconds